Lembras
Lembras (prononcĂ© [lÉÌbra] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Lembras | |||||
Le bourg de Lembras. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle) | ||||
Maire Mandat |
Michel Terreaux 2020-2026 |
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Code postal | 24100 | ||||
Code commune | 24237 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lembrasiens | ||||
Population municipale |
1 241 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 117 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 53âČ 05âł nord, 0° 31âČ 23âł est | ||||
Altitude | Min. 39 m Max. 155 ou 163 m |
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Superficie | 10,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bergerac (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bergerac-2 | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | lembras.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois, dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Lembras est bordée par les vallées du Caudeau au sud et de son affluent la Seyze au sud-est, et s'étend vers le nord-est en un plateau vallonné occupé par de vastes zones boisées. L'activité agricole y est également représentée, avec une dominante viticole sur des vignobles d'appellations d'origine contrÎlée (bergerac et pécharmant).
Traversé par la route départementale (RD) 936E1 (ancien tracé de la route nationale (RN) 21 depuis la mise en service en 2010 de la déviation à l'est de Bergerac), le bourg de Lembras est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomÚtres au nord-est du centre-ville de Bergerac, la sous-préfecture.
Le territoire communal est Ă©galement desservi par la RN 21 Ă l'est et par les RD 21E1 et 107, cette derniĂšre marquant partiellement la limite ouest de la commune.
à l'intersection de l'actuelle RN 21 et de son ancien tracé, la commune jouit d'une facilité d'accÚs par rapport aux centres d'emploi du Bergeracois. Cette proximité a fortement influencé son évolution récente vers une vocation résidentielle de plus en plus marquée. La population est bien desservie par la présence dans le bourg de plusieurs commerces de proximité et de services.
En provenance au nord-est de la commune de Queyssac, le GR 654 traverse le territoire communal sur prĂšs de six kilomĂštres, passe dans le bourg de Lembras et continue vers la commune de Bergerac, au sud-ouest.
Communes limitrophes
Lembras est limitrophe de six autres communes, dont Saint-Sauveur au sud-est, sur un peu plus de 200 mĂštres.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lembras est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunùtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à hußtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | ||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 39 m[5] Ă l'extrĂȘme sud-ouest, lĂ oĂč le Caudeau quitte la commune et entre sur celle de Bergerac, au niveau du parc de Pombonne, et 155[5] ou 163 m[Note 1] Ă l'extrĂȘme nord-est, au lieu-dit Pinceguerre[6], en limite des communes d'Eyraud-Crempse-Maurens et de Queyssac[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 2] et 14 sous-unitĂ©s[9]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale sâincline doucement dâest en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[10] - [11].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,59 km2[5] - [12] - [Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,79 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Caudeau, la Seyze, la Tortefeyssole, le ruisseau du Vert et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[16] - [17].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[18]. Il traverse la commune du sud-est au sud-ouest sur plus de cinq kilomÚtres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Saint-Sauveur, Creysse et Bergerac.
La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source Ă Montagnac-la-Crempse et se jette dans le Caudeau en rive droite Ă Lembras, face Ă Creysse[19] - [20]. Elle arrose l'est de la commune par deux bras parallĂšles, longs chacun de 800 Ă 900 mĂštres, le bras oriental bordant le territoire communal au sud-est sur 230 mĂštres, face Ă Lamonzie-Montastruc.
Autres affluents de rive droite du Caudeau, la Tortefeyssole baigne le sud-ouest de la commune sur plus d'un kilomĂštre dont 350 mĂštres en limite de Bergerac, et le ruisseau du Vert prend sa source dans le nord, prĂšs du lieu-dit Bois Vert, et traverse le territoire communal vers le sud sur deux kilomĂštres et demi.
- Le Caudeau en limite de Creysse et de Lembras.
- La Seyze dans sa partie terminale.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Lembras.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [22].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[23]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[27] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[28] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[30] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,2 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Lembras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [35] - [36]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[37] et 64 187 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[38] - [39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[40] - [41].
Occupation des sols
En 2006, au niveau communal, les sols se rĂ©partissaient de la façon suivante : 45,2 % de territoires agricoles, 44,3 % de forĂȘts ou de milieux semi-naturels et 11,1 % de territoires artificialisĂ©s[42].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lembras est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2020[45] - [43]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvĂ© le , pour les crues du Caudeau[46] - [47].
Lembras est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[48]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[49] - [50].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[51]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[52]. 80 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[53]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [54].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[43].
Toponymie
Le nom de Lembras dans sa graphie actuelle apparaßt pour la premiÚre fois dans un pouillé du XIIIe siÚcle, puis en 1373 sous la forme Grangia de Lembraco[55] - [56]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Lembrat[57].
Le nom du lieu correspond à un nom de personnage gallo-roman Lamprus suivi du suffixe -acum, déterminant le « domaine de Lamprus »[55].
En occitan, la commune porte le nom de Lembrac (prononcĂ© [lÉÌmâbra][58]).
Histoire
Le territoire communal comporte plusieurs gisements prĂ©historiques, notamment au niveau du lieu-dit la Ribeyrie[55], La prĂ©sence mĂ©rovingienne est Ă©galement attestĂ©e par plusieurs tombes dĂ©couvertes dans ce mĂȘme secteur de la Ribeyrie.
L'ordre des FrĂšres de l'HĂŽpital Saint-Jean de JĂ©rusalem, devenu plus tard l'Ordre de Malte, avait placĂ© Lembras sous la protection de saint Jean Baptiste. Ils Ă©difiĂšrent une forteresse Ă la Ribeyrie. En 1113 s'y dressait le chĂąteau fort Ă trois enceintes. Vers 1198, Richard CĆur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, fit dĂ©manteler cette forteresse. AppelĂ©e « tour Cyrano », une tour du XVe siĂšcle a subsistĂ©[55], Ă la croisĂ©e des chemins de Queyssac et des Greloux, tĂ©moin du passĂ© mĂ©diĂ©val de la commune.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Lembras est rattachée au canton de Bergerac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[5]. En 1973, ce canton est scindé en deux et Lembras est alors rattachée au canton de Bergerac-2[5].
Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du 21 fĂ©vrier 2014 et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton[59].
Intercommunalité
Fin 2001, Lembras intÚgre dÚs sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de SigoulÚs au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60] - [61].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Lembras relĂšve[64] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Lembras se nomment les Lembrasiens[65].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[67].
En 2020, la commune comptait 1 241 habitants[Note 11], en augmentation de 4,99 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
AOC
La commune de Lembras est l'une des quatre communes (avec Bergerac, Creysse et Saint-Sauveur) oĂč est cultivĂ© le vignoble qui produit l'AOC pĂ©charmant[69].
Emploi
En 2016[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 452 personnes, soit 39,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (cinquante-trois) a augmenté par rapport à 2011 (quarante-cinq) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 11,7 %.
Ătablissements
Au , la commune compte 84 Ă©tablissements[71], dont quarante-quatre au niveau des commerces, transports ou services, vingt-quatre dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et quatre dans l'industrie[72].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise de la DĂ©collation-de-Saint-Jean-Baptiste[73].
- La tour Cyrano du XVe siĂšcle[55].
- Au sud du chevet de l'Ă©glise, le monument aux morts, Ćuvre du sculpteur Daniel Dorillac (1883 - 1939), reprĂ©sente un poilu.
- Un ensemble important de rocaille datant de la fin du XIXe siÚcle composé d'une rambarde, de troncs d'arbres et de deux fauteuils en haut d'un escalier, est visible à l'extérieur d'une propriété privée (domaine de Bellevue Cottage).
- L'Ă©glise de la DĂ©collation-de-Saint-Jean-Baptiste.
- Son portail.
- Sa nef.
- Le monument aux morts.
- La statue du poilu.
- Rambarde en rocaille du domaine de Bellevue Cottage
HĂ©raldique
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 163 mÚtres sur la carte et 155 sur son ancien site.
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[26].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Lembras » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Lembras », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 163 » sur Géoportail (consulté le 29 juin 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Lembras », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Lembras », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Réseau hydrographique de Lembras » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
- Sandre, « le Caudeau »
- « Confluence Seyze-Caudeau au sud de la Ribeyrie » sur Géoportail (consulté le 15 août 2022)..
- Sandre, « La Seyze »
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