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Jurançon

Jurançon (en béarnais Juranson ou Yuransoû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Jurançon
Jurançon
Le vignoble du Jurançon face aux Pyrénées.
Blason de Jurançon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Michel Bernos
2020-2026
Code postal 64110
Code commune 64284
DĂ©mographie
Gentilé Jurançonnais
Population
municipale
7 083 hab. (2020 en diminution de 0,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 377 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 17â€Č 18″ nord, 0° 23â€Č 13″ ouest
Altitude Min. 159 m
Max. 365 m
Superficie 18,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune du pĂŽle principal)
Élections
Départementales Canton de BillÚre et Coteaux de Jurançon
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Jurançon
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Jurançon
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Jurançon
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Jurançon
Liens
Site web http://www.jurancon.fr/

    Le gentilé est Jurançonnais[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Jurançon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  2,6 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  2,7 km de BillĂšre[4], bureau centralisateur du canton de BillĂšre et Coteaux de Jurançon dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Gelos (1,4 km), BillĂšre (1,9 km), Pau (2,1 km), Bizanos (3,0 km), MazĂšres-Lezons (3,1 km), Lons (3,6 km), Uzos (4,1 km), Laroin (4,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Jurançon fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Communes limitrophes de Jurançon[7]
    Lons
    (par un quadripoint)
    BillĂšre Pau
    Laroin Jurançon Gelos
    Saint-Faust Gan

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Jurançon.

    La commune est drainĂ©e par le gave de Pau, le Neez, le Las Hies, l'Arribeu, un bras du Las HiĂšs, le ruisseau de CapdehĂ©, le ruisseau le Bassant, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 24 km de longueur totale[8] - [9].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Laurent-de-Gosse, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[10].

    Le Neez, d'une longueur totale de 26,1 km, prend sa source dans la commune de SĂ©vignacq-Meyracq et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau sur le territoire communal, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[11].

    Le Las Hies, d'une longueur totale de 21,7 km, prend sa source dans la commune de Gan et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Laroin, aprĂšs avoir traversĂ© 4 communes[12].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[13]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 294 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921[18] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Jurançon fait partie du site Natura 2000 du gave de Pau (FR 7200781), zone spĂ©ciale de conservation[Note 6] en raison de l'intĂ©rĂȘt de son vaste rĂ©seau hydrographique couplĂ© avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace.

    Écologie et recyclage

    En ce qui concerne l'occupation des sols, Jurançon comporte 15,9 % de terrains artificialisĂ©s, 38,2 % de terres agricole et 45,4 % de forĂȘts et milieux naturels.

    La commune appartient au territoire de l'agence de l'eau Adour-Garonne et se situe dans le bassin versant du gave de Pau, du confluent du BĂ©ez au confluent de l'Adour. Pour ce qui est de la ressource en eau souterraine, elle se trouve sur les aquifĂšres du gave de Pau, partie ouest Ă  15 % et du BĂ©arn Ă  85 %.

    Jurançon n'est pas concerné par un schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE).

    En ce qui touche les risques, la commune est concernĂ©e par le risque technologique du transport de matiĂšres dangereuses et les risques naturels d'inondation (crue rapide), de tempĂȘte et de sismicitĂ© (niveau 4-moyenne). Par ailleurs, sept Ă©tablissements classĂ©s sont rĂ©pertoriĂ©s sur la commune dont deux soumis Ă  autorisation.

    En matiÚre de recyclage, Jurançon dispose d'une déchÚterie (ZAC du Vert-Galant)[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Jurançon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 8] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 55 communes[27] et 201 784 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[30] - [31].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) dont le rĂšglement a Ă©tĂ© modifiĂ© le . À l'instar des autres communes de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es, Jurançon s'est lancĂ© depuis 2016 dans l'Ă©laboration d'un PLU intercommunal qui devait voir le jour en 2019[32].

    Par ailleurs, la commune s'est dotĂ©e d'un rĂšglement local de publicitĂ© (RLP) sous la forme de trois arrĂȘtĂ©s municipaux successifs[32] et elle est couverte par un plan de prĂ©vention des risques d'inondation (PPRI), ce qui l'a amenĂ©e Ă  adopter un plan communal de sauvegarde[32].

    Enfin, Jurançon s'inscrit plus largement dans le schéma de cohérence territoriale du Grand Pau[32]. A ce titre, la commune doit notamment :

    • veiller Ă  prĂ©server sur son territoire le grand paysage des « Versants remarquables » qui marquent une rupture importante depuis la plaine de Pau[33] ;
    • pĂ©renniser dans le secteur viticole du Jurançonnais « les parcelles de vignes existantes ou potentielles (parcelles Ă©ligibles Ă  l'AOC) Ă  partir du moment oĂč elles sont jugĂ©es particuliĂšrement d'intĂ©rĂȘt », et ce, en lien avec l'Institut national des appellations d’origine[33] ;
    • s'impliquer « dans les dĂ©marches d'Ă©laboration, de dĂ©finition et de mise en Ɠuvre » des objectifs des sites Natura 2000 et plus prĂ©cisĂ©ment du site du gave de Pau[33] ;
    • s'impliquer dans le « projet global pour la Saligue du gave de Pau, espace spĂ©cifique remarquable »[33].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (45,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (45,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,2 %), zones urbanisĂ©es (15,2 %), prairies (13,5 %), cultures permanentes (4,5 %), terres arables (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,6 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et hameaux

    • Faur Dou Paysaa ;
    • Jurque ;
    • Mont-Rian ;
    • Rousse ;
    • Sobolle.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route nationale 134 et par les routes départementales 2, 217, 230 et 268

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Jurançon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[37]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrĂ©e Ă  Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur gĂ©ographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrĂ©e Ă  Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m Ă  Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m Ă  RieulhĂšs pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[38]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1996, 1997, 2006, 2008, 2009, 2013 et 2018[39] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Jurançon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[40]. 87 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [41].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019[35].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Jurançon est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[42].

    Toponymie

    Le toponyme Jurançon apparaßt sous les formes Jurenco (1263[43], collection Du Cange, no 1226), Juransoo (XIIIe siÚcle[43], fors de Béarn[44]), Duransoo et Duranson (1376[43] pour ces deux formes, montre militaire de Béarn[45]), Juranssoo (1385[43], censier de Béarn[44]), Nostre-Done de Juranson (1484[43], notaires de Pau[46]), Guranso, Guiranso et Sanct-Johan de Juranson (respectivement 1538[43] pour les deux premiÚres formes et vers 1540[43], réformation de Béarn[47]).

    Son nom béarnais est Juranson[48] ou Yuransoû[49].

    Le toponyme Jurque est mentionné en 1385[43] (censier de Béarn[44]).

    Le toponyme Rousse apparaĂźt en 1863 dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[43].

    Histoire

    L’endroit fut occupĂ© trĂšs tĂŽt comme le prouvent les vestiges gallo-romains du IIIe siĂšcle retrouvĂ©s au pont d’Oly sur les deux rives du NĂ©ez : sur la rive gauche une station thermale avec une piĂšce mosaĂŻquĂ©e aux motifs figuratifs dont un Neptune entourĂ© d’animaux marins, sur la rive droite une construction comprenant une galerie en hĂ©micycle d’oĂč partaient des piĂšces chauffĂ©es au sol ornĂ© de mosaĂŻques polychromes. L'existence de la vigne remonterait Ă  cette Ă©poque

    C'est à partir du XIIe siÚcle que Jurançon devint un bourg vicomtal sous la protection de Gaston IV (en 1117), puis de Gaston Fébus. C'était un tout petit bourg, enclos de fossés naturels, aux maisonnettes étroites avec leurs jardins attenants. Les habitants étaient de modestes cultivateurs.

    Lorsque la cour de Béarn s'installa à Pau en 1464, Jurançon (dit la Bielle) et surtout les coteaux (appelés Faget) furent colonisés par les nouveaux notables de la cour qui achÚtent des terres pour le vin qu'ils exportent.

    Paul Raymond[43] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn. En 1385, Jurançon comptait 54 feux et dépendait du bailliage de Pau.

    Au censier de 1604 le bourg et les coteaux (qu'on appelait Bourdalat) totalisent respectivement 132 et 129 ostaus (maisons) ou bordes (granges). On compte 8 ostaus de cagots (une minoritĂ© persĂ©cutĂ©e depuis le Moyen Âge) sur les bords du Neez. La minoritĂ© protestante (aprĂšs la restauration du catholicisme sous Louis XIII) y est trĂšs forte, et Jurançon gardera un des cinq derniers temples du BĂ©arn.

    Le fief de Jurque, crĂ©Ă© en 1617, Ă©tait Ă©galement vassal de la mĂȘme vicomtĂ©[43].

    La rue Neuve (rue du 14-Juillet) se constitue depuis la construction du pont de pierre sur le gave, vers 1740. Ses prédécesseurs, en bois, avaient été emportés par les crues ou effondrés par le poids des charrettes. Maisons et granges se construisent, le village se dessine.
    La partie basse du « vicq du NĂ©es », depuis le moulin royal a vu s’étendre la place du Bernet et ses rues adjacentes. Le Bernet, signifie en bĂ©arnais, « lieu plantĂ© de vergnes (aulnes) Â». Il appartenait au XVe siĂšcle Ă  des particuliers et Arnaud d’Abadie le vendit Ă  la communautĂ© le 3 juillet 1490, comme pacage public. Il devint place publique au XVIIIe siĂšcle. Au XIXe siĂšcle il allait ĂȘtre le quartier des blanchisseuses. Les lavandiĂšres qui lavaient le linge dans le NĂ©ez travaillaient pour une clientĂšle locale, mais aussi paloise. Le linge lavĂ© Ă©tait ensuite mis Ă  sĂ©cher dans les jardins mais aussi sur les places publiques.
    Sous la Révolution on emprisonna les riches propriétaires des coteaux, M. de Perpignaa, M. de Ségure, M. de Navailles, Moureu, le maire, le curé, et les propriétaires des deux moulins qui étaient deux nobles. Mais ceux-ci retrouvÚrent leur rang social juste aprÚs.
    Quand Pau devint ville anglaise, Jurançon bénéficia de l'affluence de riches parlementaires qui s'y installÚrent. Ils bùtirent ou agrandirent de magnifiques villas agrémentées de jardins ou de belles demeures sur les coteaux (chùteau de Perpignàa, domaine de Mont-Plaisir, domaine Ollé Laprune ). Ces domaines témoignent de l'élégance architecturale de l'époque.
    Un quart-est du village est dominé par le chùteau de Louvie, qui existe depuis le XIVe siÚcle et possÚde 38 hectares formant un polygone entre la place de la Croix-du-Prince au nord, le croisement de l'actuelle rue de la République/avenue Rauski au sud-ouest, et le pont du Capitaine à Gélos à l'est. ce chùteau est acheté le 16 juillet 1829 par Charles Jean XIV, roi de SuÚde, de NorvÚge, des Goths et des Vandales (né Jean-Baptiste Bernadotte, natif de Pau), qui en fait donation le 17 juillet 1829 à son neveu Joseph Félix Oscar, 2e baron Bernadotte (Pau, 10 novembre 1807 - Jurançon, 12 août 1883) qui épousa le 4 novembre 1841, à Labatut-FiguiÚres, Pauline Gabrielle Louise Valérie de Navailles-Labatut (Béziers, 15 juillet 1823 - Les Angles, 14 février 1874), trois de leurs cinq enfants allaient naßtre à Jurançon[50].
    .

    HĂ©raldique

    Blason de Jurançon Blason
    D’argent Ă  l’inscription "Jurancon" en lettres capitales de sable, posĂ©e en barre et cĂŽtoyĂ©e de deux traverses alĂ©sĂ©es du mĂȘme, accompagnĂ© en chef d’une grappe de raisin d’or* feuillĂ©e de sinople et en pointe de deux vaches colletĂ©es et clarinĂ©es de gueules passant l’une sur l’autre, le tout surmontĂ© d’une couronne du troisiĂšme*.
    DĂ©tails
    * Il y a là non-respect de la rÚgle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (superposer de l'or sur de l'argent est strictement interdit en héraldique).

    Politique environnementale

    La comme a obtenu le label « Territoire BIO Engagé » pour avoir atteint plus de 8,5 % de surfaces agricoles bio sur son territoire[51].

    Depuis 2014, Jurançon s'est engagé dans la diminution progressive des produits phytosanitaires et a atteint l'objectif « zéro phyto »[52].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires de Jurançon
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Bernard Capdebart[53]
    Pierre Bourt
    Jean LamazouĂšre
    Ernest Cazenave
    Gaston Cambot
    Pierre Gabard
    Maurice Cassaing
    André Darets
    Louis Lucchini PS Ancien conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Jurançon (1988 → 1992)
    En cours Michel Bernos MoDem puis UDI
    puis LREM[54]
    Magistrat au TA de Toulouse et administrateur de sociétés
    3e vice-prĂ©sident de la CA Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es (2017 → )

    Intercommunalité

    Jurançon fait partie de l'aire d'attraction de Pau et est membre de six structures intercommunales[55] :

    • l’agence publique de gestion locale ;
    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es ;
    • le syndicat AEP de la rĂ©gion de Jurançon ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal de dĂ©fense contre les inondations du gave de Pau ;
    • le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.

    La commune accueille le siÚge du syndicat AEP de la région de Jurançon.

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Borja (Espagne) depuis le [56].

    Le premier acte du jumelage de Jurançon avec Borja a eu lieu le Ă  Borja. Les maires de l’époque sont AndrĂ© Darets pour Jurançon et Don FĂ©lix Martinez Lahuerta pour Borja. Le deuxiĂšme acte s’est dĂ©roulĂ© Ă  Jurançon le , avec le nouveau maire de Borja, Don Lorenzo Noguez Arrondo.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[58].

    En 2020, la commune comptait 7 083 habitants[Note 11], en diminution de 0,83 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6471 6211 4761 8282 0312 1862 1442 1242 578
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 5912 1062 2072 4132 5462 5032 6142 6412 800
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9072 9213 4133 3913 6014 0294 3294 9065 561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5 9306 8647 8677 3457 5387 3787 0876 9377 000
    2014 2019 2020 - - - - - -
    7 1427 1027 083------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jurançon fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    Jurançon est une commune viticole du vignoble du Sud-Ouest. Elle se situe sur les aires géographiques :

    La Fromagerie des Chaumes est installée sur le territoire de Jurançon. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Elle compte cinq agriculteurs bio sur son territoire[51].

    Culture locale et patrimoine

    Blason sur le fronton.

    Patrimoine civil

    On peut voir Ă  Jurançon divers Ă©lĂ©ments du patrimoine, tĂ©moins du passĂ© tels que le fronton de la mairie oĂč est inscrite la devise de la ville Bi dou Rey, rey dous bis (Vin du Roi, roi des vins) en rappel du baptĂȘme d'Henri IV de France avec une goutte de vin de Jurançon ainsi que le monument aux morts rĂ©alisĂ© par le sculpteur Ernest Gabard.

    Patrimoine religieux

    Chapelle de Rousse.

    La chapelle[63] de Rousse fut rénovée en 1854. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[64] date elle aussi du XIXe siÚcle.

    Patrimoine naturel

    Les berges du gave, cours d'eau qui constitue la lisiĂšre de la commune au nord, font partie du parc naturel urbain (PNU) des Rives du Gave, espace de loisirs situĂ© au cƓur de l'agglomĂ©ration paloise. Cette saligue est principalement composĂ©e de saules, ainsi que son nom bĂ©arnais l'indique, mais d'autres essences arborĂ©es y poussent comme l'aulne, le peuplier noir ou le chĂȘne pĂ©donculĂ©. VĂ©ritable mosaĂŻque de 46 habitats naturels (prairies humides, roseliĂšres...) dont neuf sont dĂ©clarĂ©s d'intĂ©rĂȘt europĂ©en, ce parc urbain recĂšle une biodiversitĂ© exceptionnelle : prĂšs de 300 espĂšces animales et 360 espĂšces vĂ©gĂ©tales dont 106 strictement protĂ©gĂ©es en France[65]. Les berges accueillent Ă  Jurançon diverses manifestations culturelles ou sportives comme les Hestivales, les Berges du Rock ou encore des courses de cross, Ă  pied ou en VTT[66].

    Sports

    Union jurançonnaise

    L'Union jurançonnaise est un club omnisports qui comprend quatre sections[67]:

    FondĂ© en 1907, le club omnisports nĂ© de l'union des deux patronages de la ville, Saint-Joseph, qui appartenait au groupe scolaire du mĂȘme nom, reprĂ©sentĂ© par M. PaulhĂ© et Saint-Pierre par le chanoine Hourcade, connu pour son rĂŽle clĂ© dans la crĂ©ation de l'Église Notre-Dame du Bout du Pont, Ă  la suite de la destruction de la Chapelle des Ursulines.

    La nouvelle association propose d'emblĂ©e des activitĂ©s diverses: cercles d'Ă©tudes, gymnastique, football, sĂ©ances thĂ©Ăątrales et chants. Le club a fĂȘtĂ© son centenaire le [68]. Le club a depuis toujours Ă©voluĂ© avec des maillots rouge et or[69].

    Le premier animateur a été le curé de la paroisse l'abbé Lamuraille, suivi de l'abbé Chibas qui créé la section football en 1914, juste avant la PremiÚre Guerre mondiale.

    En 1916, le club disposait d'une section rugby, aprÚs avoir absorbé le Sport Athlétique Béarnais[70].

    La section Basket-ball est créé en 1919, toujours par l'abbé Chibas, sportif émérite qui souhaitait voir la jeunesse au presbytÚre.

    Le patronage maintien ses activitĂ©s durant la Seconde Guerre mondiale. Le nouveau curĂ©, l'abbĂ© Moussempes, et un grand prĂ©sident gĂ©nĂ©ral, qu'Ă©tait monsieur Georges Pardo qui ont fait mettre au presbytĂšre des panneaux de basket, les premiĂšres rencontres se jouaient sur herbe.

    Le premier prĂ©sident est Charles Combes, et le club reprend les activitĂ©s de l'ancien patronage Saint-Joseph en adhĂ©rant Ă  la FĂ©dĂ©ration sportive et culturelle de France[71] - [72]. L'UJ est l'un des plus anciens clubs du BĂ©arn et a fĂȘtĂ© son centenaire en mai 2008[73].

    Liste des anciens présidents :

    • Charles Combes ;
    • RenĂ© Faure ;
    • Henri Teillamain ;
    • Gaston Cambot ;
    • Louis Barbazon ;
    • Georges Pardo ;
    • Georges Brouard.

    Marathon

    Le marathon de Pau emprunte la route de Gan à Jurançon.

    Équipements

    Éducation

    La commune dispose de deux Ă©coles primaires publiques (Louis-Barthou et Jean-Moulin)[74], d'une Ă©cole primaire privĂ©e (Saint-Joseph), d'un institut d'Ă©ducation spĂ©cialisĂ© privĂ© (Notre Dame-de-Guindalos)[75], d'un collĂšge privĂ© (Saint-Joseph)[76] de la communautĂ© des FrĂšres des Écoles chrĂ©tiennes, d'un collĂšge public (Ernest-Gabard)[77] et d'un lycĂ©e professionnel (AndrĂ©-Campa)[78].

    Culture

    Jurançon s'inscrit dans le rĂ©seau des mĂ©diathĂšques de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es avec sa mĂ©diathĂšque communale qui propose 40 000 documents, une grainothĂšque et un jardin ouvert toute l'annĂ©e[79].

    Sport

    La commune dispose de deux complexes sportifs :

    Le stade d'eaux vives, oĂč s'entraine le champion olympique de canoĂ«-kayak Tony Estanguet, fait partie des Ă©quipements sportifs de la commune.

    Par ailleurs, Jurançon offre un parcours de santé rue de l'Artisanat[82].

    Transports urbains

    Jurançon est desservie par le réseau de bus Idelis :

    • Ligne T1 Jurançon — LycĂ©e Professionnel A.Campa ↔ Pau — E.F.S. / CST Jean Feger
    • Ligne 5 Pau — ZĂ©nith ↔ MazĂšres — L'Arriou
    • Ligne 11 Gan — Mairie ↔ Idron — Domaine du Roy / Sendets — Mairie
    • Ligne 14 Jurançon — LP A.Campa ↔ Pau — Porte des PyrĂ©nĂ©es / Bizanos — Beau Soleil
    • Ligne C Jurançon — Guynemer ↔ Pau — PĂŽle Bosquet
    • Bus du rĂ©seau
      Bus du réseau

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIIIe siĂšcle

    NĂ©es au XIXe siĂšcle

    NĂ©es au XXe siĂšcle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par arrĂȘtĂ© du .
    7. Terme local (béarnais) désignant la zone de divagation du gave de Pau avec ses bancs de gravier, ses chenaux et bras secondaires, ses fourrés et ses bois.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. « Métadonnées de la commune de Jurançon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    4. Stephan Georg, « Distance entre Jurançon et BillÚre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale de Jurançon », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
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    11. Sandre, « le Neez ».
    12. Sandre, « le Las Hies ».
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    14. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
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    16. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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