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Lacommande

Lacommande (en béarnais La Comanda ou La Coumande) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Le gentilé est Lacommandais.

Lacommande
Lacommande
La Commanderie de Lacommande.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Nathalie Dupleix
2020-2026
Code postal 64360
Code commune 64299
DĂ©mographie
Gentilé Lacommandais
Population
municipale
183 hab. (2020 en diminution de 16,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 55 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 16â€Č 42″ nord, 0° 30â€Č 27″ ouest
Altitude Min. 150 m
Max. 262 m
Superficie 3,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton du CƓur de BĂ©arn
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Lacommande
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Lacommande
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Lacommande
Liens
Site web https://www.lacommande.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lacommande se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  19 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  18 km de Mourenx[3], bureau centralisateur du canton du CƓur de BĂ©arn dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aubertin (2,1 km), Saint-Faust (4,7 km), Artiguelouve (5,2 km), Cuqueron (5,7 km), Parbayse (6,1 km), Laroin (6,2 km), Arbus (6,2 km), Cardesse (6,6 km), Lasseube (6,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lacommande fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes de Lacommande[6]
    Monein Lacommande Aubertin
    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Lacommande.

    La commune est drainĂ©e par la BaĂŻse (ou Bayse) de Lasseube, le Seubemale, le ruisseau de Bernatouse, le ruisseau de Brouqua, le ruisseau du Coigt d'Arrens et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 10 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    La BaĂŻse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 km, prend sa source dans la commune de Lasseubetat s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Abidos, aprĂšs avoir traversĂ© 14 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 254 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Monein », sur la commune de Monein, mise en service en 1971[14] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 183,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  15 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[20].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[22], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[23] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[24] - [Carte 3] : les « coteaux et vallĂ©es "bocagĂšres" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Lacommande est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [26] - [27] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[29] - [30].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (85,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (36,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (33,3 %), prairies (15,6 %), forĂȘts (14,3 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Lieux-dits en relation avec la vĂ©gĂ©tation: bernata (aunaie), broucĂ  ou brouqua (bruyĂšres), cassiau (bois de chĂȘne), heugĂšre (fougeraie), lagreula (houssaie), laubadĂšre (plantation d’arbres Ă  bois blanc), sescaĂ  (vĂ©gĂ©tation de fond de vallon humide).
    Lieux-dits en relation avec la topographie et nature du terrain: arrecq (vallon Ă©troit creusĂ© par un ruisseau), barthe (terrain humide en bord de riviĂšre), marlat (terrain marneux), seubemale (mauvaise forĂȘt), terrerĂ©t (petit tertre sur lequel s’élĂšve l’église).
    Autres : esparets ( ?), pelegry (pĂšlerin).
    Lotissement du Marlat sur la route de Monein

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lacommande est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[32]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[33].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la BaĂŻse de Lasseube. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2008, 2009 et 2014[34] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacommande.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[35]. 84,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [36].

    Toponymie

    Lacommande dĂ©rive tout simplement de commanderie. DĂ©signĂ© en 1128 comme hĂŽpital du Faget d’Aubertin[37], ce lieu devient en effet commanderie d’Aubertin au dĂ©but du XIIIe siĂšcle[38], puis la Commande d’Aubertin sous l’Ancien RĂ©gime, avant que ne soit crĂ©Ă©e la commune de Lacommande Ă  la RĂ©volution.

    Son nom béarnais est La Comanda[39] ou La Coumande[40].

    Histoire

    Dans les annĂ©es 1115-1118, Gaston IV de BĂ©arn, dit le CroisĂ©, entreprend la construction d’un relais hospitalier, l'Espitau deu Faget d'Aubertii, entre les villes Ă©piscopales de Lescar et d’Oloron, sur un trĂšs ancien chemin qui se prolonge vers l’Espagne par la vallĂ©e d’Aspe et le col du Somport[41]. Cependant, un petit seigneur local revendique la propriĂ©tĂ© du sol et de longues batailles juridiques s’ensuivent, jusqu’à ce qu’un accord intervienne en . La charte albertine[42] est passĂ©e entre, d’une part, les reprĂ©sentants de Gaston IV et du prieurĂ© de Sainte-Christine-du-Somport, et, d’autre part, les successeurs du seigneur de Bedosse. Ces derniers ayant Ă©tĂ© dĂ©dommagĂ©s par 90 brebis pleines, l’hĂŽpital peut continuer Ă  se dĂ©velopper sous la conduite de chanoines rĂ©guliers de Saint-Augustin affiliĂ©s au prieurĂ© de Sainte-Christine-du-Somport[43]. Des terres sont dĂ©frichĂ©es entre la Bayse et le haut du coteau vers l’ouest et une Ă©glise contigĂŒe Ă  l’hĂŽpital est construite vers 1130-1140.
    Les bulles des papes EugĂšne III en 1151[44] et Innocent III en 1216[45], font Ă©tat de l’église d’Aubertin avec l’hĂŽpital et toutes ses dĂ©pendances
 au service des pauvres et des Ă©trangers. Les Ă©trangers (peregrini) incluent aussi bien des chevaliers, commerçants, religieux ou colons qui vont et viennent en Espagne dans le cadre de la Reconquista, que des pĂšlerins qui se rendent Ă  Compostelle[46]. Les documents de l’époque sont muets sur le flux relatif de ces diffĂ©rents voyageurs, mais ils montrent que l’hĂŽpital d’Aubertin devient rapidement, et pour longtemps, la plus importante antenne du prieurĂ© de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des PyrĂ©nĂ©es[47]. Les relations sont de nature Ă©conomique, administrative et financiĂšre, alimentĂ©es par les retombĂ©es de la ReconquĂȘte, dans le cadre d’une trĂšs Ă©troite collaboration politico-religieuse entre Aragon et BĂ©arn. Ainsi, le prieurĂ© de Sainte-Christine obtient en 1160 du seigneur d’Artiguelouve la cession et la vente de terres et de bois sur la rive droite de la Bayse Ă  l’usage des troupeaux transhumants de Sainte-Christine et de ceux de l’hĂŽpital d’Aubertin[48]. En 1208, le commandeur d’Aubertin, A. de Maurinis, reçoit l’église et le village de CastejĂłn de Valdejasa, domaine reconquis dans la rĂ©gion aragonaise des Cinco Villas[49]. En Ă©change, la commanderie d’Aubertin devra accueillir les bergers et religieux de Sainte-Christine ainsi que des chapitres organisĂ©s par le prieur. Le tĂ©moignage de chapitres rĂ©unissant les frĂšres d’Espagne et de Gascogne en 1233, 1261, 1307 et 1464 nous sont parvenus, celui de 1261 Ă©tant consacrĂ© Ă  trouver des solutions pour rĂ©sorber les nombreuses dettes de l’ordre[50].
    Le , un Ă©vĂšnement d’importance se produit Ă  la commanderie d’Aubertin : le vicomte de BĂ©arn et comte de Foix, Roger-Bernard III de Foix et son Ă©pouse Marguerite de BĂ©arn signent un contrat de parĂ©age avec le commandeur Fortaner de Pimbo[51]. Le contenu des 17 articles de ce contrat indique qu’au-delĂ  d’un simple parĂ©age, c’est trĂšs vraisemblablement de la fondation d’une bastide qu’il est question[52]. L’objectif n’est pas de crĂ©er une ville neuve Ă  plan rĂ©gulier, mais plutĂŽt de confĂ©rer Ă  une communautĂ© qui existe depuis bientĂŽt deux siĂšcles un statut juridique privilĂ©giĂ©. Le fait que Jean de BĂ©arn, frĂšre naturel de Marguerite, soit Ă  la fois commandeur d’Aubertin et prieur de Sainte-Christine en 1311[53] montre bien que des liens trĂšs Ă©troits subsistent entre les deux Ă©tablissements.
    Lors du dĂ©nombrement ordonnĂ© par Gaston III de Foix-BĂ©arn en 1385, la commanderie est englobĂ©e dans la paroisse d’Aubertin et n’apparaĂźt explicitement que pour trois feux de l’espitĂ u d’Aubertii[54]. Cependant, une lecture attentive rĂ©vĂšle quelques autres maisons situĂ©es sur le territoire de la commanderie[55]. La population locale est donc constituĂ©e, au minimum, d’une vingtaine de personnes : le commandeur, quelques religieux, des donats et des habitants qui cultivent la terre. À la mĂȘme Ă©poque, l’actuel territoire d’Aubertin appartient pour l’essentiel au seigneur d’Artiguelouve.
    Dans un dĂ©nombrement effectuĂ© en 1538[56], le commandeur Jean de Borau prĂ©sente, outre les possessions de la commanderie, une liste de 25 villages dans lesquels il peut « lever des sommes et fiefs » pour des terres, prĂ©s ou vignes. À la veille de la RĂ©forme, la commanderie d’Aubertin est prospĂšre. Selon Marca, cette maison hospitaliĂšre avoit plus de deux mille cinq cens livres de rente en dismes et en domaine avant la saisie des biens ecclĂ©siastiques de BĂ©arn.Jeanne d’Albret attend le dĂ©cĂšs du dernier commandeur en place, Balthazar de Borau, pour donner les revenus de la commanderie au capitaine Bertrand d’Espalungue, le [57], tandis que les chanoines rĂ©guliers de Saint-Augustin quittent tous les Ă©tablissements du rĂ©seau de Sainte-Christine-du-Somport. La saisie des biens ecclĂ©siastiques de la commanderie d’Aubertin intervient en 1587[58] et un nouveau fermier, Jean de Sabaloa, prend possession des lieux[59].
    En 1603, c’est Henri IV qui place un de ses protĂ©gĂ©s, Pierre de Licerasse, lors de la reprise en main des Ă©tablissements religieux par les catholiques[60]. En 1610, les Barnabites sont mis en possession de tous les biens qui dĂ©pendaient de Sainte-Christine-du-Somport, cĂŽtĂ© français. Ils s’installent effectivement Ă  la commanderie d’Aubertin vers 1640, aprĂšs avoir destituĂ© le commandeur Elie de Licerasse qui rĂ©sistait et ils prennent eux-mĂȘmes le titre et les fonctions de commandeurs. Par ailleurs, le , Jean d’Artiguelouve vend le chĂąteau et le domaine d’Aubertin Ă  François de Navailles[61]. Ainsi, pratiquement au mĂȘme moment, deux autoritĂ©s nouvelles apparaissent de part et d’autre de la Bayse : le seigneur de Navailles-Mirepeix sur l’actuel territoire d’Aubertin et les Barnabites sur celui de Lacommande.
    Les Barnabites vont devoir restaurer l’établissement religieux, reprendre en main les habitants en leur imposant des contrats de nouvel affiĂšvement en 1667, rĂ©sister Ă  l’annexion par la communautĂ© de Monein, bref remettre Ă  flot une commanderie bien menacĂ©e au prix de nombreux procĂšs avec Monein et mĂȘme avec les Lacommandais qui contestent leur autoritĂ©[62]. L’hĂŽpital lui-mĂȘme est menacĂ© par des ordonnances royales successives pourchassant les Ă©tablissements qui ne pratiquent plus l’hospitalitĂ© et qui dĂ©tournent les revenus. NĂ©anmoins, lors du dĂ©nombrement de 1768[63], on constate que les Barnabites contrĂŽlent, outre l’hĂŽpital toujours en activitĂ©, le territoire de La Commande et mĂȘme une petite partie du territoire d’Aubertin.
    Les archives paroissiales montrent que l’hĂŽpital fonctionne jusqu’à la RĂ©volution française, mais celle-ci met fin de façon abrupte Ă  plus de six siĂšcles de prĂ©sence religieuse. Les Barnabites quittent les lieux. L’hĂŽpital et le presbytĂšre sont achetĂ©s par des particuliers et les terres sont redistribuĂ©es entre les habitants[64]. La Commande d’Aubertin devient la commune de Lacommande, administrativement sĂ©parĂ©e de celle d’Aubertin. Les deux communes continuent cependant Ă  ne constituer qu’une seule paroisse, rĂ©unie par la prĂ©sence de la seule Ă©glise Saint-Blaise et du cimetiĂšre adjacent. Ce n’est qu’en 1867, aprĂšs la construction d’une Ă©glise et l’installation d’un cimetiĂšre Ă  Aubertin, qu’intervient la sĂ©paration dĂ©finitive en deux paroisses distinctes.
    Les alĂ©as de neuf siĂšcles d’histoire ont miraculeusement prĂ©servĂ© Ă  Lacommande ce qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le seul tĂ©moin encore en Ă©lĂ©vation d’un Ă©lĂ©ment du rĂ©seau de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des PyrĂ©nĂ©es avec, tout en un tenant, une Ă©glise et un hĂŽpital du XIIe siĂšcle, un ancien cimetiĂšre contenant une cinquantaine de stĂšles funĂ©raires discoĂŻdales des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, un gĂźte pour les pĂšlerins et une maison qui fut vraisemblablement le domicile du commandeur avant de devenir presbytĂšre, puis propriĂ©tĂ© d’un particulier Ă  la RĂ©volution et enfin mairie.

    Politique et administration

    Situation administrative

    La mairie de Lacommande

    Lacommande a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui de Pau[65].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1959 1991 Rene Camy DVG
    1991 2001 Alban Barrué
    2001 2008 Alban Barrué
    2008 2020 Paul Montaut ContremaĂźtre
    2020 - Nathalie DUPLEIX

    [66]

    Intercommunalité

    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[67] :

    • la communautĂ© de communes de Lacq-Orthez ;
    • le SIVOM du canton de Lasseube ;
    • le SIVU pour l'amĂ©nagement et la gestion des cours d'eau du bassin des BaĂŻses ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et BaĂŻse.

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[68].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[70].

    En 2020, la commune comptait 183 habitants[Note 12], en diminution de 16,44 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    200201222198237264288292318
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    302300283276305315294285276
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    253249250251211203194183160
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    185187191225202172229240231
    2015 2020 - - - - - - -
    216183-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee Ă  partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lacommande fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.. Son économie est essentiellement agricole, tournée, outre la vigne, vers la polyculture et l'élevage de bovins.

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Blaise, monument historique

    Patrimoine civil

    L’ancien hĂŽpital, classĂ© Monument Historique le sous la dĂ©nomination de commanderie[73], fut achetĂ© par le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques le . AprĂšs une trĂšs importante rĂ©novation, ce bĂątiment est devenu un lieu de vie oĂč se tiennent des expositions, des rĂ©unions, aux termes d’un heureux partenariat entre le conseil gĂ©nĂ©ral, la commune de Lacommande et la Route des vins de Jurançon.

    Renouant avec une longue tradition d’accueil des pĂšlerins Ă  Saint-Jacques-de-Compostelle, interrompue Ă  la RĂ©volution, la commune de Lacommande a rĂ©novĂ© en 1997 l’ancienne maison Lassalle contigĂŒe Ă  l’hĂŽpital pour la transformer en gĂźte d’étape entre Lescar et Oloron sur la via Tolosane (ou chemin d’Arles ou chemin de Provence ou GR 653).

    Tout prĂšs de l’hĂŽpital et d’un lieu oĂč est signalĂ© un pressoir en 1297, la Maison du Jurançon permet au visiteur d’aborder un autre aspect du patrimoine local[74].

    Patrimoine religieux

    L’église a aussi Ă©tĂ© classĂ©e Monument historique le [75] sous la dĂ©nomination d’église Saint-Blaise[76]. Les chapiteaux de l’abside et de l’arc triomphal, miraculeusement bien conservĂ©s depuis le milieu du XIIe siĂšcle, constituent sans doute l’aspect le plus remarquable de l’ensemble[77] - [78].

    Ici comme Ă  Sainte-Marie d’Oloron, Ă  Sainte-EngrĂące ou Ă  Uncastillo est intervenu le MaĂźtre d’Oloron pour reprĂ©senter des scĂšnes bibliques, des scĂšnes profanes, des motifs floraux et un bestiaire roman[79].

    • Chapiteaux romans dans l'abside de l'Ă©glise Saint-Blaise

    La petite chapelle nord, du dĂ©but du XIIIe siĂšcle, tĂ©moigne d’un gothique primitif de type cistercien par sa voĂ»te en croisĂ©e d’ogives et, surtout, d’influences hispano-mauresques pour deux petites ouvertures fortement Ă©brasĂ©es percĂ©es dans les murs est et ouest. De l’extĂ©rieur, il est facile d’identifier cette construction mĂ©diĂ©vale jusqu’à environ mi-hauteur, avec ses deux pilastres et des Ă©lĂ©ments de corniche, surmontĂ©e par le clocher Ă©rigĂ© selon un appareil bien distinct et oĂč figure 1695, date d’une rĂ©novation par les Barnabites.

    Photographie de la disposition d'origine des stĂšles prise en 1979 par l'association Lauburu.

    L’ancien cimetiĂšre, utilisĂ© jusque vers 1865, est situĂ© sur l’emplacement d’un cloĂźtre qui Ă©tait adossĂ© au mur sud de l’église et au mur est de l’hĂŽpital. Ce cloĂźtre disparut sans doute lors de la RĂ©forme. Entre la RĂ©forme et la RĂ©volution, c’est-Ă -dire du temps des Barnabites, un grand nombre de stĂšles funĂ©raires discoĂŻdales furent Ă©rigĂ©es en ce lieu[80]. Elles portent parfois un nom qui est celui d’une famille d’Aubertin ou de Lacommande.

    Leur disposition d'origine nous est révélée par une photographie prise en 1979 par l'association Lauburu: elles étaient toutes parallÚles au mur oriental de l'hÎpital, c'est-à-dire orientées face au soleil levant, en accord avec la croyance chrétienne de la résurrection des morts. Cette orientation hautement symbolique a été perdue lors de l'agencement de l'actuel cimetiÚre-jardin. Un recensement de ces stÚles et de leurs inscriptions a été effectué car leur dégradation par les intempéries est rapide[81].

    Quelques stÚles funéraires discoïdales de l'actuel cimetiÚre-jardin

    Équipements

    La commune possÚde différents équipements tel que 4 logements communaux, un jardin d'enfant, un terrain de pétanque et une salle communale servant à accueillir les différents évÚnements[82]

    Personnalités liées à la commune

    • RenĂ© Camy (1926-1991), instituteur et maire de Lacommande, conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Lasseube (1976-1991), fut reçu Ă  l'AcadĂ©mie de BĂ©arn le en reconnaissance de son action dans la prĂ©servation et la restauration du patrimoine local.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[21].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lacommande » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lacommande », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Lacommande », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Lacommande », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Lacommande et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Lacommande et Mourenx », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Lacommande », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Fiche communale de Lacommande », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « la Baïse de Lasseube ».
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    16. « Station Météo-France Monein - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Lacommande et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    21. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    22. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lacommande », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    37. Pierre de Marca, Histoire de BĂ©arn, Pau, Princi Negue, 2000, Tome I, livre cinquiĂšme, pp. 111-113
    38. La premiĂšre mention d’un commandeur, et donc d’une commanderie, apparaĂźt dans un document de 1208 : Jukka Kiviharju, Colecciόn diplomĂĄtica del Hospital de Santa Cristina de Somport. I : Años 1078-1304, Academia Scientiarum Fennica, Helsinki, 2004, n° 230. Contrairement Ă  ce qui a pu ĂȘtre Ă©crit, il n'existe, Ă  notre connaissance,aucun document attestant l'intervention des hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem dans la crĂ©ation de la commanderie d'Aubertin.
    39. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
    40. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
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    42. Pierre de Marca, op. cit.
    43. Jean-Claude LassĂšgues, « Autour de la fondation de l’hĂŽpital-commanderie d’Aubertin» dans BenoĂźt Cursente (dir.), Gaston IV le CroisĂ©. Le BĂ©arn et son hĂ©ros Ă©pique. Actes des confĂ©rences de Lacommande de 2014 et 2015, SociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Pau et du BĂ©arn, 2016, p. 211-255.
    44. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 73
    45. Demetrio Mansilla Reoyo, La documentaciόn pontificia hasta Inocencio III (965-1216), Rome, Instituto Español de Estudios EclesiĂĄsticos, 1955
    46. Pierre Tucoo-Chala, Quand l’Islam Ă©tait aux portes des PyrĂ©nĂ©es, Biarritz, J & D, 1994, p 198
    47. Antonio DurĂ n Gudiol, El hospital de Somport entre AragĂłn y Bearn (siglos XII y XIII), colecciόn bĂĄsica aragonesa, Saragosse, Guara, 1986
    48. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 87
    49. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 230
    50. Jukka Kiviharju, op. cit., n° 280
    51. E353, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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    71. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    73. Notice no PA00084419, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    74. Notice no PA00084420, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    75. Elle fut consacrée à saint Blaise au XVIe siÚcle.
    76. Lucienne Couet-Lannes, Françoise-Claire Legrand et Pierre Tucoo-Chala, Lacommande. Un relais en BĂ©arn sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, Pau, Amis des Églises Anciennes du BĂ©arn, 1998
    77. Jean Claude LassĂšgues et Jacques Lacoste, LACOMMANDE. Une halte en BĂ©arn sur les chemins de l’Aragon et de la Galice, Pau, Amis des Églises Anciennes du BĂ©arn, 2016.
    78. Jacques Lacoste, Les grandes Ɠuvres de la sculpture romane en BĂ©arn Ed. Sud-Ouest, 2007
    79. Il en subsiste une cinquantaine et, parmi celles qui sont datées, la plus ancienne est de 1640 et la plus récente de 1770
    80. Jean-Claude LassĂšgues et Isabelle Monart, « Les stĂšles funĂ©raires discoĂŻdales de Lacommande » dans Revue de Pau et du BĂ©arn, vol.41, pp. 13-27,  2014.
    81. « Lacommande : site de la commune », sur www.lacommande.fr (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

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