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Lasseube

Lasseube (en béarnais La Seuva ou La Séube) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Lasseube
Lasseube
Entrée de Lasseube.
Blason de Lasseube
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Laurent Keller
2020-2026
Code postal 64290
Code commune 64324
DĂ©mographie
Gentilé Lasseubois
Population
municipale
1 746 hab. (2020 en augmentation de 0,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 13â€Č 19″ nord, 0° 28â€Č 41″ ouest
Altitude Min. 170 m
Max. 416 m
Superficie 48,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web https://www.lasseube.fr/

    Le gentilé est Lasseubois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Lasseube se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  19 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  13 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Faust (5,7 km), Lasseubetat (5,8 km), Aubertin (5,9 km), Estialescq (5,9 km), Escou (6,4 km), Lacommande (6,7 km), Escout (6,9 km), Gan (7,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lasseube fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6]. La commune est classĂ©e en zone de montagne par arrĂȘtĂ© du [7].

    Hydrographie

    Autour de Lasseube les altitudes, les plus hautes, forment une « petite cuvette » drainée par la Baïse. Le régime hydrologique, de celle-ci, dépend :

    • de l’impermĂ©abilitĂ© faible du sous-sol car les Ă©lĂ©ments argileux y abondent ;
    • de l’existence de petits affluents trĂšs courts ;
    • de la prĂ©sence d’orages ;
    • de la forme de son bassin versant[9].

    La forme allongĂ©e, comme pour la Baysole, favorise les faibles dĂ©bits de pointe de crue en raison du temps plus important de l’acheminement de l'eau. En revanche, le bassin en forme d'Ă©ventail de la BaĂŻse, avant sa confluence, favorise les forts dĂ©bits de pointe car le temps de concentration est plus court.

    Lasseube a eu et a souvent Ă  souffrir de ces fortes et brusques augmentations, des dĂ©bits, lors d’orages. Ces orages peuvent ĂȘtre ponctuellement trĂšs violents puisque Lasseube est sous les vents dominants, du « couloir » Ă  grĂȘlons Aspois favorisĂ© par la topographie plus Ă©troite de la partie avale de la vallĂ©e d’Aspe. En effet plus la vallĂ©e est Ă©troite et plus le flux d'air s’accĂ©lĂšre, cela crĂ©e une dĂ©pression au pied des montagnes qui "aspire" l'air environnant gĂ©nĂ©rant, alors, de violents orages sur le piĂ©mont.

    La commune est traversée par la Baïse (qui se jette dans le gave de Pau) et ses affluents :

    • le ruisseau la Baysole et ses affluents :
      • le ruisseau l'Artiguet,
      • le ruisseau la Bastarde,
      • le ruisseau le BrĂ©siau ;
    • le ruisseau le Bert ;
    • le ruisseau de Cambet ;
    • le ruisseau de LabagnĂšre et son affluent :
      • le ruisseau les CourrĂšges (le LĂ©za[10] ?) et son affluent :
        • le ruisseau de Cambusset ;
    • le ruisseau de MalendrĂšs ;
    • le ruisseau de Montagnette ;
    • le ruisseau le Rieu Grand.

    Le Laring ou ruisseau de Naudy et son affluent, le ruisseau d'Antony, sont également présents sur le territoire de la commune. Le Laring est un affluent de la Baylongue, qui se jette dans la BaysÚre, affluent de la Baïse.

    Le ruisseau l'Auronce, affluent du gave d'Oloron, arrose Ă©galement le territoire de la commune.

    Situation du bourg et des hameaux

    L’enfant du pays, Pierre Bourdieu, nous prĂ©sente le territoire de Lasseube comme Ă©tant « la rĂ©gion des collines d’entre les deux Gaves » le bourg est situĂ© « dans une petite cuvette, au confluent des vallĂ©es de la BaĂŻse et de la BaĂŻsole » « Ă  l’entour, sur les coteaux dont l’altitude varie entre 200 et 400 mĂštres, les fermes des hameaux se dispersent ».

    Hormis le bourg ce paysage se compose de « quartiers qui correspondent Ă  des unitĂ©s morphologiques, par exemple une zone de collines dĂ©limitĂ©e par deux dĂ©pressions (quartier Rey) ou une petite vallĂ©e (LabagnĂšre) ». « Étendu sur plusieurs kilomĂštres Ă  travers les collines, le quartier constituait autrefois une unitĂ© de voisinage trĂšs vivante » qui possĂ©dait son « Ă©cole » et son (ou ses) « auberge(s) ».

    Dans le bourg « Les façades des maisons se pressent formant une ligne de façades continue le long de la grand-rue, de part et d’autre de l’église et de la place centrale oĂč sont groupĂ©s les organes principaux de la vie villageoise ». Des jardins situĂ©s derriĂšre les maisons se prĂ©sentent sous forme de « bande de terrain de la largeur de la maison et longue d’une centaine de mĂštres ». Cette particularitĂ© souligne les franchises accordĂ©es, au Moyen Âge,« en faveur de tous les habitants Ă©tablis ou qui s’établiront »[11](2).

    « Chaque serf nouvellement affranchi se voit attribuer. L'emplacement type ou plasse d'environ 230 m2, parfois plus, est destinĂ© Ă  recevoir maison, cour et jardin-verger. Ce lot se prĂ©sente toujours sous forme rectangulaire, beaucoup plus longue que large »[12].

    Ce n’est que depuis une gĂ©nĂ©ration que « l’automobile a raccourci les distances, surtout depuis que les principaux chemins vicinaux ont Ă©tĂ© goudronnĂ©s » et que « Les modĂšles et les idĂ©aux urbains ont envahi le domaine rĂ©servĂ© du paysan. » mais la trame de ce paysage reste inchangĂ©e.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 337 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[18] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  20 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[26] - [Carte 1] :

    • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[27] ;
    • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[28].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[29] - [Carte 2] : les « coteaux et vallĂ©es "bocagĂšres" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Lasseube est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (56,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,5 %), prairies (34,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,6 %), terres arables (1,3 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Lieux-dits et hameaux

    • la BagnĂšre, au sud-est du bourg ;
    • Clergat, coteau au nord du ruisseau de la BagnĂšre ;
    • CĂŽte Blanche, crĂȘte entre les vallons de la Montagnette et de la BaĂŻsole ;
    • Coustarret ;
    • Houratade ou Houracade[37], fond de la vallĂ©e du Laring, ouverte sur le bourd de Lasseube (passage de la D 24) ;
    • Peyruquet, crĂȘte entre les vallons du Bert et de la Montagnette ;
    • Vic de Baigt, au nord-ouest, drainĂ© par le Bert ;
    • le Rey, quartier au sud entre BaĂŻsole et BaĂŻse.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lasseube est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la BaĂŻse de Lasseube et l'Auronce. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009, 2011, 2018 et 2021[40] - [38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lasseube.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 96,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [42].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013, 2014 et 2018[38].

    Toponymie

    Son nom bĂ©arnais est La Seuva, du latin silva, signifie « la forĂȘt »[43]. Le toponyme Lasseube apparaĂźt[44] sous les formes SylvĂŠ (1305, titres de BĂ©arn[45]), La Seube d'Escot (1385, censier de BĂ©arn[46]), Laseube (1434, notaires d'Oloron[47]), La Seuba (1540, rĂ©formation de BĂ©arn[48]).

    Son nom béarnais est La Seuva[49] ou La Séube[50].

    Histoire

    En 1385, Lasseube comptait 12 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.

    L'Ă©migration des lasseubois Ă  la fin du XIXe siĂšcle

    Lasseube fut touchĂ©e par la vague nationale d’émigration, « Le , le Journal Officiel prĂ©cise que ce n'est ni la pauvretĂ©, ni la densitĂ© de population qui est en cause dans l'Ă©migration, mais essentiellement les agents recruteurs et... la contagion de l'exemple. »[51](annexe LVIII). Dans le Sud Ouest « les agents ou sous-agents d'Ă©migration quadrillent littĂ©ralement le paysage, un sous-agent par canton, ou presque ! »[51](annexe LV). Les cantons d’Oloron et de Lasseube se touchent le village fait donc partie du pĂ©rimĂštre oĂč nombreux seront les Ă©migrĂ©s.

    Sur un bateau un Ă©migrant dĂ©clare, en 1863, racontant son voyage pour Montevideo« ont nous a baptisĂ©s parce que ce jour-lĂ  nous entrions dans un nouveau monde, le 1er lO bre nous avons eu la mer trĂšs - grosse pendant 24 heures, je vous assure que nous avons bien dansĂ©, il y avait 54 passagers tous du cĂŽte d'Oloron »[51] (annexe II). Pierre Bourdieu peut constater pour Lasseube, qu’il dĂ©nomme « Lesquire » (la cloche en bĂ©arnais) que, « Dans le quartier de HO., aux alentours de 1900, il n’y avait qu’une maison qui ne comptĂąt pas un Ă©migrĂ© au moins en AmĂ©rique. Il y avait Ă  Oloron des recruteurs qui encourageaient les jeunes Ă  partir. ».

    Le rĂŽle des « stratĂ©gies matrimoniales », si importantes alors Ă  Lasseube, peuvent ĂȘtre une cause de dĂ©part :

    « La mĂšre lui dit « si tu te maries avec celle-lĂ , il y a deux portes ; elle entrera par celle–ci, je sortirai par celle-lĂ  ou bien toi. La fille vint Ă  le savoir ; elle ne voulut pas attendre qu’il la laissĂąt et partit pour l’AmĂ©rique. ». « le sort traditionnel des cadets et cadettes qui n'Ă©pousaient pas une hĂ©ritiĂšre ou un hĂ©ritier a valorisĂ© l'Ă©migration plus que dans d'autres rĂ©gions, »[51](annexe XVIII).

    Toutefois la majoritĂ© des Ă©migrations avaient des fondements Ă©conomiques, elles se faisaient quand « il ne restait d’autre issue que d’aller chercher ailleurs ».

    « Je te dirai que je ne regrette point le pauvre pays de Lasseube que l’on bĂȘche toute l'annĂ©e sans rien gagner au bout. [
] Ainsi, tu me dis que tu as l'intention de venir me rejoindre. De ma part je te dirai que c'est le meilleur que tu dois faire. Fais le possible de dĂ©cider nos bons parents de vouloir bien t’accorder cette idĂ©e, car ça sera un bonheur pour toi. »1890'(annexe LVIII)

    « J'oubliais de vous dire cher pÚre de faire savoir a tous les jeunes gens de Lasseube qu'ils s'enviennent a Montevideo car à peine qu'ils sachent garder les brebis, ils gagneront toujours cent francs par mois et ceux qui ont une profession encore de plus ».

    Enfin à Lasseube également « Le service militaire obligatoire fut une des raisons que beaucoup de jeunes gens se donnÚrent pour rester dans le pays d'accueil. »[51](annexe XII). Ainsi parmi les lasseubois émigrés « Ni Maurice P, ni Jean ni Joseph B ne reviendront accomplir leur service militaire. »[51](annexe LVII).

    HĂ©raldique

    Blason de Lasseube Blason
    ÉchiquetĂ© d’argent et de gueules, au chef d’azur chargĂ© de trois Ă©toiles d’or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire du blason du marquis de Lasseube, Armand Casaus

    Ce blason commentĂ© dans le « troisiĂšme volume cottĂ© B BĂ©arn dans l’Armorial gĂ©nĂ©ral » rĂ©alisĂ© par Hozier en 1696 est celui des « Casaus ». À quoi doivent-ils cette reconnaissance ?

    La famille Casaus[52] possĂ©dait Ă  Gan « une maison et quelques piĂšces de terre. Elle ne commence Ă  ĂȘtre remarquable que depuis qu’un de leurs ancĂȘtres, chirurgien de la reine Jeanne, qu’elle aima et combla de bienfaits »[53]. C’est Armand Casaus « fidel conseillat et mĂ©decin »[54] qui permit la naissance d’Henry IV aprĂšs de prĂ©cĂ©dents Ă©checs : « les deux Ă©poux eurent dans les trois ou quatre premiĂšres annĂ©es de leur mariage deux fils qui moururent tous deux au berceau par des accidens aƿƿez extraordinaires. Elle Ă©tait groƿƿe pour la troisiĂšme fois l’an 1553 Ă©tant en Picardie avec son mari qui Ă©toit gouverneur de cette province,& qui commandoit une armĂ©e contre Charles Quint. DĂ©s qu’Henri d’Albret Ćżon pĂšre apris qu’elle Ă©tait grosse, il la rapella auprĂšs de lui.Elle accoucha d’un fils le 13 du mĂȘme mois »[55].

    AprÚs cette naissance heureuse la famille a progressivement agrandi ses terres et a renforcé sa situation sociale par :

    • « En 1560, Ă  la demande d'Henry d'Albret du roi de Navarre les habitants de Gelos permirent au sieur de Casaus, son chirurgien ordinaire, d'en dĂ©fricher 63 arpents. »[53] ;
    • « En 1561, le mĂȘme Casaus ayant achetĂ© des habitants de Gelos 17 arpents de terre, pour les joindre aux prĂ©cĂ©dents. En outre, le roi permit Ă  ce dit de Casaus de bĂątir un pigeonnier sur la dite acquisition, sous la redevance annuelle d'une paire de pigeonneaux. C'est de ces 8o arpents que fut formĂ©e la belle mĂ©tairie de Tout-y-CroĂźt »[53] ;
    • « En 1562, il fut fait don au sieur de Casaus, docteur en mĂ©decine, de certaines maisons ci-devant enchĂ©ries, et demeurĂ©es Ă  S. M., sur les fermiers de Pau, Ă  la charge de payer au sieur Fabri, aussi mĂ©decin, 5o Ă©cus Ă  lui affectĂ©s sur les maisons.[53] ;
    • « En 1563, la mĂ©tairie de Tout-y-CroĂźt appartenant au sieur de Casaus, chirurgien et mĂ©decin de la reine Jeanne, est affranchie et anoblie. »[53] ;
    • Le fils de la sƓur d’ Armand Casaus « obtint, par lettres patentes de , l’anoblissement de la maison Casaus qu’il possĂ©dait Ă  Gan » (5) ;
    • « une longue suite de premiĂšres charges du parquet, de conseillers et de prĂ©sidents »[53].

    Le titre de marquis fut l’aboutissement de cette Ă©volution.

    À la fin XVIe siĂšcle, Lasseube, qui appartient Ă  la comtesse de Guiche, dite Corisande d’Andouins, qui leur en 1582 a « obtenu de SM d’ĂȘtre francs de tout pĂ©age gabelle et leude »[54]. C’est une riche hĂ©ritiĂšre (Corisande d'Andoins) qui pour aider son amant, le futur Henry IV, donne procuration en 1594 « pour donner Ă  bail les revenus de la baronnie de Lescun, Lasseube et autres seigneuries appartenant Ă  Corisande d’Andoins »[56].

    Ainsi en 1705, Messire Armand de Casaus, procureur gĂ©nĂ©ral au parlement de Navarre, « acquiert la seigneurie de Monein augmentant le patrimoine de ces ancĂȘtres » « lui, seigneur de Juranson, Gelos, Gan, Lasseube, Cuqueron, Louvie et Tout y-y-croit »[54].

    « C’est l’aboutissement de 150 ans d’évolution ; les terres forment un territoire continu, les Cassaus ont dĂ©sormais droit a une particule, au titre de marquis dont le blason "porte Ă©chiquetĂ© d’argent et de gueulle au chef d’azur, chargĂ© de trois estoilles d’or" »[54].

    Un Ă©pisode de la vie des Casaus est Ă  noter pour comprendre « le chef », la partie supĂ©rieure, « d’azur » : en 1637 Le fils ainĂ© de jean Casaus avait perdu la vue d’un Ɠil ; il retrouva la vue aprĂšs que sa mĂšre ai vouĂ© « leur enfant Ă  la protection de la vierge de BĂ©tharram »[54]. En 1638 « il demeure 11 heures sans parler. DĂ©jĂ  on faisait quelques prĂ©paratifs pour les funĂ©railles. Â« Me Mme Casaus » « essayĂšrent encore de flĂ©chir le ciel par leurs larmes et leurs gĂ©missements. La bonne vierge vint Ă  leur secours.La santĂ© du malade se rĂ©tablit »[54].

    L’hĂ©raldique de ce blason illustre l’histoire de Casaus[57] :

    • la famille est supĂ©rieure car protĂ©gĂ©e et compĂ©tente ; les trois Ă©toiles Ă©voquent les qualitĂ©s du mĂ©decin accoucheur d’Henry IV ;
    • l’échiquetĂ© d’argent rappelle la bonne «rĂ©flexion » qui a assurĂ© la rĂ©ussite de la famille ;
    • il fallut du courage et de la gĂ©nĂ©rositĂ© aux procureurs qui se succĂ©dĂšrent dans la famille.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1989 2001 Georges Combes
    2001 2008 Jean-François De Saint Denis
    2008 2010 René Bourdet
    2010 2020 Jean-louis Valiani
    2020 En cours Laurent Keller

    Intercommunalité

    La commune fait partie de six structures intercommunales[58] :

    • la communautĂ© de communes du PiĂ©mont Oloronais ;
    • le SIVOM du canton de Lasseube ;
    • le SIVU pour l'amĂ©nagement et la gestion des cours d'eau du bassin des baises ;
    • le syndicat AEP d’Ogeu-les-Bains ;
    • le syndicat AEP de la rĂ©gion de Jurançon ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques.

    La commune accueille le siĂšge du SIVOM du canton de Lasseube.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[60].

    En 2020, la commune comptait 1 746 habitants[Note 12], en augmentation de 0,06 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 6372 8703 0232 6462 8953 0043 0402 8642 827
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7022 6722 5412 6242 3662 4682 2072 0732 039
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9781 9521 8941 6771 7151 6451 6211 5801 354
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3221 3651 3111 4091 5031 5261 6001 7141 735
    2020 - - - - - - - -
    1 746--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee Ă  partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lasseube fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn. Elle a d'ailleurs donné son nom à une variété de vigne, le camaralet de Lasseube.

    Son Ă©conomie est essentiellement agricole (Ă©levage et culture du maĂŻs). Lasseube fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    La pureté des eaux des gaves a permis le développement de la pisciculture.

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise de Sainte-Catherine et vue sur le cƓur du village.
    • L'Ă©glise de Sainte-Catherine et vue sur le cƓur du village.
      L'Ă©glise de Sainte-Catherine et vue sur le cƓur du village.
    • L'Ă©glise, vue latĂ©rale.
      L'église, vue latérale.
    • Statue pĂšlerin de Saint-Jacques dans l'Ă©glise.
      Statue pĂšlerin de Saint-Jacques dans l'Ă©glise.
    • Lasseube, paysage avec vaches.
      Lasseube, paysage avec vaches.

    La langue vernaculaire locale est l'occitan-gascon appelé localement béarnais. Si la langue est à l'heure actuelle, majoritairement parlée par les plus anciens, un cursus bilingue français-béarnais est proposé de la maternelle au CM2 dans l'école publique de la commune.

    Porche de l'Ă©glise de Sainte-Catherine.

    Patrimoine religieux

    Lasseube possĂšde une Ă©glise (Ă©glise Sainte-Catherine) datant du XVIe siĂšcle.

    Équipements

    La commune dispose d'un collĂšge (collĂšge Pierre Jeliote[63]) et d'une Ă©cole primaire[64].

    Personnalités liées à la commune

    • AmĂ©lie Lacaze est le nom de la place du village. Son nom de jeune fille est AmĂ©lie Leclerc. Elle nĂ©e en 1832, habite Saint Martin d’Osmonville, au Nord de Rouen, oĂč elle Ă©pouse en 1857 Louis -Jacques Lacaze (GĂ©nĂ©alogie de la famille plaisant[65]) dont le pĂšre est mĂ©decin et passionnĂ© de peintures.(Notice des tableaux lĂ©guĂ© au Louvre par Louis Lacaze (Charles de Mourgues frĂšres). Depuis au moins 1811 la famille Lacaze (dictionnaire des parlementaires de la IIIe RĂ©publique[66]) est installĂ©e Ă  CrĂ©cy couvĂ©, oĂč la famille possĂšde sa rĂ©sidence d’étĂ©, Ă  95 km de Paris. Cette rĂ©sidence est proche de la ligne de chemin de fer, empruntĂ© par les impressionnistes, qui atteint le Havre en 1846. Lors d’une de rĂ©ception des notables alentours AmĂ©lie, fille de riches nĂ©gociants en vin Ă  Rouen, et Louis firent connaissance. De ce mariage est issu, en 1858, un fils, Jacques nĂ© Ă  Pau. Ainsi l’Histoire des Lacaze illustre l’affirmation de Pierre Bourdieu pour qui : « L'amour de l'art et l'amour pur sont des constructions sociales nĂ©es ensemble au XIXe » (Pierre Bourdieu. Un structuralisme hĂ©roĂŻque).
    • Pierre de JĂ©lyotte, chanteur et compositeur, est nĂ© Ă  Lasseube le .
    • Jean-Pierre Bergeret, nĂ© en 1751 Ă  Lasseube et mort en 1813, mĂ©decin et botaniste, auteur d'un ouvrage en 3 volumes instaurant un procĂ©dĂ© inĂ©dit de reconnaissance mnĂ©motechnique des plantes.
    • Bernard Becaas, ancien coureur cycliste, nĂ© le Ă  Oloron-Sainte-Marie, est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Lasseube le d'un accident de moto.
    • SĂ©bastien Tillous-Borde, nĂ© le , a commencĂ© sa carriĂšre de joueur de rugby Ă  XV au club de Lasseube-Monein.
    • Pierre Bourdieu, sociologue de renommĂ©e internationale, a tout au long de sa vie entretenu avec Lasseube un lien familial (son pĂšre Ă©tait receveur Ă  la poste du village) et affectif (il y a effectuĂ© toute sa scolaritĂ© primaire). Il lui a mĂȘme consacrĂ© un de ses derniers ouvrages Le bal des cĂ©libataires.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lasseube », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune de Lasseube », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Lasseube », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Lasseube et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Lasseube et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Lasseube », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. ArrĂȘtĂ© du 29 mars 2019 portant classement de communes en zones dĂ©favorisĂ©es (montagne).
    8. Carte IGN sous GĂ©oportail
    9. Musy A. et Higy C, Hydrologie, une science de la nature.
    10. Paul Raymond mentionne le Léza « qui arrose les communes de Lasseubetat et de Lasseube et se perd dans la Baïse ».
    11. « BnF catalogue général - Fonctionnalité indisponible. », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
    12. Ariane Bruneton-Governatori, « Un espace singulier », Terrain. Revue d’ethnologie de l’Europe,‎ , p. 36-46 (ISSN 0760-5668, DOI 10.4000/terrain.2894, lire en ligne, consultĂ© le ).
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    15. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    16. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    17. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    18. « Station Météo-France Oloron-Ste-Mari - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    19. « Orthodromie entre Lasseube et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
    20. « Station Météo-France Oloron-Ste-Mari - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    21. « Orthodromie entre Lasseube et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    25. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    26. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lasseube », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    28. « site Natura 2000 FR7200791 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Liste des ZNIEFF de la commune de Lasseube », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « coteaux et vallées "bocagÚres" du Jurançonnais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    55. Hardouin de Beaumont de Péréfixe, Histoire du roi Henri le Grand, par Messire Hardouin de Péréfixe, édition ornée du portraitt de ce Prince et du fac similé d'une de ses lettres; dédiée à S. A. R. le prince Henri, duc de Bordeaux, par M. Paul Gervais, éditeur, Goetschy, (lire en ligne).
    56. Généalogie de la noble maison Du Vignau de Trubessé, baron de Trubessé,..., Impr. de "La Guienne" (Bordeaux), (lire en ligne).
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    62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    66. centre Aquitain de recherches en Histoire Contemporaine, Dictionnaire des parlementaires d'Aquitaine sous la troisiĂšme RĂ©publique, presses universitaires de Bordeaux, , 627 p..

    Voir aussi

    Articles connexes

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