Castelnau-de-Montmiral
Castelnau-de-Montmiral (en occitan CastĂšlnĂČu de Montmiralh) est une commune française situĂ©e dans le nord-ouest du dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriĂ©tĂ© Ă la qualitĂ© de ses vins.
Castelnau-de-Montmiral | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération |
Maire Mandat |
Paul Salvador 2020-2026 |
Code postal | 81140 |
Code commune | 81064 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Montmiralais |
Population municipale |
1 046 hab. (2020 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 57âČ 59âł nord, 1° 49âČ 18âł est |
Altitude | Min. 153 m Max. 485 m |
Superficie | 88,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gaillac (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Vignobles et Bastides |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la VĂšre, le Tescou, le Ruisseau de RĂŽ, le Ruisseau du RĂŽ Oriental et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « forĂȘt de la GrĂ©signe » et la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »), un espace protĂ©gĂ© (le « Montoulieu ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Castelnau-de-Montmiral est une commune rurale qui compte 1 046 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 3 116 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelés les Montmiralais ou Montmiralaises.
GĂ©ographie
Commune située entre Albi et Montauban.
La commune est traversĂ©e d'est en ouest par la VĂšre. Au nord de cette riviĂšre s'Ă©tend la forĂȘt de GrĂ©signe, une des plus vastes forĂȘts de chĂȘnes de France et mĂȘme d'Europe. Le sud de la VĂšre est en partie occupĂ© par un plateau calcaire (causse). Le village est d'ailleurs construit sur un piton calcaire qui surplombe la vallĂ©e de la VĂšre.
Communes limitrophes
Castelnau-de-Montmiral est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Broze, Cahuzac-sur-VĂšre, Gaillac, Larroque, Lisle-sur-Tarn, Penne, Puycelsi, Saint-Beauzile, Sainte-CĂ©cile-du-Cayrou, Vaour et Le Verdier.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune (8 881 hectares) en fait une des plus grandes du département ; son altitude varie de 153 à 486 mÚtres[2].
Voies de communication et transports
AccÚs avec la route départementale D964 (ex : Route nationale 664)
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la VÚre (affluent de l'Aveyron), le Tescou, le ruisseau de RÎ, le ruisseau du RÎ Oriental, l'Audoulou, le Merdaoussou, le Rieutort, l'Infernou, Riou NÚgre, le ruisseau de Bauzens, le ruisseau de Belayrol, le ruisseau de Beudes, le ruisseau de BoussiÚres, le ruisseau de Combe Escure,, qui constituent un réseau hydrographique de 111 km de longueur totale[4] - [Carte 1].
La VÚre, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Bruniquel, aprÚs avoir traversé 15 communes[5].
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, aprÚs avoir traversé 13 communes[6].
Le ruisseau de RĂŽ, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le sud. Il se jette dans le Tarn Ă Puycelsi[7].
Le ruisseau du RĂŽ Oriental, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le sud. Il se jette dans la VĂšre sur le territoire communal[8].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[14] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 720,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă 23 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] Ă 13,8 °C pour 1991-2020[19].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21].
Un espace protégé est présent sur la commune : le « Montoulieu », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 43,10 ha[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[24] :
- la « forĂȘt de la GrĂ©signe », d'une superficie de 3 604 ha, un site prĂ©sentant une exceptionnelle richesse entomologique qui place cette forĂȘt au troisiĂšme rang europĂ©en en nombre absolu de colĂ©optĂšres (2 380 espĂšces recensĂ©es), derriĂšre la forĂȘt de Fontainebleau, et la rĂ©serve de Bialowecja[25]
et un au titre de la directive oiseaux[24] :
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Hibou grand-duc)[26].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[27] : la « forĂȘt de GrĂ©signe » (4 019 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[28], et la « forĂȘt de Sivens » (1 409 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] :
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[30] ;
- la « forĂȘt de Sivens et coteaux boisĂ©s alentours [sic] » (5 385 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[31].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Castelnau-de-Montmiral est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [I 1] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (57 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (56,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (56,1 %), terres arables (22,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), prairies (3,4 %), cultures permanentes (2,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,9 %)[34].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Castelnau-de-Montmiral est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la VĂšre, le Tescou, le ruisseau du RĂŽ Oriental et le ruisseau de RĂŽ. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992 et 2003[38] - [35].
Castelnau-de-Montmiral est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [39].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[40]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 663 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 402 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[42].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Castelnau-de-Montmiral est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[44].
Toponymie
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée de :
- castel nau (> nĂČu) « chĂąteau neuf » en occitan (cf. Castelnau, NeufchĂątel, etc.)
- Mont miral (Monte miraill 1259), toponyme en Mont- au sens de « colline, Ă©lĂ©vation de terrain, hauteur », appellatif toponymique issu du bas latin MONTE (du latin classique montem, accusatif de mons). Le second Ă©lĂ©ment -miral reprĂ©sente l'ancien occitan miralh « miroir » â « point de vue, poste d'observation » Ă©quivalent de l'ancien français mirail cf. Montmirail[45]. Il s'agit d'un dĂ©rivĂ© de mire, suivi du suffixe Ă valeur superlative -alh cf. Montgradail (Aude, Montegardall 1215).
Remarque : les formes anciennes du type Mons Mirabilis sont des latinisations fantaisistes de clercs mĂ©diĂ©vaux. L'adjectif mÄ«rÄbilis signifie en latin « admirable, merveilleux », d'oĂč « miraculeux (lieu des miracles) » et dont le substantif en latin populaire, *mirabÄlia, (altĂ©ration du latin classique mÄ«rÄbÄlia) a donnĂ© meravilha en occitan et merveille en français par Ă©volution phonĂ©tique rĂ©guliĂšre et pas autre chose.
Histoire
Tout autour de la forĂȘt de GrĂ©signe s'Ă©lĂšvent des dolmens de l'Ăąge du bronze et des oppidums/oppida (places fortes) de l'Ăąge du fer.
La bastide albigeoise est fondĂ©e en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, qui a donnĂ© Ă la bastide les mĂȘmes franchises qu'Ă Cordes et Gaillac.
Le diminutif de Montmiral a été communément utilisé dans les actes officiels, y compris au XIXe siÚcle dans l'état civil de la commune. Ce diminutif est encore utilisé aujourd'hui par ses habitants.
La bastide est réunie au domaine royal en 1271. Elle est administrée par un délégué du sénéchal de Toulouse jusqu'en 1322. Philippe V le Long l'a alors donnée à Arnaud de Trians, vicomte de Tallard.
Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais, conduits par le prince Noir, envahissent l'Albigeois en 1345. Ceux-ci se retireront sans oser attaquer la ville...
En 1352, les habitants rendent hommage à Louis de Trians. Par un acte de 1365, il confirme les coutumes de la communauté. Il a maintenu ses vassaux dans leurs prérogatives, avec le consentement de sa mÚre, Constance de Narbonne, en considération des dommages de la guerre et des contributions qu'ils ont payé pour la rançon du roi.
Ă la fin du XIVe siĂšcle, la bastide fait partie des domaines de Bernard VII d'Armagnac. Castelnau est alors gardĂ© par des capitaines du parti des Armagnacs qui dĂ©solaient les terres autour et dont se plaignent les consuls de Gaillac, de Puycelsy et de Penne. En l'absence du comte d'Armagnac, Bonne de Berry Ă©crit Ă ses bonnes gens pour bien garder la ville. En 1470, Louis XI met sous sĂ©questre les domaines du comte d'Armagnac. Georges II de La TrĂ©moille, sire de Craon, gouverneur de Tours, conseiller et premier chambellan de Louis XI, obtient du roi la seigneurie de Castelnau-de-Montmiral, Villeneuve et Milhavet. AprĂšs 1479, Louis Ier d'Amboise, Ă©vĂȘque d'Albi, obtient du roi l'autorisation de faire l'acquisition de la seigneurie. Charles Ier d'Armagnac est rĂ©tabli dans ses domaines en 1484. Il s'Ă©tablit Ă Castelnau oĂč il meurt en 1497. La seigneurie rentre alors dans le domaine de la Couronne[46].
Pendant les guerres de religion, Castelnau-de-Montmiral n'adhÚre jamais au protestantisme et accueille les catholiques de Gaillac, qui ont été chassés de la ville par les protestants majoritaires. En janvier 1587, une attaque du capitaine protestant Bruniquel est repoussée. Selon la légende, une femme revenant de puiser l'eau à la fontaine du Théron aurait donné l'alerte, contraignant les assaillants à une retraite précipitée.
Louis XIII revenant du siÚge de Saint-Antonin est passé à Castelnau-de-Montmiral le 24 juin 1622, logé dans la maison de Tonnac.
C'est également le lieu d'habitation de la célÚbre famille Privat.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de quinze[47] - [48].
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement d'Albi du canton de Castelnau-de-Montmiral jusqu'à sa suppression en 2015, date depuis laquelle elle appartient au canton de Vignobles et Bastides. Enfin, elle est rattachée à la deuxiÚme circonscription du Tarn. La commune faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou devenue Gaillac Graulhet Agglomération.
Liste des maires
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].
En 2020, la commune comptait 1 046 habitants[Note 10], en augmentation de 0,87 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 449 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 1 061 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 840 âŹ[I 4] (20 400 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,4 % | 7,8 % | 7,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 578 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 7,6 % de chÎmeurs) et 23 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gaillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 271 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 313 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 416, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 10].
Sur ces 416 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 170 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
109 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnau-de-Montmiral au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 109 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 11 | 10,1 % | (13 %) |
Construction | 15 | 13,8 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 33 | 30,3 % | (26,7 %) |
Information et communication | 2 | 1,8 % | (2,1 %) |
Activités immobiliÚres | 3 | 2,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 15,6 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 14,7 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 12 | 11 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,3 % du nombre total d'établissements de la commune (33 sur les 109 entreprises implantées à Castelnau-de-Montmiral), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :
- CJKL Forest, analyses, essais et inspections techniques (807 kâŹ)
- Venturi SARL Societe D'exploitation, exploitation forestiĂšre (658 kâŹ)
- SARL GSM 81, location de logements (68 kâŹ)
- Colo & Co, hĂ©bergement touristique et autre hĂ©bergement de courte durĂ©e (46 kâŹ)
- Soc M G Transports, transports routiers de fret de proximitĂ© (4 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 102 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă 66 en 2000 puis Ă 55 en 2010[61] et enfin Ă 51 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[62] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 3094 ha en 1988 Ă 3458 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 30 Ă 68 ha[61].
Vie locale
Animations
Tous les ans, fin juillet, "les Musicales de Montmiral" proposent un festival de musique pendant trois jours.
Concerts sur la place des arcades avec buvettes, restaurations et grillades assurées par le Dégourdy's Club de GAILLAC.
- Le village fut visité par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Voici le récit que cette derniÚre en fait :
« Sartre prĂ©fĂ©rait les pierres aux arbres ; mes plans tenaient compte de ses goĂ»ts. TantĂŽt marchant, tantĂŽt prenant des cars nous visitĂąmes des villes et des villages, des abbayes, des chĂąteaux. Un soir, un petit autobus cahotant et bondĂ© nous amena Ă Castelnau de Montmiral ; il pleuvait ; en descendant sur la place entourĂ©e dâarcades, Sartre me dit abruptement quâil en avait assez dâĂȘtre fou. »
- Dans la série américaine Smallville, la famille de Lana Lang est originaire de Castelnau-de-Montmiral.
- Lieu de tournage du film RĂ©mi sans famille.
Gastronomie
- Les reponchons (mot occitan qui peut se traduire par tamier ou herbe aux femmes battues en français ; prononcer repountchous) poussent dans les sous-bois et les fossĂ©s. On les ramasse en avril. Ils ressemblent Ă du lierre (fine liane grimpante) ou Ă des asperges sauvages. Amers, ils se consomment coupĂ©s en rondelles et cuits Ă la poĂȘle seuls ou en prĂ©paration.
- Les radis au foie : cuire des rouelles de radis et des dĂ©s de foie de veau Ă la poĂȘle, puis dĂ©glacer au vinaigre.
- Les oreillettes.
- La fouace avec laquelle on fĂȘte les Rois Ă l'Ăpiphanie.
- La croustade : tourte aux pommes, poires ou pruneaux.
- La confiture de citre. La citre est une pastÚque qui ne se consomme pas crue mais sous forme de confiture ou de fruits confits. La culture de ce fruit était répandue dans le sud de la France mais est devenue rare de nos jours.
- Le boudin Galabar (issu de l"occitan goula, « tĂȘte ») fait partie des boudins noirs. Il peut ĂȘtre sĂ©chĂ© pour prolonger sa conservation. Il se mange cru ou cuisinĂ© (frit ou poĂȘlĂ©).
- Pùté de foie de porc.
Activités sportives
Chasse, randonnée pédestre, pétanque, complexe sportif (gymnase),
Lieu de passage de la 11e Ă©tape du Tour de France 2019.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Notre-Dame-de-l'Assomption de Castelnau-de-Montmiral. (la cloche date de 1554).
- Ăglise Saint-Ătienne de Brugnac.
- Ăglise Saint-JĂ©rĂŽme de Saint-JĂ©rĂŽme.
- Chapelle Notre-Dame de Gradille.
- Chapelle Saint-Jean de Montels de Saint-Jean.
- Ăglise Saint-Martial de Saint-Martial.
- Ăglise Saint-Martin de Castelnau-de-Montmiral.
- Village classé parmi les « plus beaux villages de France ».
- Place des Arcades avec son pilori.
- Portes fortifiées (portes des Garrics, de Toulze).
- Maisons en pierre et à colombages, dont la maison, place publique, datée de 1630
- Remparts.
- Chùteau du Guet détruit en 1819 que l'on retrouve sur les armoiries du village.
- Croix reliquaire dite de Montmiral, exécutée en 1341 par un orfÚvre d'Albi et achevée par un orfÚvre de Toulouse aprÚs diverses vicissitudes.
- Plusieurs petits chùteaux sont situés sur la commune : CorduriÚs, Fézembat, MaziÚres, chùteau de Mayragues.
- Plusieurs souterrains refuge.
- ForĂȘt de GrĂ©signe.
- Ă©glise Notre-Dame de l'Assomption
- intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption
- mairie
Personnalités liées à la commune
- Charles Ier d'Armagnac, comte d'Armagnac, y est mort en 1496.
- Pierre de FenoĂżl.
- Charles Portal né sur la commune.
HĂ©raldique
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Son blasonnement est : De gueules au chĂąteau donjonnĂ© d'argent, ouvert et maçonnĂ© de sable, senestrĂ© d'un monde croisĂ© d'or, le tout surmontĂ© d'un miroir du mĂȘme, ouvert aussi de sable, au chef cousu d'azur chargĂ© de trois fleurs de lys aussi d'or. |
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Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Castelnau-de-Montmiral » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Notes de type "Carte"
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gaillac » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Castelnau-de-Montmiral », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la VÚre (affluent de l'Aveyron) »
- Sandre, « le Tescou »
- Sandre, « le ruisseau de RÎ »
- Sandre, « le ruisseau du RÎ Oriental »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- « le « Montoulieu » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Castelnau-de-Montmiral », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « site Natura 2000 FR7312011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « ZNIEFF la « forĂȘt de Sivens » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'ùge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
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- « Entreprises à Castelnau-de-Montmiral », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Castelnau-de-Montmiral - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Tarn » (consulté le ).
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Comité Départemental de Tourisme du Tarn - Castelnau de Montmiral
- Castelnau-de-Montmiral sur le site de l'Institut géographique national