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Georges Ledormeur

Georges Ledormeur (1867-1952) est un pyrĂ©nĂ©iste français, auteur du Guide Ledormeur - Les PyrĂ©nĂ©es centrales du val d'Aran Ă  la vallĂ©e d'Aspe, ouvrage devenu une rĂ©fĂ©rence. Fondateur de la SociĂ©tĂ© des excursionnistes tarbais et de la section tarbaise du Club alpin français, il rĂ©alise au cours de sa vie plus de 1 500 ascensions et se voit surnommĂ© « Marchoucrève ».

Georges Ledormeur
georges ledormeur
Portrait de Georges Ledormeur.
Biographie
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(Ă  84 ans)
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Biographie

Georges Ledormeur naĂ®t le Ă  Rouen en Normandie. Il dĂ©couvre les PyrĂ©nĂ©es le Ă  Tarbes. En 1901, il fonde la SociĂ©tĂ© des excursionnistes tarbais et, un 1904, il crĂ©e avec onze membres la section tarbaise du Club alpin français. Il est le plus actif et le plus fervent des fondateurs de ces deux jeunes sociĂ©tĂ©s. Dans sa carrière de pyrĂ©nĂ©iste, il rĂ©alise l'ascension de plus de 1 500 sommets, dont 120 au-dessus de 3 000 m[1]. Il enchaine les ascensions Ă  un tel rythme qu'il se voit surnommĂ© « Marchoucrève »[1].

Attiré par le ski, un bon moyen de parcourir la montagne en toute saison, il réussit, le , la première traversée à ski du col du Tourmalet.

C'est avec un Kodak 9 Ă— 9 qu'il rĂ©alisera près de 7 000 clichĂ©s en noir et blanc, pour garder souvenir de ses excursions en montagne.

En 1926, la section du Club alpin français de Tarbes, par les efforts soutenus de son concepteur, Georges Ledormeur, fit construire, dans la zone de Labassa, sur la piste du Balaïtous, le refuge qui porte son nom. Un édifice de type ogival sur les modèles de Tuquerouye et de Baysselance.

Ă€ partir de 1928, Georges Ledormeur met Ă  profit son excellente connaissance des sommets et massifs pour publier un des tout premier guide des PyrĂ©nĂ©es centrales : Les PyrĂ©nĂ©es centrales du val d'Aran Ă  la vallĂ©e d'Aspe. De plus, il investit ses talents de dessinateur dans la carte des PyrĂ©nĂ©es centrales au 1/80 000e. En 1947, la 5e Ă©dition du guide de son vivant, abondamment enrichie, compte 580 ascensions, 60 cartes-itinĂ©raires, 90 excursions[1].

À Tarbes, il dessine sur le parapet du Pont de l'Adour une table d'orientation avec la direction de quatorze pics de la chaîne des Pyrénées. Aujourd'hui, on peut encore suivre les tracés indiquant ces différents sommets[1].

Durant sa vie, il écrit de nombreux articles et chroniques sur les Pyrénées dans le Bulletin pyrénéen, puis Pyrénées, La Dépêche du Midi, la revue du CAF La Montagne devenue désormais La Montagne et Alpinisme, ainsi que le quotidien La Nouvelle République des Pyrénées[1].

Il meurt le , et repose au petit cimetière de Gavarnie, dans le carré des pyrénéistes célèbres, près de l'Abbé Gaurier, Célestin Passet, François Bernat-Salles et Jean Arlaud.

Hommages

Pour que perdure sa mémoire, des rues d'Aureilhan, Lourdes, Pierrefitte-Nestalas, Séméac, Tarbes, et Toulouse portent son nom.

Un sommet, la pointe Ledormeur (3 120 m) dans le massif de Batchimale, porte son nom.

Notes et références

  1. Jean Lamanètre, Georges Ledormeur: 1867-1952 le roman d'une vie, Monhélios, coll. « Histoire des Pyrénées », (ISBN 979-10-90065-29-1)

Bibliographie

  • Georges Ledormeur (prĂ©face L. Le Bondidier), Guide Ledormeur. Les PyrĂ©nĂ©es centrales du val d'Aran Ă  la vallĂ©e d'Aspe, Tarbes, impr. de Lesbordes, 1928. In-16, 400 p., cartes.
  • Jean Lamanètre, Georges Ledormeur (1867-1952), le roman d'une vie, 224 p. ill. noir et blanc et coul., Ă©d. MonhĂ©lios, 2014 (ISBN 979-10-90065-29-1).

Liens externes

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