FĂ©neyrols
Féneyrols est une commune française située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.
FĂ©neyrols | |||||
ChĂąteau de FĂ©neyrols. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron | ||||
Maire Mandat |
Christian Galland 2020-2026 |
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Code postal | 82140 | ||||
Code commune | 82061 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Féneyrolais, Féneyrolaise | ||||
Population municipale |
139 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9,3 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 07âČ 54âł nord, 1° 49âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 114 m Max. 422 m |
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Superficie | 14,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Quercy-Rouergue | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | feneyrols.fr | ||||
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Aveyron, le ruisseau de Bonnan, le ruisseau de Lauger et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs »), un espace protĂ©gĂ© (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Féneyrols est une commune rurale qui compte 139 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 794 habitants en 1856. Ses habitants sont appelés les Féneyrolais ou Féneyrolaises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Féneyrols se trouve dans le département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Elle est située sur les derniers contreforts sud-ouest du Massif central. Son bourg, rive droite, est dans le Rouergue, tandis que la rive gauche est en Albigeois. C'est une commune limitrophe du département du Tarn.
Elle se situe à 47,5 km de Montauban, préfecture du département, et à 19,8 km de Septfonds, bureau centralisateur du canton de Quercy-Rouergue dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie de la Communauté de communes du Quercy Rouergue et des gorges de l'Aveyron.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Milhars, Montrosier, Roussayrolles, Saint-Michel-de-Vax, Espinas, Saint-Antonin-Noble-Val, Varen et Verfeil.
GĂ©ologie et relief
- 7 : Quaternaire récent à actuel. Remplissage des dépressions karstiques (limons) et cailloutis des vallées sÚches suspendues (cailloutis à matrice argilo-sableuse)
- 9 : Alluvions fluviatiles actuelles et récentes d'ùge compris entre 11430 - 0 BP : sables micacés, argiles tourbeuses et silteuses grises (HolocÚne)
- 12 : Alluvions wĂŒrmiennes des terrasses infĂ©rieures des riviĂšres et alluvions anciennes des riviĂšres : graviers, galets siliceux, limons, sables grisĂątres Ă fines passĂ©es argileuses grises et jaunes (PlĂ©istocĂšne supĂ©rieur)
- 68 : Schistes carton, marnes et calcaires à Hildoceras (Formation de Penne) surmontés par des marnes et argiles noirùtres (Formation de Lexos)(Toarcien inférieur à moyen)
- 69 : Calcaires à pectens : calcaires bioclastiques gris et roux. Formation de la "barre à Pecten" (Pliensbachien supérieur)
- 70 : Argilites et marnes grises à noires à Gryphaea cymbium. (Pliensbachien supérieur)
- 71 : Calcaires gréseux et marno-calcaires à brachiopodes et ammonites (zones à Jamesoni et Davoei) (Pliensbachien inférieur)
- 73 : Calcaires lithographiques à joints marneux (Sinémurien)
- 74 : Calcaires cargneulisés à la base, calcaires micritiques à microrythmes, calcaires oolitiques et calcaires gréseux au sommet. (Sinémurien-Lotharingien)
- 75 : BrÚches, cargneules, calcaires dolomitiques vacuolaires, dolomies marneuses litées. (Hettangien supérieur)
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Bonnan, le ruisseau de Lauger, le Rieu Sec, le ruisseau de Canténac, le ruisseau de Caumont, le ruisseau de Coudiés, le ruisseau de Fon Lades, le ruisseau de la Bayolle, le ruisseau de la Jordio, le ruisseau de la nauque, le ruisseau de Rieucord, le ruisseau de Roziés et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[3] - [Carte 1].
L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, aprÚs avoir traversé 60 communes[4].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Ginals », sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[10] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et Ă 39 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,6 °C pour 1981-2010[14] Ă 14 °C pour 1991-2020[15].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[16] - [17].
Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[18].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
- Les « vallĂ©es du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'Ă©tendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles prĂ©sentent une trĂšs grande diversitĂ© d'habitats et d'espĂšces dans ce vaste rĂ©seau de cours d'eau et de gorges. La prĂ©sence de la Loutre d'Europe et de la moule perliĂšre d'eau douce est Ă©galement d'un intĂ©rĂȘt majeur[21]
et un au titre de la directive oiseaux[20] :
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs », d'une superficie de 27 701 ha, un site oĂč onze espĂšces de l'annexe 1 se reproduisent rĂ©guliĂšrement sur le site, parmi lesquelles sept espĂšces de rapaces (dont le Faucon pĂšlerin et le Grand-Duc d'Europe)[22].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[23] :
- la « riviÚre Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[24] ;
- la « vallĂ©e de Bonnan, forĂȘt de GrĂ©zelles et vallon de Bayolle » (729 ha), couvrant 5 communes dont quatre dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[25] ;
- le « vallon et hauts de versant de LaussiÚre » (334 ha), couvrant 3 communes dont deux dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [23] :
- la « forĂȘt de GrĂ©signe et environs » (18 733 ha), couvrant 21 communes dont 17 dans le Tarn et quatre dans le Tarn-et-Garonne[27] ;
- la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[28] ;
- la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 ha), couvrant 12 communes du département[29].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Féneyrols est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [30] - [I 1] - [31]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (51,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,1 %), terres arables (10,5 %), prairies (7,6 %)[32] - [Carte 2].
Hameaux et lieux-dits
Cette commune est composée de trois villages (présence d'une église et non d'une chapelle) : Carrendier, Féneyrols et Quergoale, et d'une multitude de hameaux, Nazons, Lauzeral, Le Raoussou...
Voies de communication
La commune est traversée par trois voies routiÚres départementales orientées ouest-est : au nord,la D114; au sud, la D958, rive droite, voie historique et la D115, rive gauche, reprenant le tracé de l'ancienne voie ferrée, enfin la D102 relie la D958 à la D115 en traversant le bourg et l'Aveyron.
Les voies communales
- N°1 de Carrendié à Féneyrols - N°1ter dit emb sur la Raoussou - N°3 de Quergoale à Saint Antonin - N°6 de l'église à Féneyrols
Les chemins ruraux
- de FĂ©neyrols Ă DĂ©roucat (rive droite, le long de la riviĂšre)
- de FĂ©neyrols Ă Arnac
- de FĂ©neyrols Ă Bateau
- de Coudiés à Féneyrols
- de Varen Ă FĂ©neyrols
- de Saint Antonin Ă Arnac
- d'Arnac Ă Vinayre
- de Quergoale à Coudiés
- de Quergoale Ă l'Espinasse
- de Raoussou Ă Favars et Ă Reygade
- de Raoussou Ă CoudiĂšs
- des Amouroux Ă FĂ©neyrols
- de Carrendier Ă Liversenc
- de Carrendier Ă Jammou
- de Carrendier Ă FĂ©neyrols
- de Carrendier Ă Arnac, Varen et Verfeil
- de Cadourel Ă Carrendier
- de Nazons Ă Carrendier
- de Garrigues
- de Roulié à Rieucourd
- de Lauzeral Ă Favars
- N°1 de sol priou à Féneyrols
- N°2 de Raoussou
- N°5 de Féneyrols à Grezels-bas
- N°6 de Saint Antonin à Féneyrols
- N°7
- N°8 de Quergoale al Mouly del Rey
- dit de Bateau - dit de Blanqui - dit Boudet - dit de Canabal - dit de Cantelause - dit du chùteau de Villette - dit de Combes - dit des Combes hautes - dit de Cordes - dit de CoudiÚs - dit de Coustaloux - dit de FalguiÚres - dit de Gorse - dit du Goutal - dit de la Jouanade - dit de Lauzeral - dit de Margot - dit de Montatech - dit de Négo Porc - dit du Pech - dit de Pech des Mas - dit de Prat Pernou - dit de Raoussou - dit de Rieucord - dit de Roumégouse - dit de Ségalar
Risques majeurs
Le territoire de la commune de FĂ©neyrols est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2021[36] - [33].
FĂ©neyrols est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire . Le dĂ©partement de Tarn-et-Garonne prĂ©sentant toutefois globalement un niveau dâalĂ©a moyen Ă faible trĂšs localisĂ©, aucun Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les risques dâincendie de forĂȘt (PFCIF) n'a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©. Le dĂ©broussaillement aux abords des maisons constitue lâune des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8] - [37].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 87,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (92 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 177 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 173 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă comparer aux 96 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[40].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[33].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[41].
La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Pareloup, de Pont-de-Salars et de Saint-GĂ©raud, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 169, 21 et 15 millions de mĂštres cubes[43] - [44] - [45]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture d'un de ces ouvrages[46].
Toponymie
La commune prend son nom de l'ancien français fenil signifiant foin, ou fenal signifiant faneur, donnant dans le Midi le diminutif fenayrol ou fenayroux.
Histoire
Antiquité
Un site d'habitat de l'époque celtique est attesté entre le village et l'église.
Moyen-Ăge
En 818, l'église Sainte Marie de Quergoale est attaché à l'abbaye de Saint-Antonin.
Le lieu de Féneyrols est attesté dÚs 1259[47].
En 1281, la baronnie de Féneyrols est attribuée par le roi Philippe le Hardi à Géraud IV de Cazaubon, avec droits de pesade[48] ainsi que droit de haute et basse justice[49].
En 1282, la comtesse Anne de Cazaubon Ă©pouse Ratier II de Castelnau des Vaux, et lui apporte en dot la baronnie de Milhars.
Le 12 mars 1295, GĂ©raud de Cazaubon mourut sans enfant, et sa succession Ă©chut Ă Raymond de Castelnau, petit-fils de Anne de Cazaubon.
Le 28 mai 1313, Raymond de Castelnau transige avec les consuls de Saint-Antonin, et Ă©tablit de concert avec eux les limites des lieux de Carrendier, Cargoale et FĂ©nayrols
En 1335, HĂ©lipx de Castelnau, fille de Raymond de Castelnau et de Germaine de Fontanes Ă©pouse Guillalmon de Lafon et lui apporte en dot les terres de Cargoale et de FĂ©neyrols, en parĂ©age avec sa sĆur HĂ©lĂ©ne.
En 1337, HélÚne de Castelnau des Vaux dite La dame de Milhars, fille ainée de Raymond de Castelnau et de Germaine de Fontanes, épouse Arnaud IV de Bérail.
Durant la guerre de Cent Ans, Féneyrols est occupée par les Anglais de 1352 à 1354 puis en décembre 1358 et libérée en février 1359 par les Saint-Antoninois.
Le 28 mai 1359, les familles de BĂ©rail et de Lafon transige la seigneurie de FĂ©neyrols. La famille de Lafon gĂ©rera FĂ©neyrols jusquâen 1763.
En 1362, Jean I de Lafon, fils de Guillalmon, épouse Anne de Rabastens. Le 12 décembre, Fénayrols tombe au pouvoir des Anglais, pour trois mois seulement.
Jean II, Ratier, Olivier, Pons et Arnaud de Lafon se succĂšdent.
En 1450, Jean de Bérail, co-seigneur de Féneyrols et Quergoals décÚde sans postérité et lÚgue à Raymond de Cazillac, parent du cÎté maternel, son nom et ses armes [50]
Temps modernes
Fin XVIIe, Marie-Renée le Genevois, petite-fille de François II de Cazillac rachÚte la baronnie de Cazillac, qu'elle léguera à sa mort en 1721 à sa niÚce Marie-Jeanne Voisin épouse de Chrétien François de Lamoignon de Basville, président du Parlement de Paris.
En 1766, Marie-Anne de Foucaud-Villars, veuve de Rey de Saint-Gery achĂšte 360 000 livres Ă monsieur de Lamoignon, les terres et rentes d'une partie de FĂ©neyrols, qu'elle revend un an plus tard Ă Antoine de Rous.
Ăpoque contemporaine
Féneyrols a disposé d'une gare, toujours visible[51], sur la ligne de Lexos à Montauban-Ville-Bourbon fermée en 1955 puis déferrée.
Politique et administration
Ălections municipales
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[54].
En 2020, la commune comptait 139 habitants[Note 10], en diminution de 10,9 % par rapport Ă 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 4] | 14,5 % | 7,4 % | 23,9 % |
DĂ©partement[I 5] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entiĂšre[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 86 personnes, parmi lesquelles on compte 68,2 % d'actifs (44,3 % ayant un emploi et 23,9 % de chÎmeurs) et 31,8 % d'inactifs[Note 11] - [I 4]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 7]. Elle compte 40 emplois en 2018, contre 42 en 2013 et 51 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 39, soit un indicateur de concentration d'emploi de 101,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 8].
Sur ces 39 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 16 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 10 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
13 établissements[Note 12] sont implantés à Féneyrols au [I 11]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 13 entreprises implantées à Féneyrols), contre 9,3 % au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[57]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 16 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă 18 en 2000 puis Ă 13 en 2010[59] et enfin Ă 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 19 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 57 % de ses exploitations[60] - [Carte 7]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a quant Ă elle augmentĂ©, passant de 539 ha en 1988 Ă 588 ha en 2020[Carte 8]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 34 Ă 45 ha[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chùteau de Capduelh (de Caput Urbis c'est-à -dire littéralement l'« endroit principal de la ville ») est inscrit au titre des monuments historiques en 1951[61].
- Calvaire au lieu-dit Carrendier conçu par l'abbé Chevalt et sculpté par Bordas en 1877. Publié à l'Inventaire général des monuments historiques au [62].
- Ăglise Saint-Clair Ă Quergoale, auparavant Ă©glise paroissiale Notre-Dame, mentionnĂ©e dĂšs 819. Changement de vocable survenu en 1495[63].
- Ăglise Saint-Julien Ă Carrendier. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[64]. Plusieurs objets sont rĂ©fĂ©rencĂ©s dans la base Palissy[64].
- Ăglise Saint-Jean-Baptiste Ă FĂ©neyrols.
- Chapelle Saint-Pierre-aux-Liens de FĂ©neyrols.
- Ăglise de Saint-Amans, en ruine Ă la fin du XVIIIe disparue sous les remblais de la voie ferrĂ©e.
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Castelnau-Bretenoux (1298-1333), Ă©vĂȘque de Rodez, dĂ©cimateur de FĂ©neyrols.
Pour approfondir
Bibliographie
Fénayrols, seigneurs et consuls, par M. l'abbé Firmin Galabert 1894.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Féneyrols sur le site de l'Institut géographique national
- Association de sauvegarde du patrimoine féneyrolais
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le principe dâun dĂ©broussaillement efficace consiste Ă couper et Ă©liminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sĂšches 50 mĂštres autour des habitations et 2 mĂštres de part et dâautre des voies, Ă©laguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situĂ©s dans la zone Ă dĂ©broussailler pour Ă©viter que le feu ne se propage dâarbre en arbre, Ă©liminer les arbustes sous les grands arbres pour Ă©viter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se dĂ©barrasser des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s par compostage, par Ă©vacuation en dĂ©charge autorisĂ©e ou par incinĂ©ration en respectant la rĂ©glementation sur le brĂ»lage et entretenir rĂ©guliĂšrement la zone dĂ©broussaillĂ©e, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans Ă proximitĂ© de lâhabitation
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[58].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Féneyrols » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Site de l'Insee
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Féneyrols » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Féneyrols » (consulté le ).
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Autres sources
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- « Fiche communale de Féneyrols », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Aveyron (affluent du Tarn) »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- « Station Météo-France Ginals - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « site Natura 2000 FR7312011 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Calvaire », notice no IA00065443, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Dossier dâinventaire fondamental Ă©tabli en 1979, 1989 par BONGIU AUREL, UFFLER ANNE MARIE
- « Ăglise paroissiale Saint-Julien », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )