AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Gelos

Gelos, ou GĂ©los, (prononcĂ© [ʒəlɔs] ; en bĂ©arnais GelĂČs ou Yelos) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Gelos
Gelos
Haras de Gelos.
Blason de Gelos
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Pascal Mora
2020-2026
Code postal 64110
Code commune 64237
DĂ©mographie
Population
municipale
3 639 hab. (2020 en augmentation de 2,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 330 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 17â€Č 03″ nord, 0° 22â€Č 12″ ouest
Altitude Min. 165 m
Max. 374 m
Superficie 11,03 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pau-4
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gelos
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gelos
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Gelos
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Gelos

    Le gentilé est Gelosien[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Gelos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  2,6 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Jurançon (1,4 km), MazĂšres-Lezons (1,7 km), Bizanos (1,7 km), Pau (2,0 km), Uzos (2,7 km), BillĂšre (3,0 km), Aressy (3,9 km), Rontignon (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Gelos fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    La Bielle (le Bourg)

    Le cƓur historique de Gelos[7]. Le bourg ancien est situĂ© entre les rues des Trois FrĂšres Peyrou, l’avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc et l’avenue Henri Fanfelle. À partir des annĂ©es 1930, l'urbanisation continue jusqu’à ses limites naturelles : les coteaux au Sud, et le Gave au Nord. La Bielle se situe aujourd’hui dans la continuitĂ© de Pau (quartier du 14 Juillet), de Jurançon et de MazĂšres-Lezons.

    Le Bourdalat (le Hameau)

    Village pĂ©riurbain rĂ©cent composĂ© de quelques dizaines de pavillons, situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la VallĂ©e Heureuse, Ă  la frontiĂšre des communes de MazĂšres-Lezons et de Rontignon. Le ChĂąteau de Tout-y-CroĂźt le voisine sur le coteau adverse.

    Le quartier Beauchamps – La Chambriùre

    De nombreuses maisons Ă  pignons y sont visibles.

    Le quartier de la Tannerie

    Le Quartier tire son nom de la tannerie Bochet et Dulau, spécialisée dans la production de cuir destiné à la fabrication de chaussures qui s'y implante dans les années 1890[8]. En 1967, la tannerie ferme ses portes, et le quartier est désormais réinvesti par des artistes et des artisans. Son dirigeant emblématique Pierre Bochet, également bénévole à la Section Paloise s'est éteint en 2015[9].

    La Vallée Heureuse

    La Vallée Heureuse abrite de grands domaines historiques de villégiature bùtis à la Belle Epoque le long de la route de Piétat (villas Montrose, Estéfani, Le Vignal, Nirvana), de la route des coteaux de Guindalos (La TisnÚre, Le Tinaud, Montfleury) et des chemins de randonnées (domaine de Béterette, Castel Béarn).

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Gelos.

    La commune est drainĂ©e par le gave de Pau, l'Ousse, le Soust, le ruisseau des Bouries, un bras du gave de Pau, le Bartouil, le ruisseau de GĂ©los, le ruisseau de l'OuliĂ©, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 17 km de longueur totale[10] - [Carte 1].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Laurent-de-Gosse, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[11].

    L’Ousse, d'une longueur totale de 42,4 km, prend sa source dans la commune de BartrĂšs et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 19 communes[12].

    Le Soust, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de SĂ©vignacq-Meyracq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Pau, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 195 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921[19] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[23].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[25], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[26] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[27] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 2 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[28].

    Urbanisme

    Typologie

    Gelos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 9] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 55 communes[32] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (54,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33,1 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,2 %), zones urbanisĂ©es (13,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,3 %), terres arables (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,2 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 2, 37 et 108.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Gelos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[40]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrĂ©e Ă  Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur gĂ©ographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrĂ©e Ă  Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m Ă  Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m Ă  RieulhĂšs pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1997, 2006, 2008, 2009, 2013 et 2018[42] - [38].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gelos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 77,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [46].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2018[38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Gelos est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[47].

    Toponymie

    Le toponyme Gelos est mentionné au XIIe siÚcle[48] (Pierre de Marca[49]) et apparaßt sous les formes Geloos (1286[48], titres de Béarn[50]), Sent Miqueu de Gelos (1484, notaires de Pau[51]), Gellos (1608[48], réformation de Béarn[52]) et Gélos (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[48]).
    Ce nom signifie « jaloux » comme de nombreux autres toponymes (Casteljaloux), en occitan gelós.

    Son nom bĂ©arnais est GelĂČs[53] ou Yelos[54].

    Histoire

    Paul Raymond[48] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Gelos rassemblait vingt feux et dépendait du bailliage de Pau.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Blasonnement Ă  Ă©crire

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1864 1908 Pierre Mounaud
    1908 1918 Bernard Peyrou
    1918 1923 Joseph Lacaze Horticulteur
    1929 1936 Joseph Peyrou
    1936 1944 Louis Lacaze
    1944 1944 Boniface de Castellane
    1945 1947 Auguste Carraze
    octobre 1947 mai 1953 Pierre Castagnos
    mai 1953 mars 1959 Henri Lacaze Tourneur sur bois
    mars 1959 mars 1965 Maurice Peyrou
    mars 1965 mars 1971 Henri Fanfelle
    novembre 1971 mars 2014 André Castro DVD
    mars 2014 En cours Pascal Mora DVG Attaché territorial
    10e vice-président de la CA Pau Béarn Pyrénées
    Suppléant de la Députée MoDem Josy Poueyto

    Intercommunalité

    Gelos fait partie de six structures intercommunales[55] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es ;
    • le syndicat AEP de la rĂ©gion de Jurançon ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal centre de loisirs de Narcastet ;
    • le syndicat intercommunal d'Ă©tudes et de travaux d'amĂ©nagement du Soust et de ses affluents ;
    • le syndicat intercommunal de dĂ©fense contre les inondations du gave de Pau.

    Gelos accueille le siÚge du syndicat intercommunal d'études et de travaux d'aménagement du Soust et de ses affluents.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[57].

    En 2020, la commune comptait 3 639 habitants[Note 12], en augmentation de 2,8 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7237538189291 0511 1041 1581 1271 143
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1001 1711 2701 3131 3281 3771 4591 5371 635
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5811 6061 7261 7201 7432 0212 1352 5092 762
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 7243 3673 1613 1483 5293 6663 7143 6833 693
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 5403 6523 639------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Gelos fait partie de aire urbaine de Pau.

    Économie

    La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Le haras national de Gelos[60] occupe le chùteau[61], qui date de 1784. Le haras possÚde des voitures hippomobiles[62] classées au titre d'objet aux monuments historiques.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Michel[63] fut construite dans la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle.

    Équipements

    Enseignement

    Gelos dispose de trois Ă©coles primaires, deux publiques (Belos-Bourg et Hameau) et l'autre privĂ©e (Ă©cole Saint-Joseph), ainsi qu'un lycĂ©e des mĂ©tiers de l’habitat (anciennement LEP).

    Transports urbains

    Gelos est desservie par le réseau de bus Idelis :

    • Ligne 5 Pau — ZĂ©nith ↔ MazĂšres — L'Arriou
    • Ligne 15 Pau — Porte des PyrĂ©nĂ©es ↔ MazĂšres-Lezons — Lezons

    Sports

    L'Union Sportive Vaillante Gelosienne, issu de la fusion des deux anciennes entités de la ville en 2006 (la Vaillante de Gelos, fondée en 1908 et la Gelosienne), est le club omnisports de Gelos comptant plusieurs sections sportives: football, pelote basque, volley-ball, judo, badminton...

    L'USVG Football, champion de D3 en 2016, champion de D2 en 2018, et vainqueur de la Coupe Vispaly en 2019 Ă©volue pour la saison 2020-2021 en RĂ©gionale 3 (Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine).

    La section football de l'USVG organise chaque année un Tournoi destiné aux jeunes joueurs U11 et U13 qui connaßt un grand succÚs et a un rayonnement dans tout le grand Sud Ouest[64].

    La Vaillante de Gelos était active en 1902, et était avant la PremiÚre Guerre mondiale trÚs active dans le domaine de la gymnastique[65]. La Vaillante est officiellement fondée le , patronage de l'église Saint-Michel[66]. Les Vaillants s'orientent ensuite vers le rugby et la barette, puis le football à partir des années 20[67]. En 1923, la Vaillante est championne de l'Union Pyrénéenne deuxiÚme série. La Vaillante tire certainement ses origines des Enfants de Gelos, club de barette fondé en 1900, proche du Stade Palois[68].

    L'Union Sportive Gelosienne (maillot rouget et vert), en activité en 1901, est à l'époque orientée vers la barette, puis le rugby[69] - [70].

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Fiction

    Dans À la Recherche du temps perdu, Proust fait naütre Françoise, cuisiniùre du narrateur et de sa famille, à Gelos[71].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Gelos » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Gelos », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Gelos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Gelos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Gelos et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Gelos », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « HISTOIRE DE GELOS », sur webetab.ac-bordeaux.fr (consulté le ).
    8. « BĂ©arn : l’ancienne tannerie de Gelos se cherche un avenir », sur SudOuest.fr (consultĂ© le ).
    9. « L’industriel bĂ©arnais Pierre Bochet est mort », sur La-RĂ©publique-des-PyrĂ©nĂ©es (consultĂ© le ).
    10. « Fiche communale de Gelos », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    11. Sandre, « le gave de Pau ».
    12. Sandre, « le ruisseau de l'Ousse ».
    13. Sandre, « le Soust ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    19. « Station météofrance Pau-Uzein - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    20. « Orthodromie entre Gelos et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    24. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    25. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Gelos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Gelos », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « ZNIEFF le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    31. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Unité urbaine 2020 de Pau », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    33. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    34. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    35. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pau », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    38. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Gelos », sur Géorisques (consulté le )
    39. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    40. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    41. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Pau », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    42. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    43. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    44. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gelos », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    45. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    46. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    47. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    48. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    49. D'aprĂšs Pierre de Marca, Histoire de BĂ©arn
    50. Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    51. Notaires de Pau - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    52. Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siÚcle ».
    53. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
    54. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
    55. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    56. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    57. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    58. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    60. Le haras de Gelos sur le site des haras nationaux
    61. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le chùteau
    62. voiture hippomobile : charrette anglaise dite JardiniÚrevoiture hippomobile : landau à cinq glaces voiture hippomobile : landauvoiture hippomobile : cab anglaisvoiture hippomobile : demi-mail Phaétonvoiture hippomobile : mail-roof-seat-break dit Garden Cityvoiture hippomobile : Road Coach Le Béarn MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notices sur les voitures hippomobiles du haras de Gelos
    63. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Michel
    64. « Tournoi Jeunes de Gélos : site officiel du tournoi de foot de GELOS - footeo », sur www.tournoi-jeunes-gelos.footeo.com (consulté le ).
    65. Fédération sportive et culturelle de France, « Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" », sur Gallica, (consulté le ).
    66. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
    67. Fédération sportive et culturelle de France Auteur du texte, « Les Jeunes : courrier de quinzaine du journal "Le Patronage" », sur Gallica, (consulté le ).
    68. « Stade Palois », sur Gallica, (consulté le ).
    69. « Sports - Barette », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
    70. « Gelos, Football-Rugby », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
    71. Le CĂŽtĂ© de Guermantes, Esquisse IV, Éd. PlĂ©iade, 1988, t.II, p.1036 : « Alors elle poussait un nouveau soupir et disait : Ah! Gelos, Gelos (c'Ă©tait le nom de son pays) quand est-ce que je te reverrai [
] ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.