Varennes (Dordogne)
Varennes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Varennes | |||||
Le bourg de Varennes. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Martin 2020-2026 |
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Code postal | 24150 | ||||
Code commune | 24566 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Varennois | ||||
Population municipale |
463 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 114 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 49âČ 50âł nord, 0° 40âČ 33âł est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 103 m |
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Superficie | 4,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Lalinde (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lalinde | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | varennes-dordogne.fr | ||||
GĂ©ographie
Généralités
Au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois, la commune de Varennes est entiÚrement située en rive gauche de la Dordogne qui limite le territoire communal au nord. Le Couzeau, un petit affluent, se jette dans la Dordogne au nord-ouest du bourg, au lieu-dit le Port de Lanquais.
Le bourg, traversé par la route départementale 37E1, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomÚtres à l'ouest de Lalinde et seize kilomÚtres à l'est de Bergerac.
La commune est également desservie par les routes départementales 37 et 37E2.
Communes limitrophes
Varennes est limitrophe de cinq autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Varennes est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunùtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à hußtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 806 - Bergerac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | ||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 27 mĂštres[5] au nord-ouest, lĂ oĂč la Dordogne forme la retenue du barrage de TuiliĂšres, et 103 mĂštres[5] Ă l'est, au lieu-dit le Talinot[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale sâincline doucement dâest en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 4,05 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 4,09 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, le Couzeau et le ruisseau de la BiÚde, qui constituent un réseau hydrographique de 6,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle borde la commune au nord sur quatre kilomÚtres face à Baneuil et Saint-Capraise-de-Lalinde.
Le Couzeau, d'une longueur totale de 13,76 km, prend sa source Ă Bardou et se jette dans la Dordogne en rive gauche sur la commune, au lieu-dit le Port de Lanquais, face Ă Baneuil[18] - [19]. Il traverse le territoire communal du sud au nord sur un kilomĂštre.
Autre affluent de rive gauche de la Dordogne, le ruisseau de la BiĂšde sert de limite naturelle Ă l'ouest sur environ 900 mĂštres, face Ă Saint-Agne.
- La Dordogne sépare Saint-Capraise-de-Lalinde à gauche de Varennes à droite.
- Le Couzeau au pont de la RD 37E1.
- Le Couzeau (sur la droite) se jette dans la Dordogne par une cascatelle.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Varennes.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [21].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[22]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[26] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[27] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[28] et qui se trouve Ă 15 km Ă vol d'oiseau[29] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Varennes[33] - [34]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[35].
Protection du biotope
La commune est soumise Ă un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope de 1991 destinĂ© Ă favoriser la migration et le frai de plusieurs espĂšces de poissons[36].
ZNIEFF
Varennes fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[37] - [38], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[39].
Au nord du lieu-dit les Coustals, entre la Dordogne et la route départementale 37E1, la « station botanique de Varennes » est protégée pour sa flore, sur 4,75 hectares. C'est une ZNIEFF de type I, partagée avec la commune voisine de Couze-et-Saint-Front[40] - [41].
Urbanisme
Typologie
Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [42] - [43] - [44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lalinde, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[45] et 4 875 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[46] - [47].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[48] - [49].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (84,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,2 %), zones urbanisĂ©es (6,9 %), eaux continentales[Note 9] (6,6 %), forĂȘts (4,1 %)[50].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Varennes proprement dit, la commune se compose de quelques autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[51] :
- Bardette
- le Breil
- les Broqueries
- les Coustals
- la Croix
- les Guillonnets
- Laussine
- Monsagou
- les Moulettes
- le Port-de-Lanquais
- le Talinot
- Tout-Vent.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Varennes est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[52]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[53].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le Couzeau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[54] - [52]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne, de Creysse Ă Le Buisson », couvrant 20 communes et approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[55] - [56].
Varennes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[57]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[58] - [59].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[60]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[61]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[62]. 47,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [63].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[52].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[65].
Toponymie
Le nom de la commune est issu de l'occitan varena qui correspond à un terrain pauvre et sablonneux[66], ou encore à des terres gagnées sur les eaux[67].
En occitan, la commune porte le nom de Varenas[67].
Histoire
Le territoire communal a été occupé à l'époque gallo-romaine[66].
L'église du lieu est construite à l'époque romane[66]. Avant son nom actuel, le lieu s'est appelé « le petit Lanquais » (Lencaychetum en 1301, qui apparait encore en 1648 sous la forme « Linquasset »)[66]. La premiÚre mention écrite connue du nom actuel date de 1474 (Mansus dictus de Varennes, c'est-à -dire « domaine dit de Varennes »)[66].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Varenne[68].
Politique et administration
Rattachements administratifs
DÚs 1790, la commune de Varennes a été rattachée au canton de Lalinde qui dépendait du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[5].
Lors de l'importante rĂ©forme de 2014 dĂ©finie par le dĂ©cret du et supprimant la moitiĂ© des cantons du dĂ©partement, la commune reste attachĂ©e au mĂȘme canton qui devient plus Ă©tendu[69].
Intercommunalité
Fin 2002, Varennes intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Bassin Lindois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[70] - [71].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Varennes relĂšve[75] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
Les habitants de Varennes se nomment les Varennois[76].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[78].
En 2020, la commune comptait 463 habitants[Note 12], en augmentation de 2,21 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
En 2016, Varennes est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Lanquais, Saint-Agne, Saint-Capraise-de-Lalinde et Verdon. Des classes sont assurées à Varennes en école maternelle (moyenne et grande sections).
Ăconomie
Emploi
En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 176 personnes, soit 38,4 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (seize) a diminué par rapport à 2010 (vingt) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 9,1 %.
Ătablissements
Au , la commune compte vingt-cinq Ă©tablissements[81], dont douze au niveau des commerces, transports ou services, six dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans l'industrie[82].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Avit[83].
L'Ă©glise Saint-Avit. Son portail. Le monument aux morts.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[25].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[64].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Varennes » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Varennes » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Varennes », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Varennes », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Varennes », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'AmbÚs » sur Géoportail (consulté le 6 novembre 2022)..
- Sandre, « la Dordogne »
- « Confluence Couzeau-Dordogne au Port de Lanquais » sur Géoportail (consulté le 6 novembre 2022)..
- Sandre, « le Couzeau »
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