Penne (Tarn)
Penne est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Penne | |
Centre du village de Penne. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes du Cordais et du Causse |
Maire Mandat |
Laurence Poillerat-Zeganadin 2020-2026 |
Code postal | 81140 |
Code commune | 81206 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
587 hab. (2020 ) |
Densité | 9,2 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 04âČ 41âł nord, 1° 43âČ 52âł est |
Altitude | 114 m Min. 93 m Max. 489 m |
Superficie | 64,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Bombic et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallĂ©e de la VĂšre », Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »), trois espaces protĂ©gĂ©s (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », la « grotte du Figuier » et le « Martre de Bel Air ») et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Penne est une commune rurale qui compte 587 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 2 393 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Pennols ou Pennolles.
GĂ©ographie
Localisation
Penne se situe dans le nord-ouest du département du Tarn, à 31 km au nord-est de Montauban et à 24 km au nord-ouest de Gaillac[1]. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
S'accrochant à un piton rocheux qui surplombe la rive gauche de l'Aveyron, dans la partie la plus pittoresque de son cours, le vieux bourg de Penne, dominé par les ruines de son chùteau, occupe un site remarquable.
Communes limitrophes
La commune de Penne jouxte sept autres communes dont quatre sont situées dans le département de Tarn-et-Garonne[2]. Les communes limitrophes sont Castelnau-de-Montmiral, Larroque, Vaour, Bruniquel, Cazals, Montricoux et Saint-Antonin-Noble-Val.
Voies de communication et transports
Aucun service de transport en commun ne dessert la commune. Les gares les plus proches sont la gare de Cordes - Vindrac ou la gare de Caussade.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, le Bombic, un bras de l'Aveyron, le ravin de Fonvieille, le ruisseau de Cabéou, le ruisseau de Cap de Biou, le ruisseau de Fonrude, le ruisseau de Font Bonne, le ruisseau de l'Alvaraise, le ruisseau de Layrous, le ruisseau de Merdarié, le ruisseau de Varon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 44 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, aprÚs avoir traversé 60 communes[5].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[7].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montricoux », sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999[11] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 740,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et Ă 31 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] Ă 14 °C pour 1991-2020[16].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[19] ;
- la « grotte du Figuier », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 0,2 ha[20] ;
- le « Martre de Bel Air », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 55 ha[21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :
- les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la VÚre », d'une superficie de 11 660 ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sÚches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptÚres. De nombreuses pelouses sÚches abritent de belles stations à orchidées[24] ;
- Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[25] ;
et un au titre de la directive oiseaux[23] :
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Grand-Duc d'Europe)[26].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[27] :
- le « causse d'Anglars » (3 598 ha), couvrant 4 communes dont trois dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
- le « causse de Magrou et falaises de BÚs et Penne » (323 ha)[29] ;
- le « cirques de Thouryes et de BÎne » (489 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Tarn et deux dans le Tarn-et-Garonne[30] ;
- la « forĂȘt de GrĂ©signe » (4 019 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[31] ;
- la « riviÚre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[32] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] :
- le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[33] ;
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[34] ;
- la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[35].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Penne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [I 1] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (76,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,4 %), prairies (17,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,9 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Penne est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2003 et 2021[42] - [39].
Penne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [43].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[44]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 50,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 551 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 428 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 78 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[46].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[47].
La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[49].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Penne est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[50].
Toponymie
Le nom de Penne proviendrait d'un nom pré-latin probablement ligure penna signifiant « hauteur rocheuse plus ou moins pointue », qui a donné son nom à d'autres communes et lieux-dits principalement dans le sud de la France[51].
Histoire
Préhistoire
Le territoire de la commune est habité depuis le Paléolithique.
Abri des Battuts
L'abri des Battuts, connu depuis les fouilles de Victor Brun au XIXe siĂšcle et fouillĂ© de façon extensive par l'Ă©quipe de H.L. Movius de 1958 Ă 1963[52], se trouve dans les gorges de l'Aveyron en rive droite (cĂŽtĂ© sud-est) qu'il surplombe d'environ 80 m[53]. La topographie du lieu semble assez complexe, avec la grotte des Battus en contrebas de 3 m et Ă 25 m en aval de l'abri des Battus ; un petit abri au pied de la falaise Ă peu prĂšs Ă peu prĂšs Ă l'aplomb de l'abri des Battuts, et qui a reçu des dĂ©blais provenant du remplissage de l'abri des Battuts[54], et plusieurs installations post-proto-historiques (AntiquitĂ© ? Moyen Ăge ?) dont une citerne perchĂ©e en hauteur et divers amĂ©nagements[55].
CreusĂ© dans une large strate de calcaires bajocien, il mesure 6 Ă 8 m[54]. Il a livrĂ© des niveaux aurignaciens (couches 2 et 3 selon Alaux 1973[56] - en 1996 Bosselin attribue la couche 2 au proto-magdalĂ©nien et la couche 3 au PĂ©rigordien VI[52]), pĂ©rigordiens[54] (couches 3-4 : faciĂšs Noaillien infĂ©rieur et moyen, couche 4 : Noaillien infĂ©rieur, moyen et supĂ©rieur, couche 5 : PĂ©rigordien moyen[52]) et post-palĂ©olithiques (couche 13, du deuxiĂšme Ăąge du fer au Moyen Ăge)[57].
Grotte de la Magdeleine des Albis
SituĂ©e dans les gorges de l'Aveyron en rive gauche (cĂŽtĂ© nord-ouest), prĂšs de l'actuel lieu-dit La Madeleine au sud-ouest de Penne[2], la grotte de la Magdeleine des Albis est cĂ©lĂšbre pour les deux VĂ©nus â figures fĂ©minines sculptĂ©es en bas-relief â dĂ©couvertes en 1952 par Henri Bessac[58]. La grotte ornĂ©e surplombe de quelques mĂštres un gisement de plein air dit « La Magdeleine-La Plaine » dont l'art mobilier (six plaquettes gravĂ©es dont une plaquette calcaire avec quatre figures fĂ©minines schĂ©matiques de type Lalinde-Gönnersdorf (en)) et l'abondante industrie lithique sont attribuĂ©s au MagdalĂ©nien supĂ©rieur, contrairement Ă l'art pariĂ©tal de la grotte des VĂ©nus qui relĂšve plutĂŽt du MagdalĂ©nien moyen. En l'Ă©tat des recherches, le groupe humain qui a frĂ©quentĂ© le gisement de plein air ne semble pas apparentĂ© Ă celui qui avait occupĂ© la grotte longtemps auparavant[59].
Grotte du Courbet
L'art mobilier magdalĂ©nien s'illustre Ă©galement dans la commune par la grotte du Courbet oĂč ont Ă©tĂ© dĂ©couverts de nombreux outils dĂ©corĂ©s, plusieurs plaquettes calcaires gravĂ©es et une petite statuette fĂ©minine.
Grotte de la Pyramide
Le Néolithique est représenté par les niveaux chasséens de la grotte de la Pyramide.
Le Cuzoul d'Armand
DÚs le milieu du XIXe siÚcle, Jean-Baptiste Noulet a fouillé la grotte dite « Le Cuzoul d'Armand » à Penne, datant de l'ùge du bronze. Plusieurs objets sont conservés au muséum de Toulouse.
Moyen Ăge et Renaissance
En 580, Ă l'Ă©poque des premiers seigneurs de Penne, une Ă©glise est construite sous l'impulsion de saint Salvy, Ă©vĂȘque d'Albi.
Aux XIIe et XIIIe siÚcles est construite l'église actuelle, orientée à l'est et intégrée à l'enceinte fortifiée du village. L'abside dominait le fossé qui occupait la place actuelle.
En 1568, le chef protestant Philippe de Rabastens prend la ville restée catholique. L'église est en partie détruite[60].
Une fois la paix religieuse revenue, l'église est restaurée dans le style gothique occitan. Une porte est alors ouverte à l'est sur le fossé maintenant comblé, et l'église est « retournée » (orientée à l'ouest).
XIXe et XXe siĂšcles
La ligne de Lexos à Montauban traversait la commune. Elle fut construite entre décembre 1853 et le , date de son inauguration. La ligne est intensément utilisée durant six années jusqu'à l'ouverture de la ligne Lexos-Toulouse via Vindrac, TessoniÚres et Albi qui lui fait concurrence[61].
En 1930, une ligne autobus relie Penne Ă la gare de Vindrac en passant par Vaour. Le service passager de la ligne de chemin de fer est interrompu en 1935 pour ĂȘtre renouvelĂ© en 1940 et dĂ©finitivement arrĂȘtĂ© en 1955[61].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[63].
En 2020, la commune comptait 587 habitants[Note 10], en augmentation de 2,09 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 268 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 549 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 690 âŹ[I 4] (20 400 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,7 % | 10,2 % | 10,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 361 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chÎmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 127 emplois en 2018, contre 146 en 2013 et 123 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 241, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,5 %[I 10].
Sur ces 241 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
72 établissements[Note 13] sont implantés à Penne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 72 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 9 | 12,5 % | (13 %) |
Construction | 13 | 18,1 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 18 | 25 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 1,4 % | (2,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,4 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 4 | 5,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 11 | 15,3 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 6,9 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 10 | 13,9 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 72 entreprises implantées à Penne), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :
- SAS Fromagerie Le Pic, fabrication de fromage (4 996 kâŹ)
- Les Ateliers Du Millal, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (93 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 33 en 2000 puis Ă 25 en 2010[69] et enfin Ă 27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[70] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 521 ha en 1988 Ă 1 431 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 35 Ă 53 ha[69].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Sainte-Catherine de Penne. L'Ă©difice et le beffroi ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historiques en 1954[71].
- Ăglise Notre-Dame de Roussergue.
- Chapelle de Haute-Serre.
- Chapelle Sainte-Madeleine-des-Albis de La Madeleine. Ancien prieuré de l'abbaye de Septfonds puis possession des templiers de Vaour avec les moulins d'Auriol, actuel lieu-dit La Madeleine sur la rive droite de l'Aveyron[72] - [73].
- Ăglise Saint-PantalĂ©on de Belaygue.
- Ăglise Saint-Paul de Saint-Paul-de-Mamiac.
- Ăglise Saint-Vergondin-de-SaliĂšs de La BrĂ©gariĂ©.
- Le territoire de la commune porte de nombreux mégalithes préhistoriques, dont au moins 1 menhir, 1 ciste, 1 alignement et prÚs d'une dizaine de dolmens.
- Penne, village médiéval construit sur un éperon rocheux.
- Ăglise du XIIIe siĂšcle intĂ©grĂ©e aux remparts, d'orientation inversĂ©e (vers l'ouest).
- Chùteau-fort de Penne domine la vallée de l'Aveyron.
- Ăglise Sainte-Catherine de Penne
- Place de l'Ă©glise.
- Penne vu de la route forestiĂšre de la forĂȘt de GrĂ©signe.
- Penne vu de la RD 33 sur le causse.
- Ruines du chĂąteau de Penne d'Albigeois.
- Penne 2007
- Penne 2011
- Penne 2014
Personnalités liées à la commune
- Jean Sarrazin (1770-1848), général français de la Révolution et de l'Empire né à Penne.
- Fernand Verdeille, homme politique, né à Penne et maire de la commune de 1947 à 1965.
- Noël Arnaud a acheté sa premiÚre maison à Penne à la fin des années 1940. D'abord estivant, il s'installa dans le village définitivement à sa retraite en 1980, et y résidera jusqu'à sa mort en 2003.
- Alain Carcenac (1945 - 2014), ancien reporter-photographe au quotidien Les Nouvelles calédoniennes[74] ; devenu ermite dans le Tarn, son squelette a été découvert par des spéléologues en prospection, dans une grotte prÚs de Penne le samedi [75].
- Georges Herment (1912-1969), poĂšte, pendant plus de 20 ans facteur Ă Penne.
Une personnalité hors du commun : le Terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne
Alexandre Viguier est une figure emblématique de Penne qui a laissé une trace dans l'histoire locale sous le nom de Terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne. La consonne r est répétée 19 fois pour expliquer qu'il était un républicain du XIXe siÚcle.
Né en 1835, il exerce le métier de géomÚtre. Il est aussi conseiller juridique pour les populations rurales voisines grùce à ses connaissances en droit et en code civil. Il est célÚbre localement et respecté par les habitants.
Il se marie à 39 ans avec Marie Justine Roussel, ùgée de 17 ans et issue d'une classe aisée. La gestion catastrophique de sa fortune personnelle incite l'épouse dix années plus tard à demander la séparation des biens.
Alexandre Viguier quitte définitivement la ferme familiale de Cousines. Il change définitivement d'apparence. Jusqu'à son décÚs, il refuse de se raser ou de se couper les cheveux. Mû par la volonté de supprimer toutes les misÚres du monde, il dédie sa vie entiÚre à un combat déterminé contre toutes les institutions et la justice. Il est toujours représenté accompagné d'une lanterne destinée de maniÚre symbolique à éclairer sa lutte radicale.
Il Ă©choue Ă toutes les Ă©lections lĂ©gislatives auxquelles il se prĂ©sente. Il a mĂȘme l'occasion de se prĂ©senter face Ă Jean JaurĂšs Ă Carmaux en 1896. Il dĂ©cide de se rendre Ă Paris pour porter ses idĂ©es vers les plus hautes sphĂšres du pouvoir. Ses comportements sont jugĂ©s tellement iconoclastes qu'il est internĂ© Ă l'hĂŽpital Sainte Anne et est renvoyĂ© dans sa ville natale. Il vit alors d'expĂ©dients, comme un marginal en solitaire. Il rĂ©side au chĂąteau de Penne (dans la salle des gardes) oĂč il dĂ©cĂšde Ă l'Ăąge de 76 ans en 1911.
L'origine de l'adjectif pour qualifier ce personnage n'est pas clairement établie. Certains avancent l'hypothÚse que son physique « terrible » explique son surnom. D'autres suggÚrent son intelligence des affaires bien que ses échecs financiers agricoles n'appuient pas cette explication.
Armoiries de la Maison De Penne
De Penne,
Seigneurs Barons De Penne, De Cestayrols, De Belfort, De la Guépie, De Balaguier, De Thémines, en Languedoc et en Quercy.
(1) Lâanalogie des armes de la Maison De Penne avec celles de la maison de Clermont-LodĂšve, Ă laquelle celle de LauziĂšres-ThĂ©mines sâest alliĂ©e en 1344, et qui portait : FascĂ© dâor et de gueules ; au chef dâhermine, les a fait confondre par lâauteur de lâHistoire des Grands Officiers de la Couronne, qui, t. VII, p. 411, au lieu dâĂ©carteler les armes de la maison de LauziĂšres de celles de la branche de Penne-ThĂ©mines, dont elle recueillit les biens avec clause de substitution, les a Ă©cartelĂ©es de Clermont-LodĂšve. Nous observerons que, indĂ©pendamment des armes propres Ă toute la maison de Penne, telles quâelles sont gravĂ©es en tĂȘte de cette gĂ©nĂ©alogie, plusieurs personnages de cette maison ont adoptĂ© des sceaux particuliers qui ne sont, Ă proprement parler, que des contre-scels. Ils reprĂ©sentent tantĂŽt, et par allusion au nom, une plume en bande, quelquefois trois plumes dans la mĂȘme position, avec II besants en orle.
Il y a aussi Ă la BibliothĂšque du Roi plusieurs sceaux des seigneurs de Penne, oĂč les fasces sont placĂ©es dans la partie supĂ©rieure, sur un fond dâhermine. Ces variations, quelque nombreuses quâelles soient, se remarquent dans les sceaux de beaucoup dâanciennes familles, et particuliĂšrement dans ceux des 12e, 13e et 14e siĂšcles.
La maison De Penne (De Penna ou De Penastudis), dont les riches domaines sont passĂ©s par alliance et par substitution dans les maisons De Villemur et De LauziĂšres, vers le milieu du 15e siĂšcle, a pris son nom dâun ancien chĂąteau situĂ© en Albigeois, sur les frontiĂšres du Quercy. Ses seigneurs figurent avec Ă©clat parmi la haute noblesse du Languedoc dĂšs la fin du 11e siĂšcle, et lâon peut attribuer Ă leur nombreux vasselage, et plus encore, peut-ĂȘtre, Ă la situation avantageuse de leur chĂąteau, les caractĂšres dâindĂ©pendance et dâopiniĂątretĂ© quâils montrĂšrent dans la guerre quâils soutinrent contre les croisĂ©s[76].
Bernard De Penne
Bernard De Penne, chevalier qui, lâan 1225, fut lâun des tĂ©moins de la promesse de mariage entre la fille de Mainfroi de Rabastens, et Bertrand, frĂšre du comte de Toulouse, puis de lâaccord conclu, au mois dâoctobre 1231, entre Raimond, VIIe du nom, comte de Toulouse, et Raimond, abbĂ© de Gaillac. Par charte des ides de juin 1251, passĂ©e Ă Montauban, en prĂ©sence de Robert de Saint-Clair, de Pierre de Voisins, de Simon de Claret, de Philippe dâAubonne, de Sicard et Berenger dâAlaman, de DĂ©odat et Guillaume de Barasc, de Bertrand et Hugues de Cardaillac, de Pons-Ameil de Causac, de Pons de Rabastens, de Guillaume de Roaix, etc.
Bernard et Olivier De Penne, son frĂšre, cĂ©dĂšrent leur chĂąteau de Penne Ă Alfonse, comte de Poitiers et de Toulouse, qui, en Ă©change donna Ă Bernard le chĂąteau de la GuĂ©pie, situĂ© dans les diocĂšses dâAlby et de Rodez, avec lâalbergement du chĂąteau de Belfort, au diocĂšse de Cahors. Bernard De Penne est encore nommĂ© dans une des procĂ©dures du comte Alfonse, de lâannĂ©e 1267.
AprĂšs la mort de Bernard De Penne, sa succession passa Ă ses neveux, fils dâOlivier De Penne, son frĂšre aĂźnĂ©[77].
HĂ©raldique
Blason | D'azur à la plume d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lys aussi d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- [CabiĂ© 1908] Edmond CabiĂ©, « Les seigneurs de Penne aux XIe et XIIe siĂšcles », Revue historique, scientifique et littĂ©raire du dĂ©partement du Tarn,â , p. 77-89 (lire en ligne [sur gallica], consultĂ© en ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[48].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
- Cartes
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- Notes de type "Carte"
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Autres sources
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- « Penne (Tarn), carte IGN interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
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- Claude Devic, (1670-1734), Histoire gĂ©nĂ©rale de Languedoc, avec des notes & les piĂšces justificatives, composĂ©e sur les auteurs & les titres originaux, & enrichie de divers monumens., A Paris, chez Jacques Vincent, imprimeur des Ătats GĂ©nĂ©raux de la Province de Languedoc, 992 p., tome V, planche VI, n° 105