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Monein

Monein (en béarnais Monenh ou Mounenh) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Monein
Monein
Vue sur Monein
Blason de Monein
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Bertrand Vergez-Pascal
2020-2026
Code postal 64360
Code commune 64393
DĂ©mographie
Gentilé Moneinchon
Population
municipale
4 417 hab. (2020 en diminution de 1,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 55 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 19â€Č 16″ nord, 0° 34â€Č 42″ ouest
Altitude Min. 109 m
Max. 357 m
Superficie 80,84 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Mourenx
(ville-centre)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du CƓur de BĂ©arn
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Monein
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Monein
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Monein
Liens
Site web Site officiel de Monein

    Le gentilé est Moneinchon[1] (Monenshon ou Mounenchoun[2], en béarnais).

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Monein se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  23 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  8,5 km de Mourenx[5], bureau centralisateur du canton du CƓur de BĂ©arn dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Cuqueron (2,2 km), Parbayse (2,9 km), Abos (4,4 km), Lahourcade (4,9 km), Pardies (5,2 km), Tarsacq (5,3 km), BĂ©singrand (5,8 km), NoguĂšres (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Monein fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[7].

    Monein est limitrophe avec 13 communes, dont deux en deux endroits différents.

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosées[9] par les affluents du gave de Pau suivants :

    • le ruisseau la BaĂŻse[10] et ses tributaires :
      • le ruisseau la BaysĂšre ou BaĂŻse de Monein[11] et ses affluents :
        • le ruisseau la Baylongue, formĂ©e du Chicqet du Caparrecq[12], et son tributaire :
          • le Laring ou ruisseau de Naudy et son affluent :
            • le ruisseau d'Antony
        • le ruisseau de Lassoure
      • le ruisseau la LĂšze
      • l'ancien canal du moulin
      • le ruisseau du Coigt d'Arrens
      • le ruisseau de Bernatouse et son tributaire :
        • le ruisseau de BroucĂ 
      • le ruisseau le Bert
      • le ruisseau de RouĂšde
    • le ruisseau le LuzouĂ©[13] et ses affluents :
      • le ruisseau de Lassabaigt

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 261 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1971 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[19]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records MONEIN (64) - alt : 241 m 43° 17â€Č 54″ N, 0° 31â€Č 36″ O
    Records établis sur la période du 01-03-1971 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,3 3,7 5,7 7,1 10,5 13,6 15,7 15,8 13,3 10,5 6,3 4,1 9,2
    Température moyenne (°C) 7,1 7,9 10,4 12,1 15,7 18,8 21 21,1 18,7 15,2 10,3 7,9 13,9
    Température maximale moyenne (°C) 10,8 12 15,2 17 20,9 24,1 26,3 26,3 24 19,8 14,3 11,6 18,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,5
    15.01.1985
    −9,6
    12.02.12
    −9,5
    06.03.1971
    −2
    10.04.1980
    1
    05.05.19
    5,8
    06.06.1984
    7
    02.07.1978
    7
    08.08.1990
    4,5
    25.09.02
    −1,7
    25.10.03
    −7
    23.11.1988
    −9
    09.12.1980
    −13,5
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    24
    25.01.16
    27,5
    26.02.1994
    29
    31.03.21
    32,7
    30.04.05
    35
    26.05.17
    40
    30.06.15
    40,2
    08.07.1982
    41
    04.08.03
    36,7
    14.09.20
    33,5
    02.10.1985
    27
    01.11.20
    26
    04.12.1985
    41
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 109 94,1 97,9 128,3 106,7 83,4 66 70,5 85,1 107 126,6 108,7 1 183,3
    Source : « Fiche 64393001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[21], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 6] encore vivace[22] - [Carte 1].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[23] - [Carte 2] : les « coteaux et vallĂ©es "bocagĂšres" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[24].

    Urbanisme

    Typologie

    Monein est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [25] - [26] - [27]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Mourenx, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 9 communes[28] et 14 288 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[31] - [32].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (58 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (39,4 %), prairies (30,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), terres arables (13,3 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), cultures permanentes (0,4 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    • Arue ; comptait 47 feux en 1385.
    • Bourg-Neuf ; comptait 58 feux en 1385.
    • Candeloup ; comptait 49 feux en 1385.
    • Coos ; comptait 20 feux en 1385.
    • Loupien ; comptait 43 feux en 1385.
    • Marquemale ; comptait 7 feux en 1385.
    • Tresserre ; comptait 28 feux en 1385.
    • le Trouilh et LizĂ  ; comptaient 24 feux en 1385.
    • Ucha ; comptait 39 feux en 1385.

    Autres quartiers de Monein : Serrot, Laquidée, Cabirau, Castet, Yolette.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Monein est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la BaĂŻse de Lasseube, la BaysĂšre, la Baylongue et le LuzouĂ©. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2006, 2008, 2009 et 2018[36] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monein.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[37]. 93,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [38].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2012 et par des mouvements de terrain en 2013, 2019 et 2020[34].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Monein est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[39].

    Toponymie

    Le toponyme Monein /munĂ©Ć‹/ (cf. Munein) est basĂ© sur le radical mun- (basque munho « colline ») et le suffixe aquitanique -eƋ[40]. Il est documentĂ©[12] sous les formes Moneng (1127)[41], Moneing (1128)[42], Monen (XIIe siĂšcle)[41] Munins (1154, Édrisi[43]), Monenh (1215)[44]), Sent-Girontz de Monenth (1434)[45], Monneinh et Mouneinh (1675)[46].

    Son nom béarnais est Monenh[47] ou Mounégn[48].

    Hydronymes

    Les riviÚres étaient appelées localement Baïse (baisa), LÚze ou tout simplement Arriou (arriu).

    Autres toponymes

    • ArrĂšgle : moulin sur la Baylongue
    • Baylongue de Baigt Loungue « vallĂ©e allongĂ©e » (Baglongue en 1441)[49].
    • Candeloup : versant ouest de la Baylongue
    • Les CastĂ©rasses : relief ; augmentatif de casterĂ , ancienne place forte.
    • Coos (lo Cos en 1385, lo Coz en 1675[46])
    • Larring / Laring / Larincq (Arinc en 1267[50], Larrinco en 1323[51], Larinc en 1441
), d'un ancien Larrinko (basque Larre « lande » — ou harri « roche » ? — et suffixe prĂ©-celtique -enko) : bois traversĂ© par le Laring ou Hibaruet.
    • LizĂ  (Lo Lisar en 1385, Lo Lizar en 1420) :
    • Loupien /lupijĂ©Ć‹/ (Lopienh en 1385, Lopieng en 1657 ; comparer avec Loubieng).
    • Marca : ancien moulin.
    • Marquemale « limite dangereuse ».
    • Marquiza : ancien moulin sur la Baylongue
    • Oustaloup : bois oĂč coule le LuzouĂ© au niveau de Loupien
    • Le Trouilh (lo Trolh en 1385)
    • UchaĂ  ou UxĂ  (Uxar en 1385, Uxa en 1441
) : relief sĂ©parant les cours de la BaĂŻsĂšre et de la Baylongue.

    Histoire

    De nombreux vestiges (lames, grattoirs, bifaces) prouvent que le site de Monein était déjà trÚs fréquenté au paléolithique et au néolithique.

    Paul Raymond[12] associait la ville de Monein avec le peuple aquitain présumé des Monesi. Il s'agit en fait d'une mauvaise lecture du nom des Onesii (Pline le Jeune, livre IV) de BagnÚres-de-Luchon[52].

    Il note que Monein comptait une abbaye laïque dÚs le XIIe siÚcle, vassale de la vicomté de Béarn.

    En 1385, Monein comptait 414 feux. Le bailliage de Monein était composé de Cardesse, Cuqueron et Monein.

    Le roi Henri IV surnommait Monein « le Paris du Béarn »[53].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Monein a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui de Pau[54].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ?
    Charles Dabbadie
    Jean Lanta Vétérinaire
    LĂ©opold Joly DVG Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Monein (1979 → 1985)
    Maurice Bahurlet PS Professeur de mathématiques
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Monein (1985 → 2004)
    Yves Salanave-Péhé DVG Fonctionnaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Monein (2004 → 2015)
    Conseiller dĂ©partemental du canton du CƓur de BĂ©arn (2015 → )
    En cours Bertrand Vergez-Pascal LDIV Agent immobilier
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[55] :

    • la communautĂ© de communes de Lacq-Orthez ;
    • le SIVU pour l'amĂ©nagement et la gestion des cours d'eau du bassin des baises ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et BaĂŻse.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[57]. En 2020, la commune comptait 4 417 habitants[Note 11], en diminution de 1,6 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 5205 1595 3965 4055 0285 1315 3735 1635 059
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 9264 6374 7934 4544 4944 3614 3624 2344 236
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 2094 2784 2033 8163 6673 6053 4753 4073 240
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 5633 9673 8653 8794 0324 1834 3674 3934 466
    2017 2020 - - - - - - -
    4 4384 417-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose de trois Ă©coles primaires et d'un collĂšge (collĂšge Recteur-Jean-Sarrailh).

    Depuis la rentrée de l'école publique communale propose une filiÚre bilingue français/occitan (dans sa variante locale gasconne-béarnaise) qui commence dÚs la maternelle.

    Économie

    Vignoble à Monein à la période des vendanges.

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.
    L'activitĂ© est principalement agricole (Ă©levage, maĂŻs). Une variĂ©tĂ© de pĂȘche est Ă©galement prĂ©sente sur la commune, la roussane.

    Culture locale et patrimoine

    • Monein, l'Ă©glise.
      Monein, l'Ă©glise.
    • L'entrĂ©e du parc du chĂąteau.
      L'entrée du parc du chùteau.
    • Les halles.
      Les halles.
    • La route de Monein.
      La route de Monein.

    La commune possĂšde un office de tourisme intercommunautaire, l'office de tourisme du Pays de Lacq, CƓur de BĂ©arn[60]

    Patrimoine civil

    Le monument aux morts est l'Ɠuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Girons date[61] des XVe et XVIe siĂšcles. Elle est la plus grande Ă©glise gothique du BĂ©arn.

    Elle abrite une charpente construite en cƓur de chĂȘne de cinquante mĂštres de long et de dix-huit mĂštres de hauteur, ayant la forme d'une double coque de navire renversĂ©.

    NĂ©es au Moyen Âge

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    • Jean Sarrailh, nĂ© Ă  Monein le et mort Ă  Paris le , est un historien français, spĂ©cialiste de l'histoire et de la culture hispaniques aux XVIIIe et XIXe siĂšcles ;
    • Le compositeur Henri Duparc a vĂ©cu plusieurs annĂ©es Ă  Monein ;
    • Marie BartĂȘte (1863 Monein - 1938) qualifiĂ©e de "derniĂšre bagnarde", orpheline, mariĂ©e Ă  15, veuve Ă  20. Elle commet un vol Ă  l'Ă©talage puis se range en se trouvant une place de bonne Ă  Bordeaux ; malgrĂ© cela cette premiĂšre condamnation sert de prĂ©texte Ă  sa dĂ©portation comme relĂ©guĂ©e au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni dans le cadre du plan du Second Empire pour le repeuplement de la colonie. Une stĂšle lui rendant hommage a Ă©tĂ© inaugurĂ©e le [63] ;
    • Henri Lapuyade (1894 Orthez - 1956 Pau), homme politique, rĂ©sistant et conseiller gĂ©nĂ©ral de Monein.

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent au monde d'azur sommĂ© d'une croix du mĂȘme[65].
    Blason Blasonnement :
    De sinople au chef chevronné d'or et de sable.

    Culture populaire

    L'Ă©rudit bĂ©arnais Vastin Lespy, dans son Dictionnaire bĂ©arnais de 1887, mentionne une danse (proche du « saut » basque) moneinchone : Lo saut de Monenh. Pour cette raison peut-ĂȘtre, au gentilĂ© monenshon il relĂšve cette expression : Monenshons, gays e lurons, ajam cansons e vriulons (« Moneichons, gais et lurons, ayons des chansons et des violons")[66].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[20].
    6. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Monein », sur www.geoportail.gouv.fr.
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune de Monein », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. Lespy et Raimond, ib(
    3. « Métadonnées de la commune de Monein », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Monein et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Monein et Mourenx », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Monein », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    8. Carte IGN sous GĂ©oportail
    9. Notice du Sandre sur Monein
    10. GĂ©oportail 1/10 000e
      FĂ©dĂ©ration Nationale pour la PĂȘche en France
    11. legifrance.
    12. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    13. Noté Luzouré sur le site du Sandre
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    23. « Liste des ZNIEFF de la commune de Monein », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    41. Cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Sauvelade, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    42. Titres de la commanderie d'Aubertin, publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    43. Édrisi, gĂ©ographe arabe du XIIe siĂšcle.
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    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    60. Site de l'office de tourisme CƓur de BĂ©arn
    61. MinistÚre de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Girons
    62. Marcel Douyrou, Bulletin de la Société de Borda, Dax, no 415, 1989.
    63. « Monein se souvient de sa "bagnarde" », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
    64. Alain Douaud, « Lebas Ă©tait plus fort que NaĂŻbo », Sud Ouest,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consultĂ© le )
    65. http://www.monein.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=68%3Aarmoiries-de-monein&catid=42%3Ahistoire&Itemid=63&lang=fr
    66. Dictionnaire béarnais , tome II page 77.
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