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Anne-Marie Cocula-Vaillières

Anne-Marie Cocula-Vaillières, née le à Périgueux (Dordogne), est une historienne française.

Anne-Marie Cocula-Vaillières
Anne-Marie Cocula-Vaillières en 2018.

Biographie

Anne-Marie Vaillières naît en 1938 à Périgueux (Dordogne)[1], d'une mère institutrice et d'un père fonctionnaire à la préfecture de la Dordogne[2]. Elle épouse en 1960[2] Bernard Cocula (1936-2005)[3], professeur de littérature contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne (Bordeaux III), qu'elle connaît à Périgueux quand elle est au lycée[4].

Agrégée d'histoire, docteur ès lettres, elle enseigne au département d'histoire de l'université de Bordeaux III (actuellement université Bordeaux-Montaigne) ; elle en devient directrice de l'unité de formation et de recherche (UFR) d'histoire[5]. Elle préside l'université Michel de Montaigne- Bordeaux III de 1994 à 1999[1] - [6]. Elle est également la présidente de la conférence des présidents d'universités d'Aquitaine, ainsi que des Rencontres d'archéologie et d'histoire en Périgord[1].

En qualité de vice-présidente du conseil régional d'Aquitaine de 2004 à 2015, elle est chargée de l'éducation, de l'enseignement supérieur, de la culture et de l'apprentissage[2]. Très impliquée régionalement, elle met son expertise au service du territoire. En 2015, à la demande d'Alain Rousset, le président de région, elle pilote une commission d'élus chargés de réfléchir sur le nom de la nouvelle région (Nouvelle-Aquitaine)[2]. Elle a contribué, en 2016 et en étroite collaboration avec le metteur en scène Éric Le Collen, au renouvellement de La Bataille de Castillon, le plus grand spectacle en Nouvelle-Aquitaine mettant en lecture de grands moments historiques[7].

Elle est élue présidente du Centre François-Mauriac de Malagar pour le mandat 2016-2020.

Par décret du , elle est nommée chevalier de la Légion d'honneur[8], puis le elle est promue au grade d'officier[9].

Publications

Distinctions

Notes et références

  1. Penaud 1999.
  2. Propos recueillis par Julien Rousset, « C'est ici que je suis heureuse », Le Mag no 489, supplément à Sud Ouest, , p. 6-11.
  3. « Disparition. Bernard Cocula, président du Centre François-Mauriac de Malagar », sur lemonde.fr, (consulté le )
  4. Dominique Picco, « Entretien avec Anne-Marie Cocula-Vallières », Genre & Histoire, no 22,‎ (lire en ligne)
  5. François Cadilhon, Bernard Lachaise et Jean-Michel Lebigre (postface Anne-Marie Cocula), Histoire d'une université bordelaise : Michel de Montaigne, faculté des arts, faculté des lettres, 1441-1999, Talence, Presses universitaires de Bordeaux, (ISBN 2-86781-241-0 et 978-2-86781-241-5, OCLC 468436861, SUDOC 048421898), p. 141
  6. BNF 11897144 (consultée le 5 septembre 2014).
  7. « La Bataille de Castillon revient grandie » (consulté le ).
  8. DĂ©cret du 12 juillet 2002 portant promotion et nomination, JORF no 163 du 14 juillet 2002, page 12078.
  9. DĂ©cret du 18 avril 2014 portant promotion et nomination, JORF no 0094 du 20 avril 2014, page 6951

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, PĂ©rigueux, Éditions Fanlac, , 964 p. (ISBN 978-2-86577-214-8, BNF 37093647), p. 257 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Dominique Picco, « Entretien avec Anne-Marie Cocula-Vallières », Genre & Histoire. La revue de l'Association MnĂ©mosyne, no 22,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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