AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Creysse (Dordogne)

Creysse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Creysse
Creysse (Dordogne)
Gabarre sur la Dordogne Ă  Creysse.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Frédéric DelmarÚs
2020-2026
Code postal 24100
Code commune 24145
DĂ©mographie
Gentilé Creyssois
Population
municipale
1 751 hab. (2020 en diminution de 0,96 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 159 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 51â€Č 15″ nord, 0° 33â€Č 47″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 126 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bergerac-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Creysse
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Creysse
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
Voir sur la carte topographique de la Dordogne
Creysse
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Creysse

    GĂ©ographie

    Généralités

    En Bergeracois, dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Creysse prolonge la ville de Bergerac à l'est. Elle est située en rive droite de la Dordogne.

    Le bourg de Creysse, traversé par la route départementale (RD) 660, est situé, en distances orthodromiques, six kilomÚtres et demi kilomÚtres à l'est du centre-ville de Bergerac et quatorze kilomÚtres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde.

    La commune est également desservie par la RD 32 ainsi que, depuis 2010, par la route nationale 21 (déviation est de Bergerac)[1].

    L'essentiel de la ville est constituĂ© par le bourg s'Ă©tirant dans la petite vallĂ©e coincĂ©e entre la Dordogne au sud et la colline calcaire au nord. Une forĂȘt composĂ©e d'acacias, de chĂątaigniers et de chĂȘnes constitue une bonne partie du paysage de la commune. De larges quartiers pavillonnaires et HLM de plain-pied sont situĂ©s sur la colline qui culmine en moyenne Ă  80 mĂštres au-dessus de la vallĂ©e de la Dordogne. L'ouest de la ville est parcouru de vignes appartenant au vignoble de PĂ©charmant, pas loin de son chĂąteau, le chĂąteau de Tiregand. En marge, en direction de Bergerac, se situe une zone commerciale et industrielle trĂšs active, surtout depuis la mise en service du contournement est de Bergerac.

    Communes limitrophes

    Creysse est limitrophe de six autres communes dont Mouleydier au sud-est sur 350 mĂštres.

    Au nord-est, le territoire de Lamonzie-Montastruc n'est distant que de 120 mĂštres

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Creysse est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunĂątres Ă  rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires grĂ©seux jaunes Ă  grands silex versicolores, lumachelles Ă  huĂźtres. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indiffĂ©renciĂ©es de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altĂ©rites. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[3] - [4] et sa notice associĂ©e[5].

    Carte géologique de Creysse.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 17 m[6] au sud-ouest, lĂ  oĂč la Dordogne quitte la commune et entre sur celle de Bergerac, et 126 m[6] au nord, Ă  proximitĂ© du chĂąteau d'eau au lieu-dit la Borde[7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[10] - [11].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 11,02 km2[6] - [12] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 11,08 km2[4].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainĂ©e par la Dordogne, le Caudeau et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 14,5 km de longueur totale[16] - [Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaĂźne des monts Dore, traverse six dĂ©partements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne Ă  Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[17] - [18]. Elle matĂ©rialise la limite communale sud sur quatre kilomĂštres et demi, face Ă  Saint-Germain-et-Mons et Cours-de-Pile.

    Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite Ă  Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[19]. Il arrose le territoire communal au nord sur plus de deux kilomĂštres et demi, dont la majeure partie sert de limite naturelle face Ă  Lembras.

    • La Dordogne Ă  Creysse, avec Cours-de-Pile en rive opposĂ©e.
      La Dordogne à Creysse, avec Cours-de-Pile en rive opposée.
    • Le Caudeau en limites de Creysse (Ă  gauche) et Lembras.
      Le Caudeau en limites de Creysse (Ă  gauche) et Lembras.
    • Le Caudeau en crue en amont de la RN 21 (contournement oriental de Bergerac), en mars 2016.
      Le Caudeau en crue en amont de la RN 21 (contournement oriental de Bergerac), en mars 2016.
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Creysse.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 827 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[28] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne entre Cours-de-Pile Ă  gauche et Creysse Ă  droite.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Creysse[33] - [34]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[35].

    ZNIEFF

    Creysse fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[36] - [37], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Creysse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 7] - [39] - [40] - [41]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bergerac, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 22 communes[42] et 64 187 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[43] - [44].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[45] - [46].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (46,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (60,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (25,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,5 %), zones urbanisĂ©es (17,7 %), cultures permanentes (11,9 %), prairies (10,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,6 %), terres arables (4,5 %), eaux continentales[Note 9] (3,2 %)[47].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Creysse est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[50]. Les Ă©vĂ©nements significatifs antĂ©rieurs Ă  2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s Ă  Bergerac, la crue de rĂ©fĂ©rence historique de pĂ©riode de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (pĂ©riode de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (pĂ©riode de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[51]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1996 et 1999[52] - [48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne, de Creysse Ă  Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[53], et le PPRI « vallĂ©e du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvĂ© le [54] - [55]

    Creysse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[56]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[57] - [58].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Creysse.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[59]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[60]. 78,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [61].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[48].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[63].

    Toponymie

    Le nom du lieu apparait simultanément sous deux formes différentes en l'an 1107 : Creysse et Croicha[64]. La graphie évolue pour Crossia en 1197 dans la cartulaire de l'abbaye de La Sauve-Majeure[64], Crayscha dans un pouillé[64] au XIIIe siÚcle[65] puis Creyscha en 1382[64].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Creisse[66].

    En occitan, la commune porte le nom de Creissa[67].

    Histoire

    De nombreux gisements préhistoriques ont été mis au jour sur le territoire communal[65], notamment significatifs d'une occupation humaine à l'Acheuléen (Barbas I[68]), au Chùtelperronien (site de plein-air de Canaule II[69]), et au Solutréen (Grateloup[70]).

    Un prieuré dépendant de l'abbaye de La Sauve-Majeure est mentionné à Creysse[71].

    En 1575, les Huguenots s'emparent des reliques de saint Front, les transportent au chĂąteau de Tiregand puis les jettent dans la Dordogne[72].

    L'Ă©glise actuelle porte la date de 1741[71].

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors de leur retraite, les Allemands ont laissĂ© sur place des milliers de Russes qu'ils avaient dĂ©portĂ©s ou faits prisonniers. De janvier Ă  aoĂ»t 1945, un campement de Creysse, le « camp de Bikini », a accueilli 1 550 d'entre eux, avant leur retour en URSS[73].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    DÚs 1790, la commune de Creysse est rattachée au canton de Bergerac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. En 1973, ce canton est scindé en deux et Creysse est alors rattachée au canton de Bergerac-2[6].

    Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014 et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[74].

    Intercommunalité

    En 2002, Creysse intÚgre dÚs sa création la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[75] - [76].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1865 Daniel Pelain
    1977 2000 Bernard Roger DelmarĂšs PS[77]
    mars 2001 mars 2008 Jean Iragne PCF
    mars 2008[78]
    (réélu en mai 2020[79])
    En cours Frédéric DelmarÚs PS[80] Pisciculteur
    Président de la communauté d'agglomération bergeracoise depuis 2017

    Jumelages

    Panneau de jumelage.

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Creysse relĂšve[81] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de Creysse se nomment les Creyssois[82].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[83]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[84].

    En 2020, la commune comptait 1 751 habitants[Note 12], en diminution de 0,96 % par rapport Ă  2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    619695689702874886843854869
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    873845838749778973940895826
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7947827407556896226441 7301 864
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    2 1472 1711 7971 8972 3362 2601 8811 8501 854
    2015 2020 - - - - - - -
    1 7561 751-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[85].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    AOC

    La commune de Creysse est l'une des quatre communes (avec Bergerac, Lembras et Saint-Sauveur) oĂč est cultivĂ© le vignoble qui produit l'AOC pĂ©charmant[86].

    Emploi

    En 2015[87], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs reprĂ©sentent 791 personnes, soit 45,0 % de la population municipale. Le nombre de chĂŽmeurs (134) a augmentĂ© par rapport Ă  2010 (115) et le taux de chĂŽmage de cette population active s'Ă©tablit Ă  16,9 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 306 Ă©tablissements[88], dont 202 au niveau des commerces, transports ou services, trente-huit dans la construction, trente-deux relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, vingt-cinq dans l'industrie, et neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche[89].

    Entreprises

    Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siĂšge social est en Dordogne, la sociĂ©tĂ© « MVJP » (travaux d'isolation) situĂ©e Ă  Creysse se classe en 32e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 606 k€[90].

    Un hypermarché est installé depuis 2009, ce qui dynamise la commune et amÚne beaucoup d'entrepreneurs.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'aile orientale du chĂąteau de Tiregand.
      L'aile orientale du chĂąteau de Tiregand.
    • Le vieux Castel, actuel chai du domaine de Tiregand.
      Le vieux Castel, actuel chai du domaine de Tiregand.
    • Le chĂąteau du Roc.
      Le chĂąteau du Roc.
    • Le pigeonnier du chĂąteau du Roc.
      Le pigeonnier du chĂąteau du Roc.
    • L'Ă©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©.
      L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[13] - [14]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[24].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[62].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Creysse » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. [PDF] Vivre en Périgord n° 26, p. 5, juillet 2010.
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Creysse » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    4. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Creysse », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    5. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 806 - Bergerac de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « RepÚres géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Creysse », sur le site de l'Insee (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Île-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
    15. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    16. « Fiche communale de Creysse », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    17. « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'AmbÚs » sur Géoportail (consulté le 28 juillet 2022)..
    18. Sandre, « la Dordogne »
    19. Sandre, « le Caudeau »
    20. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    21. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    22. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    23. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    24. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    25. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    26. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    27. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    28. « Station météofrance Bergerac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    29. « Orthodromie entre Creysse et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    30. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    31. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    32. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    33. - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    34. Carte du site « la Dordogne », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    35. EspÚces, INPN, consulté le .
    36. [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
    37. Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă  droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
    38. EspÚces, INPN, consulté le .
    39. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    41. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    42. « Unité urbaine 2020 de Bergerac », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    43. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    44. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    45. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    46. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    47. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    48. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Creysse », sur Géorisques (consulté le )
    49. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    50. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    51. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bergerac », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    52. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    53. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
    54. [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée du Caudeau » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
    55. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
    56. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    57. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
    58. « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
    59. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    60. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    61. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    62. Article R214-112 du code de l’environnement
    63. « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    64. Vicomte Alexis de Gourgues, Dictionnaire topographique du département de la Dordogne comprenant les noms de lieu anciens et modernes (A-K), article « CREYSSE », 1873, sur guyenne.fr, consulté le 3 septembre 2018.
    65. Chantal Tanet et Tristan HordĂ©, Dictionnaire des noms de lieux du PĂ©rigord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 127-128.
    66. « Creisse » sur Géoportail (consulté le 3 septembre 2018)..
    67. Le nom occitan des communes du Périgord - Creissa sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
    68. BenoĂźt Chevrier, « De l’AcheulĂ©en mĂ©ridional au technocomplexe trifacial : la face cachĂ©e des industries du Bergeracois. Apport de l’analyse technologique de l’industrie lithique de Barbas I C’4 sup (Creysse, Dordogne) », Gallia PrĂ©histoire, no 48,‎ , p. 207-252 (lire en ligne [PersĂ©e], consultĂ© le ).
    69. François Bachellerie, Quelle unité pour le Chùtelperronien? Apport de l'analyse taphonomique et techno-économique des industries lithiques de trois gisements aquitains de plein air : le Basté, Bidart (Pyrénées-Atlantiques) et Canaule II (Dordogne) (thÚse de doctorat en préhistoire), Université Bordeaux I, (lire en ligne), p. 321.
    70. GĂ©rĂŽme Morand-Monteil, Éric BoĂ«da et Jean-Michel Geneste, « Une industrie solutrĂ©enne dans le Bergeracois - Les stations de Grateloup Ă  Creysse (Dordogne) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 94, no 1,‎ (lire en ligne [PersĂ©e], consultĂ© le ).
    71. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocÚse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 152.
    72. Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord : chĂąteaux, manoirs, gentilhommiĂšres, chartreuses, maisons-fortes, Bordeaux, Ă©ditions Sud Ouest, , 316 p. (ISBN 2-87901-221-X), p. 278-279.
    73. Grégoire Morizet, « L'épopée méconnue des Soviétiques de Creysse », Sud Ouest édition Périgueux, 21 février 2019, p. 24.
    74. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    75. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 2 septembre 2020.
    76. Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 26 octobre 2020.
    77. « La gauche reprend un canton en Dordogne », Le Monde, 11 octobre 1995, consulté le 18 février 2019.
    78. Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 17 août 2014.
    79. « TroisiÚme mandat pour Frédéric DelmarÚs », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 15.
    80. « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 5.
    81. « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
    82. Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 3 septembre 2018.
    83. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    84. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    85. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    86. [PDF] Aire géographique AOC pécharmant, INAO, consulté le 23 février 2020.
    87. Dossier complet - Commune de Creysse (24145) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 3 septembre 2018.
    88. « Établissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
    89. Dossier complet - Commune de Creysse (24145) - Établissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 3 septembre 2018.
    90. « BTP », Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p. 37.
    91. « Domaine du chùteau de Tiregand », notice no PA24000040, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 3 septembre 2018.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.