Vaour
Vaour (en occitan Vaur) est une commune française ancien chef-lieu de canton située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
Vaour | |
Ancienne commanderie de Vaour. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté de communes du Cordais et du Causse |
Maire Mandat |
Jérémie Steil 2020-2026 |
Code postal | 81140 |
Code commune | 81309 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
296 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 04âČ 23âł nord, 1° 48âČ 09âł est |
Altitude | 432 m Min. 240 m Max. 507 m |
Superficie | 14,12 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
Départementales | Canton de Carmaux-2 Vallée du Cérou |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le Bombic, le ruisseau de DuĂ©ze, le ruisseau de Las Costes et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Vaour est une commune rurale qui compte 296 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1851. Ses habitants sont appelés les Vaourais ou Vaouraises.
GĂ©ographie
Localisation
Vaour est une commune du Tarn limitrophe du département de Tarn-et-Garonne. Elle est située à 18 km à l'ouest de Cordes-sur-Ciel et au sud d'une boucle de l'Aveyron.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Campagnac, Castelnau-de-Montmiral, Itzac, Penne, Roussayrolles, Saint-Beauzile, Saint-Michel-de-Vax, Tonnac et Saint-Antonin-Noble-Val.
GĂ©ologie et relief
Vaour est en zone de climat continental avec un causse au nord, la forĂȘt de GrĂ©signe et des vignes Gaillacoise (Campagnac) au sud. Le village est donc situĂ© en contrebas du causse et en surplomb de la forĂȘt de GrĂ©signe et des vignes. La roche est un grĂšs du Lias et le paysage est constituĂ© de collines couvertes de forĂȘts de chĂȘnes (pĂ©donculĂ©s et pubescents) et parsemĂ© de prĂ©s.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Bombic, le ruisseau de Duéze, le ruisseau de Las Costes, le ruisseau de Varon et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
- La Durenque Ă Valdurenque.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Vaour.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[4].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montels », sur la commune de Montels, mise en service en 1996[9] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 720,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et Ă 29 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,4 °C pour 1981-2010[13] Ă 13,8 °C pour 1991-2020[14].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »[16], d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Grand-Duc d'Europe)[17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[18] : le « causse d'Anglars » (3 598 ha), couvrant 4 communes dont trois dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[19], et la « forĂȘt de GrĂ©signe » (4 019 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[20] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [18] : la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[21].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Vaour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (58,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (60,2 %), prairies (33,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vaour est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Vaour est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . En 2022, il n'existe pas de Plan de PrĂ©vention des Risques incendie de forĂȘt (PPRif). Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [27].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 67,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (76,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 114 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 58 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982.
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Vaour est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[32].
Histoire
L'occupation par l'Homme du pays de Vaour remonte au moins à l'ùge du bronze ancien (d'environ 1800 av. J-C. à 1400 av. J-C.) marqué par la présence de dolmens, notamment celui de Peyrelevade, le plus grand du département. La construction des dolmens s'étendant de -2500 à -1500 et leur utilisation allant jusqu'à -500[33].
Il semble Ă©galement que les lieux furent occupĂ©s par des peuples celtes comme le montreraient des dalles Ă rigoles qui seraient vouĂ©es au culte de l'eau retrouvĂ©es sur la butte oĂč a Ă©tĂ© bĂątie la commanderie de Vaour.
En 1140, les chevaliers de Penne firent don d'un terrain à Pierre Humbert. Une commanderie templiÚre y fut alors fondée. On dénombrait seulement une dizaine de chevaliers, le reste s'était établi dans diverses dépendances de la région telles que : Montricoux, Cahors, Lacapelle-Livron, etc.
Les chevaliers templiers étaient exonérés de droits et taxes seigneuriales en échange de leur protection envers la population locale.
Le pouvoir de la commanderie s'Ă©tendait sur sept cantons et jusque dans le Quercy. Cette influence s'est mise en place grĂące aux dons des religieux de Septfond et de la Chancelade ainsi qu'Ă ceux du comte de Toulouse. Il n'existe que peu de documents sur la vie Ă Vaour. En 1307, lors de la querelle entre Philippe IV le Bel et le pape Boniface VIII, le commandeur de Vaour, Bernard de Rocha, prit le parti du roi de France[34].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[36].
En 2020, la commune comptait 296 habitants[Note 9], en diminution de 20 % par rapport Ă 2014 (Tarn : +1,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 144 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 307 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 15 230 âŹ[I 4] (20 400 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,6 % | 13,3 % | 18,6 % |
DĂ©partement[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 195 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (53,8 % ayant un emploi et 18,6 % de chÎmeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 82 emplois en 2018, contre 89 en 2013 et 77 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 107, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 10].
Sur ces 107 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 56 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
47 établissements[Note 12] sont implantés à Vaour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 47 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 10 | 21,3 % | (13 %) |
Construction | 8 | 17 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 19,1 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 2,1 % | (2,1 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 2,1 % | (3,3 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 4,3 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 12,8 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 10,6 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 10,6 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturiÚre, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,3 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 47 entreprises implantées à Vaour), contre 13 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
L'économie de Vaour repose principalement sur l'activité de petits producteurs locaux (agriculteurs et éleveurs) et sur quelques petites entreprises du bùtiment (maçonnerie, menuiserie...). L'été de Vaour, un festival du rire qui se déroule au début du mois d'août, permet de promouvoir les producteurs locaux qui peuvent y proposer des repas à emporter. Le marché, qui a lieu tous les jeudis, est fréquenté par quelques villageois. Un bureau de poste est présent à Vaour. Malgré ses allures de village endormi, Vaour habite un milieu associatif actif.
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole relativement pauvre et aride accueilant des élevages de brebis et agneaux en plein air, située dans le nord-ouest du département du Tarn[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă 10 en 2000 puis Ă 8 en 2010[41] et enfin Ă 12 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 33 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 58 % de ses exploitations[42] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 483 ha en 1988 Ă 429 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 27 Ă 36 ha[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne commanderie templiÚre, située sur une butte en surplomb du village, protégée au niveau départemental.
- Dolmen de Peyrelevade (de « pierre levée » en occitan), aussi appelé localement « JayantiÚre » : le plus grand du département, situé à 3 km au nord du village, classé (niveau national).
- Ăglise Notre-Dame de Vaour, de style roman.
ĂvĂ©nements
LâĂ©vĂ©nement phare Ă Vaour est l'Ă©tĂ© de Vaour[43]. C'est un festival international du rire qui se dĂ©roule au dĂ©but du mois d'aoĂ»t et qui propose, durant une semaine, plusieurs spectacles qui sont jouĂ©s Ă diffĂ©rents endroits du village. Si l'on ne va pas voir de spectacles, on a tout de mĂȘme la possibilitĂ© d'acheter de quoi manger Ă de petits producteurs locaux ou d'aller boire un thĂ© au bĂ©nĂ©fice de l'association Familles rurales[44].
Personnalités liées à la commune
- Fernand Verdeille, homme politique français, maire de Vaour de 1965 à 1974.
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ© d'argent Ă la croix pattĂ©e alĂ©sĂ©e de gueules et de sinople Ă la fasce d'or chargĂ©e de trois cors de chasse de sable, accompagnĂ©e en chef d'une hure de sanglier d'argent.. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Vaour » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vaour » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Vaour » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Vaour » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vaour » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Vaour », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- voir l'article commanderie de Vaour
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- voir le site de l'été de Vaour
- voir le site de l'association Familles rurales
Voir aussi
Bibliographie
- Charles Portal, Edmond Cabié, Cartulaire des Templiers de Vaour (Tarn), A. Picard et fils, Paris, 1894 ; 132p. (lire en ligne)