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Castelnau-de-Montmiral

Castelnau-de-Montmiral (en occitan CastĂšlnĂČu de Montmiralh) est une commune française situĂ©e dans le nord-ouest du dĂ©partement du Tarn, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriĂ©tĂ© Ă  la qualitĂ© de ses vins.

Castelnau-de-Montmiral
Castelnau-de-Montmiral
Blason de Castelnau-de-Montmiral
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Gaillac Graulhet Agglomération
Maire
Mandat
Paul Salvador
2020-2026
Code postal 81140
Code commune 81064
DĂ©mographie
Gentilé Montmiralais
Population
municipale
1 046 hab. (2020 en augmentation de 0,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 57â€Č 59″ nord, 1° 49â€Č 18″ est
Altitude Min. 153 m
Max. 485 m
Superficie 88,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gaillac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vignobles et Bastides
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Castelnau-de-Montmiral
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Castelnau-de-Montmiral
Liens
Site web site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par la VĂšre, le Tescou, le Ruisseau de RĂŽ, le Ruisseau du RĂŽ Oriental et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « forĂȘt de la GrĂ©signe » et la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »), un espace protĂ©gĂ© (le « Montoulieu ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Castelnau-de-Montmiral est une commune rurale qui compte 1 046 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 3 116 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac. Ses habitants sont appelĂ©s les Montmiralais ou Montmiralaises.

    GĂ©ographie

    Commune située entre Albi et Montauban.

    La commune est traversĂ©e d'est en ouest par la VĂšre. Au nord de cette riviĂšre s'Ă©tend la forĂȘt de GrĂ©signe, une des plus vastes forĂȘts de chĂȘnes de France et mĂȘme d'Europe. Le sud de la VĂšre est en partie occupĂ© par un plateau calcaire (causse). Le village est d'ailleurs construit sur un piton calcaire qui surplombe la vallĂ©e de la VĂšre.

    Communes limitrophes

    Castelnau-de-Montmiral est limitrophe de onze autres communes. Les communes limitrophes sont Broze, Cahuzac-sur-VĂšre, Gaillac, Larroque, Lisle-sur-Tarn, Penne, Puycelsi, Saint-Beauzile, Sainte-CĂ©cile-du-Cayrou, Vaour et Le Verdier.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune (8 881 hectares) en fait une des plus grandes du dĂ©partement ; son altitude varie de 153 Ă  486 mĂštres[2].

    Voies de communication et transports

    AccÚs avec la route départementale D964 (ex : Route nationale 664)

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainĂ©e par la VĂšre (affluent de l'Aveyron), le Tescou, le ruisseau de RĂŽ, le ruisseau du RĂŽ Oriental, l'Audoulou, le Merdaoussou, le Rieutort, l'Infernou, Riou NĂšgre, le ruisseau de Bauzens, le ruisseau de Belayrol, le ruisseau de Beudes, le ruisseau de BoussiĂšres, le ruisseau de Combe Escure,, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 111 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La VĂšre, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'Ă©coule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron Ă  Bruniquel, aprĂšs avoir traversĂ© 15 communes[5].

    Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn Ă  Montauban, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[6].

    Le ruisseau de RĂŽ, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le sud. Il se jette dans le Tarn Ă  Puycelsi[7].

    Le ruisseau du RĂŽ Oriental, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le sud. Il se jette dans la VĂšre sur le territoire communal[8].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Castelnau-de-Montmiral.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[9].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 820 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 720,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă  23 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] Ă  13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « Montoulieu », une réserve biologique dirigée, d'une superficie de 43,10 ha[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[24] :

    • la « forĂȘt de la GrĂ©signe », d'une superficie de 3 604 ha, un site prĂ©sentant une exceptionnelle richesse entomologique qui place cette forĂȘt au troisiĂšme rang europĂ©en en nombre absolu de colĂ©optĂšres (2 380 espĂšces recensĂ©es), derriĂšre la forĂȘt de Fontainebleau, et la rĂ©serve de Bialowecja[25]

    et un au titre de la directive oiseaux[24] :

    • la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Hibou grand-duc)[26].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[27] : la « forĂȘt de GrĂ©signe » (4 019 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[28], et la « forĂȘt de Sivens » (1 409 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] :

    • la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[30] ;
    • la « forĂȘt de Sivens et coteaux boisĂ©s alentours [sic] » (5 385 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[31].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Castelnau-de-Montmiral.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Castelnau-de-Montmiral est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [32] - [I 1] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gaillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (57 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (56,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (56,1 %), terres arables (22,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), prairies (3,4 %), cultures permanentes (2,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,9 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Castelnau-de-Montmiral est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la VĂšre, le Tescou, le ruisseau du RĂŽ Oriental et le ruisseau de RĂŽ. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992 et 2003[38] - [35].

    Castelnau-de-Montmiral est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [39].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Castelnau-de-Montmiral.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[40]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 78,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 663 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 402 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 61 %, Ă  comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[42].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Castelnau-de-Montmiral est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[44].

    Toponymie

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale composée de :

    • castel nau (> nĂČu) « chĂąteau neuf Â» en occitan (cf. Castelnau, NeufchĂątel, etc.)
    • Mont miral (Monte miraill 1259), toponyme en Mont- au sens de « colline, Ă©lĂ©vation de terrain, hauteur Â», appellatif toponymique issu du bas latin MONTE (du latin classique montem, accusatif de mons). Le second Ă©lĂ©ment -miral reprĂ©sente l'ancien occitan miralh « miroir Â» → « point de vue, poste d'observation Â» Ă©quivalent de l'ancien français mirail cf. Montmirail[45]. Il s'agit d'un dĂ©rivĂ© de mire, suivi du suffixe Ă  valeur superlative -alh cf. Montgradail (Aude, Montegardall 1215).

    Remarque : les formes anciennes du type Mons Mirabilis sont des latinisations fantaisistes de clercs mĂ©diĂ©vaux. L'adjectif mÄ«rābilis signifie en latin « admirable, merveilleux », d'oĂč « miraculeux (lieu des miracles) Â» et dont le substantif en latin populaire, *mirabÄ­lia, (altĂ©ration du latin classique mÄ«rābÄ­lia) a donnĂ© meravilha en occitan et merveille en français par Ă©volution phonĂ©tique rĂ©guliĂšre et pas autre chose.

    Histoire

    Tout autour de la forĂȘt de GrĂ©signe s'Ă©lĂšvent des dolmens de l'Ăąge du bronze et des oppidums/oppida (places fortes) de l'Ăąge du fer.

    La bastide albigeoise est fondĂ©e en 1222 par Raymond VII, comte de Toulouse, qui a donnĂ© Ă  la bastide les mĂȘmes franchises qu'Ă  Cordes et Gaillac.

    Le diminutif de Montmiral a Ă©tĂ© communĂ©ment utilisĂ© dans les actes officiels, y compris au XIXe siĂšcle dans l'Ă©tat civil de la commune. Ce diminutif est encore utilisĂ© aujourd'hui par ses habitants.

    La bastide est réunie au domaine royal en 1271. Elle est administrée par un délégué du sénéchal de Toulouse jusqu'en 1322. Philippe V le Long l'a alors donnée à Arnaud de Trians, vicomte de Tallard.

    Pendant la guerre de Cent Ans, les Anglais, conduits par le prince Noir, envahissent l'Albigeois en 1345. Ceux-ci se retireront sans oser attaquer la ville...

    En 1352, les habitants rendent hommage à Louis de Trians. Par un acte de 1365, il confirme les coutumes de la communauté. Il a maintenu ses vassaux dans leurs prérogatives, avec le consentement de sa mÚre, Constance de Narbonne, en considération des dommages de la guerre et des contributions qu'ils ont payé pour la rançon du roi.

    À la fin du XIVe siĂšcle, la bastide fait partie des domaines de Bernard VII d'Armagnac. Castelnau est alors gardĂ© par des capitaines du parti des Armagnacs qui dĂ©solaient les terres autour et dont se plaignent les consuls de Gaillac, de Puycelsy et de Penne. En l'absence du comte d'Armagnac, Bonne de Berry Ă©crit Ă  ses bonnes gens pour bien garder la ville. En 1470, Louis XI met sous sĂ©questre les domaines du comte d'Armagnac. Georges II de La TrĂ©moille, sire de Craon, gouverneur de Tours, conseiller et premier chambellan de Louis XI, obtient du roi la seigneurie de Castelnau-de-Montmiral, Villeneuve et Milhavet. AprĂšs 1479, Louis Ier d'Amboise, Ă©vĂȘque d'Albi, obtient du roi l'autorisation de faire l'acquisition de la seigneurie. Charles Ier d'Armagnac est rĂ©tabli dans ses domaines en 1484. Il s'Ă©tablit Ă  Castelnau oĂč il meurt en 1497. La seigneurie rentre alors dans le domaine de la Couronne[46].

    Pendant les guerres de religion, Castelnau-de-Montmiral n'adhÚre jamais au protestantisme et accueille les catholiques de Gaillac, qui ont été chassés de la ville par les protestants majoritaires. En janvier 1587, une attaque du capitaine protestant Bruniquel est repoussée. Selon la légende, une femme revenant de puiser l'eau à la fontaine du Théron aurait donné l'alerte, contraignant les assaillants à une retraite précipitée.

    Louis XIII revenant du siÚge de Saint-Antonin est passé à Castelnau-de-Montmiral le 24 juin 1622, logé dans la maison de Tonnac.

    C'est également le lieu d'habitation de la célÚbre famille Privat.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 Ă©tant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'Ă©lection de 2020 est de quinze[47] - [48].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement d'Albi du canton de Castelnau-de-Montmiral jusqu'à sa suppression en 2015, date depuis laquelle elle appartient au canton de Vignobles et Bastides. Enfin, elle est rattachée à la deuxiÚme circonscription du Tarn. La commune faisait partie de la communauté de communes Tarn et Dadou devenue Gaillac Graulhet Agglomération.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 En cours Paul Salvador DVD[49] Conseiller général puis départemental
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[51].

    En 2020, la commune comptait 1 046 habitants[Note 10], en augmentation de 0,87 % par rapport Ă  2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4522 5232 7162 7583 1043 1083 0863 1163 066
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0193 0212 9012 5692 5072 5322 5592 5632 058
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7711 7771 6821 5221 5081 5021 4191 3151 284
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 2381 2151 0379589108959409521 029
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0271 046-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[54] 1975[54] 1982[54] 1990[54] 1999[54] 2006[55] 2009[56] 2013[57]
    Rang de la commune dans le département 44 52 52 64 68 71 73 69
    Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 449 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 1 061 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 19 840 â‚Ź[I 4] (20 400 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]4,4 %7,8 %7,6 %
    DĂ©partement[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  578 personnes, parmi lesquelles on compte 77 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 7,6 % de chĂŽmeurs) et 23 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gaillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 271 emplois en 2018, contre 311 en 2013 et 313 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 416, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 54,6 %[I 10].

    Sur ces 416 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 170 travaillent dans la commune, soit 41 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 78,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    109 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnau-de-Montmiral au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble109
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1110,1 %(13 %)
    Construction1513,8 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    3330,3 %(26,7 %)
    Information et communication21,8 %(2,1 %)
    Activités immobiliÚres32,8 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1715,6 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1614,7 %(15,5 %)
    Autres activités de services1211 %(9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (33 sur les 109 entreprises implantĂ©es Ă  Castelnau-de-Montmiral), contre 26,7 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

    • CJKL Forest, analyses, essais et inspections techniques (807 k€)
    • Venturi SARL Societe D'exploitation, exploitation forestiĂšre (658 k€)
    • SARL GSM 81, location de logements (68 k€)
    • Colo & Co, hĂ©bergement touristique et autre hĂ©bergement de courte durĂ©e (46 k€)
    • Soc M G Transports, transports routiers de fret de proximitĂ© (k€)

    Agriculture

    La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations102665551
    SAU[Note 16] (ha)3 0943 1223 2803 458

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 102 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] Ă  66 en 2000 puis Ă  55 en 2010[61] et enfin Ă  51 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[62] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă  elle augmentĂ©, passant de 3094 ha en 1988 Ă  3458 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 30 Ă  68 ha[61].

    Vie locale

    Animations

    Tous les ans, fin juillet, "les Musicales de Montmiral" proposent un festival de musique pendant trois jours.

    Concerts sur la place des arcades avec buvettes, restaurations et grillades assurées par le Dégourdy's Club de GAILLAC.

    « Sartre prĂ©fĂ©rait les pierres aux arbres ; mes plans tenaient compte de ses goĂ»ts. TantĂŽt marchant, tantĂŽt prenant des cars nous visitĂąmes des villes et des villages, des abbayes, des chĂąteaux. Un soir, un petit autobus cahotant et bondĂ© nous amena Ă  Castelnau de Montmiral ; il pleuvait ; en descendant sur la place entourĂ©e d’arcades, Sartre me dit abruptement qu’il en avait assez d’ĂȘtre fou. »

    Gastronomie

    • Les reponchons (mot occitan qui peut se traduire par tamier ou herbe aux femmes battues en français ; prononcer repountchous) poussent dans les sous-bois et les fossĂ©s. On les ramasse en avril. Ils ressemblent Ă  du lierre (fine liane grimpante) ou Ă  des asperges sauvages. Amers, ils se consomment coupĂ©s en rondelles et cuits Ă  la poĂȘle seuls ou en prĂ©paration.
    • Les radis au foie : cuire des rouelles de radis et des dĂ©s de foie de veau Ă  la poĂȘle, puis dĂ©glacer au vinaigre.
    • Les oreillettes.
    • La fouace avec laquelle on fĂȘte les Rois Ă  l'Épiphanie.
    • La croustade : tourte aux pommes, poires ou pruneaux.
    • La confiture de citre. La citre est une pastĂšque qui ne se consomme pas crue mais sous forme de confiture ou de fruits confits. La culture de ce fruit Ă©tait rĂ©pandue dans le sud de la France mais est devenue rare de nos jours.
    • Le boudin Galabar  (issu de l"occitan goula, « tĂȘte ») fait partie des boudins noirs. Il peut ĂȘtre sĂ©chĂ© pour prolonger sa conservation. Il se mange cru ou cuisinĂ© (frit ou poĂȘlĂ©).
    • PĂątĂ© de foie de porc.

    Activités sportives

    Chasse, randonnée pédestre, pétanque, complexe sportif (gymnase),

    Lieu de passage de la 11e Ă©tape du Tour de France 2019.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Croix reliquaire, début XIVe siÚcle.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Castelnau-de-Montmiral

    Son blasonnement est : De gueules au chĂąteau donjonnĂ© d'argent, ouvert et maçonnĂ© de sable, senestrĂ© d'un monde croisĂ© d'or, le tout surmontĂ© d'un miroir du mĂȘme, ouvert aussi de sable, au chef cousu d'azur chargĂ© de trois fleurs de lys aussi d'or.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le principe d’un dĂ©broussaillement efficace consiste Ă  couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et d’autre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă  dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă  proximitĂ© de l’habitation
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
    • Cartes
    Notes de type "Carte"

      Site de l'Insee

      1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
      2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gaillac » (consulté le ).
      3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
      4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
      5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
      6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
      7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
      8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
      9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
      10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
      11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
      12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
      13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Castelnau-de-Montmiral » (consulté le ).
      14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

      Autres sources

      1. Carte IGN sous GĂ©oportail
      2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
      3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
      4. « Fiche communale de Castelnau-de-Montmiral », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
      5. Sandre, « la VÚre (affluent de l'Aveyron) »
      6. Sandre, « le Tescou »
      7. Sandre, « le ruisseau de RÎ »
      8. Sandre, « le ruisseau du RÎ Oriental »
      9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
      10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
      12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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      61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Castelnau-de-Montmiral - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
      62. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département du Tarn » (consulté le ).

      Liens externes

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