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Aubertin

Aubertin (en béarnais Aubertin ou Aubertß) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Aubertin
Aubertin
Mairie d'Aubertin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Pau Béarn Pyrénées
Maire
Mandat
Martine Rodriguez
2020-2026
Code postal 64290
Code commune 64072
DĂ©mographie
Gentilé Aubertinois
Population
municipale
649 hab. (2020 en diminution de 0,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 16â€Č 29″ nord, 0° 28â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 150 m
Max. 347 m
Superficie 17,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de BillÚre et Coteaux de Jurançon
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Aubertin
Liens
Site web aubertin.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Aubertin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  17 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  15 km de BillĂšre[3], bureau centralisateur du canton de BillĂšre et Coteaux de Jurançon dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Lacommande (2,1 km), Saint-Faust (2,6 km), Laroin (4,8 km), Artiguelouve (4,9 km), Lasseube (5,9 km), Arbus (6,9 km), Cuqueron (7,4 km), Lons (7,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aubertin fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes d’Aubertin[6]
    Monein Arbus Artiguelouve
    Lacommande Aubertin Saint-Faust
    Monein Lasseube

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Aubertin.

    La commune est drainĂ©e par la BaĂŻse de Lasseube, la Juscle, le Jusclet, le Jusclet, le ruisseau de Cambet, le ruisseau de Houchou, le ruisseau de Lahourcade, le ruisseau de RouĂšde, le ruisseau Haget, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 26 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    La BaĂŻse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 km, prend sa source dans la commune de Gan et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Abidos, aprĂšs avoir traversĂ© 14 communes[8].

    La Juscle, d'une longueur totale de 22,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Faust et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  BĂ©singrand, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 186 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Monein », sur la commune de Monein, mise en service en 1971[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 183,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  15 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[23], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[24] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[25] - [Carte 3] : les « coteaux et vallĂ©es "bocagĂšres" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Aubertin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (56,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (52,7 %), forĂȘts (43,6 %), terres arables (2,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,7 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Quartiers d’Aubertin dans le cadastre napolĂ©onien de 1833 :
    Alicq, Arradet, Arrebot, Barbé, Baudorre, Bergerou, Béteille, Burret, CasalÚre, Castet, Catalaa, Causit, Cazenave, Chùteau, Couy, Dourrou, Escoumes, Estrade, Gras, Haget, Hourcade, Hourquet, Jagou, Labarthe, Labegorre, Lacoste, Lacoude, Lahots, Lalaué, LamasouÚre, Lasahites, LÚbe, Lespees, Lous, Mourthé, Pelat, Poeydevant, Rebolle, Reyau, Saliou, Sartou, Soldat, Talabot, Vignau.

    Quartiers d’Aubertin dans le cadastre actuel :
    Arizet, Arrebot, Baherle, Barbé, Barthe (la), Bayle, BenguÚres, Bergerou, Bois de Haut-Est, Bourgneuf, Catalaa, Caussit, Chùteau (le), Couy, Dophiné, Gouadelabat, Gras, Haget, Hosses (las), Hourcade, Jagou, Juscle (la), Labarthe, Labassette, Labegorre, Labory, Lacoste, Lahitole, LamasouÚre, Lanot, Lasahites, LÚbe, Lous, Loustau, Mayaire, Penen, PeyrenÚre, Plaa (lou), Poeydevant, Poumade, Prudette, Reyau, RouÚde, Sedze, Soldat, Vignau.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 146, 346 et 534.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aubertin est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Juscle et la BaĂŻse de Lasseube. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 2008, 2009, 2018 et 2021[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubertin.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[36]. 97,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2014 et 2019[33].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aubertin est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[38].

    Toponymie

    Parmi les hypothĂšses Ă©mises sur l’origine du toponyme Aubertin, Michel Grosclaude privilĂ©gie celle d’un nom d’homme gascon (diminutif d’Aubert) ou latin (Albertinus) plutĂŽt que germain (Adalbehrt)[39].

    Son nom béarnais est Aubertin[40] ou Aubertß[41].

    Histoire

    Lorsque le toponyme Aubertin apparaĂźt, dans des textes du dĂ©but du XIIe siĂšcle[42], il est bien difficile de lui associer un territoire prĂ©cis. Ce que l’on sait, c’est qu’il existait une hĂȘtraie d’Aubertin (Faget d’Aubertii), au milieu de laquelle Gaston IV de BĂ©arn, dit le CroisĂ©, entreprend la construction d’un hĂŽpital dans les annĂ©es 1115-1118[43]. Cette fondation est contestĂ©e par le seigneur de Bedosse et ses descendants qui revendiquent la propriĂ©tĂ© du sol. La charte Albertine signĂ©e en 1128 rĂ©sout le litige et permet le dĂ©veloppement de l’hĂŽpital, auquel viennent s’ajouter peu aprĂšs une Ă©glise, un cloĂźtre et un cimetiĂšre. Les terres cultivables s’étendent de la rive gauche de la Bayse jusqu’au sommet du coteau vers l’ouest, sur le territoire de l’actuel village de Lacommande[44]. Au dĂ©but du XIIIe siĂšcle, ce lieu devient commanderie d’Aubertin, antenne principale du prieurĂ© de Sainte-Christine-du-Somport sur le versant nord des PyrĂ©nĂ©es[45]. Par contre, l’origine de la famille de Bedosse et l’extension de son domaine restent inconnus. Pendant des siĂšcles, c’est Monein qui ne cessera de revendiquer la propriĂ©tĂ© de cette enclave de la commanderie d’Aubertin[46].

    Des textes du milieu du XIIe siĂšcle font aussi Ă©tat d’une seigneurie d’Artiguelouve qui s’étend, entre gave de Pau et Bayse, sur les actuelles communes d’Artiguelouve et d’Aubertin. Ainsi, en l’an 1160, Guillaume d’Artiguelouve et un dĂ©nommĂ© Loup Bergunh donnent et vendent au prieurĂ© de Sainte-Christine-du-Somport et Ă  l’hĂŽpital d’Aubertin des terres et des bois situĂ©s sur la rive droite de la Bayse pour le pacage de leurs troupeaux[47].

    Si le territoire de l’actuel village d’Aubertin est restĂ© longtemps dans l’orbite de la seigneurie d’Artiguelouve[48], la plupart des habitants semblent avoir frĂ©quentĂ© depuis les origines l’église de la commanderie. Le dĂ©nombrement de Gaston Febus, en 1385, fait Ă©tat d’une paroisse d’Aubertii distincte de celle d’Artiguelobe[49]. Elle comporte un total de 46 feux, parmi lesquels trois sont explicitement de l’hĂŽpital d’Aubertin.

    En 1402, le seigneur d’Artiguelouve fait cause commune avec la commanderie d’Aubertin dans un procĂšs les opposant Ă  la communautĂ© de Monein[50], mais, en 1538, le commandeur d’Aubertin Jean de Borau signale qu’Arnaud Guilhem d’Artiguelouve a usurpĂ© des droits sur la commanderie[51]. Les relations entre les deux communautĂ©s sont donc Ă©troites mais fluctuantes.

    Lorsque Arnaud Guilhem d’Artiguelouve se marie avec Anne d’Albret, le 9 fĂ©vrier 1534[52], il est dit seigneur d’Artiguelouve, d’Aubertin et de Montardon et paraĂźt ĂȘtre au faĂźte de sa gloire. Cependant, la situation va progressivement se dĂ©grader au fil des gĂ©nĂ©rations suivantes[53]. Vers 1555, son fils Arnaud vend la moitiĂ© de la dĂźme d'Artiguelouve et la dĂźme d'Aubertin Ă  Peyrot de PĂ©delaborde de Lagor[54]. BientĂŽt, il n’est plus dĂ©signĂ© que comme seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, ce qui implique la vente dĂ©finitive de la seigneurie de Montardon[55]. D’autre part, les habitants d’Aubertin disposent d’une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires puisqu’ils sont reprĂ©sentĂ©s, dĂšs 1570, par un syndic et cinq jurats lors d’un Ă©pisode de la RĂ©forme protestante[56].Vers 1583, Arnaud d’Artiguelouve leur affiĂšve des bois d’Aubertin et les prend comme caution solidaire pour un emprunt[57]. Bernard, qui succĂšde Ă  Arnaud, reste seigneur d’Artiguelouve et d’Aubertin, mais les dettes s’accumulent. C’est son fils Jean qui est contraint de vendre le chĂąteau et les terres d’Aubertin Ă  François de Navailles le 30 juin 1640[58]. Pour finir, Jean vend la seigneurie d’Artiguelouve elle-mĂȘme Ă  Pierre de Fouron, le 11 avril 1642[59].

    Le 30 juin 1640 est donc une date cruciale dans l’histoire d’Aubertin. Elle affirme l’identitĂ© du village et marque l’apparition d’un nouveau centre de pouvoir entre une seigneurie d’Artiguelouve qui se dĂ©lite et une commanderie qui vient de passer, aprĂšs la RĂ©forme, sous le contrĂŽle des Barnabites de Lescar. Cinq gĂ©nĂ©rations de Navailles-Mirepeix vont se succĂ©der Ă  Aubertin. Le dernier en date, Louis-François, dĂ©nombre son domaine d’Aubertin Ă  l’intention du Parlement de Navarre, le 8 juillet 1776[60]. Ce document donne une image assez prĂ©cise de la seigneurie d’Aubertin avant la RĂ©volution française[61].

    Quelques annĂ©es auparavant, en 1773, il avait initiĂ© un projet de construction d’une Ă©glise prĂšs de son chĂąteau, avec l’appui de l’évĂȘque d’Oloron. Cependant, ce projet n’aboutit pas car Louis-François de Navailles Ă©migre en Espagne Ă  la RĂ©volution. Les Aubertinois continuent de devoir frĂ©quenter, et financer en grande partie, l’église Saint-Blaise de Lacommande, le cimetiĂšre adjacent et le presbytĂšre, alors que deux communes distinctes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es en 1790. Elles vont nĂ©anmoins continuer Ă  ne former qu’une seule paroisse jusqu'en 1867, date de l’inauguration d’une Ă©glise Ă  Aubertin et nouveau tournant historique : un centre de village va enfin pouvoir se dĂ©velopper autour de son clocher, auquel vont venir s’ajouter un cimetiĂšre, un presbytĂšre, une mairie et une Ă©cole[62].

    Politique et administration

    Situation administrative

    Aubertin a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient dĂ©sormais Ă  celui de Pau[63].

    Liste des maires

    Liste des maires d'Aubertin
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1805 Bascourret
    1805 1807 Pouey-Davant
    1807 1811 Jean Labory
    1811 1815 Bascourret dit Espaa
    1815 1816 Jean-Louis Poey-Davant
    1816 1831 Bayle
    1831 1842 Jean Reyau
    1842 1848 Jean Casalet
    1848 1853 Jean Hourcade dit Loume
    1853 1857 Augustin Casalet
    1857 1865 Jean-Marie Labory dit Alicq
    1865 1871 Jean Vignau
    1871 1876 Jean Larrague
    1876 1892 Barthélémy Hourcade
    1892 1896 Jean Sarragnacq
    1896 1924 Joseph Loustalot
    1924 1925 Jérome Louné
    1925 1944 Pierre Labayrade
    1944 1945 Lucien Darribau
    1945 1965 François Cassieula
    1965 1976 René Camy
    1976 2001 Lucien Hondet
    2001 2014 Philippe Boillot
    2014 En cours Martine Rodriguez

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[64] :

    • la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Pau BĂ©arn PyrĂ©nĂ©es ;
    • le SIVOM du canton de Lasseube ;
    • le SIVU pour l'amĂ©nagement et la gestion des cours d'eau du bassin des BaĂŻses ;
    • le syndicat d'amĂ©nagement du bassin versant de la Juscle et de ses affluents ;
    • le syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement Gave et BaĂŻse.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est Aubertinois[65].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[67].

    En 2020, la commune comptait 649 habitants[Note 12], en diminution de 0,46 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1501 1031 1689701 0651 1021 0981 0811 089
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 002901912912928851854826850
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    825822796644626573554533473
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    456398455571607632629627649
    2014 2019 2020 - - - - - -
    652651649------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Aubertin fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    Patrimoine civil

    • TrĂšs ancien pont sur la Bayse au lieu-dit Goua-de-Labat
    Pont du Goua de Labat.
    • ChĂąteau de Navailles
    ChĂąteau de Navailles.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Augustin a été inaugurée en août 1867[70]. Un porche a été ajouté devant le clocher au XXe siÚcle.
    Une chapelle avait Ă©tĂ© construite juste avant la RĂ©volution sur un autre emplacement, tout prĂšs du chĂąteau de Navailles, mais elle fut dĂ©truite avant d'ĂȘtre utilisĂ©e.

    Personnalités liées à la commune

    Jean-Chéri Reyau
    • Jean-ChĂ©ri Reyau, nĂ© Ă  Pau en 1797 et mort Ă  Aubertin en 1884, maire d’Aubertin de 1831 Ă  1842, fut garde du corps de Louis XVIII. Il Ă©tait le frĂšre du gĂ©nĂ©ral Jean-Henry Reyau et le beau-frĂšre du dĂ©putĂ© Nicolas Lavielle[71].
    • Albert Peyroutet, nĂ© Ă  Aubertin en 1931 et mort en 2009, est un Ă©crivain bĂ©arnais de langue d'oc, Ă©galement agrĂ©gĂ© d'anglais et professeur d'occitan.
    • RenĂ© Camy, instituteur, maire et conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Lasseube (1965-1976), chevalier de la LĂ©gion d’honneur et titulaire des palmes acadĂ©miques.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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    48. Le chĂąteau d’Aubertin a cependant parfois changĂ© de mains. Ainsi, Ă  la fin du XIIIe siĂšcle, il fait l’objet d’un Ă©change entre la famille gersoise de Faudoas et le commandeur d’Aubertin, avant de revenir dans le giron de la seigneurie d’Artiguelouve
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