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Cardesse

Cardesse est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Cardesse
Cardesse
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Cardesse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Mathias Ducamin
2020-2026
Code postal 64360
Code commune 64165
Démographie
Gentilé Cardessiens
Population
municipale
299 hab. (2020 en augmentation de 5,28 % par rapport à 2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 48″ nord, 0° 35′ 13″ ouest
Altitude Min. 154 m
Max. 329 m
Superficie 7,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cœur de Béarn
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Cardesse
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Cardesse
Liens
Site web http://cardesse.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune de Cardesse se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe à 31 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 17 km de Mourenx[3], bureau centralisateur du canton du CÅ“ur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Estialescq (5,6 km), Ledeuix (5,8 km), Verdets (6,2 km), Poey-d'Oloron (6,3 km), Estos (6,3 km), Lucq-de-Béarn (6,3 km), Monein (6,5 km), Lacommande (6,6 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cardesse fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

    Communes limitrophes de Cardesse[6]
    Lucq-de-Béarn Monein
    Cardesse
    Ledeuix Oloron-Sainte-Marie

    Paysages

    Le terroir occupe un versant de coteau sur la rive gauche du Luzoué[7] et s’étend en rive droite à la colline du Turon et, au sud-est, à la colline boisée et fourragère appelée Larrayadiu, « l’ensoleillée », donnée par le seigneur de Ledeuix en 1355 et arrachée aux revendications de la communauté de Monein après un long procès aux XVIIIe et XIXe siècles. Le village est traversé par la route départementale no 9 reliant Orthez à Oloron-Sainte-Marie en passant par Monein, tracée au XVIIIe siècle par l’intendant d'Étigny.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Cardesse.

    La commune est drainée par le Luzoué, la Lèze, un bras de la Lèze, L'Artigaus, le ruisseau de Labaigt, le ruisseau de Malarode, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Luzoué, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source dans la commune de Monein et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Mont, après avoir traversé 9 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 240 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monein », sur la commune de Monein, mise en service en 1971[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 183,3 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 20 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[25] - [Carte 3] : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Cardesse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (29,7 %), terres arables (24,2 %), prairies (10,7 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Bas de Cardesse
    • Haut de Cardesse
    • Lapouble
    • Quartier des yolettes

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cardesse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Luzoué. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008 et 2009[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cardesse.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 96,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [37].

    Toponymie

    Le toponyme Cardesse apparaît[38] sous la forme Cardesa (1548, réformation de Béarn[39]). Ce nom est très probablement rattaché à la culture du chardon à foulon, la cardèra, comme l'attestent d'autres lieudits, en particulier près de Nay.

    Son nom béarnais est Cardessa[40] ou Cardésse[41].

    Histoire

    Le village de Cardesse est l’ancienne bastide de Barelhes (les façades des maisons autour de l’église reprennent le tracé des « places » primitives) fondée en novembre 1324[38] par le vicomte Gaston II de Foix-Béarn dans la vallée supérieure du Luzoué, aux confins de Lucq-de-Béarn, de Monein et des herms du Laring et de Lédeuix. Le nom de Barelhes ne s’imposa pas et le village prit finalement, dès la deuxième moitié du XIVe siècle, celui de « Cardesa », nom primitif du territoire (un herm) sur lequel il avait été bâti.

    En 1385, Cardesse, annexe de Monein, comptait 50 feux.

    Fondé sur le territoire de Monein, le village de Cardesse constituait une « marque », un quartier, de Monein : les Cardessiens dépendaient de la communauté d’habitants de Monein. Mais en même temps, depuis l’origine du village, ils formaient une communauté particulière avec ses propres jurats, syndics et gardes. En 1790, l’Assemblée nationale reconnut Cardesse comme municipalité distincte de Monein. Après de vifs débats lors de la création des districts révolutionnaires, Cardesse fut rattaché à celui de Lucq, avant que la création des cantons ne lie finalement le village à celui d’Oloron-Est. Le canton reste à ce jour le seul rattachement institutionnel de Cardesse au Haut-Béarn.

    La seigneurie de Cardesse

    En 1332, Gaston II de Foix-Béarn échangea le village et le terroir de Cardesse à Fortaner de Lescun, seigneur d’Esgoarrabaque, contre la viguerie de Monein. Cardesse n’était pas seigneurie noble et jusqu’au milieu du XVIe siècle elle fut une « dépendance » du fief noble d’Esgoarrabaque.

    De nombreuses familles se sont succédé comme seigneurs de Cardesse : les Esgoarrabaque, les seigneurs fuxéens de Mignos puis de Castelbon au XIVe siècle. Les membres de la maison de Béarn la possédèrent au XVe siècle. On doit à Marguerite de Béarn et à son époux Jean de Méritein (sénéchal de Béarn) dame et seigneur d’Esgoarrabaque et de Cardesse la construction de la demeure seigneuriale de Cardesse, qui n’existait pas auparavant, sur l’emplacement de la maison et les terres appelées « d’Arimpné », acquises en 1480 à Arnaud d’Arimpné.

    Au XVIe siècle, par Jean de Méritein, la seigneurie passa à la famille de Méritein puis, par sa fille Catherine, aux seigneurs de Sainte-Colomme. En 1566, après la défaite des catholiques, dans les rangs desquels s’était rangé Jacques de Sainte-Colomme, les domaines d’Esgoarrabaque et de Cardesse furent saisis sur ordre de Jeanne d’Albret. En fuite en Espagne, Jacques de Sainte-Colomme réapparut en France dans l’entourage de Bernard de Nogaret de La Valette, frère du duc d’Epernon. Déjà gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, il devint gouverneur militaire de Toulon, charge créée alors et dont il fut le premier titulaire.

    La seigneurie de Cardesse, définitivement dissociée de celle d’Esgoarrabaque, appartint ensuite à des personnalités ou familles tantôt moneinchonnes, tantôt oloronaises. Le premier de ceux-ci fut Arnaud de Faurie, trésorier de Béarn, jurat de Monein et protestant (1570-1597). Pierre de Lostal, fils d’un marchand d’Oloron, seigneur également de Saint-Dos et Buziet, conseiller d'État du roi, procureur général, puis vice-chancelier de Navarre la lui reprit (1597-1604)[Note 12]. Gaillard de Lane, notable moneinchon et trésorier de Béarn, puis sa fille Marguerite (1604-1640) lui succédèrent. Son rachat par la famille oloronaise des Lassalle (ou La Salle) permit à celle-ci d’entrer aux États du Béarn (1640-1710). À leur suite, les Péborde (1710-début XIXe siècle), marchands oloronais, accédèrent de même à la noblesse et au Parlement de Pau, à la mairie de Pau, enfin à la présidence des États généraux de Béarn en 1788. En 1790, Marie-Anne de Péborde épousa à Cardesse Pierre-Clément baron de Laussat, futur commissaire de Napoléon Ier lors de la vente de la Louisiane aux États-Unis, puis préfet colonial de Martinique et préfet maritime d’Anvers, enfin gouverneur de Guyane pendant la Restauration.

    L’ancienne domengeadure de « Lembeye »

    Une deuxième maison noble, au titre contesté aux XVIIe et XVIIIe siècles cependant, existait à Cardesse : la maison Lembeye, semble-t-il anoblie en 1472 par la reine Madeleine de Navarre. La maison « Lembeye » resta jusqu’au XVIIIe siècle aux mains de la famille du même nom. Au début de ce siècle, Bernard Lacoarret, originaire d’Accous et avocat au Parlement de Navarre, épousa damoiselle Marie de Lembeye. Leur fils, Jean-Victor Lacoarret était cité en 1759 comme « bourgeois ». Les Lacoarret cessèrent le faire-valoir direct pour donner les terres et une partie des bâtiments en métayage. La « maison » était la plus importante propriété de Cardesse en superficie après le domaine des seigneurs de Cardesse.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    Coupé : au 1er parti au I d'or à trois pals de gueules et au II d'or à deux vaches de gueules accornées, onglées accolées et clarinées d'azur, au 2e d'or au chardon de sinople, fleuri de pourpre et surmonté d'un listel d'argent, frangé de gueules et chargé de l'inscription « CARDESSE » d'azur.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Cardesse a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient désormais à celui de Pau[42].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1995 2001 René Castaings
    2001 2008 Bernadette Puyo
    2008 2014 Bernadette Puyo
    2014 2020 Ducamin Mathias

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[43] :

    • la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
    • le SIVU pour l’aménagement et la gestion des cours d’eau du bassin des Baïses ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et Baïse.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].

    En 2020, la commune comptait 299 habitants[Note 13], en augmentation de 5,28 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    571513607625588627647615560
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    529507510506506507431448447
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    485463452407376354332309302
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    291258285272289259254267293
    2020 - - - - - - - -
    299--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et Béarn.

    L'activité est principalement agricole (vigne, élevage, pâturages). Cardesse fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    La mairie et l'école à Camou. Erreur ce n est pas l école de Cardesse

    L’enceinte de type protohistorique

    Au sommet de la colline appelée le Turon, dominant le village de Cardesse, une terrasse, délimitée par un talus de six à huit mètres et, à ses extrémités sud-est et nord, par deux escarpes et contre-escarpes, possède toutes les apparences d’une enceinte de type protohistorique. De sa fonction, nous ne savons rien. Un acte daté de septembre 1685 indique finalement que les habitants de Cardesse ayant érigé trois croix « au som deu turon », avaient transformé le site, particulièrement dominant, en calvaire.

    Les bornages de 1324 et de 1771

    Dans et à l’aval du vallon dit de Broucas, deux grosses pierres (30 Ã— 50 Ã— 60 cm environ) pourraient être, sous toutes réserves, les bornes placées en 1324 lors de la délimitation par Gaston II de Foix-Béarn du bois et herm du Laring que les communautés d’habitants d’Oloron, Goès et Monein se disputaient.

    En 1771, un nouveau procès donna lieu à un nouveau bornage, matérialisé par des pierres blanches (30 Ã— 20 Ã— 40 cm environ). On en trouve quatre aux abords de Cardesse, sur le coteau du Trépé, en amont et en aval du vallon de Broucas, au bas de la colline au sommet de laquelle se trouve la maison appelée Malarode.

    Les maisons anciennes

    Au sud, dans le village et au nord, plusieurs maisons, propriétés privées, ainsi que l’ancien presbytère, propriété de la commune, présentent sur leurs façades intérieures ou extérieures de beaux encadrements de baies (portails, portes, fenêtres) en pierre de taille de 1597, de 1609, 1697 et 1798 : fenêtres à meneaux, traverses et croisillons ; arcs délardé en accolade (comme sur la petite porte de l’église), en plein cintre, en anse-de-panier ou segmentaires ; chapiteaux toscans ou doriques ; piédroits, linteaux et clés de voûtes sculptés de motifs végétaux et floraux, en frise ou isolés. Les appuis des fenêtres, saillants, sont en corniches ; les linteaux sont couronnés de corniches. Les noms des propriétaires et les dates de construction des maisons sont parfois gravées ou sculptées sur des plaques ou des tables sur les dessus-de-porte. Les encadrements des baies de la maison Casaux dit Tourné et de l’ancien presbytère (maisons voisines, dans le village) sont en pierre calcaire, certainement des carrières de Lasseube.

    La porte d’entrée de l’ancien presbytère est particulièrement travaillée sur ses piédroits, sculptés de motifs floraux ou rayonnants (repris sur les panneaux en bois de la porte d’entrée) superposés en une « frise » verticale ; couronnés de chapiteaux toscans, ils supportent un linteau sur lequel on peut lire l’inscription suivante :

    AIME : ET : CRAINS : DIEV : DE : TOUT : TON : COEVR : 1586

    Le texte encadre une frise au décor végétal ; on retrouve ce motif de tige à feuilles opposées sur le linteau du portail de la maison Casaux dit Tourné et sur une dalle funéraire sur le sol de l’église.

    Dans deux maisons, les consoles de cheminées sont ornées de sculptures, dans l’une de figurines de forme fœtale, dans l’autre de visages humains ornés d’une collerette ou d’une fraise dans l’une ; l’un est coiffé (frange haut sur le front) et porte le bouc et la moustache ; les regards sont vides, les bouches entr’ouvertes.

    Les moulins

    Cardesse a compté jusqu’à trois moulins :

    • le moulin de Haut ou Minvielle (propriété privée, en cours de restauration), moulin bataner (à foulon) équipé d’une roue et de quatre maillets de bois pour broyer le lin, fut construit en 1413 par contrat de paréage conclu entre Jean de Béarn, seigneur d’Esgoarrabaque et Bertrand de Minvielle de Cardesse. La paxere en galets maçonnés barre toujours le cours du Luzoué ; le baniu et le déversoir sont comblés mais les restes des murs de ces canaux affleurent par endroits ;
    • le moulin de Bas, propriété privée, est le plus ancien de Cardesse. Cité en 1332 comme moulin de Barelhes, il existe toujours, bien entretenu, de même que la pexere, la vanne d’arrivée d’eau, la bouche du moulin et les biefs amont et aval. Sur toute la longueur de la façade sud du logis, une belle galerie de bois surplombe le baniu.

    Ces deux moulins étaient, sous l’Ancien Régime, propriétés des seigneurs de Cardesse.

    Du moulin à farine de Guilhem, le plus en aval des trois, construit vers 1812 par les maîtres de cette maison (et délaissé au début du XXe siècle, ne restent plus aujourd’hui, sur les berges du Luzoué, que les ruines des ancrages du barrage ; sur le terrain voisin, les murs du canal de dérivation, des bâtiments d’exploitation et du bocau du moulin affleurent par endroits.

    La scierie du pont de la Pouble

    Au pied du pont de la Pouble, fut construite à la fin du XIXe siècle une scierie dont l’énergie était fournie par une retenue d’eau, dont les vestiges maçonnés subsistent encore dans le lit de la rivière.

    Les ponts sur le Luzoué

    Outre quelques gués, cinq ponts franchissent le Luzoué à Cardesse. Outre les deux ponts successifs à l’entrée de Cardesse en venant de Monein, à parapets en galets pierres maçonnées et au tablier plat (l’un franchissant le baniu aval du moulin de Minvielle, l’autre le Luzoué), sont surtout remarquables les ponts à arche unique maçonnée en berceau de la Pouble (XIXe siècle), de Guilhem, enfin celui de la maison Lacroutz.

    Des passerelles enfin servaient aux piétons : les tabliers ont disparu mais elles ont laissé sur les berges du Luzoué leurs piles d’ancrages en pierre de taille et galets maçonnés, aujourd’hui cachées par les hautes herbes et le lierre : une menait vers le moulin de Haut (une cinquantaine de mètres en amont du pont sur la route départementale 9), une autre sert encore au Barta de Capdevielle.

    L’église Notre-Dame

    La charte de fondation de la bastide en 1324 ne prévoyait pas la construction d’un lieu de culte : hameau et quartier de Monein, le village neuf dépendait de la paroisse de Monein ; pour suivre la messe et recevoir les sacrements, ses habitants devaient se rendre à l’église Saint-Pé de Monein (l’actuelle église Saint-Girons n’étant pas encore construite) située à quelque km, à un peu plus d’une heure de marche environ.

    Vers 1333, à la demande des habitants qui se plaignaient de l’éloignement de l’église de Monein, Fortaner de Lescun seigneur d’Esgoarrabaque et nouveau seigneur de Cardesse, finança la construction d’un oratoire fondé sous l’invocation de Notre-Dame ; il était de la forma et deu gran et de la condition et estament de la glisie destialesc.
    La porte dite « des cagots » (qui s’ouvre aujourd’hui sur le bas-côté nord de l’église) pourrait être un vestige de l’oratoire primitif, il s'agit d'une porte qui était réservée aux cagots, exclus de la société. Son encadrement en pierre et le linteau, en pierre calcaire des carrières de Lasseube ou d’Estialescq, semblent en effet de facture ancienne. Le linteau, à soffite surélevé, est décoré d’un arc en accolade délardé sur deux ressauts de moulure au profil en cavet droit. L’accolade est reprise sur le front par une moulure en canal.

    Le service de ce nouveau lieu de culte, et l’autorité et les droits spirituels et temporels de l’abbé laïque et du curé de Monein sur ses paroissiens de Cardesse furent définitivement assurés par la fondation en 1517 (par ces mêmes paroissiens) d’une prébende ou chapellenie perpétuelle en l’église paroissiale de Saint-Girons de Monein. Dédiée à l’invocation de Notre Dame, elle avait pour patron l’abbé laïque de Monein.

    Dotée d’une somme de 400 florins, la prébende dispensait les paroissiens et habitants de Cardesse de certaines charges qu’ils étaient tenus de faire au curé de Monein, ainsi que de certaines oblations et devoirs pour lesquels ils étaient tenus d’aller certains jours de l’année en l’église paroissiale de Monein. Cette somme devait encore servir à la rémunération du nouveau vicaire nommé pour servir a la glisie et parrochiantz deudit Cardessa et administrar los sacramentz et autres necessaris aixi que cascun rector es tengut. Les paroissiens et habitants de Cardesse, demandant enfin, instamment, que le vicaire fasse residencie à Cardesse, promirent, pour cela, de lui donner ou (faire) construire une mayson honesta.

    Après l’intermède protestant, l’église est citée en 1578 comme lo tenple de Cardessa, la vicairie perpétuelle de Cardesse fut érigée au milieu du XVIIe siècle en paroisse succursale dont l’abbé laïc de Monein restait cependant patron. Située au cœur d’une vaste zone d’habitat dispersé, l’église de Cardesse servait également aux habitants des quartiers de Monein, Lucq, Goès et Lédeuix dont les maisons étaient plus éloignées de leurs églises paroissiales respectives.

    La nef, dans ses dimensions actuelles, fut construite au XVe siècle ou au XVIe siècle. Le XVIIe siècle fut essentiellement une période de travaux d’entretien et de réparations (toit, murs, clocher). En 1701, le marguillier se rendit à Lescar afin d’obtenir la permission de réhabiliter l’église qui ere censade poluade à cause dun acciden qui arriva le jour de saint Jean d’autant qu’il y eut effusion de sang ! Un clocher-mur, ou « pene », d’une hauteur de trois cannes (5,50 m environ) se dressait à l’ouest ; celui-ci subsiste peut-être encore dans les épaulements du clocher visibles dans sa partie médiane, au-dessus du toit de la nef. En 1734, il fut remplacé par le clocher-porche actuel, aux trois arches en berceau. Celui-ci fut rapidement bouché, sur deux de ses entrées, par deux appentis servant l’un de sacristie, l’autre d’école. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, était accolée au chœur (selon un acte de 1709, sa porte répondait au grand autel) une petite chapelle privée, dite « chapelle de Lacroutz », du nom de la famille qui l’avait faite construire lors de la fondation et construction de l’église Notre-Dame de Cardesse. D’autres travaux eurent lieu à la fin du XVIIIe siècle ; à cette occasion fut posée, au-dessus de la porte d’entrée de l’église sous le porche, la plaque en pierre blanche sculptée d’une croix et des inscriptions « INRI » et « 1780 ». Enfin, à la fin du XIXe siècle, l’église s’agrandit d’un bas-côté, au sud, gagné sur le cimetière transféré alors à la sortie du village. Cette extension rendit aveugles les deux anciens vitraux latéraux de la nef (aux motifs identiques de croix de Saint-Louis, croisillons et motifs végétaux). Elle rompit également l’alignement, par delà la rue principale, de l’ancienne façade méridionale de l’église avec celle de la demeure seigneuriale. Les murs extérieurs, près du porche, où se mêlent pierres de taille (dont une pierre ayant servi d’affûtoir et portant la marque des couteaux et autres outils contre laquelle ils furent aiguisés et une autre gravée d’une date dont on ne devine que les deux premiers chiffres « 16… »), briques et galets liés avec du mortier, laissent voir les traces des nombreuses et successives reprises de l’édifice. À l’intérieur, près de l’entrée, un bénitier rectangulaire en marbre gris, dont seules trois faces sont visibles, est sculpté, à l’intérieur d’aires circulaires, de croix de Malte et de motifs floraux à six pétales rayonnants. Sur une face, de part et d’autre d’une croix de Malte sont gravés les chiffres « 17 » et « 33 », pour la date 1733 ; le « 1 » est toutefois masqué, le bénitier étant engagé dans le mur. Une tribune en bois à deux étages surplombe l’entrée. Sur le sol de la nef, on verra, par endroits, quelques dalles funéraires des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, gravées de croix latines, de Malte et de motifs végétaux (frises) ou floraux rayonnants et des noms et dates des défunts. Les deux vitraux du chœur représentent à droite saint Jean-Baptiste et à gauche saint Georges armé et revêtu de son armure, le dragon terrassé à ses pieds.

    Le maître-autel est orné en façade de motifs végétaux dorés entrelacés et, en position centrale, d’un agneau pascal couché sur un autel drapé d’or. Il est posé sur une estrade de bois à deux degrés, marquetée d’une croix de Malte et d’un motif floral rayonnant, respectivement centrés et inscrits dans un cercle. Deux niches dorées et situées de part et d’autre du tabernacle accueillent des statues dorées également de saint François et sainte Claire. Le tabernacle, doré, qui présente sur sa face un ciboire encadré des bustes en médaillon, est surmonté d’un crucifix doré et couronné d’un dôme soutenu par deux colonnes ; l’arrière plan représente enfin la colombe du Saint Esprit. Le retable, disjoints du maître autel (signe d’hétérogénèse ?), comporte des ornements que l’on retrouve dans l’église Saint-Jacques de Saint-Goin et dans la chapelle Saint-Joseph de l’église de Géronce : buste de Dieu-le-Père sur le fronton (celui-ci toutefois triangulaire et brisé), ailerons aux volutes de feuilles d’acanthe, tableau central, têtes de chérubins ornant l’entablement de la partie médiane du retable, doubles rameaux d’olivier noués sur la base des ailerons du retable (église de Préchacq-Josbaig). Le tableau central représente la Sainte Vierge dans un style inspiré de Murillo.

    La tradition rapporte que le maître-autel et son retable proviendraient de la chapelle de l’ancien couvent des Capucins de Pau : à la Révolution, le couvent devenu bien national fut adjugé au baron de Laussat ; lors de la démolition du couvent, peut-être Pierre-Clément de Laussat fit-il transporter dans l’église de Cardesse, où il se maria, un des autels des quatre chapelles que comptait le couvent ?

    Chacun des deux bas-côtés est doté d’une chapelle. L’autel de celle dédiée à saint Joseph (bas-côté sud) est un ancien autel à la Vierge, comme l'attestent les monogrammes toujours visibles sur le devant de l’autel et sur les côtés du retable semblables à celui inscrit sur le fronton du retable de la chapelle de la Vierge de l’église de Géronce. La statue de saint Joseph trône finalement sous un dais ; elle n’est pas sans ressemblances encore, au moins pour le vêtement, avec celle de la chapelle Saint-Joseph de l’église de Géronce.

    L’autre, au bas-côté nord, dédié à la Vierge Marie, porte une statue de la Vierge à l’Enfant (très expressifs), tous deux couronnés de diadèmes, en bois doré. Le devant d’autel porte un médaillon doré au monogramme marial couronné d’une croix enhendée sur motif solaire. La porte du tabernacle présente, dans une niche, une statuette du Christ aux outrages ; sur les côtés et les ailes, quatre autres niches sont aujourd’hui vides, à l’exception de celle du panneau droit du tabernacle accueillant une statuette en bois doré de saint Paul. Selon la tradition encore, cet autel proviendrait de la chapelle de Lacroutz.

    Les derniers travaux de restauration (ravalement des murs de façades extérieurs, réfection des peintures intérieures, restauration du tableau de la Vierge du retable du maître autel) eurent lieu en 1992 et furent en partie menés ou coordonnés par les paroissiens.

    Personnalités liées à la commune

    • Jacques de Sainte-Colomme, seigneur d’Esgoarrabaque et de Cardesse. Rangé du côté catholique, il s'exila en 1566, après la victoire des troupes protestantes. Jeanne d’Albret ordonna la saisie de ses biens et la destruction du château d'Esgoarrabaque. En fuite en Espagne, Jacques de Sainte-Colomme réapparut en France dans l’entourage de Bernard de Nogaret de La Valette, frère du duc d’Epernon. Gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, il devint gouverneur militaire de Toulon, charge créée alors et dont il fut le premier titulaire. Il mourut dans l'assaut de la citadelle de cette ville occupée par les troupes gasconnes de la Ligue.
    • Pierre-Clément, baron de Laussat, futur commissaire de Napoléon Ier lors de la vente de la Louisiane aux États-Unis, puis préfet colonial de Martinique et préfet maritime d’Anvers, enfin gouverneur de Guyane pendant la Restauration. Il épousa en 1790 Marie-Anne de Péborde à Cardesse, en pleine agitation révolutionnaire.
    • Jorge Cuesta (Jorge Mateo Cuesta Porte-Petit), né à Córdoba de Veracruz (Mexique) le 21 septembre de 1903 ; décédé à Mexico le 13 août 1942. Petit-fils d'un Cardessien (de la famille Porte-Petit) émigré en Amérique du Sud. Chimiste et journaliste, Jorge Cuesta reste connu pour son Å“uvre poétique. Sa mort prématurée en 1942 succéda à plusieurs internements psychiatriques. Qualifié de "poète maudit", on le dit encore el ùnico poeta mexicano con leyenda.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Annick Allaigre-Duny, Jorge Cuesta - Littérature, histoire, psychanalyse, actes du colloque de Pau et Cardesse (2001), Paris, L’Harmattan, collection « Recherches et documents Amériques latines », 2006, 372 p.
    • Daniel Bourrouilh, « Charte de fondation de Cardesse (1324) », Revue des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, 1986, pp. 25-29.
    • Marie-Victoire Duval, Monein - une communauté du Béarn au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, Monein, 1991.
    • Arnaud de Gramont, « Sur un saurien fossile (leidon Anceps) trouvé à Cardesse », Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau, 1891, pp. 357-361.
    • Vastin Lespy, « Cardesse », Dictons et proverbes du Béarn. Paroemiologie comparée, réimpression de l’édition de 1892, Bayonne, André Cadier libraire-éditeur, 1990, p. 55.
    • Fabien Pouey-Dicard, Histoire de Cardesse aux XIVe – XVe siècles. Essai de définition de Cardesse. Introduction à l’histoire de Cardesse à l’époque moderne, T. E. R. d’Histoire ss. dir. de Ch. Desplat, Université de Pau, 1999.
    • Fabien Pouey-Dicard, « Règlement pacifique d'un meurtre en 1532 », Bulletin de l'association des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, Documents pour servir à l'histoire du département des Pyrénées-Atlantiques, no 18, 1997, pp. 25-28.
    • Fabien Pouey-Dicard, « Les bois communaux à Cardesse et à Monein (seconde moitié du XVIIe – XVIIIe siècles », La forêt en Pyrénées-Atlantiques, textes réunis par Jacques Staes, directeur des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, Pau, 1999, Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, (ISBN 2-86064-040-1).
    • Fabien Pouey-Dicard, « Comment les habitants de Cardesse obtinrent un desservant pour leur église (1517) », Bulletin de l'association des Amis des Archives des Pyrénées-Atlantiques, Documents pour servir à l'histoire du département des Pyrénées-Atlantiques, no 20, 1999, pp. 9-12.
    • Fabien Pouey-Dicard, « Cardesse », Promenade archéologique : Histoire et patrimoine autour d'Oloron. Volume 2 : à l'Est des gaves, ouvrage publié sous la direction de A.-Ch. Bardinet et F.-C. Legrand, Association des Amis des Églises Anciennes de Béarn (AEAB), Pau, 2004, 144 pages, (ISBN 2-9509945-7-1).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Pierre de Lostal est le père d’Isaac de l'Ostal de Saint-Martin, gouverneur de Batavia.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Cardesse » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cardesse », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Cardesse », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Cardesse et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Cardesse et Mourenx », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Cardesse », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Noté Luzouré par le Sandre
    8. « Fiche communale de Cardesse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le Luzoué ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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