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Saint-Antonin-Noble-Val

Saint-Antonin-Noble-Val, connu sous la Révolution sous le nom de Libre-Val[1], est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Saint-Antonin-Noble-Val
Saint-Antonin-Noble-Val
Beffroi de l'ancien hôtel de ville remanié par Viollet-le-Duc.
Blason de Saint-Antonin-Noble-Val
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron
(siège)
Maire
Mandat
Denis Ferté
2020-2026
Code postal 82140
Code commune 82155
Démographie
Gentilé Saint-Antoninois
Population
municipale
1 884 hab. (2020 en augmentation de 0,48 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 10″ nord, 1° 45′ 21″ est
Altitude 300 m
Min. 110 m
Max. 395 m
Superficie 106,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Antonin-Noble-Val
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Saint-Antonin-Noble-Val
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Saint-Antonin-Noble-Val
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Saint-Antonin-Noble-Val
Liens
Site web http://www.saint-antonin-noble-val.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Bonnette, le Bombic, le ruisseau de daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forêt de Grésigne et environs »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Saint-Antonin-Noble-Val est une commune rurale qui compte 1 884 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 5 605 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois ou Saint-Antoninoises.

    Géographie

    Localisation

    La commune est limitrophe du département du Tarn.

    Située au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron en limite du Rouergue et aux confins de l'Albigeois et du Quercy, Saint-Antonin-Noble-Val est une des plus vieilles cités médiévales qui ait survécu aux aléas de l'Histoire. Elle est entourée de bastides et borde la partie ouest de la forêt domaniale de Grésigne.

    Son site est protégé dans les gorges de l'Aveyron et les falaises du roc d'Anglars.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Penne, Saint-Michel-de-Vax, Vaour, Caylus, Cazals, Espinas, Féneyrols, Lavaurette, Montricoux, Saint-Cirq et Septfonds.

    Lieux-dits de Saint-Antonin-Noble-Val

    Reto, Al Gardo, Al Pech, Astie, Audubert, Bariac, Barre Bas, Bayol, Beauduf, Bes de Lacam, Bes de Quercy, Bessèdes, Biars, Borde Nègre, Bosc de Quercy, Bouillenc, Bourdoncle, Boussac, Bouteille, Brezou, Brousses, Cadenne, Clot de Mérigot, Cadourel, Castan, Cayrounet, Claris, Clergues,Contensou, Costejean, Courpion, David, Doumerc, Durelle, Espagnac, Florac, Flouquet, Floutard, Foyt, Gascou, Gastinel, Gauthier, Girbelle, Gounel, Goutoules, Gouvern, Ingouis, Joany, Jouanguillem, L'Esparre, L'Houstal de Bouysset, La Bergerie, La Bouriasse, La Castagnerède, La Cépède, La Clairette, La Gardelle, La Molle, La Mouyssenque, La Popie, La Roque, La Vaissière, La Veyrie, Ladrex, Las Combes, Las Groupieres, Las Rabugades, Lausoprens, Laussier, Lavalade, Le Bernejou, Le Bosc, Le Bosc de Lacam, Le Calvaire, Le Capucin, Le Martinet, Le Peyrounet, Le Saut du Loup, Le Sol, Le Touron, Léounes, Les Alauzets, Les Amourouzes-Basses, Les Amourouzes-Hautes, Les Garouillettes, Les Gouyettes, Les Granges, Les Monges, Les Ondes, Les Places, Les Pradasses, Les Ramades, Les Rieux, Maillolong, Maleterre, Malrigou, Marsac-Bas, Marsac-Haut, Mazenzac, Montpalach, Monturou, Mourgues, Murel, Nouaillats, Palot, Payrol, Pech Biel, Pech de la Théoule, Pech de Saint Jean, Penayrols, Perry, Petitjean, Peyrègues, Pipelette, Ponget, Pouroutou, Pouxoumar, Pradignes, Raynal-Bas, Raynal-Haut, Rebellat, Reoboth, Repeyrat, Roane, Saint-Alauze, Sainte-Sabine, Serres de la Rivière, Servanac, Tabarly, Taillefer,Taraubiel, Tarraud, Teussac, Thoumet, Touris, Tourondol, Trigodina, Troyne, Valade, Vaysse, Vézy, Vieil Four, Vivens, Xarpe.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Antonin-Noble-Val.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Bonnette, le Bombic, le ruisseau de daudou, le ruisseau de la Gourgue, le ruisseau de Lauger, le Saut, le ruisseau de Canténac, le ruisseau de Fon Lades, le ruisseau de Luserp, le ruisseau de Roziés, le ruisseau des Amourouses, le ruisseau des Granges, le ruisseau Nibousou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 49 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[5].

    La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle se jette dans l'Aveyron sur le territoire communal, après avoir traversé 7 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 12,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 836 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ginals », sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[13] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 914 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 35 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19] - [20].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[21].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :

    • les « gorges de l'Aveyron, causses proches et vallée de la Vère », d'une superficie de 11 660 ha, un ensemble de plusieurs grands espaces et milieux, caractérisé par une grande vallée dominée par de grandes falaises, des pentes à pelouses sèches et des plateaux secs, quelques petites vallées encaissées et surtout de nombreuses cavités naturelles riches en chiroptères. De nombreuses pelouses sèches abritent de belles stations à orchidées[24] ;
    • Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[25] ;

    et un au titre de la directive oiseaux[23] :

    • la « forêt de Grésigne et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site où onze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles sept espèces de rapaces (dont le Faucon pèlerin et le Grand-Duc d'Europe)[26].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] :

    • le « causse d'Anglars » (3 598 ha), couvrant 4 communes dont trois dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
    • le « cirques de Thouryes et de Bône » (489 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Tarn et deux dans le Tarn-et-Garonne[29] ;
    • les « escarpements rocheux de Viel Four à Anglars » (391 ha)[30] ;
    • la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[31] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 7] - [27] :

    • le « causse du Frau et falaises rive droite de l'Aveyron entre Montricoux et Saint-Antonin-Noble-val » (6 135 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Tarn et six dans le Tarn-et-Garonne[32] ;
    • la « forêt de Grésigne et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[33] ;
    • la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[34];
    • la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 ha), couvrant 12 communes du département[35].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Antonin-Noble-Val.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Antonin-Noble-Val est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [36] - [I 1] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53 %), zones agricoles hétérogènes (20 %), prairies (18,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones urbanisées (1 %), terres arables (0,8 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Place des Moines

    En Automne 2019, la Société des Amis du Vieux Saint-Antonin SAVSA et des habitants se mobilisent contre le projet d’aménagement de la place des Moines retenu par la municipalité. Une réunion publique organisée par la SAVSA[39], une exposition historique et proposant un projet alternatif réalisée par des habitantes[40] ainsi qu’une lettre ouverte remise lors d’un conseil municipal aboutissent à reporter l’aménagement au mandat suivant[41].

    Au printemps 2020, à l'issue du confinement lié au Covid19, du mobilier apparaît sur la place des Moines : fauteuils, chaises, tables dont tables pour jouer aux échecs. Les meubles sont signés "Don des gens d'ici"[42]. Ces meubles seront rapidement évacués par les services municipaux.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Antonin-Noble-Val est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron et la Bonnette. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[45]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999, 2003 et 2021[46] - [43].

    Saint-Antonin-Noble-Val est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [47].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Antonin-Noble-Val.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[48].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 485 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 299 sont en en aléa moyen ou fort, soit 87 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[49] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[50].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2009, 2011, 2016 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[43].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].

    La commune est en outre située en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-Géraud, des ouvrages de classe A[Note 10] disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et 15 millions de mètres cubes[53] - [54] - [55]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[56].

    Toponymie

    La commune tient le nom de Saint-Antonin de saint Antonin de Pamiers, premier évangélisateur du Rouergue.

    Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Saint-Antonin, porte le nom de Libre-Val[57] (et non Libreval pour se différencier des autres communes françaises qui avaient adopté le même toponyme).

    En 1962, la terminaison Noble-Val est ajoutée au nom de la commune[57]. L'origine de cet ajout est le nom de la vallée baptisée Nobilis vallis par les Romains.

    Ses habitants sont appelés les Saint-Antoninois.[58].

    Microtoponymie

    • Moulin de Roumégous : deux possibilités
    1. Romegar « rouspéter, râler », « maugréer », en occitan du latin rumigare « ruminer ».
    2. Romec-, -ga "ronce", et Romegar, « couper des ronces » du latin rumicem « forme de lancet »[59]
    • pèch : puy, puech : sommet, colline
    • coudres : peut-être un bois de coudriers (nom archaïque du noisetier)
    • castagnerettes : bois de chataigniers
    • larxo : peut être bois de mélèze (larix)
    • Bosc de Quercy : bois de chêne (quercus)
    • le martinet : marteau hydraulique ou foulon, mu par un moulin sur la rivière.
    • Fontales : présence de source

    Histoire

    Préhistoire

    La commune abrite le site de Fontalès, occupé à la fin du Paléolithique supérieur (Magdalénien).

    Vu du belvédère du roc d'Anglars.

    Le site est protégé, c'est celui des gorges de l'Aveyron et des falaises du roc d'Anglars, du cirque de Bône… sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Légende de Saint-Antonin

    On raconte que le premier évangélisateur des Ruthènes fut saint Antonin qui aurait été, selon des vies du saint tardives (XIe siècle), le fils du comte de Pamiers. Il réussit rapidement dans sa tâche, et malgré les supplications des habitants de Noble-Val, il voulut porter ensuite l'Évangile à Pamiers, sa patrie. Hélas ! dans cette ville ingrate, le saint apprit à ses dépens que « nul n'est prophète en son pays ». Ses farouches compatriotes le décapitèrent et jetèrent ses restes dans l'Ariège. Des anges s'empressèrent de recueillir les vénérables reliques et deux grands aigles blancs guidèrent la barque où elles furent placées. La barque miraculeuse glissa doucement sur les flots de l'Ariège, puis remonta le cours du Tarn et de l'Aveyron. Elle s'arrêta enfin au confluent de la Bonnette et de l'Aveyron (on appelait alors ce confluent Condate, mot celtique qui signifie précisément « confluent »), par une nuit transparente d'été, étincelante d'étoiles.

    En ce temps-là, régnait un riche et puissant comte sur le « Noble-Val », la vallée de l'Aveyron. Son nom était Festus. Il reconnut la main de Dieu dans ce voyage merveilleux et fit déposer les reliques du martyr dans une luxueuse châsse où fut élevée plus tard une abbaye.

    Une communauté monastique se développa très tôt, semble-t-il, autour des reliques de saint Antonin. Une autre lecture[60] proposée par les Bollandistes (début du XVIIIe siècle) expliquerait que l'abbaye déjà créée aurait été chercher les reliques du saint en Asie Mineure (il existait un saint antonin à Apamée en Syrie) de façon à augmenter son prestige et attirer les pèlerins[61].

    En référence à la légende de saint Antonin, et aussi à la présence de faucons pèlerins dans les falaises qui dominent les gorges de l'Aveyron, les habitants de Saint-Antonin-Noble-Val étaient souvent désignés par leurs voisins comme « Picats de l'ègla », piqués de l'aigle. « Piqués » doit s'entendre au sens de « toqués », « entichés », ou « fiers » de leurs aigles.

    Moyen Âge

    Saint Antonin est une abbaye bénédictine attestée dès 817[62], fondée selon la tradition au VIIIe siècle et dotée par Pépin d'Aquitaine, puis par Desiderata, une des épouses de Charlemagne, fille du roi des Lombards. Selon l'archéologie, elle a été construite sur un cimetière antique[63] qui se trouve aux confluents de Aveyron et de la Bonnette (rivière), et au point de rencontre des frontières du Quercy, de l'Albigeois et du Rouergue auquel elle appartient.

    L'abbaye de Saint-Antonin comptait au IXe siècle parmi les trois grandes abbayes bénédictines du Rouergue, aux côtés de Conques et de Vabres. Elle a reçu en 1029 la visite du roi Robert le Pieux, elle était considérée comme située en Quercy par le chroniqueur Adhémar de Chabannes.

    Il y avait aussi un chapitre composé d'un prévôt et de 18 chanoines séculiers; mais en 1090, le pape Urbain II décida de le réduire à douze chanoines réguliers, et douze prébendiers séculiers. L'un d'eux était chargé de promouvoir la culture et la récolte du safran qui s'est pratiquée à Saint-Antonin jusqu'au XVIIIe siècle.

    Au XIIe siècle la vicomté de Saint-Antonin était possédée par la Première maison de Lautrec qui donne en 1140 des coutumes à la ville. Ils rendaient hommage aux comtes de Toulouse.

    L'ancien château fort de Valette (castrum vallatum devenu Valleta) a été construit en 1180 par Fortuné de Valette, né à Saint-Antonin, fils du vicomte Archambauld et mort en Terre sainte en 1190. Ce château était situé en haut d'un rocher escarpé dominant l'Aveyron, à « trois quarts de lieue au sud de Saint-Antonin »[64] - [65]. Ses ruines étaient encore visibles au XIXe siècle[66]. Il est aussi connu sous le nom de château de Bône[67] - [Note 11]. La famille de La Valette-Parisot revendiquait d'être issue de cette famille, mais des récentes recherches ont montré qu'il n'en serait rien.

    Les seigneurs de Saint-Antonin embrassèrent l'hérésie albigeoise. Pons de Lautrec, vicomte de Saint-Antonin, fut fait prisonnier en 1212 en défendant son château contre Simon de Montfort qui le fit enfermer dans une prison à Carcassonne avec Adhémar-Jourdain, chevalier, alors gouverneur de Saint-Antonin; son frère, Bernard-Hugues de Lautrec, dernier vicomte de Saint-Antonin, céda en et le au roi Saint Louis, pour 500 lives tournois de rente, tous les droits qu'il avait sur la succession de feu Frotard de Lautrec, son père, sur la ville de Saint-Antonin, sur le château de Bereux, et sur la ville de Saint-Céré. La création du siège d'un bailliage royal important qui ressortissait de la Sénéchaussée de Rouergue et l'octroi des privilèges à la ville dotée de douze consuls en 1227, apportèrent une grande prospérité à la ville.

    En 1351 les Anglais envahirent Saint-Antonin. En 1369, des nouveaux privilèges sont accordés à la ville par Charles V le Sage, avec une amnistie pour les habitants qui ont pris le parti anglais, par Louis, duc d'Anjou, lieutenant du roi en Languedoc, alors résidant à Toulouse.

    Comme les autres abbayes du Rouergue, celle de Saint-Antonin a été prise en 1570 par les calvinistes, l'église incendiée, les reliques et les statues démolies, la bibliothèque et les archives brûlées, puis la ville devint une place forte protestante. En 1575, les calvinistes détruisirent l'hôpital qui avait été doté en 800 et reconstruit par le cardinal Tasserre, prieur et prévôt.

    Temps modernes

    Saint-Antonin avait un Collège.

    À partir du XVIIe siècle, les habitants perdirent peu à peu leurs privilèges et la prospérité de la ville diminua.

    Lors des guerres de religion, les habitants eurent encore à souffrir : adepte de la Réforme, la ville assista à une lutte acharnée entre catholiques et protestants. En 1622, pendant les rébellions huguenotes, Louis XIII s’empare de la ville[68]. Les Saint-Antoninois évitèrent un massacre identique à celui de Négrepelisse en payant 100 000 livres comme rançon[69].

    En 1681, tous les protestants étaient exclus du conseil politique et du consulat de Saint-Antonin.

    Le , la commune adopte le nom de Libre-val[70] qui est, selon le procès-verbal du conseil de la ville, « analogue à l’énergie républicaine dont les citoyens de l’endroit sont animés depuis le commencement de la révolution »[71].

    Époque contemporaine

    Ville du Rouergue, Saint-Antonin fut initialement rattachée au département de l'Aveyron, avant d'en être détaché en 1808 lors de la constitution du département de Tarn-et-Garonne par Napoléon Ier.

    Elle compte parmi le réseau des villes humanistes labellisées « Cittaslow depuis 2013.

    • Maison dite du Roy.
      Maison dite du Roy.
    • Panorama de Saint-Antonin-Noble-Val.
      Panorama de Saint-Antonin-Noble-Val.
    • L'Aveyron à Saint Antonin.
      L'Aveyron à Saint Antonin.
    • Canoë sur l'Aveyron
      Canoë sur l'Aveyron
    • Saint-Antonin-Noble-Val
      Saint-Antonin-Noble-Val

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Résultats de l'élection présidentielle française de 2017 à Saint Antonin
    Premier tour Second tour
    Inscrits 1 376 1 376
    Abstentions 255 18,53 % 330 23,98 %
    Votants 1 121 81,47 % 1 046 76,02 %
    Bulletins enregistrés 1 121 1 046
    Bulletins blancs ou nuls 10 0,89 % 152 14,53 %
    Suffrages exprimés 1 111 99,11 % 894 85,47 %
    Candidat Parti Suffrages PourcentageSuffragesPourcentage
    E. Macron EM 215 19,35 %621 69,46 %
    M. Le Pen FN 220 19,8 %273 30,54 %
    F. Fillon LR 160 14,4 %
    J. L. Mélenchon LFI 316 28,44 %
    B. Hamon PS 76 6,84 %
    N. Dupont-Aignan DLB 52 4,68 %
    J. Lassalle UDF 42 3,78 %
    Autres - 30 2,7 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 juin 1995 Maurice Constans
    juin 1995 juillet 1999[72] Jean Paul Raynal PRG
    septembre 1999 mars 2008 Jean Spénale PS
    mars 2008 2020 Gérard Agam DVG
    2020 En cours Denis Ferte PS
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[74].

    En 2020, la commune comptait 1 884 habitants[Note 12], en augmentation de 0,48 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 6055 3965 3595 4155 4625 4555 4105 4455 407
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 3475 1525 0994 8754 9244 6824 5294 1374 033
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 7453 5463 3642 8722 6732 5282 4662 3182 077
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 8991 8141 7431 8301 8671 8871 7971 8991 858
    2020 - - - - - - - -
    1 884--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Particularité : la moitié environ de la population est au centre bourg, l'autre est répartie dans les hameaux dispersés dans la très grande commune ; ces écarts ayant été autrefois des villages avec église, école, mairie.. avant regroupement communal.

    Enseignement

    Les établissements éducatifs de la commune relèvent de l'Académie de Toulouse[76]

    • École maternelle
    • École élémentaire Paul-Bayrou
    • Collège Pierre-Bayrou

    Sports

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 908 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 1 816 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 190 [I 4] (20 140  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]11,5 %9,1 %13 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 029 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (58,4 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 683 emplois en 2018, contre 727 en 2013 et 615 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 624, soit un indicateur de concentration d'emploi de 109,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47 %[I 10].

    Sur ces 624 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 385 travaillent dans la commune, soit 62 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 70 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    323 établissements[Note 15] sont implantés à Saint-Antonin-Noble-Val au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble323100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3310,2 %(9,6 %)
    Construction6520,1 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    9930,7 %(29,7 %)
    Information et communication103,1 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance30,9 %(3,4 %)
    Activités immobilières154,6 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    4313,3 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    237,1 %(13,6 %)
    Autres activités de services329,9 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,7 % du nombre total d'établissements de la commune (99 sur les 323 entreprises implantées à Saint-Antonin-Noble-Val), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[78] :

    • Districapa, supermarchés (8 350 k€)
    • Vignes Simon, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (760 k€)
    • Sayadis, supermarchés (708 k€)
    • Restauration Du Pas, restauration traditionnelle (439 k€)
    • SARL H2O, autres activités récréatives et de loisirs (202 k€)

    Saint-Antonin a été élu 3e village préféré des Français en 2015, ce qui a attiré beaucoup de touristes[79].

    Le commerce sur ce carrefour et la présence du pont ont fait la prospérité initiale de la ville. La force hydraulique des nombreux moulins sur la Bonnette et surtout sur l'Aveyron ont suivi, travaillant (le grain), tannant (le cuir), foulant (les tissus), produisant du papier.. puis plus tardivement les phosphates extraits des phosphatières des causses. Les fours à chaux ont été nombreux avant d'être supplantée par la grande cimenterie de Lexos en amont. La maison Rodolausse installée sur deux sites (le moulin du Gravier et l'usine sur le moulin des Claustres) a produit des monte-pailles au tournant du XIXe et XXe siècle.

    Agriculture

    La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[80]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations91825245
    SAU[Note 18] (ha)2 9663 8804 0533 785

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 91 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 82 en 2000 puis à 52 en 2010[82] et enfin à 45 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 51 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[83] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 966 ha en 1988 à 3 785 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 84 ha[82].

    Culture locale et patrimoine

    Saint-Antonin abrite le plus ancien hôtel de ville de France datant du XIIe siècle. C'est une cité médiévale, dont les ruelles et venelles ont plus de huit siècles, tout un patrimoine de maisons à ogives, colombages, passages couverts et un ensemble de bâtiments classés ou inscrits aux registres du patrimoine national.

    Lieux et monuments

    Une rue ancienne à Saint-Antonin-Noble-Val.

    Saint-Antonin-Noble-Val est inscrit aux Grands Sites d'Occitanie « Bastide et gorges de l’Aveyron«

    Monuments religieux

    • Église Saint-Antonin de Saint-Antonin-Noble-Val (XIXe siècle). L'édifice néogothique est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[84]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[84]. Dans l'église, orgue de chœur de la manufacture Puget, primé à l'exposition internationale de Toulouse en 1887. Pour cet orgue un projet de restauration est porté par l'association des Amis de l'orgue Puget avec mécénat organisé avec la Fondation du Patrimoine.
    • Église Sainte-Sabine de Sainte-Sabine. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[85]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[85].
    • Église de la Nativité-de-Notre-Dame à Servanac.
    • Église Notre-Dame-du-Rosaire au Bosc de la Cam.
    • Chapelle du Calvaire de Pech-Dax.
    • Chapelle Notre-Dame de Saint-Antonin-Noble-Val (dans le cellier subsistant de l'ancienne abbaye).
    • Temple protestant de Saint-Antonin-Noble-Val.
    • Ancien couvent des Génovéfains, actuelle mairie.
    • Prieuré de Costejean.
    • Oratoire Notre-Dame-de-la-Salette à Servanac.
    • Croix du Marché sur la place de la Halle.
    • La tour-clocher de l'église Saint-Antonin
      La tour-clocher de l'église Saint-Antonin
    • Chevet de l'église Saint-Antonin
      Chevet de l'église Saint-Antonin
    • L'intérieur de l'église Saint-Antonin
      L'intérieur de l'église Saint-Antonin
    • Église Sainte-Sabine
      Église Sainte-Sabine
    • Chapelle Notre-Dame
      Chapelle Notre-Dame
    • L'intérieur de la chapelle Notre-Dame
      L'intérieur de la chapelle Notre-Dame

    Monuments civils

    • L'ancien palais vicomtal, bâti en 1125 à l'intention d'un seigneur nommé Archambault, puis devenu la maison du viguier des vicomtes avant d'être la maison consulaire en 1313. Quand Eugène Viollet-le-Duc est venu en 1842 pour étudier le transfert de l'abbaye de Beaulieu à Saint-Antonin, il a découvert la ville et cette maison romane qu'il a considérée comme un hôtel de ville. Pourtant sa décoration sculptée montre un programme traduisant sa fonction judiciaire. Si la façade côté place était bien conservée, l'arrière du bâtiment était en mauvais état. Il en entreprend la restauration à partir de 1846 avec l'aide de l'architecte Théodore Olivier. Elle est occupée par le musée municipal, actuellement fermé (devenant Musée de France) en attendant une réinstallation en d'autres lieux (recherche en cours).
    • En plus de l'ancien hôtel de ville, plusieurs maisons sont inscrites au titre des monuments historiques :
      • maison dite Caserne des Anglais, rue Guilhem-Peyré,
      • maison Muratet,
      • maison Le Maréchal,
      • maison Leris,
      • maison de l'Ave Maria,
      • maison de l'Amour,
      • moulin à huile de la place Bessarel.
    • D'autres maisons, sans être classées ou inscrites au titre des monuments historiques, présentent un intérêt architectural :
      • maison dite du Roy, place de la Jogaria ;
      • maison en pierre du XIIIe siècle au no 14 rue Guilhem-Peyré ;
      • maison à pans de bois au no 53 rue Droite ;
      • maisons de la rue de la Porte-de-Rodanèze ;
      • maison du passage de la rue Bombecul ;
      • maison des Sonnets.
    • Halle.
    • Pont sur l'Aveyron (pont très ancien et important pour la ville au Moyen Âge, inclus dans les fortifications) mais modifié au XIXe siècle pour le passage des charrois (dont les phosphates exploités dans les environs) vers la gare.
    • Bâtiment des anciens thermes.
    • Cinéma "Le Querlys" où était prévu le casino accompagnant la station thermale
    • Moulin de Roumégous[86]. Le bâtiment actuel ressemble aux minoteries récentes, étroit avec plusieurs étages pour le blutage. Rien ne subsiste pour savoir si et comment l’énergie hydraulique était récupérée par cette installation. L'épaisseur des murs et les ouvertures sont aussi remarquables. Ce moulin n'est qu'un des nombreux moulins installés au long de l'Aveyron et de la Bonnette depuis le Moyen Âge et qui ont porté des activités variées : les seuils, pourtant peu importants, sont menacés d'effacement au nom de la continuité écologique. Le seuil de Roumégous détermine le "miroir d'eau" qui entre le site des thermes et l'allée de la gare, rive opposée, fait partie du paysage urbain.
    • fours à chaux : vestige de l'activité importante et récente des chaufourniers. Le four à chaux sur l'ancienne route menant à Caussade a des carrières souterraines[87].
    • lavoirs et fontaines : au moulin de Roumégous et sous la maladrerie[88] La fontaine de Roumégous est encore fréquentée par des gens qui viennent avec des bouteilles faire des réserves de cette eau réputée.
    • le système de canaux qui traverse une partie de la ville, dont des sections en souterrain.
    • Des anciennes tanneries qui étaient placées le long de la dérivation de la Bonnette, où se trouvent différents bacs.
    • Ancienne usine Rodolausse installée fin XIXe siècle sur le site du moulin des Claustres, dépendant de l'abbaye. Devenue caserne des pompiers et désormais en attente d'une nouvelle affectation.

    Sites

    Cinéma

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Saint-Antonin-Noble-Val

    Son blasonnement est : parti au 1 de gueules à trois fleurs de lis mal ordonnées d’argent ; au 2 de sable au pont de trois arches d’argent sur une rivière de même, soutenant trois tours crènelées de trois pièces aussi d’argent ; le chef d’azur pour le tout chargé de trois fleurs de lis d’or[92].

    Annexes

    Bibliographie

    • Alexia Aleyrangues, Diane Joy, Saint-Antonin-Noble-Val. Ville et hameaux, conseil régional de Midi-Pyrénées (collection Patrimoines Midi-Pyrénées), Toulouse, 2010, p. 128, (ISBN 978-2-953521221)
    • Bernard Loncan (dir.), Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val[93], Coll. Cahier du patrimoine no 29, Paris, Imprimerie nationale, 1993, (ISBN 2-11-081251-6).
    • Jean-Baptiste Fol, Du panache et des noix[94], J.-B. Fol, impr. 2013, p. 198
    • Bulletin des Amis du Vieux Saint-Antonin (publié de 1943 à nos jours) : articles mis en ligne sur la bibliothèque numérique de la Savsa
    • Stéphane Bern, Le village préféré des français, 44 trésors incontournables, Paris, Albin Michel, , 256 p. (ISBN 978-2-226-25920-2)
      Ce livre est tiré de l'émission Le village préféré des français, diffusée par France Télévisions, conçue et produite par Morgane Production : Saint-Antonin-Noble-Val, pages 192 à 197** I - De la baie de Somme au littoral charentais en passant par la Bretagne,** II – Des Flandres au Jura en passant par l'Alsace,** III – De l' Île-de-France aux monts d'Auvergne en passant par la Bourgogne,** IV – Du littoral atlantique aux Alpes en passant par la Méditerranée.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[52].
    11. Les Valette étaient « seigneurs de Bung ».
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[81].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Antonin-Noble-Val » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021)..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Antonin-Noble-Val » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Antonin-Noble-Val » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Antonin-Noble-Val » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Antonin-Noble-Val » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 67.
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Fiche communale de Saint-Antonin-Noble-Val », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
    5. Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) ».
    6. Sandre, « la Bonnette (rivière) ».
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    60. Marie-José Perchet (L’article du jésuite Jean Stiltingh revient sur cette identité incertaine du saint très populaire et qui est revendiqué dans de nombreuses localités. L’auteur Jean Stiltingh cherche à introduire un peu de rationalité en s’appuyant sur des données historiques. Les arguments qu’il développe mettent à mal bien des affirmations qu’il qualifie de « sornettes », de « racontars ». Pour lui, Antonin est celui de Syrie (Apamée), adopté par l’abbaye de Saint-Antonin. Les reliques ont été données par l’empereur byzantin (ce qu’on a appelé le « trafic de reliques » ou plus calme- ment la vente de reliques, très pratiquée). Le nom, plus les reliques, a permis la « naturalisation » du saint qui est alors devenu ruthène.), « Une première: la traduction du latin en français de la notice de J. S. (Jean Stiltingh (Stiltingus) (1703-1762) », Bulletin des Amis du Vieux Saint-Antonin, , p. 8 pages.
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    86. Deux moulins se font face de part et d'autre de la rivière au bout de la diguette en V qui régule le débit et dirige le flux en bief vers les deux moulins. Le moulin de Roumégous est celui qui a le plus de vestiges observables. Au point de vue situé derrière le grand bâtiment on note un bâtiment sur lequel on marche, avec un système de vanne. Le moulin est en dessous de cette "terrasse", avec trois roues à axe vertical, ce qui est peu connu mais pas exceptionnel. Il ne reste rien de la partie où se faisait la mouture. Une meule de volume cubique est posée sur cette terrasse. Les trois roue ne sont pas d'importance égale
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    93. Aux confins du Quercy et du Rouergue, les cités médiévales de Caylus et Saint Antonin-Noble-Val ont exceptionnellement conservé des églises préromanes, l’abbaye de Beaulieu cistercienne, une maison de justice du XIIe siècle unique en Europe ; après les guerres de Religion, Caylus est catholique, Saint-Antonin protestant.
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