Accueil🇫🇷Chercher

Mouleydier

Mouleydier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Mouleydier
Mouleydier
Le bourg de Mouleydier au bord de la Dordogne.
Blason de Mouleydier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Michel Delfieux
2020-2026
Code postal 24520
Code commune 24296
Démographie
Gentilé Montleydériens
Population
municipale
1 144 hab. (2020 en diminution de 1,72 % par rapport à 2014)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 17″ nord, 0° 35′ 43″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 132 m
Superficie 8,49 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bergerac-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mouleydier
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mouleydier
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Mouleydier
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Mouleydier

    Géographie

    Généralités

    Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois et dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Mouleydier s'étend sur 8,49 km2. Elle est entièrement située en rive droite de la Dordogne. Au nord et au nord-est, une partie importante de la commune est fortement boisée, avec la forêt de Liorac et la forêt domaniale du Maine.

    En bordure de la Dordogne, le bourg, traversé par la route départementale (RD) 660, se situe, en distances orthodromiques, neuf kilomètres à l'est de Bergerac et onze kilomètres à l'ouest de Lalinde.

    Deux autres routes départementales, la RD 21 à l'ouest et la RD 36 à l'est, desservent également le territoire communal.

    Communes limitrophes

    Mouleydier est limitrophe de sept autres communes. À l'ouest, le territoire communal n'est limitrophe de celui de Creysse que sur environ 350 mètres. Au nord, son territoire est éloigné de moins de deux cents mètres de celui de Lamonzie-Montastruc.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mouleydier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Mouleydier.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 17 mètres[5] à l'extrême ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Creysse et Saint-Germain-et-Mons, et 132 mètres[5] à l'est, près de la commune de Liorac-sur-Louyre, en forêt de Liorac, au nord du lieu-dit le Grand Taillis[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,49 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,64 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, le canal de Lalinde et le Clérans, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle limite sur quatre kilomètres le territoire communal au sud, juste à l'aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne et Saint-Germain-et-Mons.

    Le canal de Lalinde, d'une longueur totale de 15,51 km, est alimenté en eau par la Dordogne et prend naissance dans la commune de Mauzac-et-Grand-Castang, juste en amont du barrage de Mauzac[18], face à la commune de Calès, et rejoint la Dordogne à Mouleydier, juste en aval du barrage de Tuilières, face à Saint-Agne[19] - [20]. Ses 300 derniers mètres s'effectuent sur le territoire communal.

    Au sud-est, le territoire communal est bordé par le Clérans, un petit affluent de rive droite de la Dordogne, sur plus d'un kilomètre, face à Saint-Capraise-de-Lalinde.

    • La Dordogne juste en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Agne (à gauche) et Mouleydier.
      La Dordogne juste en aval du barrage de Tuilières, entre Saint-Agne (à gauche) et Mouleydier.
    • Ruisseau dans le bourg de Mouleydier. Au fond, la Dordogne dans laquelle il se jette.
      Ruisseau dans le bourg de Mouleydier. Au fond, la Dordogne dans laquelle il se jette.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Mouleydier.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 829 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[30] - [Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[31], à 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[33].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne au pied du bourg de Mouleydier.

    Entre Dordogne et forêt, la commune possède des zones de protection.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Mouleydier[34] - [35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].

    Protection du biotope

    La commune est soumise à un arrêté préfectoral de protection de biotope de 1991 destiné à favoriser la migration du saumon et la reproduction des lamproies et des aloses[37].

    ZNIEFF

    Mouleydier fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[38] - [39], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[40].

    Plus d'un tiers de la commune, au nord et au nord-est, représente une autre ZNIEFF de type II, en forêt de Liorac, refuge de la grande faune[41] - [42].

    Réserve naturelle

    Par ailleurs, les communes de Cause-de-Clérans, Liorac-sur-Louyre et Mouleydier se sont associées pour délimiter une zone plus restreinte de la forêt de Liorac à préserver sur un peu plus de km2 en tant que réserve naturelle volontaire. La chasse y est interdite et les activités humaines y sont fortement limitées[43] - [44].

    Urbanisme

    Typologie

    Mouleydier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [45] - [46] - [47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[48] et 64 187 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[49] - [50].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[51] - [52].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,3 %), zones urbanisées (16,6 %), cultures permanentes (13,8 %), prairies (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), eaux continentales[Note 9] (3,6 %)[53].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Mouleydier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[54]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[55].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[56]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[57]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[58] - [54]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[59] - [60].

    Mouleydier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[61]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[62] - [63].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mouleydier.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[64]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[65]. 83,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [66].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[54].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[68].

    Toponymie

    La première mention écrite connue de Mouleydier date du début du XIIIe siècle, sous la forme Monleyder en 1213[69]. Le nom du lieu évolue ensuite en Monte Leyderio en 1215, Muntlidyer et Montleder en 1364, la graphie actuelle apparaissant en 1409[69].

    La première partie du nom vient du toponyme occitan mon- ou mont- dérivé du latin mons, correspondant à un lieu élevé[70]. La seconde partie se réfère à un personnage d'origine germanique, Leutharius[70]. L'ensemble signifie donc « colline (ou mont) de Leutharius ».

    En occitan, la commune porte le nom de Mont Leidièr[71].

    Histoire

    Le territoire communal a été occupé aux époques préhistorique et gallo-romaine[70]. Dès le XIIe siècle, Mouleydier s'était doté d'un château fort[70], assiégé par Bertrand Du Guesclin en 1375. Il en subsiste des ruines à la Castelle[70]. Plus tard, le village devint, en amont de Bergerac, un port actif sur la Dordogne[70].

    En 1793, Mouleydier absorbe la commune voisine de Saint Cybard[70] pour former celle de Cibard Moleydier, devenant Mouleydier-Saint-Cibard en 1801[5]. Dans le cadre de la déchristianisation voulue par la Convention nationale (1792-1795), la commune adopte le nom révolutionnaire de Cybard-de-Mouleydier avant qu'il ne soit réduit à Mouleydier[5].

    Au milieu du XIXe siècle y était installé un atelier d'aquiculture, mot qui à l'époque signifiait pisciculture. La Société de pisciculture de la Gironde fit éclore dans l'aquarium de Mouleydier des saumons et des truites qui furent présentés à l'exposition internationale de pêche et d'aquiculture d'Arcachon en [72]).

    Le tronçon Bergerac-Le Buisson de la ligne ferroviaire de Libourne au Buisson est mis en service [73], desservant la « gare de Creysse-Mouleydier » située à environ 200 mètres à l'ouest du territoire communal, sur celui de Creysse. Cette gare est désormais désaffectée.

    Attaqué le par la 11e Panzerdivision de la Wehrmacht, le village est entièrement pillé puis incendié[74]. Lors de cet épisode, un enfant de neuf ans meurt d'un éclat d'obus et vingt-deux maquisards meurent dans les combats ou sont fusillés[75]. Un odonyme local (rue du 21-Juin-1944) rappelle cet évènement. Le village fut reconstruit de 1945 à 1955.

    La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[76].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune de Mouleydier a, dès 1790, été rattachée au canton de Liorac qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Bergerac dépendant de l'arrondissement de Bergerac. En 1973, le canton de Bergerac est scindé en deux et Mouleydier est désormais rattachée au canton de Bergerac-2[5].

    Intercommunalité

    En 2002, Mouleydier intègre la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[77] - [78].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 1982 Jean-Pierre Boissavit Banquier
    Henri Rey
    mars 2001 avril 2012 Michel Branchut[Note 12] SE[79] Retraité
    avril 2012 mai 2012 Michel Lasserre Retraité
    Adjoint faisant fonctions de maire[Note 13]
    mai 2012[80] mai 2020 Jean-Michel Bournazel
    mai 2020[81] En cours Michel Delfieux

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Mouleydier relève[82] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Mouleydier se nomment les Montleydériens[83].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[85].

    En 2020, la commune comptait 1 144 habitants[Note 14], en diminution de 1,72 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9379399431 0351 1151 2011 2711 3281 272
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1761 2081 2011 1041 0601 0981 1001 0621 014
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9441 175928850850792798715893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9409899839661 0491 0591 0081 1371 136
    2020 - - - - - - - -
    1 144--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[86].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[87], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 479 personnes, soit 41,7 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (71) a augmenté par rapport à 2010 (48) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,8 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 95 établissements[88], dont cinquante-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, onze dans la construction, dix dans l'industrie, et trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[89].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Au lieu-dit Tuilières, les 300 derniers mètres du canal de Lalinde, côté aval, s'effectuent sur le territoire communal. Ils présentent un dénivelé de plusieurs écluses sur six niveaux[90] ainsi qu'un bassin de croisement et deux maisons éclusières. L'ensemble est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1996[91].
    • L'ancienne « maison noble des Merles », mentionnée en 1677, a été remplacée par le « château des Merles » (ou la « chartreuse des Merles »), bâti dans la première moitié du XVIIIe siècle[92]. L'édifice fut la propriété du général d'Empire Jean Zacharie Mesclop[93] qui y décède en 1844[94]. Sous l'appellation « château les Merles », elle est transformée depuis 2003 en hôtel de luxe 4 étoiles et restaurant avec golf[95] - [96].
    • La Rebière d'Or, maison de maître du XVIIe siècle surplombant la Dordogne, aménagée en chambres d'hôtes[97].
    • Reliant Mouleydier à Saint-Germain-et-Mons sur les deux rives de la Dordogne, le pont de Mouleydier a été mis en service en 1852[98]. Long de 103 mètres avec une chaussée de 4,50 mètres de large, celle-ci a été élargie à 5,50 mètres en 2022-2023, avec ajout d'une voie de passage pour piétons, poussettes et cyclistes, large de 1,40 mètre[98] - [99].
    • L'escalier d'écluses de Tuilières.
      L'escalier d'écluses de Tuilières.
    • Le château les Merles.
      Le château les Merles.
    • La Rebière d'Or surplombant la Dordogne.
      La Rebière d'Or surplombant la Dordogne.
    • Le viaduc ferroviaire.
      Le viaduc ferroviaire.
    • La halle.
      La halle.
    • Le lavoir.
      Le lavoir.

    Patrimoine religieux

    • L'église Saint-Cybard.
      L'église Saint-Cybard.
    • Son portail.
      Son portail.
    • La chapelle Notre-Dame.
      La chapelle Notre-Dame.
    • Son portail.
      Son portail.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Mouleydier Blason
    De gueules à deux besants d'or en pal.
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1939-1945
    Détails
    Officiel, présent sur le site internet de la commune.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[67].
    12. Démissionnaire.
    13. Dans l'attente des élections municipales prévues les 13 et 20 mai 2012.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mouleydier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Mouleydier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Mouleydier », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mouleydier », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Mouleydier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'Ambès » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
    17. Sandre, « la Dordogne »
    18. « Prise d'eau du canal de Lalinde au nord-est de Pech Brut » sur Géoportail (consulté le 20 juillet 2022)..
    19. « Confluence canal de Lalinde-Dordogne » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022)..
    20. Sandre, « le Canal de Lalinde »
    21. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    22. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    24. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    25. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    26. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    27. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    28. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    29. « Station météofrance Bergerac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    30. « Orthodromie entre Mouleydier et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    34. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    35. Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    36. Espèces, INPN, consulté le .
    37. [PDF] Arrêté préfectoral de la Dordogne no 911909 portant conservation du biotope du saumon, de la Grande Alose "Alosa Alosa", alose Feinte "Alosa fallax", lamproie fluviatile "Lampetra fluviatillis", lamproie Marine "Petromyzon Marinus" constitué par l'ensemble du cours de la Rivière Dordogne dans le Département sur le site de l'INPN, consulté le 21 mars 2017.
    38. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    39. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    40. Espèces, INPN, consulté le .
    41. Forêt de Liorac, sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017.
    42. Carte de localisation de la Forêt de Liorac sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 30 mars 2017. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, dans la « Légende » (en bas à gauche), ouvrir la couche « Référentiels » et barrer la couche « Photographie IGN ».
    43. Réserve naturelle de Liorac sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 19 décembre 2010.
    44. Carte de la Réserve naturelle de Liorac sur le site de la DIREN Aquitaine. Consulté le 19 décembre 2010.
    45. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    46. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    47. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    48. « Unité urbaine 2020 de Bergerac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    49. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    50. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    51. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    52. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    53. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    54. « Les risques près de chez moi - commune de Mouleydier », sur Géorisques (consulté le )
    55. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    56. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    57. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bergerac », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    58. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    59. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
    60. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
    61. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    62. « Protection de la forêt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consulté le )
    63. « Plans Départementaux et Inter-Départementaux de Protection des Forêts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
    64. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    65. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    66. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    67. Article R214-112 du code de l’environnement
    68. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    69. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (L-Z), article « Mouleydier », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 21 mars 2017.
    70. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 240-241.
    71. Le nom occitan des communes du Périgord - Mont Leidièr sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    72. Catalogue de l'exposition sur Gallica, Bibliothèque nationale de France.
    73. Roger Vidal, Le Périgord et le rail : La Dordogne et le Paris-Orléans, t. 2, Périgueux, Éd. à compte d'auteur, , chap. 1 (« Ligne de Libourne à Le Buisson et Saint Denis près Martel »), p. 9.
    74. prisons-cherche-midi-mauzac.com Histoire pénitentiaire et Justice militaire - Juin 1944 : Mouleydier, un Oradour-sur-Glane en Périgord.
    75. Mouleydier village martyr, texte écrit sur plusieurs bornes dans le centre-bourg de Mouleydier, vu le 19 mars 2017.
    76. [PDF] Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945, Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), p. 14-15.
    77. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 7 septembre 2020.
    78. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 4 novembre 2020.
    79. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 5.
    80. Un nouveau maire à Mouleydier, Sud Ouest édition Dordogne du 19 mai 2012.
    81. « Michel Delfieux prend les commandes », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 15.
    82. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
    83. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 20 mars 2017.
    84. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    85. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    86. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    87. Dossier complet - Commune de Mouleydier (24296) - Activités, emploi et chômage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.
    88. « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le ).
    89. Dossier complet - Commune de Mouleydier (24296) - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 décembre 2018.
    90. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, p. 94, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3).
    91. « Canal de Lalinde (lieu-dit Tuilières) », notice no PA24000007, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 mars 2017.
    92. Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN 2-912347-11-4), p. 191-192.
    93. Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 176.
    94. Registre des décès de Mouleydier (1844), p. 3, Archives départementales de la Dordogne, consulté le 20 mars 2017.
    95. Émilie Delpeyrat, « Le nid des Merles », Sud Ouest édition Dordogne, 27 septembre 2013, p. 11.
    96. Site du Château les Merles, consulté le 3 août 2016.
    97. La Rebière d'Or, consulté le 22 mars 2017.
    98. Jean-Luc Chanteau« Le pont fermé trois mois, les habitants s'adaptent », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20.
    99. Jean-Luc Chanteau, « Après les travaux, le pont a été inauguré », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 23.
    100. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 152.
    101. Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 94.
    102. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 673.
    103. Bernard Lesfargues, Florilège des poètes occitans en Bergeracois, .
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.