Gan (Pyrénées-Atlantiques)
Gan est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Gan | |||||
Vue sur le bas de Gan et les Pyrénées. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Francis Pées 2020-2026 |
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Code postal | 64290 | ||||
Code commune | 64230 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gantois | ||||
Population municipale |
5 594 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 141 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 13′ 46″ nord, 0° 23′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 478 m |
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Superficie | 39,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Pau (banlieue) |
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Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | villedegan.fr | ||||
Géographie
Localisation
La commune de Gan se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 9,5 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 16 km de Nay[4], bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bosdarros (3,0 km), Uzos (5,7 km), Rontignon (6,0 km), Narcastet (6,0 km), Mazères-Lezons (6,1 km), Gelos (6,2 km), Jurançon (6,5 km), Baliros (6,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Gan fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
Géologie
Le site naturel fossilifère de Gan est un lieu unique de grande valeur géologique et écologique. À la suite de la cessation d’activité de l’ancienne tuilerie de Gan, en 1974, la fosse d’extraction de marne s’est peu à peu remplie pour former un étang. Au fil des ans, la nature a investi les lieux et ce site abrite aujourd’hui une biodiversité importante. Les zones aquatiques, la végétation des rives, les boisements, les prairies, sont autant de milieux naturels qui favorisent le développement d’une faune et d’une flore caractéristiques.
Ce site est bien connu des géologues pour sa richesse en fossiles. On le date de l'étage yprésien, soit il y a environ 50 millions d'années. Des fossiles caractéristiques de milieux marins y ont été trouvés. Ce site a été identifié d'intérêt prioritaire par le conseil général des Pyrénées-Atlantiques lors d'un inventaire du patrimoine géologique réalisé il y a quelques années. Au début des années 2000, le conservatoire d'espaces naturels d'Aquitaine[8] met en évidence la valeur écologique du site. Un partenariat est ainsi mis en place avec la réserve naturelle nationale géologique de Saucats et la Brède pour l'évaluation du patrimoine géologique du site, en complément de l'étude naturaliste réalisée. Ce rapprochement a abouti à un projet de plan de gestion et de mise en valeur pédagogique du site.
Le site est désormais géré par le CEN Aquitaine, en partenariat avec le RNG de Saucats sur les aspects fossilifères, dans le cadre d'une convention signée avec la commune de Gan. Une valorisation du site a été réalisée avec l'aménagement d'un sentier de découverte équipé de panneaux pédagogiques conçus avec la participation des élèves de l'école élémentaire Paule-Constant. Hélas, hormis les panneaux d'accueil, la quasi-totalité de ces supports a été lourdement vandalisée. En 2013, un nouveau projet collaboratif a été initié, coordonné par le CPIE Béarn et associant de multiples acteurs, dans le but de développer de nouveaux outils pédagogiques pour la découverte des nombreuses richesses de ce site.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées[9] par des affluents du gave de Pau, la Bayse (rejointe sur la commune par le ruisseau la Peyrouse), le Neez (ainsi que par ses tributaires, les ruisseaux de Trébessot et de Tolou) et las Hies et deux tributaires de ce dernier, les ruisseaux l'Arribeu et de Casabonne. Un affluent du ruisseau de Labagnère, qui rejoindra plus loin la Bayse, le ruisseau les Courrèges, traverse également le territoire de Gan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[15] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[16] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 304,6 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 19 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 1].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensée sur la commune[25] - [Carte 2] : le « site fossilifère de Gan » (20,39 ha)[26] et une ZNIEFF de type 2[Note 9] - [25] - [Carte 3] : les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[27].
Urbanisme
Typologie
Gan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [28] - [29] - [30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[31] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[32] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), forêts (31,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), zones urbanisées (5,8 %), terres arables (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
- Acots
- Andoins
- Haut-de-Gan
- Ibos
- Latapy
- Saint-Georges
Voies routières
La commune est traversée par la route nationale 134, ainsi que par les routes départementales 134, 217 et 230.
Transports urbains
Gan est desservie par le réseau de bus Idelis :
- Gan — Mairie ↔ Idron — Domaine du Roy / Sendets — Mairie
Transports interurbains
Gan est desservie par la Citram et la Sobetra.
- Citram : La ligne 0806 - Pau<>Gourette
- TPO : La ligne 823- Lasseube <> Pau (transport à la demande)
Voies ferroviaires
La gare de Gan est située sur la ligne Pau-Canfranc. Elle est desservie par les TER Nouvelle-Aquitaine reliant Pau à Oloron-Sainte-Marie.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[37]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Nez, les Hiès et la Baïse de Lasseube. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1997, 2007, 2008, 2009, 2014, 2018 et 2021[39] - [37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12] - [41].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1991 et par des mouvements de terrain en 2010, 2016 et 2018[37].
Toponymie
À l'instar de nombreuses autres villes neuves fondées à la même époque, Gan emprunte son nom à une ville prestigieuse, Gand en Flandre-Orientale, comme gage du succès de son développement[42].
Le toponyme Gan apparaît sous les formes Guan (1358[43], titres de Buzy[44]), Gant (1385[43], censier de Béarn[45]), Guant (1559[43], titres de Béarn[46]) et Gand (1675[43], réformation de Béarn[47]).
Son nom béarnais est Gant[48] ou Gan[49].
Le quartier d’Acots est mentionné en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[43]), tout comme Andoins, fief créé en 1591 sur la commune et vassal de la vicomté de Béarn.
Histoire
Gan est une bastide fondée en 1335 par Gaston II de Foix-Béarn. Il lui donne ce nom, homonyme de Gand en Belgique, en souvenir de la campagne de Flandres à laquelle il a participé.
Important point de passage de la transhumance, elle s'étend rapidement. En 1385 Gan compte 175 feux[43], elle est à l'époque plus importante que Pau. Elle dépend alors du bailliage de Nay. La notairie de Gan englobait également Rébénacq[43]. En 1685 Loustau prêtre vicaire de Gan, rédige le testament de Jean de Menjolet (alias de la Nape) en l'absence de notaire.
Politique et administration[50]
Liste des maires
Intercommunalité
Gan fait partie de l'aire urbaine de Pau et est membre de cinq structures intercommunales[51] :
- l’agence publique de gestion locale ;
- la communauté d'agglomération de Pau Béarn Pyrénées ;
- le syndicat AEP de la région de Jurançon ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.
Population et société
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[53].
En 2020, la commune comptait 5 594 habitants[Note 13], en augmentation de 0,54 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Gan fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Enseignement
La commune dispose de deux écoles élémentaires publiques (école de Haut-d- Gan : 1 classe, école Paul- Constant : 11 classes), d'une école maternelle publique (école Pierre-Emmanuel : 6 classes) ainsi que d'une école primaire privée (école Pierre-de-Marca).
Santé
Le pôle santé comprend :
- deux maisons de soins et de convalescence ;
- deux maisons d'accueil pour personnes âgées ;
- deux cabinets médicaux regroupant médecins et infirmières ;
- deux pharmacies ;
- kinésithérapeutes.
Sports
Le marathon de Pau emprunte la route de Gan, en provenance de Jurançon.
- Rugby à XV
- Gan olympique : Champion de France promotion honneur 2017
Économie
La commune fait partie des zones AOC du vignoble du Jurançon et du Béarn.
Dans une région de polyculture traditionnelle le paysage agricole se transforme avec une émergence des élevages de vaches blondes, une production laitière discrète et quelques troupeaux d'ovins.
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Deux marbreries y sont en activité (Marbrerie Tucoulat et Marbrerie du Neez).
Le siège de la société Famille Michaud Apiculteurs - numéro 1 mondial du miel - y est installé depuis 1965, tout comme celui de l'Entreprise Pèes, acteur significatif du secteur du bâtiment et de la rénovation en Béarn, depuis 1936.
Culture locale et patrimoine
- La porte de la Prison de Gan.
- L'église Saint-Barthélémy.
Patrimoine civil
La porte de la prison[56] date du XIVe siècle (1335) ; elle a été inscrite Monument historique par arrêté du 30 décembre 1994.
D'autres éléments du patrimoine témoignent également du passé tels que :
- les bains romains (1748) (eaux ferrugineuses et soufrées) ;
- la maison de Bazirus (rue d'Ossau) ;
- la maison de Guytou (sur la route de Lasseube) ;
- les maisons d'Arrac (1548), d'Andoins (1593) et le château Marca antérieur à 1600 maison natale de Pierre de Marca.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Barthélémy a été rebâtie à proximité de l'ancienne église Saint-Jean[57] qui fut restaurée en plusieurs phases entre 1811 et 1930. L'église Saint-Pierre[58] (Haut de Gan) date, elle, de 1838.
On découvre également dans ces églises des vitraux des maitres verriers Mauméjean (en plusieurs épisodes de 1891 à 1939), un chemin de croix (1937 - céramiques de E. Cazaux, artiste biarrot) et un retable en bois doré du XVIIIe siècle.
L'église Saint-Pierre du Haut de Gan est bien antérieure à 1838, puisqu'on en retrouve traces dans le archives paroissiales en 1759 (baptêmes, mariages, sépultures).
Personnalités liées à la commune
- Pierre de Marca (1594-1662) : historien et archevêque, né à Gan ;
- Brigide Daynes-Grassot (1832-1926), actrice, morte à Gan ;
- Pierre Emmanuel (1916-1984) : poète, né à Gan ;
- Robert Labarthette (1924-2009), joueur de rugby à XV, né à Gan ;
- Jean-Roger Bourdeu (1927-2007) : joueur de rugby à XV, né à Gan ;
- Paule Constant (1944-) : écrivain, prix Goncourt en 1998, née à Gan ;
- Michel Lasnier (1952-), anti-indépendantiste calédonien, né à Gan.
Héraldique
Blason | Écartelé d'or à trois pals de gueules, et de gueules aux chaines d'or passées en orle en croix et en sautoir, l'écu accompagné à la droite d'un gand d'azur de la main gauche, bordé d'or, et à la gauche deux vaches passantes de gueules accornées, accollées et clarinées d'azur[59]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | Alias du blason de Gan |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Communauté d’agglomération de Pau Béarn Pyrénées
- La bastide de Gan
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Gan », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Gan », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Gan », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur habitants.fr
- « Métadonnées de la commune de Gan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gan et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Gan et Nay », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Gan », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous Géoportail
- Le site du CEN Aquitaine
- Notice du Sandre sur Gan, consultée le 2 décembre 2008
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie gasconne, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-093-9)..
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- Titres de Buzy - Archives de la mairie de la commune
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll. « manuscrits du XVIe au XVIIIe siècle ».
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- Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00132936, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA64000520, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IA64000523, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Armorial du Béarn, tome I (1696-1701) p.146