Gelos
Gelos, ou GĂ©los, (prononcĂ© [ÊÉlÉs] ; en bĂ©arnais GelĂČs ou Yelos) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Gelos | |||||
Haras de Gelos. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Pascal Mora 2020-2026 |
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Code postal | 64110 | ||||
Code commune | 64237 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
3 639 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 330 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 17âČ 03âł nord, 0° 22âČ 12âł ouest | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 374 m |
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Superficie | 11,03 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Pau (banlieue) |
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Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pau-4 | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Gelos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 2,6 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Jurançon (1,4 km), MazÚres-Lezons (1,7 km), Bizanos (1,7 km), Pau (2,0 km), Uzos (2,7 km), BillÚre (3,0 km), Aressy (3,9 km), Rontignon (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Gelos fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
La Bielle (le Bourg)
Le cĆur historique de Gelos[7]. Le bourg ancien est situĂ© entre les rues des Trois FrĂšres Peyrou, lâavenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc et lâavenue Henri Fanfelle. Ă partir des annĂ©es 1930, l'urbanisation continue jusquâĂ ses limites naturelles : les coteaux au Sud, et le Gave au Nord. La Bielle se situe aujourdâhui dans la continuitĂ© de Pau (quartier du 14 Juillet), de Jurançon et de MazĂšres-Lezons.
Le Bourdalat (le Hameau)
Village pĂ©riurbain rĂ©cent composĂ© de quelques dizaines de pavillons, situĂ© Ă lâextrĂ©mitĂ© de la VallĂ©e Heureuse, Ă la frontiĂšre des communes de MazĂšres-Lezons et de Rontignon. Le ChĂąteau de Tout-y-CroĂźt le voisine sur le coteau adverse.
Le quartier Beauchamps â La ChambriĂšre
De nombreuses maisons Ă pignons y sont visibles.
Le quartier de la Tannerie
Le Quartier tire son nom de la tannerie Bochet et Dulau, spécialisée dans la production de cuir destiné à la fabrication de chaussures qui s'y implante dans les années 1890[8]. En 1967, la tannerie ferme ses portes, et le quartier est désormais réinvesti par des artistes et des artisans. Son dirigeant emblématique Pierre Bochet, également bénévole à la Section Paloise s'est éteint en 2015[9].
La Vallée Heureuse
La Vallée Heureuse abrite de grands domaines historiques de villégiature bùtis à la Belle Epoque le long de la route de Piétat (villas Montrose, Estéfani, Le Vignal, Nirvana), de la route des coteaux de Guindalos (La TisnÚre, Le Tinaud, Montfleury) et des chemins de randonnées (domaine de Béterette, Castel Béarn).
Hydrographie
La commune est drainée par le gave de Pau, l'Ousse, le Soust, le ruisseau des Bouries, un bras du gave de Pau, le Bartouil, le ruisseau de Gélos, le ruisseau de l'Oulié, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[10] - [Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GÚdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, aprÚs avoir traversé 88 communes[11].
LâOusse, d'une longueur totale de 42,4 km, prend sa source dans la commune de BartrĂšs et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 19 communes[12].
Le Soust, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Sévignacq-Meyracq et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Pau, aprÚs avoir traversé 7 communes[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921[19] et qui se trouve Ă 14 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[22], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[23].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[25], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[26] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensée sur la commune[27] - [Carte 3] : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[28].
Urbanisme
Typologie
Gelos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [29] - [30] - [31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[32] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (51,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (54,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33,1 %), prairies (26,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,2 %), zones urbanisĂ©es (13,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,3 %), terres arables (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,2 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 2, 37 et 108.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gelos est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[38]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[39].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[40]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrĂ©e Ă Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur gĂ©ographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrĂ©e Ă Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m Ă Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m Ă RieulhĂšs pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[41]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1997, 2006, 2008, 2009, 2013 et 2018[42] - [38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 77,9 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [46].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2018[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Gelos est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[47].
Toponymie
Le toponyme Gelos est mentionné au XIIe siÚcle[48] (Pierre de Marca[49]) et apparaßt sous les formes
Geloos (1286[48], titres de BĂ©arn[50]),
Sent Miqueu de Gelos (1484, notaires de Pau[51]),
Gellos (1608[48], réformation de Béarn[52]) et
GĂ©los (1863, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[48]).
Ce nom signifie « jaloux » comme de nombreux autres toponymes (Casteljaloux), en occitan gelós.
Histoire
Paul Raymond[48] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Gelos rassemblait vingt feux et dépendait du bailliage de Pau.
HĂ©raldique
Blasonnement :
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Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Gelos fait partie de six structures intercommunales[55] :
- la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées ;
- le syndicat AEP de la région de Jurançon ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal centre de loisirs de Narcastet ;
- le syndicat intercommunal d'études et de travaux d'aménagement du Soust et de ses affluents ;
- le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.
Gelos accueille le siÚge du syndicat intercommunal d'études et de travaux d'aménagement du Soust et de ses affluents.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[57].
En 2020, la commune comptait 3 639 habitants[Note 12], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Gelos fait partie de aire urbaine de Pau.
Ăconomie
La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn et de celle de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
Le haras national de Gelos[60] occupe le chùteau[61], qui date de 1784. Le haras possÚde des voitures hippomobiles[62] classées au titre d'objet aux monuments historiques.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Michel[63] fut construite dans la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle.
Ăquipements
- Enseignement
Gelos dispose de trois Ă©coles primaires, deux publiques (Belos-Bourg et Hameau) et l'autre privĂ©e (Ă©cole Saint-Joseph), ainsi qu'un lycĂ©e des mĂ©tiers de lâhabitat (anciennement LEP).
Transports urbains
Gelos est desservie par le réseau de bus Idelis :
- Pau â ZĂ©nith â MazĂšres â L'Arriou
- Pau â Porte des PyrĂ©nĂ©es â MazĂšres-Lezons â Lezons
Sports
L'Union Sportive Vaillante Gelosienne, issu de la fusion des deux anciennes entités de la ville en 2006 (la Vaillante de Gelos, fondée en 1908 et la Gelosienne), est le club omnisports de Gelos comptant plusieurs sections sportives: football, pelote basque, volley-ball, judo, badminton...
L'USVG Football, champion de D3 en 2016, champion de D2 en 2018, et vainqueur de la Coupe Vispaly en 2019 Ă©volue pour la saison 2020-2021 en RĂ©gionale 3 (Ligue de Football de Nouvelle Aquitaine).
La section football de l'USVG organise chaque année un Tournoi destiné aux jeunes joueurs U11 et U13 qui connaßt un grand succÚs et a un rayonnement dans tout le grand Sud Ouest[64].
La Vaillante de Gelos était active en 1902, et était avant la PremiÚre Guerre mondiale trÚs active dans le domaine de la gymnastique[65]. La Vaillante est officiellement fondée le , patronage de l'église Saint-Michel[66]. Les Vaillants s'orientent ensuite vers le rugby et la barette, puis le football à partir des années 20[67]. En 1923, la Vaillante est championne de l'Union Pyrénéenne deuxiÚme série. La Vaillante tire certainement ses origines des Enfants de Gelos, club de barette fondé en 1900, proche du Stade Palois[68].
L'Union Sportive Gelosienne (maillot rouget et vert), en activité en 1901, est à l'époque orientée vers la barette, puis le rugby[69] - [70].
Personnalités liées à la commune
NĂ©es au XIXe siĂšcle
- Simin Palay, né en 1874 à Casteide-Doat et décédé en 1965 à Gelos, est un poÚte et philologue français d'expression béarnaise.
NĂ©es au XXe siĂšcle
- Jean Matheu-Cambas, né en 1920 à Gelos et décédé en 1989, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France au poste de troisiÚme ligne aile ;
- René Lourau, né en 1933 à Gelos et décédé en 2000, est un sociologue et intellectuel français, professeur de sociologie à l'Université Paris VIII (en 1994), professeur de sciences politiques et de sciences de l'éducation à l'université Paris VIII (en 1999) ;
- Ăric GonzalĂšs, nĂ© en 1964 Ă Pau, est un Ă©crivain de langue occitane. Son premier roman, L'ĂČrra istuĂšra d'un hilh de GelĂČs ('l'horrible histoire d'un fils de Gelos'), paru en 1996 raconte la jeunesse d'un homme qui finira par se jeter dans le gave de Pau aprĂšs avoir vainement tentĂ© d'assassiner ses parents.
Fiction
Dans à la Recherche du temps perdu, Proust fait naßtre Françoise, cuisiniÚre du narrateur et de sa famille, à Gelos[71].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La distance est mesurée entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluée à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Gelos » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Gelos », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Gelos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- « Métadonnées de la commune de Gelos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gelos et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Gelos », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « HISTOIRE DE GELOS », sur webetab.ac-bordeaux.fr (consulté le ).
- « BĂ©arn : lâancienne tannerie de Gelos se cherche un avenir », sur SudOuest.fr (consultĂ© le ).
- « Lâindustriel bĂ©arnais Pierre Bochet est mort », sur La-RĂ©publique-des-PyrĂ©nĂ©es (consultĂ© le ).
- « Fiche communale de Gelos », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave de Pau ».
- Sandre, « le ruisseau de l'Ousse ».
- Sandre, « le Soust ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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