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Espinas

Espinas est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le causse de Caylus, au sud du causse de Limogne, occupant une situation de carrefour à la limite du Quercy et du Rouergue.

Espinas
Espinas
Château de Cas à Espinas.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy Rouergue et des Gorges de l'Aveyron
Maire
Mandat
Daniel Feral
2020-2026
Code postal 82160
Code commune 82056
Démographie
Gentilé Espinasais, Espinasois, Espinassols
Population
municipale
185 hab. (2020 en augmentation de 7,56 % par rapport à 2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 49″ nord, 1° 49′ 46″ est
Altitude 195 m
Min. 151 m
Max. 392 m
Superficie 16,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Espinas
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Espinas
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Espinas

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Bonnette, le ruisseau de la Gourgue et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Espinas est une commune rurale qui compte 185 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 821 habitants en 1831. Ses habitants sont appelés les Espinasais ou Espinasaises.

    Géographie

    Localisation

    Espinas est située à la limite du Quercy et du Rouergue, entre les communes de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, dans l'angle est du département de Tarn-et-Garonne.

    Communes limitrophes

    Espinas est limitrophe de cinq autres communes. Les communes limitrophes sont Caylus, Féneyrols, Ginals, Saint-Antonin-Noble-Val et Verfeil.

    Communes limitrophes d’Espinas[1]
    Caylus Ginals
    Espinas Verfeil
    Saint-Antonin-Noble-Val Féneyrols

    Géologie et relief

    La superficie de la commune de est de 1 615 hectares ; son altitude varie de 151 à 392 mètres[2].

    La commune se compose de deux noyaux reliés par une bande de terrain, large de 800 mètres en son point le plus étroit. Le terrain dominant est le causse (de Mordagne et de Saint-Amans, plus le plateau d'Espinas), tranché par la vallée de la Bonnette.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Espinas.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Bonnette, le ruisseau de la Gourgue, le Garracis, le Saut, le ruisseau de Canténac, le ruisseau de Caudesaygues, le ruisseau de Montégou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Bonnette, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune de Puylagarde et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Saint-Antonin-Noble-Val, après avoir traversé 7 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 10,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 930 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ginals », sur la commune de Ginals, mise en service en 2000[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 914 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 43 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[15] à 14 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[17] : la « vallée de la Bonnette et vallée de la Seye » (6 289 ha), couvrant 12 communes du département[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Espinas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [19] - [I 1] - [20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,7 %), zones agricoles hétérogènes (36,6 %), forêts (23,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec les routes départementales D 19 et D 75.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Espinas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Bonnette. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[25] - [22].

    Espinas est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Espinas.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 148 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 108 sont en en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

    Toponymie

    L'occitan espinas ou Lespinasse désigne les lieux où poussent des fourrés épineux.

    Histoire

    Espinas fut inclus dans le département de Tarn-et-Garonne lors de sa création en 1808. L'année suivante, la commune fut augmentée de la paroisse de Saint-Amans qui lui donna sa forme spéciale.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Espinas fut fondée au XIVe siècle par les Hospitaliers lorsque ceux-ci prirent possession de la ferme templière de Saint-Cirice. Le site du château d'Espinas étant plus attirant car surveillant la vallée de la Bonnette, ils décidèrent de transférer le village sur le plateau voisin. Saint-Cirice est aujourd'hui un lieu-dit près du hameau de La Grésie, dont il ne reste que des ruines dans les bois.

    Initialement membre de la commanderie de La Capelle-Livron, Espinas devint une commanderie distincte, affectée aux frères conventuels et aux servants d'armes (pas aux chevaliers)[31] - [32].

    En 1562, durant les guerres de Religion, les troupes catholiques de Caylus détruisirent le château en allant attaquer Saint-Antonin-Noble-Val.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[33] - [34].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Montauban de la communauté de communes du Quercy Rouergue et des Gorges de l'Aveyron et du canton de Quercy-Rouergue (avant le redécoupage départemental de 2014, Espinas faisait partie de l'ex-canton de Caylus).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1981 2003 Yvan Remezy
    2003 2014 Alban Lombard
    2014 En cours Daniel Feral
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

    En 2020, la commune comptait 185 habitants[Note 7], en augmentation de 7,56 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    305304614756821759794760815
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    816807784787788741685648591
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    555516508436386366338265272
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    257214189175150163177175176
    2020 - - - - - - - -
    185--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
    Rang de la commune dans le département 142 139 155 162 151 152 152 157
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Entre 1850 et 1940, Espinas compta jusqu'à cinq-cents habitants avec des commerces variés. L'exode rural réduisit ensuite la population de la commune à cent-cinquante personnes. Une certaine reprise démographique maintient ce chiffre, avec l'aide du tourisme, les résidences secondaires, l'afflux de néo-ruraux et de ressortissants de l'Union européenne, et une natalité positive.

    Enseignement

    Espinas fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Chasse, randonnée pédestre,

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 80 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 175 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 220 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,9 %3,6 %10,1 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 97 personnes, parmi lesquelles on compte 80,8 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 19,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 33 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 71, soit un indicateur de concentration d'emploi de 44,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,7 %[I 10].

    Sur ces 71 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    20 établissements[Note 10] sont implantés à Espinas au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 20 entreprises implantées à Espinas), contre 9,6 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses du Quercy, une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations32181210
    SAU[Note 12] (ha)918912785825

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 18 en 2000 puis à 12 en 2010[45] et enfin à 10 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[46] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 918 ha en 1988 à 825 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 29 à 83 ha[45].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Martin de Cas dédiée à saint Martin. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2009[47]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[47]. L'église est à angles arrondis, et a été probablement construite au XIe siècle[47].
    • Église de la Nativité-de-Notre-Dame de Mordagne.
    • Église Saint-Amans de Saint-Amans.
    • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte d'Espinas.

    Patrimoine civil

    • Vestiges du château, détruit en 1562 par les gens de Caylus durant les guerres de Religion.
    • Château de Cas, ancien site templier avec sa chapelle, son cimetière et les traces de sa tour, incluse dans le bâti actuel (mais on y a aussi trouvé des traces d'occupation préhistorique et wisigothique ; le jardin lui, est du XVIIIe siècle).
    • Pigeonnier de Cas inscrit au titre des monuments historiques en 1980[48].
    • Grotte de la Nougairède et grotte de la Gourgue, abris sous roche préhistoriques, concrétions calcaires ; la source de la Gourgue crée une rivière intermittente ornée de « coussins » calcifiés. Selon la légende, cette source fut percée par la chute d'un couvent de nonnes maudites du haut de la colline qui la surplombe !
    • Le hameau de Saint-Amans le vieux compte une église romane, des gariottes (abris de bergers), et un rocher tremblant - une colonne de pierre branlante, haute de quatre mètres.
    • La région est connue pour ses gisements de fossiles du Jurassique (ammonites, gryphées, bélemnites, crinoïdes, terriers de crabes, quelques fragments d'ichtyosaures).

    Personnalités liées à la commune

    La famille des comtes de Cas se réclame d'une origine carolingienne.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Espinas » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Espinas » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Espinas » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
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