Sainte-Croix (Dordogne)
Sainte-Croix (nom officiel), également nommée localement Sainte-Croix-de-Beaumont, est une commune française située dans le département de la Dordogne en région Nouvelle-Aquitaine.
Sainte-Croix | |||||
La maison du Prieur et l'Ă©glise Sainte-Croix. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Bergerac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord | ||||
Maire Mandat |
Francis Montaudouin 2020-2026 |
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Code postal | 24440 | ||||
Code commune | 24393 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
88 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 6,8 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 44âČ 26âł nord, 0° 49âČ 54âł est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 209 m |
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Superficie | 12,87 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lalinde | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Communes limitrophes
Sainte-Croix est limitrophe de six autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Sainte-Croix est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunùtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 831 - BelvÚs » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | |||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
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ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 80 mĂštres et 209 mĂštres[5] - [6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale sâincline doucement dâest en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[9] - [10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,87 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,92 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Couze, la Véronne, la Vouludre, le ruisseau de Maine Blanc et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Couze, d'une longueur totale de 30,09 km, prend sa source dans la commune de Pays de BelvĂšs (territoire de l'ancienne commune de Fongalop[16]) et se jette dans la Dordogne en rive gauche Ă Couze-et-Saint-Front, face Ă Lalinde[17] - [18]. Elle borde la commune au nord sur prĂšs de deux kilomĂštres et demi, face Ă Saint-Avit-SĂ©nieur.
Son affluent de rive gauche la VĂ©ronne arrose l'est du territoire communal sur plus de trois kilomĂštres.
Autre affluent de rive gauche de la Couze, la Vouludre traverse l'ouest de la commune sur cinq kilomÚtres et demi dont deux et demi lui servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Rampieux et Beaumontois en Périgord.
Affluent de rive gauche de la Vouludre, le ruisseau de Maine Blanc arrose le nord-ouest de la commune sur plus de 600 mÚtres en deux tronçons, dont 500 mÚtres en limite de Beaumontois en Périgord.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sousâbassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [20].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[21]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[25] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[26] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Belves », sur la commune de Pays de BelvĂšs, mise en service en 1988[27] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[28] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 895,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[29]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 30 km[30], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[31], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[32], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[33].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Croix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,7 %), prairies (27,6 %), terres arables (3,1 %), cultures permanentes (1,9 %)[39].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Sainte-Croix est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[40]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[41].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Couze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[42] - [40].
Sainte-Croix est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[43]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[44] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 70,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[40].
Toponymie
La commune porte le nom officiel de Sainte-Croix[49], mais est également nommée localement Sainte-Croix-de-Beaumont[50].
Histoire
Avant la Révolution, la paroisse de Sainte-Croix de Beaumont faisait partie du temporel de l'abbaye Saint-Avit-Sénieur, et, à partir du XIVe siÚcle, elle appartenait à la mense du prieur de cette abbaye. Mais aucun texte ne permet de savoir si cette dépendance vis-à -vis de Saint-Avit-Sénieur existait déjà au moment de la construction de l'église.
Le territoire de la commune comprenait plusieurs forges qui sont restées actives jusqu'au XIXe siÚcle. Le chùteau bùti par une famille de maßtre de forges montre la prospérité que ces forges ont donnée.
Contrairement à ce qu'indique sa notice communale sur Ldh/EHESS/Cassini[5], la commune n'a pas porté, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de L'Union-sur-Belle, qui a concerné son homonyme, Sainte-Croix-de-Mareuil[52].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Sainte-Croix est rattachée au canton de Montferrand qui dépend du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Beaumont (devenu canton de Beaumont-du-Périgord en 2001) dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[53]. La commune est alors rattachée au canton de Lalinde, également dépendant de l'arrondissement de Bergerac.
Intercommunalité
Fin 1995, Sainte-Croix intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Pays beaumontois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant inférieure à 100 habitants au recensement de 2017, sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[54] - [55].
Liste des maires
Ăquipements et services publics
Justice
Dans le domaine judiciaire, Sainte-Croix relĂšve[58] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- du pÎle Nationalité du tribunal judiciaire de Périgueux (compétent uniquement dans le domaine de la nationalité) ;
- de la cour d'appel, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[60].
En 2020, la commune comptait 88 habitants[Note 9], en augmentation de 1,15 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent trente-six personnes, soit 41,4 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (cinq) a diminué par rapport à 2010 (huit) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 13,9 %.
Ătablissements
Au , la commune compte dix-neuf Ă©tablissements[63], dont six au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, qauatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans l'industrie[64].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de Sainte-Croix, fin du XVIIe siÚcle, XVIIIe siÚcle et XIXe siÚcle, inscrit en 1948 au titre des monuments historiques[65]. Il a été construit par les Laulanié de Sainte-Croix, maßtres de forges. Ils possédaient les forges de la Mouline sur la Couze.
- Ăglise Sainte-Croix, construite au XIIe siĂšcle, remaniĂ©e aux XIXe et XXe siĂšcles, classĂ©e en 1886 au titre des monuments historiques[66] - [67].
- Maison du Prieur, construite au début du XIVe siÚcle à la demande du prieur de Saint-Avit-Sénieur, classée en 1997[68].
ChĂąteau de Sainte-Croix. L'Ă©glise Sainte-Croix.
Personnalités liées à la commune
Martial Rouby, poÚte et conteur occitan du XXe siÚcle, né à Lolme, ayant vécu au chùteau de Sainte-Croix de Beaumont, décédé en 1981 à Prigonrieux. Il est l'auteur des ouvrages : Cansous de ma Crouséto et Ma Garbéto. Une plaque en son honneur a été placée sur la place centrale de Beaumont-du-Périgord au cours de la félibrée 2009.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[24].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Sainte-Croix » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Sainte-Croix » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Sainte-Croix », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 831 - BelvÚs de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « RepÚres géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sainte-Croix », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Sainte-Croix », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Carte de randonnée de l'IGN no 1937 E.
- « Confluence Couze-Dordogne au sud de Port de Couze » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2022)..
- Sandre, « la Couze »
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