Lamonzie-Montastruc
Lamonzie-Montastruc est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Lamonzie-Montastruc | |||||
Le village de Lamonzie-Montastruc. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Dreuil 2020-2026 |
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Code postal | 24520 | ||||
Code commune | 24224 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
690 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 33 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 53âČ 44âł nord, 0° 35âČ 37âł est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 162 ou 163 m |
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Superficie | 20,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bergerac-2 | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Périgord pourpre, la commune de Lamonzie-Montastruc est située dans l'aire urbaine de Bergerac.
Entouré d'une végétation boisée, une centaine de mÚtres à l'est de la route départementale 21, le village de Lamonzie-Montastruc se situe, en distances orthodromiques, dix kilomÚtres au nord-est de Bergerac et treize kilomÚtres à l'ouest-nord-ouest de Lalinde.
La commune est également desservie par la route nationale 21 sur toute sa bordure ouest ainsi que par les routes départementales 32 au sud-est et 21E1 au sud-ouest.
Communes limitrophes
Lamonzie-Montastruc est limitrophe de six autres communes dont Liorac-sur-Louyre Ă l'est sur environ 200 mĂštres. Au sud-ouest, le territoire communal de Creysse n'est distant que d'environ 120 mĂštres de celui de Lamonzie-Montastruc.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lamonzie-Montastruc est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | |||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 48 m[5] au sud-ouest du lieu-dit Landrevie Basse, lĂ oĂč le Caudeau quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lembras et Saint-Sauveur et 162[5] ou 163 m[6] Ă l'extrĂȘme nord, en bordure de la commune de Saint-Georges-de-Montclard, Ă l'ouest du lieu-dit le Garry[5] - [7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 20,66 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,67 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Caudeau, la Louyre, la Seyze, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite Ă Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[16]. Il traverse la commune sur six kilomĂštres du nord-est au sud-ouest, marquant la limite avec Saint-Sauveur sur plus de deux kilomĂštres.
La Louyre, d'une longueur totale de 25,51 km, prend sa source dans la commune de Val de Louyre et Caudeau (territoire de l'ancienne commune de Cendrieux) et se jette dans le Caudeau en rive gauche sur la commune, une centaine de mÚtres à l'ouest du bourg[17], aprÚs avoir traversé l'est de la commune sur trois kilomÚtres.
La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source Ă Montagnac-la-Crempse et se jette dans le Caudeau en rive droite Ă Lembras, face Ă Creysse[18] - [19]. Elle sert de limite territoriale Ă l'ouest avec Queyssac sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi.
- Le Caudeau marque la limite entre Lamonzie-Montastruc et Saint-Sauveur.
- La Louyre juste en amont de son confluent avec le Caudeau.
- La Seyze marque la limite entre Lamonzie-Montastruc et Queyssac.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Lamonzie-Montastruc.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[28] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Urbanisme
Typologie
Lamonzie-Montastruc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [33] - [34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (64,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (62,2 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,5 %), terres arables (3,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,3 %)[38].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lamonzie-Montastruc est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Caudeau et la Louyre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988 et 1999[41] - [39]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvĂ© le , pour les crues du Caudeau[42] - [43].
Lamonzie-Montastruc est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[44]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[45] - [46].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[48]. 62,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Toponymie
Les premiÚres mentions du village de « Lamonzie » remontent au XIIIe siÚcle sous les formes La Monzia puis La Monsia. Tiré de l'occitan « mongia » qui représente un couvent de moniales, le nom du village atteste l'existence d'un ancien établissement religieux[50]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de la Mongie[51].
« Montastruc » est également relevé au XIIIe siÚcle sous les formes Montastrucus et Rappayrium de Monte Astruco (repaire de Montastruc), qui indiquent la position surélevée du lieu (en occitan mont, provenant du latin mons). Astruc peut se référer soit à un nom de personne chanceuse, soit à la position favorable du lieu[50].
En occitan, la commune porte le nom de La MĂłngia de Mont Astruc[52].
Histoire
Des traces de présences acheuléenne[50] et moustérienne ont été découvertes dans la grotte du Gué de la Roque[53].
Des habitats troglodytiques sont présents sur le site du chùteau de Montastruc.
Au début de la Révolution, l'ancienne commune du Quartier de Villebois fusionne avec celle de Lamonzie-Montastruc[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune de Lamonzie-Montastruc a, dĂšs 1790, Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton de Liorac qui dĂ©pendait du district de Bergerac. En 1800, le canton de Liorac est supprimĂ©, de mĂȘme que les districts, et la commune est rattachĂ©e au canton de Bergerac dĂ©pendant de l'arrondissement de Bergerac. En 1973, le canton de Bergerac est scindĂ© en deux et Lamonzie-Montastruc est dĂ©sormais rattachĂ©e au canton de Bergerac-2[5].
Intercommunalité
En 2002, Lamonzie-Montastruc intÚgre la communauté de communes des Trois Vallées du Bergeracois. Cette structure intercommunale fusionne avec deux autres pour former au la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55] - [56].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Enseignement
En 2012, Lamonzie-Montastruc est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI)[59] avec la commune de Saint-Sauveur au niveau des classes de maternelle et de primaire. La commune assure le cours préparatoire et la maternelle, les classes de cours élémentaire et de cours moyen s'effectuant à Saint-Sauveur[60].
Justice
Dans le domaine judiciaire, Lamonzie-Montastruc relĂšve[61] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[63].
En 2020, la commune comptait 690 habitants[Note 12], en diminution de 2,4 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂȘte locale le .
Ăconomie
Emploi
En 2015[65], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 328 personnes, soit 45,9 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quarante-sept) a plus que doublé par rapport à 2010 (vingt-deux) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 14,2 %.
Ătablissements
Au , la commune compte soixante-cinq Ă©tablissements[66], dont trente-trois au niveau des commerces, transports ou services, seize relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, huit dans la construction, six dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et deux dans l'industrie[67].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Le chùteau de Bellegarde, implanté à 300 mÚtres au sud du village, sur une hauteur, a été construit au XIVe siÚcle et restauré aux XIXe et XXe siÚcles. Il comporte une porte médiévale et un pavillon Renaissance. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2006[69].
Le chùteau de Montastruc est situé 200 mÚtres au nord-ouest du village. C'était au XIVe siÚcle l'un des fiefs de la famille d'Abzac de la Douze. Rasé en 1438, le chùteau fut reconstruit en 1471 moyennant la soumission de la veuve de Bertrand d'Abzac à l'autorité royale. AprÚs une inscription partielle en 1973 au titre des monuments historiques, il a été inscrit en totalité en 2001[70].
Ă plus d'un kilomĂštre au nord-est du village, le chĂąteau de Lescot (ou manoir de Lescot) date du XVIIe siĂšcle[71].
Le manoir de Monsac[72] et la chartreuse de la Fourtonie[73] ont été construits au XVIIIe siÚcle.
Le chùteau de Bellegarde. Le chùteau de Montastruc. L'entrée du chùteau de Lescot.
Patrimoine religieux
L'Ă©glise romane Notre-Dame de l'Assomption prĂ©sente un portail Ă voussures du XIIe siĂšcle et une coupole Ă la croisĂ©e du transept. Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©glise sur le sol git une clĂ© de voĂ»te qui pourrait ĂȘtre l'ancienne clĂ© datant d'avant la reconstruction du clocher dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. Hormis le clocher, l'Ă©glise a Ă©tĂ© inscrite aux monuments historiques en 1974[74] - [75].
Le clocher de l'Ă©glise. Le portail occidental. Vitrail du
couronnement de Marie.La nef et la chaire.
Patrimoine naturel
Au sud-est de la commune, un petit secteur d'une cinquantaine d'hectares situĂ© au sud de la route dĂ©partementale 32 fait partie d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II : la forĂȘt de Liorac, refuge de la grande faune[76] - [77].
HĂ©raldique
Blason | D'argent Ă la bande et Ă la bordure d'azur chargĂ©es de neuf besants d'argent, la bande accompagnĂ©e en chef d'une Ă©pĂ©e haute de gueules adextrĂ©e d'une Ă©toile du mĂȘme et, en pointe, d'un renard de gueules les pattes antĂ©rieures emportant un oiseau du mĂȘme. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- DĂ©missionnaire.
- Décédé en fonctions.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Lamonzie-Montastruc » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Lamonzie-Montastruc » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Lamonzie-Montastruc », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 163 » sur Géoportail (consulté le 29 juin 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lamonzie-Montastruc », sur le site de l'Insee (consulté le )
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