AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Penne (Tarn)

Penne est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.

Penne
Penne (Tarn)
Centre du village de Penne.
Blason de Penne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes du Cordais et du Causse
Maire
Mandat
Laurence Poillerat-Zeganadin
2020-2026
Code postal 81140
Code commune 81206
DĂ©mographie
Population
municipale
587 hab. (2020 en augmentation de 2,09 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 9,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 04â€Č 41″ nord, 1° 43â€Č 52″ est
Altitude 114 m
Min. 93 m
Max. 489 m
Superficie 64,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Penne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Penne
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Penne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Penne

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Bombic et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallĂ©e de la VĂšre », Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »), trois espaces protĂ©gĂ©s (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », la « grotte du Figuier » et le « Martre de Bel Air ») et huit zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Penne est une commune rurale qui compte 587 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 2 393 habitants en 1831. Ses habitants sont appelĂ©s les Pennols ou Pennolles.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Penne se situe dans le nord-ouest du dĂ©partement du Tarn, Ă  31 km au nord-est de Montauban et Ă  24 km au nord-ouest de Gaillac[1]. Elle est limitrophe du dĂ©partement de Tarn-et-Garonne.

    S'accrochant à un piton rocheux qui surplombe la rive gauche de l'Aveyron, dans la partie la plus pittoresque de son cours, le vieux bourg de Penne, dominé par les ruines de son chùteau, occupe un site remarquable.

    Communes limitrophes

    La commune de Penne jouxte sept autres communes dont quatre sont situées dans le département de Tarn-et-Garonne[2]. Les communes limitrophes sont Castelnau-de-Montmiral, Larroque, Vaour, Bruniquel, Cazals, Montricoux et Saint-Antonin-Noble-Val.

    Voies de communication et transports

    Aucun service de transport en commun ne dessert la commune. Les gares les plus proches sont la gare de Cordes - Vindrac ou la gare de Caussade.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le Bombic, un bras de l'Aveyron, le ravin de Fonvieille, le ruisseau de CabĂ©ou, le ruisseau de Cap de Biou, le ruisseau de Fonrude, le ruisseau de Font Bonne, le ruisseau de l'Alvaraise, le ruisseau de Layrous, le ruisseau de MerdariĂ©, le ruisseau de Varon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 44 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de SĂ©vĂ©rac d'Aveyron et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn Ă  Barry-d'Islemade, aprĂšs avoir traversĂ© 60 communes[5].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Penne.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[6].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 12,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 835 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 8,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montricoux », sur la commune de Montricoux, mise en service en 1999[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 740,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et Ă  31 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] Ă  14 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[17] - [18].

    Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :

    • les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallĂ©e de la VĂšre », d'une superficie de 11 660 ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractĂ©risĂ© par une grande vallĂ©e dominĂ©e par de grandes falaises, des pentes Ă  pelouses sĂšches et des plateaux secs, quelques petites vallĂ©es encaissĂ©es et surtout de nombreuses cavitĂ©s naturelles riches en chiroptĂšres. De nombreuses pelouses sĂšches abritent de belles stations Ă  orchidĂ©es[24] ;
    • Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[25] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[23] :

    • la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Grand-Duc d'Europe)[26].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[27] :

    • le « causse d'Anglars » (3 598 ha), couvrant 4 communes dont trois dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
    • le « causse de Magrou et falaises de BĂšs et Penne » (323 ha)[29] ;
    • le « cirques de Thouryes et de BĂŽne » (489 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Tarn et deux dans le Tarn-et-Garonne[30] ;
    • la « forĂȘt de GrĂ©signe » (4 019 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[31] ;
    • la « riviĂšre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[32] ;

    et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] :

    • le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[33] ;
    • la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[34] ;
    • la « vallĂ©e de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[35].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Penne.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Penne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [36] - [I 1] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (75,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (76,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (69,4 %), prairies (17,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,9 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Penne est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2003 et 2021[42] - [39].

    Penne est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [43].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Penne.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[44]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 50,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 551 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 428 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 78 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[45] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[46].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[47].

    La commune est en outre situĂ©e en aval d'un barrage de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[49].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Penne est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[50].

    Toponymie

    Le nom de Penne proviendrait d'un nom pré-latin probablement ligure penna signifiant « hauteur rocheuse plus ou moins pointue », qui a donné son nom à d'autres communes et lieux-dits principalement dans le sud de la France[51].

    Histoire

    Préhistoire

    Parure en bronze de Penne. Muséum de Toulouse.

    Le territoire de la commune est habité depuis le Paléolithique.

    Abri des Battuts

    L'abri des Battuts, connu depuis les fouilles de Victor Brun au XIXe siĂšcle et fouillĂ© de façon extensive par l'Ă©quipe de H.L. Movius de 1958 Ă  1963[52], se trouve dans les gorges de l'Aveyron en rive droite (cĂŽtĂ© sud-est) qu'il surplombe d'environ 80 m[53]. La topographie du lieu semble assez complexe, avec la grotte des Battus en contrebas de m et Ă  25 m en aval de l'abri des Battus ; un petit abri au pied de la falaise Ă  peu prĂšs Ă  peu prĂšs Ă  l'aplomb de l'abri des Battuts, et qui a reçu des dĂ©blais provenant du remplissage de l'abri des Battuts[54], et plusieurs installations post-proto-historiques (AntiquitĂ© ? Moyen Âge ?) dont une citerne perchĂ©e en hauteur et divers amĂ©nagements[55].

    CreusĂ© dans une large strate de calcaires bajocien, il mesure 6 Ă— 8 m[54]. Il a livrĂ© des niveaux aurignaciens (couches 2 et 3 selon Alaux 1973[56] - en 1996 Bosselin attribue la couche 2 au proto-magdalĂ©nien et la couche 3 au PĂ©rigordien VI[52]), pĂ©rigordiens[54] (couches 3-4 : faciĂšs Noaillien infĂ©rieur et moyen, couche 4 : Noaillien infĂ©rieur, moyen et supĂ©rieur, couche 5 : PĂ©rigordien moyen[52]) et post-palĂ©olithiques (couche 13, du deuxiĂšme Ăąge du fer au Moyen Âge)[57].

    Grotte de la Magdeleine des Albis

    SituĂ©e dans les gorges de l'Aveyron en rive gauche (cĂŽtĂ© nord-ouest), prĂšs de l'actuel lieu-dit La Madeleine au sud-ouest de Penne[2], la grotte de la Magdeleine des Albis est cĂ©lĂšbre pour les deux VĂ©nus — figures fĂ©minines sculptĂ©es en bas-relief — dĂ©couvertes en 1952 par Henri Bessac[58]. La grotte ornĂ©e surplombe de quelques mĂštres un gisement de plein air dit « La Magdeleine-La Plaine » dont l'art mobilier (six plaquettes gravĂ©es dont une plaquette calcaire avec quatre figures fĂ©minines schĂ©matiques de type Lalinde-Gönnersdorf (en)) et l'abondante industrie lithique sont attribuĂ©s au MagdalĂ©nien supĂ©rieur, contrairement Ă  l'art pariĂ©tal de la grotte des VĂ©nus qui relĂšve plutĂŽt du MagdalĂ©nien moyen. En l'Ă©tat des recherches, le groupe humain qui a frĂ©quentĂ© le gisement de plein air ne semble pas apparentĂ© Ă  celui qui avait occupĂ© la grotte longtemps auparavant[59].

    Grotte du Courbet

    L'art mobilier magdalĂ©nien s'illustre Ă©galement dans la commune par la grotte du Courbet oĂč ont Ă©tĂ© dĂ©couverts de nombreux outils dĂ©corĂ©s, plusieurs plaquettes calcaires gravĂ©es et une petite statuette fĂ©minine.

    Grotte de la Pyramide

    Le Néolithique est représenté par les niveaux chasséens de la grotte de la Pyramide.

    Le Cuzoul d'Armand

    DÚs le milieu du XIXe siÚcle, Jean-Baptiste Noulet a fouillé la grotte dite « Le Cuzoul d'Armand » à Penne, datant de l'ùge du bronze. Plusieurs objets sont conservés au muséum de Toulouse.

    Moyen Âge et Renaissance

    Église de Penne.

    En 580, Ă  l'Ă©poque des premiers seigneurs de Penne, une Ă©glise est construite sous l'impulsion de saint Salvy, Ă©vĂȘque d'Albi.

    Aux XIIe et XIIIe siÚcles est construite l'église actuelle, orientée à l'est et intégrée à l'enceinte fortifiée du village. L'abside dominait le fossé qui occupait la place actuelle.

    En 1568, le chef protestant Philippe de Rabastens prend la ville restée catholique. L'église est en partie détruite[60].

    Une fois la paix religieuse revenue, l'église est restaurée dans le style gothique occitan. Une porte est alors ouverte à l'est sur le fossé maintenant comblé, et l'église est « retournée » (orientée à l'ouest).

    XIXe et XXe siĂšcles

    La ligne de Lexos à Montauban traversait la commune. Elle fut construite entre décembre 1853 et le , date de son inauguration. La ligne est intensément utilisée durant six années jusqu'à l'ouverture de la ligne Lexos-Toulouse via Vindrac, TessoniÚres et Albi qui lui fait concurrence[61].

    En 1930, une ligne autobus relie Penne Ă  la gare de Vindrac en passant par Vaour. Le service passager de la ligne de chemin de fer est interrompu en 1935 pour ĂȘtre renouvelĂ© en 1940 et dĂ©finitivement arrĂȘtĂ© en 1955[61].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1965 Fernand Verdeille SFIO Conseiller général du Tarn (1945-1974)
    SĂ©nateur du Tarn (1946-1974)
    1965 août 2006 Maurice Boyer DVG Conseiller général (1988-2008)
    août 2006 En cours Jean-Luc Kretz
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[63].

    En 2020, la commune comptait 587 habitants[Note 10], en augmentation de 2,09 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0002 0922 2612 1742 3932 2672 2432 2012 157
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1502 0532 0211 8831 8261 7541 6931 5661 512
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3051 2801 227928868755721696531
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    535504515507516522548552574
    2017 2020 - - - - - - -
    579587-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 268 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 549 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 690 â‚Ź[I 4] (20 400 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]7,7 %10,2 %10,6 %
    DĂ©partement[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  361 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (64,5 % ayant un emploi et 10,6 % de chĂŽmeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 127 emplois en 2018, contre 146 en 2013 et 123 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 241, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,7 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 55,5 %[I 10].

    Sur ces 241 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 1,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    72 établissements[Note 13] sont implantés à Penne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble72100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    912,5 %(13 %)
    Construction1318,1 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1825 %(26,7 %)
    Information et communication11,4 %(2,1 %)
    Activités financiÚres et d'assurance11,4 %(3,3 %)
    Activités immobiliÚres45,6 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1115,3 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    56,9 %(15,5 %)
    Autres activités de services1013,9 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 25 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (18 sur les 72 entreprises implantĂ©es Ă  Penne), contre 26,7 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[66] :

    • SAS Fromagerie Le Pic, fabrication de fromage (4 996 k€)
    • Les Ateliers Du Millal, entretien et rĂ©paration de vĂ©hicules automobiles lĂ©gers (93 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[67]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations44332527
    SAU[Note 16] (ha)1 5211 3241 2851 431

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 44 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  33 en 2000 puis Ă  25 en 2010[69] et enfin Ă  27 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[70] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 1 521 ha en 1988 Ă  1 431 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 35 Ă  53 ha[69].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Catherine de Penne. L'Ă©difice et le beffroi ont Ă©tĂ© inscrits au titre des monuments historiques en 1954[71].
    • Église Notre-Dame de Roussergue.
    • Chapelle de Haute-Serre.
    • Chapelle Sainte-Madeleine-des-Albis de La Madeleine. Ancien prieurĂ© de l'abbaye de Septfonds puis possession des templiers de Vaour avec les moulins d'Auriol, actuel lieu-dit La Madeleine sur la rive droite de l'Aveyron[72] - [73].
    • Église Saint-PantalĂ©on de Belaygue.
    • Église Saint-Paul de Saint-Paul-de-Mamiac.
    • Église Saint-Vergondin-de-SaliĂšs de La BrĂ©gariĂ©.
    • Le territoire de la commune porte de nombreux mĂ©galithes prĂ©historiques, dont au moins 1 menhir, 1 ciste, 1 alignement et prĂšs d'une dizaine de dolmens.
    • Penne, village mĂ©diĂ©val construit sur un Ă©peron rocheux.
    • Église du XIIIe siĂšcle intĂ©grĂ©e aux remparts, d'orientation inversĂ©e (vers l'ouest).
    • ChĂąteau-fort de Penne domine la vallĂ©e de l'Aveyron.
    • Église Sainte-Catherine de Penne
      Église Sainte-Catherine de Penne
    • Place de l'Ă©glise.
      Place de l'Ă©glise.
    • Penne vu de la route forestiĂšre de la forĂȘt de GrĂ©signe.
      Penne vu de la route forestiĂšre de la forĂȘt de GrĂ©signe.
    • Penne vu de la RD 33 sur le causse.
      Penne vu de la RD 33 sur le causse.
    • Ruines du chĂąteau de Penne d'Albigeois.
      Ruines du chĂąteau de Penne d'Albigeois.
    • Penne 2007
      Penne 2007
    • Penne 2011
      Penne 2011
    • Penne 2014
      Penne 2014

    Personnalités liées à la commune

    Une personnalité hors du commun : le Terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne

    Alexandre Viguier est une figure emblématique de Penne qui a laissé une trace dans l'histoire locale sous le nom de Terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne. La consonne r est répétée 19 fois pour expliquer qu'il était un républicain du XIXe siÚcle.

    Statue du Terrrrrrrrrrrrrrrrrrrible de Penne dans une niche murale extérieure de l'église de Penne.

    Né en 1835, il exerce le métier de géomÚtre. Il est aussi conseiller juridique pour les populations rurales voisines grùce à ses connaissances en droit et en code civil. Il est célÚbre localement et respecté par les habitants.

    Il se marie à 39 ans avec Marie Justine Roussel, ùgée de 17 ans et issue d'une classe aisée. La gestion catastrophique de sa fortune personnelle incite l'épouse dix années plus tard à demander la séparation des biens.

    Alexandre Viguier quitte définitivement la ferme familiale de Cousines. Il change définitivement d'apparence. Jusqu'à son décÚs, il refuse de se raser ou de se couper les cheveux. Mû par la volonté de supprimer toutes les misÚres du monde, il dédie sa vie entiÚre à un combat déterminé contre toutes les institutions et la justice. Il est toujours représenté accompagné d'une lanterne destinée de maniÚre symbolique à éclairer sa lutte radicale.

    Il Ă©choue Ă  toutes les Ă©lections lĂ©gislatives auxquelles il se prĂ©sente. Il a mĂȘme l'occasion de se prĂ©senter face Ă  Jean JaurĂšs Ă  Carmaux en 1896. Il dĂ©cide de se rendre Ă  Paris pour porter ses idĂ©es vers les plus hautes sphĂšres du pouvoir. Ses comportements sont jugĂ©s tellement iconoclastes qu'il est internĂ© Ă  l'hĂŽpital Sainte Anne et est renvoyĂ© dans sa ville natale. Il vit alors d'expĂ©dients, comme un marginal en solitaire. Il rĂ©side au chĂąteau de Penne (dans la salle des gardes) oĂč il dĂ©cĂšde Ă  l'Ăąge de 76 ans en 1911.

    L'origine de l'adjectif pour qualifier ce personnage n'est pas clairement établie. Certains avancent l'hypothÚse que son physique « terrible » explique son surnom. D'autres suggÚrent son intelligence des affaires bien que ses échecs financiers agricoles n'appuient pas cette explication.

    Armoiries de la Maison De Penne

    De Penne,

    Seigneurs Barons De Penne, De Cestayrols, De Belfort, De la Guépie, De Balaguier, De Thémines, en Languedoc et en Quercy.

    L’écu timbrĂ© d’un casque de banneret, ornĂ© de ses lambrequins, et sommĂ© d’un cercle de baron.
    Armes : D’or, à 3 fasces de sable ; au chef d’hermine (1).

    (1) L’analogie des armes de la Maison De Penne avec celles de la maison de Clermont-LodĂšve, Ă  laquelle celle de LauziĂšres-ThĂ©mines s’est alliĂ©e en 1344, et qui portait : FascĂ© d’or et de gueules ; au chef d’hermine, les a fait confondre par l’auteur de l’Histoire des Grands Officiers de la Couronne, qui, t. VII, p. 411, au lieu d’écarteler les armes de la maison de LauziĂšres de celles de la branche de Penne-ThĂ©mines, dont elle recueillit les biens avec clause de substitution, les a Ă©cartelĂ©es de Clermont-LodĂšve. Nous observerons que, indĂ©pendamment des armes propres Ă  toute la maison de Penne, telles qu’elles sont gravĂ©es en tĂȘte de cette gĂ©nĂ©alogie, plusieurs personnages de cette maison ont adoptĂ© des sceaux particuliers qui ne sont, Ă  proprement parler, que des contre-scels. Ils reprĂ©sentent tantĂŽt, et par allusion au nom, une plume en bande, quelquefois trois plumes dans la mĂȘme position, avec II besants en orle.

    Il y a aussi Ă  la BibliothĂšque du Roi plusieurs sceaux des seigneurs de Penne, oĂč les fasces sont placĂ©es dans la partie supĂ©rieure, sur un fond d’hermine. Ces variations, quelque nombreuses qu’elles soient, se remarquent dans les sceaux de beaucoup d’anciennes familles, et particuliĂšrement dans ceux des 12e, 13e et 14e siĂšcles.

    La maison De Penne (De Penna ou De Penastudis), dont les riches domaines sont passĂ©s par alliance et par substitution dans les maisons De Villemur et De LauziĂšres, vers le milieu du 15e siĂšcle, a pris son nom d’un ancien chĂąteau situĂ© en Albigeois, sur les frontiĂšres du Quercy. Ses seigneurs figurent avec Ă©clat parmi la haute noblesse du Languedoc dĂšs la fin du 11e siĂšcle, et l’on peut attribuer Ă  leur nombreux vasselage, et plus encore, peut-ĂȘtre, Ă  la situation avantageuse de leur chĂąteau, les caractĂšres d’indĂ©pendance et d’opiniĂątretĂ© qu’ils montrĂšrent dans la guerre qu’ils soutinrent contre les croisĂ©s[76].

    Exemple d’un Ă©cu D’or, Ă  3 fasces de sable

    Bernard De Penne

    Histoire de Languedoc, tome V

    Bernard De Penne, chevalier qui, l’an 1225, fut l’un des tĂ©moins de la promesse de mariage entre la fille de Mainfroi de Rabastens, et Bertrand, frĂšre du comte de Toulouse, puis de l’accord conclu, au mois d’octobre 1231, entre Raimond, VIIe du nom, comte de Toulouse, et Raimond, abbĂ© de Gaillac. Par charte des ides de juin 1251, passĂ©e Ă  Montauban, en prĂ©sence de Robert de Saint-Clair, de Pierre de Voisins, de Simon de Claret, de Philippe d’Aubonne, de Sicard et Berenger d’Alaman, de DĂ©odat et Guillaume de Barasc, de Bertrand et Hugues de Cardaillac, de Pons-Ameil de Causac, de Pons de Rabastens, de Guillaume de Roaix, etc.

    Bernard et Olivier De Penne, son frĂšre, cĂ©dĂšrent leur chĂąteau de Penne Ă  Alfonse, comte de Poitiers et de Toulouse, qui, en Ă©change donna Ă  Bernard le chĂąteau de la GuĂ©pie, situĂ© dans les diocĂšses d’Alby et de Rodez, avec l’albergement du chĂąteau de Belfort, au diocĂšse de Cahors. Bernard De Penne est encore nommĂ© dans une des procĂ©dures du comte Alfonse, de l’annĂ©e 1267.

    AprĂšs la mort de Bernard De Penne, sa succession passa Ă  ses neveux, fils d’Olivier De Penne, son frĂšre aĂźnĂ©[77].

    Sceau de Bernard De Penne – an 1266

    [78]

    HĂ©raldique

    Blason de Penne Blason
    D'azur à la plume d'or, au chef cousu de gueules chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • [CabiĂ© 1908] Edmond CabiĂ©, « Les seigneurs de Penne aux XIe et XIIe siĂšcles », Revue historique, scientifique et littĂ©raire du dĂ©partement du Tarn,‎ , p. 77-89 (lire en ligne [sur gallica], consultĂ© en ).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[48].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[68].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Penne » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    Notes de type "Carte"

      Site de l'Insee

      1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
      3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
      4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Penne » (consulté le ).
      5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
      6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Penne » (consulté le ).
      7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
      8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
      9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
      10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Penne » (consulté le ).
      11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
      12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
      13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Penne » (consulté le ).
      14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

      Autres sources

      1. « Infos, distance et photos de Penne », sur voldoiseau.com (consulté le ).
      2. « Penne (Tarn), carte IGN interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
      3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
      4. « Fiche communale de Penne », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
      5. Sandre, « l'Aveyron »
      6. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
      7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
      10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
      11. « Station météofrance Montricoux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      12. « Orthodromie entre Penne et Montricoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
      13. « Station météofrance Montricoux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      14. « Orthodromie entre Penne et Montauban », sur fr.distance.to (consulté le ).
      15. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      16. « Station météorologique de Montauban - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      17. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
      18. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
      19. « le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      20. « la « grotte du Figuier » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      21. « le « Martre de Bel Air » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      22. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
      23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Penne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      24. « site Natura 2000 FR7300952 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      25. « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      26. « site Natura 2000 FR7312011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Penne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      28. « ZNIEFF le « causse d'Anglars » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      29. « ZNIEFF le « causse de Magrou et falaises de BÚs et Penne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      30. « ZNIEFF le « cirques de Thouryes et de BÎne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      31. « ZNIEFF la « forĂȘt de GrĂ©signe » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
      32. « ZNIEFF la « riviÚre Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      33. « ZNIEFF le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      34. « ZNIEFF la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
      35. « ZNIEFF la « vallée de l' Aveyron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
      36. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      37. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
      39. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Penne », sur Géorisques (consulté le )
      40. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
      41. DREAL Occitanie, « CIZI », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
      42. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
      43. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
      44. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
      45. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
      46. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Penne », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
      47. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
      48. Article R214-112 du code de l’environnement
      49. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur www.tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
      50. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
      51. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 517..
      52. [Bosselin 1996] Bruno Bosselin, « Contribution de l'Abri Pataud Ă  la chronologie du Gravettien français », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 93, no 2,‎ , p. 183-194 (lire en ligne [sur hal.archives-ouvertes.fr]), p. 183.
      53. [Alaux 1967] J.-F. Alaux, « Burins du type "Le Raysse" de l'abri des Battuts (Tarn) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 64, no 8,‎ , p. 242-247 (lire en ligne [sur persee]).
      54. [Alaux 1969] Jean-François Alaux, « Note prĂ©liminaire sur l'abri pĂ©rigordien des Battuts (Tarn) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 66, no 1,‎ , p. 10–15 (DOI 10.3406/bspf.1969.10322, lire en ligne [sur persee]), p. 10.
      55. « Pisolithes de goethite à Penne », sur capa-archeo.fr, Centre Archéologique des Pays Albigeois, (consulté le ) : compte-rendu d'une expédition à la recherche de sites-sources de minerai de fer dans les environs. Cette page donne un plan et des photos du site des Battus, incluant l'emplacement de diverses structures médiévales.
      56. [Alaux 1973] Jean-François Alaux, « Pointes de la Font-Robert, en place, dans le PĂ©rigordien Ă  burins de Noailles de l'abri des Battuts (commune de Penne, Tarn) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 70, no 2,‎ , p. 51–55 (DOI 10.3406/bspf.1973.8219, lire en ligne [sur persee]).
      57. Alaux 1973, p. 52.
      58. [BĂ©tirac 1954] Bernard BĂ©tirac, « Les VĂ©nus de la Magdeleine », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, vol. 51, no 3,‎ , p. 125–126 (DOI 10.3406/bspf.1954.3072, lire en ligne [sur persee], consultĂ© le ).
      59. [Ladier 2001] EdmĂ©e Ladier, « Nouvelles figures fĂ©minines schĂ©matiques de type Lalinde-Gönnersdorf dans la vallĂ©e de l'Aveyron », PalĂ©o, no 13,‎ , p. 265-274 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).
      60. Source : Panneau présent dans l'église.
      61. Édouard Minard, La saga d'un rocher : Penne du Tarn, , 174 p..
      62. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      63. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      64. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
      65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
      66. « Entreprises à Penne », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
      67. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      68. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
      69. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Penne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      70. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Tarn » (consulté le ).
      71. « Eglise Sainte-Catherine », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
      72. [Portal & Cabier 1894] Charles Portal et Edmond Cabié, Cartulaire des Templiers de Vaour (Tarn), , p. VIII, lire en ligne sur Gallica
        Le prieuré de Sainte-Madeleine des Albis appartenait encore à l'abbaye de Septfonds en 1150. La premiÚre mention des templiers remonte à 1173 alors que l'abbaye déménage vers 1161 prÚs de Réalville et devient l'abbaye Saint-Marcel.
        .
      73. [Rossignol 1865] Élie-A. Rossignol, Monographies communales ou Étude statistique, historique et monumentale du dĂ©partement du Tarn, t. III, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 199-201.
      74. « Le mystÚre de l'ermite photographe play boy », sur a-l-oeil.info (consulté le ).
      75. « Penne. Le reporter était devenu ermite : son squelette retrouvé dans une grotte », sur ladepeche.fr (consulté en ).
      76. M. Lainé, Archives Généalogiques et Historiques de la Noblesse de France, ou Recueil de Preuves, A Paris, chez l'auteur, rue du Paon-Saint-André-des-Arcs, N° 1, mdcggxxx (1830), 608 p., tome III
      77. Claude De Vic & Dom VaissÚte, Histoire de Languedoc avec des notes et les piÚces justificatives : composée sur les auteurs et les titres originaux, et enrichie de divers monumens, TOM III, preuves, col. 299, 360, 489 et 581 ; Trésor des Chartes, Toulouse, sac 5, n° 66
      78. Claude Devic, (1670-1734), Histoire gĂ©nĂ©rale de Languedoc, avec des notes & les piĂšces justificatives, composĂ©e sur les auteurs & les titres originaux, & enrichie de divers monumens., A Paris, chez Jacques Vincent, imprimeur des États GĂ©nĂ©raux de la Province de Languedoc, 992 p., tome V, planche VI, n° 105
      Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.