Refuge de Tuquerouye
Le refuge de Tuquerouye ou refuge Lourde-Rocheblave est un refuge de montagne situé à 2 666 m d’altitude dans le pays Toy, dépendant administrativement de la commune de Gavarnie-Gèdre dans le département des Hautes-Pyrénées en région Occitanie.
Refuge de Tuquerouye | ||||
FĂ©lix RĂ©gnault et Henri Passet au refuge en 1892. | ||||
Altitude | 2 666 m | |||
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Massif | Massif du Mont-Perdu (Pyrénées) | |||
Pays | France Espagne |
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Région Communauté autonome |
Occitanie Aragon |
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DĂ©partement Province |
Hautes-Pyrénées Huesca |
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Inauguration | 5 août 1890 | |||
Propriétaire | CAF de Lourdes | |||
Capacité | 12 couchages |
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Coordonnées géographiques | 42° 41′ 51″ nord, 0° 02′ 24″ est[1] | |||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Huesca
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
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Refuge de montagne | ||||
GĂ©ographie
Il est situé à la brèche de Tuquerouye (2 666 m), face au mont Perdu, dans la zone centrale du parc national des Pyrénées sur la frontière espagnole au sud de la vallée d'Estaubé.
Histoire
C'est le plus ancien et le plus élevé des refuges pyrénéens.
Le refuge de Tuquerouye a été conçu par Léonce Lourde-Rocheblave, un pyrénéiste bordelais. Le principe de construction est celui appelé ogival, lié à l'intégration dans le paysage, la plus grande résistance possible dans les conditions difficiles de la haute montagne, et les conditions techniques de construction, pour laquelle il faut éviter au maximum de transporter des matériaux extérieurs. Il s'agit donc d'une construction massive, en pierres prises sur place, formant une voûte en berceau brisé. Il y a peu d'ouvertures, l'essentiel étant de fournir un abri solide et facile à chauffer. Lourde-Rocheblave passa un accord avec l'entrepreneur Fournou, de Gavarnie. Les matériaux nécessaires furent montés jusqu'au pied du couloir de Tuquerouye par des mulets, puis hissés jusqu'à la brêche par des guides de Gavarnie. L'édifice fut inauguré le 5 août 1890.
Quelques jours plus tard, le 11 août, le guide François Bernat-Salles montait sur son dos, depuis Gavarnie, la statue de la Vierge de 75 kilos qui allait être placée au-dessus du refuge.
En 1927, l'architecte Touzin agrandit le refuge, en construisant simplement un bâtiment identique au premier. Le refuge a été rénové en 1999, la toiture refaite en 2005.
Une plaque scellée dans la paroi de la brêche rappelle la mémoire de Louis Robach (1871-1959), qui monta 43 fois au mont Perdu.
Services et accès
Le refuge n'est pas gardé. Il offre douze places permanentes, des couvertures et matelas, un poêle polycombustible. Il est placé sous l'administration du CAF de Lourdes.
L'accès se fait depuis la France, de Gavarnie par les Espuguettes et la hourquette d'Alans ; de Gèdre et Héas, par le barrage des Gloriettes et le cirque d'Estaubé. Il faut ensuite remonter le couloir de Tuquerouye, 300 mètres de neige (ou d'éboulis l'été) à forte inclinaison, nécessitant l'usage de crampons et une bonne technique.
Voir aussi
Bibliographie
- Gérard Raynaud, Tuquerouye, balcon du Mont-Perdu, éditions Monhélios, 2015.
Articles connexes
Liens externes
- « La Brèche de Tuquerouye 2668m », Campan et les Pyrénées, blog de voyage.
- Refuges de haute montagne : en attendant l'hiver, dans Journal de 13 heures sur France 2 () La scène se produit à 28 minutes et 30 secondes.
Notes et références
- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Marcellin Bérot, La vie des hommes de la montagne dans les Pyrénées racontée par la toponymie, Centre régional des lettres de Midi-Pyrénées, Milan, parc national des Pyrénées, 1998 (ISBN 2841137368)