Accueil🇫🇷Chercher

Cité Foch

La cité Foch est un grand ensemble situé à Wittenau dans l'arrondissement de Reinickendorf à Berlin en Allemagne. Les noms des rues et des bâtiments ont été conservés en français par les autorités allemandes après la Réunification.

Des immeubles sur l'avenue Charles-de-Gaulle.

GĂ©ographie

La cité a été construite entre 1952 et 1976 pour loger les forces françaises à Berlin et leurs familles. Elle s'étend sur 47 hectares. Elle est délimitée au nord par le ruisseau Packereigraben, à l'ouest par le parc Steinberg, au sud par la voie ferrée de la ligne Tegel-Friedrichsfelde et à l'est par la rue Jean-Jaurès (Jean-Jaurès-Straße) et la rue Cyclope (Cyclopstraße).

Histoire

Panneaux odonymiques en français et en allemand dans la cité Foch.
Plan de la cité.

La cité s'appelait initialement Cité Tucoulou avant de prendre son nom actuel en hommage au maréchal Ferdinand Foch. Elle est devenue une des plus grosses cités françaises de Berlin, avec 785 appartements répartis dans 80 immeubles. C'est en 1991 que les logements ont accueilli le plus de résidents avec environ 2600 personnes.

Ă€ la rĂ©unification allemande, la citĂ© est confiĂ©e Ă  la Bundesanstalt fĂĽr Immobilienaufgaben (« organisme fĂ©dĂ©ral de l'immobilier Â»). Au dĂ©but des annĂ©es 2000, la citĂ© Ă©tait menacĂ©e de devenir une ville fantĂ´me. Ă€ la construction, les normes d'urbanisme allemandes n'avaient pas Ă©tĂ© respectĂ©e par les architectes français, ce qui posait des problèmes de maintenance des immeubles par les autoritĂ©s allemandes. Les logements avaient Ă©galement Ă©tĂ© conçu pour des troupes militaires et non pas pour des locataires privĂ©s. Par exemple, les logements Ă©taient très grands et les bâtiments ne respectaient pas les distances de sĂ©curitĂ© allemandes avec les bâtiments industriels voisins. Toute la citĂ©, les bâtiments comme la voirie, Ă©tait Ă  la charge du mĂŞme organisme fĂ©dĂ©ral, alors qu'il y a dans le reste de la ville un partage entre terrain public et terrains privĂ©s. Le manque d'entretien et les loyers trop Ă©levĂ©s ont poussĂ© les locataires Ă  progressivement abandonner les lieux.

Dans les années 2000, la Bundesanstalt für Immobilienaufgaben décida de débloquer les fonds pour rénover les bâtiments. Le taux de vacance est passé de 33 % à 7 % de 2007 à 2012[1] - [2].

Bâtiments publics

  • Le collège Voltaire au 33, avenue Charles-de-Gaulle, a dĂ©mĂ©nagĂ© vers Berlin-Tiergarten en 2010.
  • L'Ă©cole primaire Victor Hugo au 4, place Molière, est Ă©quipĂ©e d'un complexe sportif et d'un restaurant scolaire. L'Ă©cole a Ă©tĂ© convertie en lycĂ©e sous le nom LycĂ©e Romain Rolland (Romain-Rolland-Gymnasium).
  • Le centre commercial au 9—14, avenue Charles-de-Gaulle, a Ă©tĂ© vendu Ă  un investisseur privĂ© en 1998. Il Ă©tait abandonnĂ© depuis 2006 et a Ă©tĂ© dĂ©truit en 2016.
  • L'Ă©glise Sainte-Geneviève est dĂ©saffectĂ©e et devrait ĂŞtre Ă©galement dĂ©truite.

Bibliographie

  • 2002 : Die Franzosen in Berlin, Besatzungsmacht, Schutzmacht, Partner fĂĽr Europa de Ulrike Wahlich, Dorothea FĂĽhre et Ingolf Wernicke. Éditeur : Jaron Verlag. (ISBN 978-3-9322-0212-4)

Notes et références

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.