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Étouars

Étouars est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Étouars
Étouars
L'Ă©glise d'Étouars.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Francine Bernard
2020-2026
Code postal 24360
Code commune 24163
DĂ©mographie
Population
municipale
161 hab. (2020 en augmentation de 8,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 36â€Č 09″ nord, 0° 37â€Č 45″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 277 m
Superficie 7,83 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du PĂ©rigord vert nontronnais
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Étouars
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Étouars
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Étouars
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Étouars
Liens
Site web www.etouars.fr

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Étouars est limitrophe de cinq autres communes dont Soudat à l'ouest par un simple quadripoint.

    Communes limitrophes d’Étouars
    BussiĂšre-Badil
    Soudat Étouars Saint-Estùphe
    Teyjat Le Bourdeix

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Étouars est dans le gradin extrĂȘme nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formĂ©es Ă  l’ùre primaire, antĂ©rieurement au CarbonifĂšre[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire, de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque et du PalĂ©ozoĂŻque, ainsi que de roches mĂ©tamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notĂ©e ζ1-2I, se compose de des gneiss plagioclastiques grauwackeux Ă  schisteux Ă  deux micas ou biotite seule et sillimanite et parfois microcline (NĂ©oprotĂ©rozoĂŻque Ă  Cambrien). La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 710 - Montbron » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte gĂ©ologique d'Étouars.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 170 m et 277 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans l'unitĂ© paysagĂšre du « PĂ©rigord limousin » qui correspond Ă  la rĂ©gion naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasĂ©s, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est Ă©galement celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonnĂ© et dominĂ© par les prairies aux horizons boisĂ©s. Il est entaillĂ© de vallĂ©es profondes aux versants forestiers[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 7,83 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 8,1 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le ruisseau de Varaignes, la Marcourive, le ruisseau des Forges et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 13,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le ruisseau de Varaignes, Ă©galement appelĂ© Crochet dans sa partie mĂ©diane ou ruisseau de l'Étang d'Assat dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,46 km, prend sa source dans la commune de Saint-EstĂšphe et se jette dans le Bandiat en rive droite, en deux bras Ă  Varaignes, face Ă  Javerlhac-et-la-Chapelle-Saint-Robert[16] - [17]. Le ruisseau de l'Étang d'Assat marque la limite communale au nord sur trois kilomĂštres et demi, face Ă  BussiĂšre-Badil.

    Autre affluent de rive droite du Bandiat, la Marcourive prend sa source au nord-ouest du bourg et arrose le territoire communal sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi.

    Le ruisseau des Forges, affluent de rive droite de la Doue, limite le territoire communal au sud-est sur 750 mĂštres, face au Bourdeix.

    • Le ruisseau des Forges Ă  Étouars.
      Le ruisseau des Forges à Étouars.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Étouars.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin Charente[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 1 073 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Marthon », sur la commune de Marthon, mise en service en 1991[26] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 822,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et Ă  55 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  11,4 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Étouars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (54,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (51,8 %), forĂȘts (48,2 %)[38].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune d'Étouars est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Étouars est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'alĂ©a retrait-gonflement des sols argileux d'Étouars.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 33,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999, par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom d'Estoars[47].

    Histoire

    Étouars a un riche passĂ© historique peu connu : on retrouve des traces d’occupations humaines remontant Ă  la prĂ©histoire et Ă  l’antiquitĂ© avec une villa gallo-romaine Ă  proximitĂ© du bourg actuel.

    Avec un sous-sol granitique oĂč l’eau est toujours prĂ©sente, elle a connu son heure de gloire entre le XVIe et le XVIIIe siĂšcle grĂące Ă  la sidĂ©rurgie.

    La flotte du Ponant et, plus particuliĂšrement l’arsenal de la Marine de Rochefort Ă©tait directement liĂ©e au PĂ©rigord Vert-Limousin. Il n’est pas si lointain le temps oĂč les hautes vallĂ©es du bassin de la Charente fournissaient en matiĂšres premiĂšres (bois, chanvre, laine) et en canons les intendants de Louis XVI, puis ceux de la RĂ©publique et de l’Empire. L’impact de cette industrie qui perdura plus de deux siĂšcles sur le territoire fut considĂ©rable : surconsommation de charbon et disparition en partie des futaies de chĂȘnes, de hĂȘtres, de charmes au profit des taillis de chĂątaigniers, construction de nombreux chĂąteaux et repaires aux XVIe et XVIIe siĂšcles, crĂ©ation d’infrastructures industrielles lourdes (pour l’époque) pour utiliser l’énergie hydraulique, traiter et faire fondre le minerai ou transformer les mĂ©taux obtenus. Ainsi on dĂ©nombre plus d’une centaine de forges Ă  fondre le minerai ou Ă  transformer la fonte obtenue en fer ou en acier. Beaucoup de ces rĂ©alisations marquent encore les paysages aujourd’hui. Les renommĂ©s couteaux de Nontron, la fonderie Lacoste d’Excideuil et les nombreux artisans-forgerons du PĂ©rigord-Limousin-Angoumois sont les tĂ©moins vivants de ce passĂ©. Ces forges Ă  hauts fourneaux et fours d’affineries apparues Ă  la Renaissance furent prĂ©cĂ©dĂ©es par les bas fourneaux dĂšs l’ñge du fer jusqu’à la fin du Moyen Âge. Des prospections rĂ©centes ont permis d’en inventorier plusieurs dans les communes du PiĂ©gutais.

    Si Étouars se fit aussi connaĂźtre plus rĂ©cemment avec « l’affaire du coq » ; Dans les annĂ©es 80, le chant d’un coq, perturbait les relations entre son propriĂ©taire et un voisin. Cette affaire dĂ©fraya la chronique jusque dans les mĂ©dias nationaux entre dĂ©fenseurs du voisin et ceux du coq (beaucoup plus nombreux
). Depuis quelques annĂ©es, les habitants du village ont dĂ©cidĂ© de refaire vivre leur glorieux passĂ© en mettant en valeur ce riche patrimoine.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    DĂšs 1790, la commune d'Étouars est rattachĂ©e au canton de Javerlhac qui dĂ©pend du district de Nontron jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimĂ© par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () portant sur la « rĂ©duction du nombre de justices de paix », la commune est rattachĂ©e au canton de BussiĂšre-Badil dĂ©pendant de l'arrondissement de Nontron[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[48]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord vert nontronnais.

    Intercommunalité

    Fin 1993, Étouars intĂšgre dĂšs sa crĂ©ation la communautĂ© de communes des Villages du Haut-PĂ©rigord (appelĂ©e dans un premier temps communautĂ© de communes des Vals Crochet-Marcorive). Celle-ci est dissoute au et remplacĂ©e au par la communautĂ© de communes du Haut-PĂ©rigord. Au , celle-ci fusionne avec la communautĂ© de communes du PĂ©rigord vert nontronnais pour former la CommunautĂ© de communes du PĂ©rigord Nontronnais.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[49] - [50].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 1947 1971 Jean Masfrand Agriculteur
    ? juin 1995 Maurice Vergnaud PCF
    juin 1995 mars 2008 Éric Jeannot
    mars 2008[51]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Francine Bernard SE[52] puis FG[53] RĂ©dacteur territorial

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Étouars relùve[54] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[56].

    En 2020, la commune comptait 161 habitants[Note 10], en augmentation de 8,05 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    395295425441484528527515500
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    481475480431441464473502529
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521503461407377356321294250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    230220195197174175144144154
    2020 - - - - - - - -
    161--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Pour rappeler le passĂ© des forges de la commune, chaque Ă©tĂ©, le « festival Forges et mĂ©tallurgie » se tient Ă  Étouars pendant un week-end (9e Ă©dition en 2022)[58].

    Économie

    Emploi

    En 2015[59], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent soixante personnes, soit 39,7 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (neuf) est resté stable par rapport à 2010 et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 14,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte treize Ă©tablissements[60], dont huit au niveau des commerces, transports ou services, deux dans la construction, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un relatif au secteur administratif[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'ancienne forge d'Étouars se trouve en fond de vallĂ©e, sur la route dĂ©partementale no 3, au sud du bourg. La partie nord fait partie du territoire communal d'Étouars, et la partie sud de celui du Bourdeix. On distingue la forge haute Ă  proximitĂ© du premier Ă©tang ou l’on produisait de la fonte dans le haut fourneau et la forge basse, ou affinerie, prĂšs du deuxiĂšme Ă©tang oĂč l’on transformait la fonte de fer en acier par rĂ©chauffe et martelage. Quelques Ă©lĂ©ments historiques :

    • 1766 : on y fabrique des canons pour Ruelle et du fer ;
    • 1774 : outre le haut fourneau, elles sont Ă©quipĂ©es d’une forge Ă  battre Ă  deux feus. Production de gueuses de fonte ;
    • 1789 : 80 ouvriers travaillent Ă  la forge ;
    • 1811 : 100 ouvriers. On y produit 5 000 quintaux mĂ©triques de fonte en gueuse et 500 quintaux de fer forgĂ©. Un haut fourneau, trois affineries, deux marteaux ;
    • 1868 : face Ă  la concurrence, la forge cesse toute activitĂ©.

    Sur la place du bourg, un monument composé d'un ancien canon de marine et de piÚces métalliques évoquant une batterie de vaisseau rappelle l'ancienne activité métallurgique de la région. Un haut fourneau expérimental a d'ailleurs été construit à proximité par l'association 3F 3M qui réalise chaque année des animations en public en fabriquant canons et plaques de cheminées.

    L’Espace Fer et Forges : cet espace, rĂ©alisĂ© dans une ancienne grange, par la commune d'Étouars, Ă  proximitĂ© du haut fourneau expĂ©rimental et d’un ancien canon sur la place du village, a ouvert ses portes le . Il est consacrĂ© essentiellement Ă  la mĂ©tallurgie, Ă  ses techniques de l’antiquitĂ© Ă  nos jours, aux forges-fonderies et Ă  leur histoire aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles en Haut-PĂ©rigord. On peut y voir une exposition permanente, plusieurs vidĂ©os sur les expĂ©rimentations en bas et haut fourneau, la gĂ©ologie, la fabrication d’un canon ainsi que des collections de minerais, outils et objets en fonte. Il est ouvert au public chaque Ă©tĂ© ainsi qu’à l’occasion des manifestations locales et journĂ©es nationales (FĂȘte de la science, JournĂ©es du patrimoine).

    • Le site des forges.
      Le site des forges.
    • Sur la droite, la maison du maĂźtre de forges.
      Sur la droite, la maison du maĂźtre de forges.
    • Canon de marine XVIIIe siĂšcle. Place d'Étouars.
      Canon de marine XVIIIe siùcle. Place d'Étouars.

    Patrimoine naturel

    La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[62] depuis la création de celui-ci en 1998[63], adhésion renouvelée en 2011[64].

    Les vallĂ©es du ruisseau des Forges, de l'Étang d'Assat et de la Marcourive, respectivement sous-affluent et affluents du Bandiat, sont protĂ©gĂ©es au titre de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « VallĂ©es du rĂ©seau hydrographique du Bandiat » dont la flore est constituĂ©e de prĂšs d'une centaine d'espĂšces de plantes, dont deux sont considĂ©rĂ©es comme dĂ©terminantes : l'aigremoine Ă©levĂ©e, ou aigremoine odorante (Agrimonia procera) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[65] - [66].

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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    66. Carte de localisation de la ZNIEFF 720012830, INPN, consulté le 4 mai 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux limites communales, cliquer en haut à gauche sur le globe terrestre bleu, descendre la valeur de la couche « Métropole : ZNIEFF1 » à 0 et augmenter l'opacité de la couche « Cartes IGN » à 1.
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