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Odos

Odos [ɔdɔs] est une commune française située dans le centre du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Odos est dans l'agglomération de Tarbes et fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Odosséens ou Odosséennes.

Odos
Odos
Église Saint-Georges d'Odos.
Blason de Odos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées
Maire
Mandat
Isabelle Loubradou
2020-2026
Code postal 65310
Code commune 65331
DĂ©mographie
Gentilé Odosséens Odosséennes
Population
municipale
3 290 hab. (2020 en augmentation de 2,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 375 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 11′ 49″ nord, 0° 03′ 31″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 391 m
Superficie 8,77 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tarbes
(banlieue)
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du Moyen-Adour
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Odos
Liens
Site web Site officiel

    Elle est une commune urbaine qui compte 3 290 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962.

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gespe, le ruisseau Galopio et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Odos se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à km de Barbazan-Debat[2], bureau centralisateur du canton du Moyen Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tarbes[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Laloubère (1,7 km), Horgues (2,6 km), Juillan (2,9 km), Momères (3,3 km), Soues (3,5 km), Salles-Adour (3,6 km), Louey (3,8 km), Hibarette (3,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Odos fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

    Carte de la commune d'Odos et des proches communes.
    Communes limitrophes d’Odos[5]
    Tarbes Laloubère
    Juillan Odos Horgues
    Louey Saint-Martin Momères

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Gespe, le ruisseau Galopio et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat est tempĂ©rĂ© de type ocĂ©anique, dĂ» Ă  l'influence proche de l'ocĂ©an Atlantique situĂ© Ă  peu près 150 km plus Ă  l'ouest. La proximitĂ© des PyrĂ©nĂ©es fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, mĂŞme si cela reste inhabituel.

    Le tableau ci-dessous indique les valeurs normales de l'ensoleillement, des températures et des précipitations, observées par Météo-France à Ossun, où se trouve la station météorologique de référence pour le département.

    Données climatiques à Odos.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
    Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
    Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
    Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
    PrĂ©cipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[8].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensĂ©e sur la commune[9] : le « rĂ©seau hydrographique de l'Échez » (392 ha), couvrant 26 communes dont trois dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 23 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[10] et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [9] : les « coteaux et vallons des Angles et du BĂ©naquès » (12 879 ha), couvrant 45 communes du dĂ©partement[11].

    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Place du village.

    Typologie

    Odos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [12] - [I 2] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Tarbes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 15 communes[I 3] et 79 325 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 4] - [I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 6] - [I 7].

    Le château d’eau en 2019.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,3 %), zones urbanisées (19,7 %), terres arables (16,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), forêts (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), prairies (0,8 %), zones humides intérieures (0,2 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Morphologie urbaine

    La ville est scindĂ©e en trois regroupements : un secteur agricole avec un petit centre-ville, un lotissement construit dans les annĂ©es 1960 nommĂ© le « Bouscarou Â» et, sĂ©parĂ© par l'autoroute A64, un autre quartier rĂ©sidentiel[15].

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 1 440[I 8].
    Parmi ces logements, 94,8 % sont des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Odos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1997, 1999, 2000 et 2009[19] - [16].

    Odos est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[20]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Odos.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 444 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1 444 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

    Risque technologique

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Odos au sud de Tarbes.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[25] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : nom de personnage latin Odus et suffixe aquitain ossum (domaine d’Odus).

    Nom occitan : Audòs.

    Histoire

    Préhistoire

    On a trouvé des vestiges de présence humaine dès le Ve siècle avant Jésus-Christ[26]. Le site est celui d'un ancien oppidum gallo-romain, motte d'une dizaine de mètres de hauteur au centre du futur village.

    Antiquité

    Il reste trace d'une tour bâtie en galets roulés disposés en épis entre des arases de brique (Ve siècle ?). Des constructions et palissades en bois furent remplacées, sans doute au XIIIe siècle, par un château en dur avec une enceinte, mentionné dans plusieurs textes.

    Moyen Ă‚ge

    Les Templiers

    • 1249 : La cour arbitrale d'Odos est citĂ©e dans le règlement d'un diffĂ©rend sur un droit de pacage entre l'ordre du Temple de Bordères-sur-l'Échez et le vĂ©ziau d'Ibos (vĂ©ziau : terme gascon signifiant communautĂ©). En 1281, elle intervient dans un litige sur le droit d'utiliser les landes communales entre Tarbes et SĂ©mĂ©ac.

    Temps modernes

    Le château dit de Marguerite de Navarre à Odos
    • 1525 : Marguerite d'AngoulĂŞme, dite aussi Marguerite de Navarre, sĹ“ur de François Ier, Ă©pouse d'Henri d'Albret, reine de Navarre et châtelaine d'Odos.
    • : Jean de Coarraze, petit-fils de Bernard de Coarraze, vend la seigneurie d'Odos Ă  Jeannicot de Lassale, marchand d'Oloron, pour 1245 Ă©cus et 18 sols.
    • 1549 : mort de Marguerite de Navarre, grand-mère d'Henri IV, au château d'Odos.
    • 1569 : L'Ă©glise d'Odos est incendiĂ©e par les troupes protestantes de Montgomery.
    • : Henri IV confie Ă  Jean de Lassale, fils de Joannicot, « un château qui est Ă  prĂ©sent tout rompu et ruinĂ© et ne reste plus que de masure et vieille muraille inhabitable Â».
    • . Un inventaire des biens de la communautĂ© d'Odos recense 400 journaux (le journal Ă©tait la superficie moyenne de terre travaillĂ©e en une journĂ©e) : le Plan de Beyrède (200 journaux), le Bouscarou (40 journaux), le Buala (100 journaux), la Devèze (40 journaux), les Alliats (20 journaux). Des livres terriers sont rĂ©digĂ©s, le deuxième en 1765.
    • 1701 : Procès des habitants contre le seigneur d'Odos. Mais un arrĂŞt du Parlement de Toulouse maintient le seigneur dans la propriĂ©tĂ© des landes, des bois, des terres et fermes du lieu.
    • : transaction entre Anne d'Odos et les habitants au sujet des landes. Ceux-ci s'engagent Ă  lui verser 200 sols morlaas par an.
    • : Paul de Lassale, dernier seigneur d'Odos, veuf de BarthĂ©lĂ©mie Ducasse d'Artagnan, Ă©pouse en secondes noces CĂ©cile Barère de Vieuzac, jeune sĹ“ur de Bertrand Barère.
    • : dĂ©cès de Paul de Lassale, 75 ans.

    Époque contemporaine

    • 1789 : rĂ©daction du « Cayer des plaintes et dolĂ©ances arrettĂ© dans l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©ralle des habitans de la parroisse d'Odos Â», signĂ© par 26 habitants.
    • 1791 : Monsieur Abadie est Ă©lu premier maire d'Odos.
    • 1796 : La maison presbytĂ©rale est saisie comme bien national et vendue.
    • : Acquisition du presbytère.
    • 1852 - 1864 : Le château est fortement remaniĂ© par le gĂ©nĂ©ral Courby de Cognord, Ă©poux de JosĂ©phine de Lassale, petite-fille de CĂ©cile Barère de Vieuzac.
    • : Acquisition de la propriĂ©tĂ© CĂ©nac LarrĂ© pour la construction de la mairie-Ă©cole.
    • : Vente aux enchères de 2 lots, le château avec ses dĂ©pendances (12 hectares), et la mĂ©tairie Gardette (43 hectares).
    • 1895 : le château est achetĂ© par Paul et Madeleine de FĂ©velas[28], qui s'y installent en 1907. Ă€ la mort de Madeleine de FĂ©velas en 1958, le château reste Ă  l'abandon.
    • 1936 : La commune est dĂ©vastĂ©e par un cyclone. La quasi-totalitĂ© des toitures est endommagĂ©e.
    • 1947 : Monsieur Lucien Rieudebat est Ă©lu maire, et le restera jusqu'en 1983. La commune connait un grand essor avec l'Ă©lectrification, la crĂ©ation de la zone industrielle et commerciale de la route de Lourdes.
    • 1968 : M et Mme Galissard achètent le château et le restaurent.
    • 1970 : Acquisition de terrains dĂ©pendant du château pour la construction du groupe scolaire, de la salle omnisports, de courts de tennis, du lotissement des Peupliers.
    • 1972 : Les landes communales disparaissent au profit des lotissements des Alliats et du Bouscarou.

    Pionnière dans l'accueil des gens du voyage, Odos a construit, en 2003, sous l'impulsion de son maire M. Gérard Boube, une aire de stationnement en respect de la loi[29]. Elle comprend 12 places réparties en 8 emplacements. Cet investissement a été bien reçu par la communauté tzigane du Grand Tarbes.

    Cadastre napoléonien d'Odos

    Le plan cadastral napoléonien d'Odos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[30].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Liste des maires

    La mairie d'Odos en 2008.
    Le foyer rural en 2021.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Anne-Elisabeth Blachère PS

    (démission)
    Maurice Olléon UDF
    GĂ©rard Boube PS Professeur puis instituteur
    Conseiller général du canton de Laloubère (2001 → 2015)
    mars 2008 Dominique Lidar ex-UMP
    mars 2014 mars 2020 Jean-Michel Lehmann[33] DVG Employé
    mars 2020[34] En cours Isabelle Loubradou Sans

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, quarteron de Tarbes, canton de Tarbes (1790), Tarbes-Sud (1801), de Séméac (1973), de Laloubère (1982)[35].

    Intercommunalité

    Odos ppartient à la Communauté d'agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées créée en et qui réunit 86 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution démographique

    Sous l'ancien régime, la population est dénombrée par feux, c'est-à-dire par foyers fiscaux. Pour en déduire le nombre d'habitants, les historiens appliquent souvent un coefficient multiplicateur de 5. Certains documents indiquent le nombre de maisons.

    • 1300 : 38 feux, soit approximativement moins de 200 habitants.
    • 1612 : 83 maisons et 6 bordes (granges).
    • 1720 : 73 feux, soit approximativement moins de 400 habitants.
    • En 1846, 142 maisons ; en 1872, 173 maisons. Pour la population, voir ci-dessous.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

    En 2020, la commune comptait 3 290 habitants[Note 6], en augmentation de 2,21 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    417450574613732684691694772
    1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    740714746794797777770727698
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    683706627648657657656719847
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    1 0232 2222 8543 2873 2853 2583 2363 2353 253
    2020 - - - - - - - -
    3 290--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    L’école maternelle du Bourg en 2019.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’écoles en 2017[41].

    Sports

    Le stade de football en 2021.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 1 382 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 3 264 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 24 210 â‚¬[I 9] (20 420 â‚¬ dans le dĂ©partement[I 10]). 61 % des mĂ©nages fiscaux sont imposĂ©s[Note 8] (44,4 % dans le dĂ©partement).

    Emploi

    Taux de chĂ´mage
    200820132018
    Commune[I 11]4,5 %7,6 %7,1 %
    DĂ©partement[I 12]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entière[I 13]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lève Ă  1 846 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (65,9 % ayant un emploi et 7,1 % de chĂ´meurs) et 27 % d'inactifs[Note 9] - [I 11]. Depuis 2008, le taux de chĂ´mage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂ´le[Carte 4] - [I 14]. Elle compte 624 emplois en 2018, contre 749 en 2013 et 774 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 1 235, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50,6 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 15].

    Sur ces 1 235 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 123 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 91,3 % des habitants utilisent un vĂ©hicule personnel ou de fonction Ă  quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4,4 % s'y rendent en deux-roues, Ă  vĂ©lo ou Ă  pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

    Culture locale et patrimoine

    Le monument aux morts municipal.
    L'entrée du nouveau cimetière.
    Une croix.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent à l'ombre de tour crénelée de sept pièces mouvant de la pointe et à l'aigle bicéphale de gueules brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
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    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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