Accueil🇫🇷Chercher

Saint-Agne

Saint-Agne, dénommée Saint-Aigne jusqu'en 1985, est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Agne
Saint-Agne
Le barrage de Tuilières sur la Dordogne, entre
Saint-Capraise-de-Lalinde à gauche, et Saint-Agne à droite.
Blason de Saint-Agne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Nelly Jobelot
2020-2026
Code postal 24520
Code commune 24361
Démographie
Gentilé Agnolais
Population
municipale
450 hab. (2020 en augmentation de 4,17 % par rapport à 2014)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 12″ nord, 0° 38′ 02″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 132 m
Superficie 5,87 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lalinde
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Agne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Agne
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Saint-Agne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Saint-Agne

    Géographie

    Généralités

    Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, dans l'aire urbaine de Bergerac, la commune de Saint-Agne s'étend sur 5,87 km2. Elle est entièrement située en rive gauche de la Dordogne qui limite le territoire communal au nord. Elle est également arrosée par deux de ses affluents, le ruisseau de la Biède qui marque sa limite orientale, la séparant de la commune de Varennes, et le ruisseau de Combe Brune.

    Le bourg, traversé par la route départementale 36, se situe, en distances orthodromiques, huit kilomètres à l'ouest de Lalinde et douze kilomètres à l'est de Bergerac.

    La commune est également desservie par la route départementale 37 qui longe la Dordogne.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-Agne et des communes avoisinantes.

    Saint-Agne est limitrophe de six autres communes.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Agne est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et leurs notices associées[4] - [5].

    Carte géologique de Saint-Agne.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 18 mètres[6] au nord-ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Mouleydier et de Saint-Germain-et-Mons, et 132 mètres[6] au sud-ouest, en bordure de la commune de Saint-Germain-et-Mons, au lieu-dit Bellevue[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [9]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 5,87 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,85 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Combe Brune et le ruisseau de la Biède[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[17] - [18]. Elle borde la commune au nord sur deux kilomètres et demi, face à Saint-Capraise-de-Lalinde et Mouleydier.

    Son affluent de rive gauche le ruisseau de la Biède arrose l'est du territoire communal sur près de deux kilomètres dont 1,4 kilomètre sert de limite territoriale en deux tronçons, face à Lanquais et Varennes.

    Le ruisseau de Combe Brune, autre affluent de rive gauche de la Dordogne, traverse la commune du sud au nord sur plus de deux kilomètres et demi.

    • La Dordogne en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Agne à gauche, et Mouleydier à droite.
      La Dordogne en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Agne à gauche, et Mouleydier à droite.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Agne.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 837 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[27] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[28] - [Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[29], à 13,1 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[31].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Capraise-de-Lalinde (à gauche) et Saint-Agne (à droite).

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Agne[32] - [33]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[34].

    Protection du biotope

    Comme l'ensemble des communes du département baignées par la Dordogne, Saint-Agne est soumise depuis 1991 à un arrêté préfectoral de protection de biotope destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses[35].

    ZNIEFF

    Saint-Agne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[36] - [37], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Agne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [39] - [40] - [41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[42] - [43].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), forêts (23,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,7 %), zones urbanisées (7,1 %), eaux continentales[Note 10] (2,9 %)[44].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    (Liste non exhaustive)

    Outre le bourg de Saint-Agne proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[45] :

    • les Alouettes
    • la Baillarge
    • les Beaux Partis
    • au Borde
    • la Bouradou
    • les Carpinelles
    • le Château de la Rivière
    • le Petit Cérou
    • les Places
    • le Port de Palette
    • la Rivière
    • la Rouvelade
    • au Russac
    • les Viradis

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Agne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[46]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[47].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le canal de Lalinde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[48] - [46]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[49] - [50].

    Saint-Agne est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[51]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[52] - [53].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Agne.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[54]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[55]. 97,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [56].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[46].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 12] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[58].

    Toponymie

    Le nom de la commune se réfère à saint Aignan, évêque d'Orléans au Ve siècle[59].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Ànhan[60].

    Histoire

    La première mention écrite connue du lieu remonte à la fin du XIIIe siècle sous la forme latine Sanctus Anianus désignant un prieuré[59].

    Le nom actuel a remplacé en 1985 celui de Saint-Aigne[61] qui apparaît sur la carte de Cassini[62] représentant la France entre 1756 et 1789.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Saint-Agne a été rattachée au canton de Lalinde qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6].

    Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton qui devient plus étendu[63].

    Intercommunalité

    Fin 2002, Saint-Agne intègre dès sa création la communauté de communes Entre Dordogne et Louyre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64] - [65].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1989 Jean Mérillou PS Agriculteur
    mars 1989 octobre 2020[66] Serge Mérillou[Note 13] PS[67] - [68] Retraité
    Conseiller général du canton de Lalinde (2004-2015)
    Conseiller départemental du canton de Lalinde depuis 2015
    Sénateur depuis 2020
    octobre 2020 En cours Nelly Jobelot Fonctionnaire du ministère de la Justice

    Équipements et services publics

    Enseignement

    En 2016, Saint-Agne est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Lanquais, Saint-Capraise-de-Lalinde, Varennes et Verdon. Des classes sont assurées à Saint-Agne en école élémentaire (CM1 et CM2).

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Agne relève[69] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Agne se nomment les Agnolais[70].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[72].

    En 2020, la commune comptait 450 habitants[Note 14], en augmentation de 4,17 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    216255253243278267279254261
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    261261279283278270262264276
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    268259239218218211211241241
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    274254251258325357382393422
    2018 2020 - - - - - - -
    444450-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[73].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[74], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 208 personnes, soit 47,8 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-quatre) a augmenté par rapport à 2010 (douze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,4 %.

    Établissements

    Au , la commune compte trente-quatre établissements[75], dont seize au niveau des commerces, transports ou services, dix dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[76].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Aignan.
      L'église Saint-Aignan.
    • Son portail gothique.
      Son portail gothique.
    • Le barrage de Tuilières vu depuis le bourg de Saint-Agne.
      Le barrage de Tuilières vu depuis le bourg de Saint-Agne.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Héraldique

    Blason de Saint-Agne Blason
    D'argent au château de trois tours d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[13] - [14]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le canal de Lalinde, entièrement en rive droite de la Dordogne, n'arrose ni Calès, ni Saint-Agne, communes situées en rive gauche.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[57].
    13. Élu sénateur, Serge Mérillou quitte ses fonctions de maire en octobre 2020 mais reste conseiller municipal.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Agne » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Agne » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Agne », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 830 - Eymet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Agne », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Saint-Agne », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'Ambès » sur Géoportail (consulté le 12 septembre 2022)..
    18. Sandre, « la Dordogne »
    19. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    21. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    22. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    23. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    24. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    25. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    26. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    27. « Station météofrance Bergerac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    28. « Orthodromie entre Saint-Agne et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    29. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    33. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    34. Espèces, INPN, consulté le .
    35. [PDF] Arrêté préfectoral de la Dordogne no 911909 portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de l'INPN, consulté le 28 mars 2017.
    36. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    37. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    38. Espèces, INPN, consulté le .
    39. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    41. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    42. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    43. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    44. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    45. « Saint-Agne » sur Géoportail (consulté le 16 mars 2015)..
    46. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Agne », sur Géorisques (consulté le )
    47. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    48. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    49. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
    50. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
    51. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    52. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
    53. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    54. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    55. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    56. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    57. Article R214-112 du code de l’environnement
    58. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    59. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 293.
    60. Le nom occitan des communes du Périgord - Sent Ànhan, sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    61. Code officiel géographique de Saint-Agne sur le site de l'Insee, consulté le 5 septembre 2013.
    62. « St Aigne » sur Géoportail (consulté le 5 septembre 2013)..
    63. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    64. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 9 septembre 2020.
    65. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 9 novembre 2020.
    66. A.-M. S., « La maire investie », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 22.
    67. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 12.
    68. Benoît Martin, « Sénatoriales : Serge Mérillou détaille sa candidature », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20.
    69. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    70. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 11 mars 2015.
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    74. Dossier complet - Commune de Saint-Agne (24361) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 18 décembre 2018.
    75. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    76. Dossier complet - Commune de Saint-Agne (24361) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 18 décembre 2018.
    77. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 238.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.