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Château de Cas

Le château de Cas est un château situé sur la commune d'Espinas dans le département de Tarn-et-Garonne.

Château de Cas
Présentation
Fondation Drapeau de l'Ordre du Temple Templiers
Reprise Drapeau des chevaliers hospitaliers Hospitaliers
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1984)
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Région Midi-Pyrénées
DĂ©partement Tarn-et-Garonne
Ville Espinas
GĂ©olocalisation
CoordonnĂ©es 44° 12′ 00″ nord, 1° 46′ 18″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Cas
GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
(Voir situation sur carte : Tarn-et-Garonne)
Château de Cas

Historique

Vue du château.
Un salon.

Le château, place défensive, a été construit au IXe siècle sur un site occupé par les Gallo-Romains. Il faisait partie des possessions de la commanderie de La Capelle-Livron pendant la période hospitalière[5] - [6]. Il est remanié au XIVe siècle puis au XVIIe siècle. Le jardin date du XVIIIe siècle (l'actuel ne fait que s'en inspirer, ayant été détruit par le passé), tout comme le pigeonnier[7].

Claude-Marie, comte de Lastic Saint-Jal, aide de camp du duc d'Aiguillon, brigadier de cavalerie et gouverneur de Carcassonne, s'y fixe au cours du XVIIIe siècle : en 1787, il épouse en effet Henriette de Lacapelle, fille de la propriétaire des lieux, alors veuve. La chapelle, qui date de 960, abrite le caveau familial. Le château n'a jamais été mis en vente depuis 1437, se transmettant de génération en génération et par alliances successives[7].

Fortement endommagé lors la Révolution (meubles pillés, armoiries brûlées, donjon et une tour rabaissés), il est restauré à la fin du XIXe siècle (toiture et fenêtres), puis de nouveau endommagé durant la Seconde Guerre mondiale : en effet, les propriétaires avaient caché des munitions pour les Forces françaises libres dans une pièce des sous-sols puis l'avait murée. Apprenant avoir été dénoncés, ils ont toutefois le temps de les déménager dans des grottes situées dans les falaises des environs. Les Allemands cherchent donc en vain les munitions et, en représailles, détériorent le château. Il est remis en état à partir des années 1980 par Lyonnel et Jeanne de Lastic[7].

Le monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [8]. Il conserve des archives, dont certaines datent de 1310[7].

En 2015, le château obtient le grand trophée de la plus belle restauration, décerné par Propriétés de France, Le Figaro Magazine et la Fondation pour les monuments historiques, en partenariat avec La Demeure historique[7].

La chambre dite « Louis XIV » aurait accueilli Philippe IV le Bel. Jean-Albert de Lastic, neveu par sa mère de la comtesse de Ségur, aurait par ailleurs servi de modèle pour Un bon petit diable[7].

Le château se visite depuis 1983. Il se loue aussi pour des mariages et des séminaires[7].

Notes et références

  1. « Commanderie d'Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Notice IA00065729 », notice no IA00065729, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Antoine du Bourg, Ordre de Malte : Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France..., Toulouse, L. Sistac et J. Boubée, , p. 555-556, lire en ligne sur Gallica
  3. Jean-Luc Aubarbier, La France des Templiers, Bordeaux, Sud-Ouest, , 317 p. (ISBN 978-2-87901-700-6, présentation en ligne), p. 210
  4. Disparue, elle se trouvait au nord du hameau de la GrĂ©zie 44° 11′ 15″ N, 1° 49′ 43″ E.
  5. Bourg 1883, op. cit., p. 554
  6. Ce château n'apparait pas dans les nombreuses donations faites aux templiers de la Capelle-Livron au XIIIe siècle. Cette commanderie possédait alors de nombreux biens mais surtout au nord de la commune de Caylus, cf. Bourg 1883, p. 553.
  7. Ghislain de Montalembert, « La nouvelle vie d'un château féodal », Le Figaro Magazine, semaine du 9 octobre 2015, p. 58-68.
  8. Notice no PA00095745, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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