Saint-Georges-de-Montclard
Saint-Georges-de-Montclard (orthographe officielle), ou Saint-Georges-de-Montclar (orthographe locale), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Georges-de-Montclard | |||||
Le bourg de Montclard. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle et Crempse en Périgord | ||||
Maire Mandat |
Bernard Guérinel 2020-2026 |
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Code postal | 24140 | ||||
Code commune | 24414 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montclardais | ||||
Population municipale |
280 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 55âČ 55âł nord, 0° 37âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 62 m Max. 189 m |
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Superficie | 13,68 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du PĂ©rigord central | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
Située dans l'aire d'attraction de Bergerac, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est traversée du nord au sud sur quatre kilomÚtres et demi par la route départementale (RD) 21.
Le bourg de Montclard, en bordure de la RD 21, est situé, en distances orthodromiques, treize kilomÚtres au sud-ouest de Vergt et quatorze kilomÚtres au nord-est du centre-ville de Bergerac.
Le petit village de Saint-Georges est plus en retrait, Ă un kilomĂštre et demi au nord-ouest de Montclard.
Saint-Georges-de-Montclard est limitrophe de six autres communes :
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Georges-de-Montclard est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[Carte 1] - [2] et sa notice associée[3].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | |||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | |||||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude minimale, 62 mĂštres[4] se trouve localisĂ©e Ă l'extrĂȘme sud, lĂ oĂč le Caudeau quitte la commune pour entrer sur celle de Lamonzie-Montastruc. L'altitude maximale avec 189 mĂštres[4] se situe dans le nord-ouest du territoire communal, au nord du lieu-dit le Gobelet, Ă proximitĂ© du territoire de Campsegret[5].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [6]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [7]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,68 km2[4] - [9] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,58 km2[2].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par le Caudeau, la Ruchelle, le Saint-Martin, le ruisseau de Saint-Georges et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[13] - [Carte 2].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[14]. Il arrose la commune à l'est sur cinq kilomÚtres, dont quatre et demi lui servent de limite naturelle, en deux tronçons, face à Clermont-de-Beauregard, Liorac-sur-Louyre et Lamonzie-Montastruc.
Deux de ses affluents marquent la limite territoriale : le ruisseau de Saint-Martin en rive droite au nord-est sur plus d'un kilomĂštre face Ă Saint-Martin-des-Combes et la Ruchelle en rive gauche Ă l'est sur prĂšs de deux kilomĂštres, face Ă Clermont-de-Beauregard.
Le ruisseau de Saint-Georges prend sa source un kilomÚtre à l'ouest du petit bourg de Saint-Georges, qu'il traverse, et se jette dans le Caudeau en rive droite, aprÚs avoir arrosé le territoire communal sur plus de deux kilomÚtres.
- Le Caudeau au nord du lieu-dit la Mouline, en limite de Clermont-de-Beauregard (Ă gauche) et Saint-Georges-de-Montclard.
- Lavoir sur le ruisseau de Saint-Georges, au bourg de Saint-Georges.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Georges-de-Montclard.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[15]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [16].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 3].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[17]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[18].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[21] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[22] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[23] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[24] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[25], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[26], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[27].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[28] - [29].
La commune fait partie du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 24 000 km2 reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en et se situe dans sa « zone de transition »[30].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[32].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
En 2022, aucune ZNIEFF n'est recensĂ©e sur la commune dâaprĂšs l'INPN[33].
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-de-Montclard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [34] - [35] - [36].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (68,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (64,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (20,3 %), terres arables (6,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,8 %), prairies (3,5 %), cultures permanentes (0,6 %)[39].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les deux bourgs de Montclard et de Saint-Georges proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[Carte 5] :
- la Beaureille
- Bessaronie
- les Bois en Rang
- Bos de PĂ©nit
- la Bourgonie
- Boussac
- la Brunie
- la Cabane
- le Cat Rouge
- Chez Gobelet
- Cours
- la Coustette
- Crabefit
- le Cros du Loup
- la Font de Soule
- Fontagnal
- Fontaine des Lébérous
- Fontaine Roussillou
- la ForĂȘt
- ForĂȘt de Monclard
- le Garry
- Gavachoux
- Grande Borie
- Grande Coste
- la Lande
- Lascoups
- Lauquerie
- Lauquerie Basse
- le LĂ©otard
- la LĂ©otardie
- les Mails
- Moncimier
- les Mondoux
- Monfrouilloux
- Monplaisir
- le Nadal
- lâOlival
- Patat
- Petite Coste
- le Sucat
- Toutyfaut
- le Vignal.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Georges-de-Montclard est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999[42] - [40]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvĂ© le , pour les crues du Caudeau[43] - [44], cours d'eau qui borde la commune Ă l'est.
Saint-Georges-de-Montclard est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[45]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[46] - [47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[48]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 88,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [50].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
L'orthographe officielle de la commune est « Saint-Georges-de-Montclard »[51], mais localement, sa graphie est « Saint-Georges-de-Montclar ».
La premiÚre partie du nom de la commune se réfÚre à saint Georges, martyr chrétien au IVe siÚcle[52]. L'église Saint-Georges est évoquée dans un pouillé au XIIIe siÚcle sous la forme latine Ecclesia Sancti Georgi[53] - [54].
La seconde partie correspond au chùteau de Monclar, établi sur une motte[54]. Ce repaire noble est mentionné en 1288 sous la forme latine Castrum de Monte Clara[53]. Ce toponyme est formé de deux noms occitans, mont (correspondant à une hauteur, un lieu surélevé) et clar qui peut avoir deux sens : d'une part « clair », de l'autre « qui se distingue bien »[54].
En occitan, la commune se nomme Sent JĂČrgi de Montclar[55].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Paléolithique[54].
L'actuel chùteau de Montclar, attesté en 1288[54], date de la fin du XVe début du XVIe siÚcle[56]. La chùtellenie de Monclar comprenait neuf paroisses : Campagnac, Campsegret, la Mongie, Pont-Saint-Mamet, Saint-Félix, Saint-Georges, Saint-Laurent, Saint-Martin-des-Combes et Saint-Maurice[53].
Le prieuré Saint-Jean de Crabefy dépendait de l'abbaye de Chancelade[52].
La commune de Saint-Georges-de-Montclard a été créée dans les premiÚres années de la Révolution française[4].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Saint-Georges-de-Montclard est rattachée au canton de Liorac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Montagnac dépendant de l'arrondissement de Bergerac[4]. Le canton de Montagnac est ensuite renommé en canton de Villamblard l'année suivante, à la suite du transfert du chef-lieu de canton depuis Montagnac vers Villamblard[4].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[57]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Périgord central pour l'élection des conseillers départementaux à partir de 2015.
En 2017, Saint-Georges-de-Montclard est rattachée à l'arrondissement de Périgueux[58] - [59].
Pour les élections législatives, la commune fait partie de la deuxiÚme circonscription de la Dordogne.
Intercommunalité
En 2001, Saint-Georges-de-Montclard intÚgre la communauté de communes du Pays de Villamblard. Celle-ci disparaßt au , remplacée au par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60] - [61].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Enseignement
En 2022, le bourg de Montclard possĂšde une Ă©cole primaire publique[63].
Justice
En 2023, dans le domaine judiciaire, Saint-Georges-de-Montclard relĂšve[64] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Saint-Georges-de-Montclard se nomment les Montclardais[65].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[67].
En 2020, la commune comptait 280 habitants[Note 11], en diminution de 2,44 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2019[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 132 personnes, soit 46,0 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (19) a diminué par rapport à 2013 (25) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 14,4 %.
Ătablissements
Au , la commune compte trente-sept Ă©tablissements[70], dont dix-huit au niveau des commerces, transports ou services, sept relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, six dans la construction, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans l'industrie[71].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- ChĂąteau de Monclar (ou Montclard, ou Montclar), des XVe, XVIe et XIXe siĂšcles, inscrit en 2007 au titre des monuments historiques, ainsi que ses clĂŽtures, sols et terrasses[56] - [72].
- Manoir de la Beaureille, du XVIe siÚcle, également inscrit en 1978 pour ses façades et toitures[73].
- La halle, reconstruite en 1655, est situĂ©e en bordure de la place publique, au centre du bourg de Montclard. Elle fait partie, d'un ensemble architectural imprĂ©gnĂ© d'un passĂ© prestigieux. Elle est de plan rectangulaire proche du carrĂ©, bĂątie sur un espace plan horizontal. La charpente repose sur quinze colonnes en calcaire de section octogonale. L'ensemble est lĂ©gĂšrement relevĂ© par rapport au terrain naturel. Les longs pans de la couverture, sont couverts en tuiles canal sur liteaux, et les croupes en tuiles plates aussi sur liteaux. Elle fut utilisĂ©e Ă l'occasion des foires annuelles trĂšs importantes, dont celle aux bĆufs gras le premier mardi de chaque mois. Elle tĂ©moigne ainsi de l'importance Ă©conomique du village au cours des ans.
- PrĂšs de celle-ci se situe une des plus anciennes demeures du bourg avec sa galerie Ă colonnes de pierres[74].
- Le bourg de Montclard.
- Le chĂąteau de Montclard.
- La halle.
- Maison Ă galerie Ă Montclard.
- Le monument aux morts devant le chĂąteau.
- Fontaine Ă Saint-Georges.
Patrimoine religieux
- Au hameau de Saint-Georges traversĂ© par le cours dâeau du mĂȘme nom, se trouve lâĂ©glise Saint-Georges, romane du XIIe siĂšcle, Ă©galement connue sous le nom de chapelle Sainte-Rita[75]. Comme de nombreux Ă©difices religieux, elle fut Ă©difiĂ©e sur un trĂšs ancien lieu de culte. Ă lâintĂ©rieur est dĂ©diĂ© un espace Ă sainte Rita, patronne des causes dĂ©sespĂ©rĂ©es. Le lieu connu y reçoit de nombreux fervents de sainte Rita[74].
- Dans le bourg de Montclard, chapelle Sainte-ThérÚse.
- L'Ă©glise Saint-Georges.
- Sa façade sud.
- Croix à cÎté de l'église Saint-Georges.
- La chapelle Sainte-ThérÚse de Montclard.
- Sa galerie
Personnalités liées à la commune
- Patrick Esclafer de La Rode (1944-2015), généalogiste, propriétaire du chùteau de Montclard.
- Samuel Pozzi (1946-1918), chirurgien, fut le propriĂ©taire du chĂąteau au bourg de Montclard, oĂč sĂ©journa son amie l'actrice Sarah Bernhardt.
Pour approfondir
Bibliographie
- Patrick Esclafer de La Rode, Montclar. La baronnie et ses seigneurs, LACM, .
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[10] - [11]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[19].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[20].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[31].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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