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Lolme

Lolme est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Lolme
Lolme
Le village de Lolme.
Blason de Lolme
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Maire
Mandat
Bernard Étienne
2020-2026
Code postal 24540
Code commune 24244
DĂ©mographie
Gentilé Lolmois
Population
municipale
191 hab. (2020 en diminution de 6,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 42â€Č 45″ nord, 0° 50â€Č 43″ est
Altitude Min. 112 m
Max. 225 m
Superficie 6,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Lalinde
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Lolme
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Lolme
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Lolme
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Lolme

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Carte de Lolme et des communes avoisinantes.

    Lolme est limitrophe de cinq autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 120 mĂštres de celui de Saint-Cassien.

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Lolme est situĂ©e dans le quatriĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de dĂ©pĂŽts siliceux-grĂ©seux et de calcaires lacustres de l'Ăšre tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes Ă  glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunĂątres. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 831 - BelvĂšs » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Lolme.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 112 m et 225 m[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] et 14 sous-unitĂ©s[8]. La commune est dans le Bergeracois, une rĂ©gion naturelle prĂ©sentant un relief contrastĂ©, avec les deux grandes vallĂ©es de la Dordogne et du Dropt sĂ©parĂ©es par un plateau plus ou moins vallonnĂ©, dont la pente gĂ©nĂ©rale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages pĂ©rigourdins. Il est composĂ© de vignes, vergers et cultures[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 6,92 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est situĂ©e pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par le Brayssou, la VĂ©ronne, le ruisseau du Fraisse et par deux petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 10 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    Le Brayssou, d'une longueur totale de 13,74 km, prend sa source en Dordogne dans la commune de Rampieux et se jette en rive droite du Dropt en Lot-et-Garonne, Ă  Rives[16]. Il borde la commune au sud-ouest sur deux kilomĂštres, face Ă  Rampieux.

    Affluent de rive gauche de la Couze et sous-affluent de la Dordogne, la VĂ©ronne, marque la limite territoriale au nord-est sur deux kilomĂštres face Ă  Saint-Romain-de-Monpazier et Sainte-Croix.

    Son affluent de rive gauche le ruisseau du Fraisse traverse la commune du sud-est au nord-est sur plus de deux kilomĂštres.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schĂ©mas d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique » et « Dropt ». Le SAGE « Dordogne Atlantique », dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - VĂ©zĂšre)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Dropt », dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[18]. Ils dĂ©finissent chacun sur leur territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La majeure partie du territoire communal, au nord, correspond au bassin versant de la Véronne et dépend du SAGE Dordogne Atlantique. Au sud, le bassin du Brayssou concerne moins de 20 % de la superficie communale et est rattaché au SAGE Dropt.

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 6] : 894 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lacapelle-Biron-Pailloles », sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[26] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 903,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  33 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Lolme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [33] - [34] - [35]. La commune est en outre hors attraction des villes[36] - [37].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (37,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (36,8 %), prairies (19,7 %), terres arables (5,5 %), cultures permanentes (0,3 %)[38].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Lolme est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Lolme est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[41]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[42] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lolme.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 89,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [46].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de L'Orme[47].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    DÚs 1790, la commune de Lolme a été rattachée au canton de Montferrand qui dépendait du district de BelvÚs jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviÎse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Monpazier dépendant de l'arrondissement de Bergerac[5].

    Intercommunalité

    Fin 1994, Lolme intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Monpaziérois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[48] - [49].

    Liste des maires

    Mairie, ancienne Ă©cole.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001[50]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Bernard Étienne SE[51] EmployĂ© de la fonction publique

    Équipements et services publics

    Justice

    Dans le domaine judiciaire, Lolme relĂšve[52] :

    Po^pulation et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[54].

    En 2020, la commune comptait 191 habitants[Note 10], en diminution de 6,83 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    236260271312307318336332302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    280272310258265246229209198
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    187188170147147142145115112
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    101104104110105111149146132
    2015 2020 - - - - - - -
    199191-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent quarante-six personnes, soit 23,1 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quatre) a augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 8,7 %.

    Établissements

    Au , la commune compte seize Ă©tablissements[57], dont six au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et trois relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église est placée sous le patronage de Notre-Dame de la Nativité. C'est une église romane construite au XIIe siÚcle. Son plan est simple : nef rectangulaire unique avec clocher-mur à l'ouest et abside hémicirculaire à l'est.

    Un petit portail se trouvait dans le mur occidental mais il a Ă©tĂ© murĂ©. Le portail principal en plein cintre se trouve cĂŽtĂ© sud et a dĂ» ĂȘtre ouvert plus tardivement. L'abside, en petit appareil, est percĂ©e de deux fenĂȘtres. Elle possĂšde un toit couvert de lauzes reposant sur une corniche avec modillons. Les mĂ©topes entre les modillons sont percĂ©s.

    Un incendie, Ă  une date inconnue, a donnĂ© cette couleur rouge Ă  la pierre. Les voĂ»tes de la nef et du chƓur ont probablement Ă©tĂ© refaites aprĂšs l'Ă©croulement des voĂ»tes initiales qui est peut-ĂȘtre dĂ» Ă  l'incendie signalĂ© prĂ©cĂ©demment. Le mur sud de la travĂ©e du chƓur est plus Ă©pais que le mur nord et plus Ă©pais que ceux des deux travĂ©es de la nef. Le mur nord du chƓur a dĂ» ĂȘtre modifiĂ© quand a Ă©tĂ© construit une chapelle additionnelle.

    • L'Ă©glise Notre-Dame.
      L'Ă©glise Notre-Dame.
    • Le clocher-mur.
      Le clocher-mur.
    • Le chevet.
      Le chevet.

    La particularité de l'église de Lolme, c'est de posséder un ensemble d'inscriptions murales, de graffitis et de signes gravés. De plus, on trouve sur la façade occidentale des gravures figurant des contours de chaussures.
    Inscriptions du mur nord :

    "O DIVES DIVES NON OMNI TEMPORE VIVES
    FAC BENE DUM VIVIS POST MORTEM VIVERE SI VIS"

    Traduction :

    "O riche, riche, tu ne vivras pas tout le temps
    Agis bien pendant que tu vis, si tu veux vivre aprĂšs la mort".

    Le second vers se retrouve sur plusieurs bĂątiments (Saint-GĂ©nis-des-Fontaines, cloĂźtre de Saint-Bertrand-de-Comminges,...).
    Inscriptions du mur sud proposées par M. Robert Favreau:

    "O BONA CRUX DIGN(a) LIGNA OMNIA LIGNA
    ME TIBI CONS(ecro) NE MORTE MALIGNA PERCRU(cior)"

    Traduction :

    "O bonne Croix, bois dignes parmi tous les bois,
    Je me consacre Ă  toi, afin de ne pas ĂȘtre tourmentĂ© par une mort maligne".

    Les marques de chaussures semblent ĂȘtre une trace de l'accomplissement d'un pĂšlerinage. Cette interprĂ©tation est celle proposĂ©e par l'abbĂ© Martigny dans son Dictionnaire des antiquitĂ©s chrĂ©tiennes[61]: « l'usage de graver sur les murs des Ă©glises, des plantes de pied, marque un retour de pĂšlerinage, ou l'heureuse issue d'un long voyage » et rappelant la phrase "Ambulavit in Deo" ou "Ambulavit cum Deo", marcher avec Dieu, qu'on trouve, par exemple, dans la GenĂšse.

    Personnalités liées à la commune

    • Martial Rouby, poĂšte et conteur occitan du XXe siĂšcle, nĂ© Ă  Lolme, ayant vĂ©cu au chĂąteau de Sainte-Croix de Beaumont, dĂ©cĂ©dĂ© en 1981 Ă  Prigonrieux. Il est l'auteur des ouvrages : Cansous de ma CrousĂ©to et Ma GarbĂ©to. Une plaque en son honneur a Ă©tĂ© placĂ©e sur la place centrale de Beaumont-du-PĂ©rigord au cours de la FĂ©librĂ©e 2009.

    HĂ©raldique

    Blason de Lolme Blason
    D'azur à un lion d'or ; au chef d'argent chargé de trois tourteaux de gueules[62].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • ÉlisĂ©e CĂ©rou, La commune de Lolme, dans Cahier du Groupe archĂ©ologique de Monpazier, no 4 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. La ligne de partage des eaux entre le bassin de la Dordogne et le bassin de la Garonne est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Lolme » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
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