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Assat

Assat est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Assat
Assat
Vue depuis le pont suspendu d'Assat.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nay
Maire
Mandat
Jean-Christophe Rhaut
2020-2026
Code postal 64510
Code commune 64067
DĂ©mographie
Gentilé Assatois
Population
municipale
2 025 hab. (2020 en augmentation de 12,25 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 214 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 15â€Č 00″ nord, 0° 17â€Č 57″ ouest
Altitude Min. 199 m
Max. 323 m
Superficie 9,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Assat
Liens
Site web assat.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Assat se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  10 km de Nay[3], bureau centralisateur du canton d'Ouzom, Gave et Rives du Neez dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Narcastet (1,6 km), Meillon (2,1 km), Bordes (2,1 km), Baliros (2,4 km), Rontignon (2,8 km), Aressy (3,6 km), Pardies-PiĂ©tat (4,0 km), AngaĂŻs (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Assat fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Assat est limitrophe de six communes :

    Communes limitrophes d’Assat[6]
    LĂ©e Ousse
    Meillon Assat
    Narcastet Baliros Bordes

    Paysages et reliefs

    Le village d’Assat est bĂąti en bordure du lit majeur du gave de Pau sur la terrasse de la rive droite. Il se situe Ă  l’étranglement aval de la Batbielle (ou plaine de Nay), la plaine alluviale qui court, entre les coteaux depuis Coarraze, Ă©tranglement bordĂ© au nord par le coteau du bois de Bordes et au sud, rive gauche, par le coteau de Narcastet. Ces deux coteaux ont Ă©tĂ© fortifiĂ©s Ă  diverses Ă©poques (castĂ©ra d’Assat et chapelle de Saint-Ambroise).

    Le territoire d’Assat est bordĂ© au sud par la zone des saligues[7] du lit majeur du gave. On trouve ensuite une zone sensiblement horizontale Ă©tablie sur la nappe alluviale correspondant Ă  la derniĂšre glaciation (WĂŒrm), nappe bordĂ©e au nord par le cours du Lagoin. Cette plaine est une zone agricole et maraĂźchĂšre fertile.

    Au nord du Lagoin, le territoire d’Assat occupe la zone des coteaux, entre la plaine du gave et celle de l’Ousse : ce sont d’anciennes nappes alluviales correspondant Ă  des lits successifs du gave de Pau, dissĂ©quĂ©es au cours des divers Ăąges glaciaires, vallonnĂ©es, entaillĂ©es d’une petite vallĂ©e (celle de l’Arrebigne, affluent du Lagoin sur sa rive droite). Les sols sont des alluvions Ă  trĂšs gros galets et matrice argileuse, donnant des sols moins fertiles et partiellement boisĂ©s. La hauteur du bois d’Assat forme une colline bien identifiable dans le paysage dominant les vallĂ©es de l’Ousse au nord et du gave au sud[8].

    Le paysage de la plaine du gave a Ă©tĂ© profondĂ©ment transformĂ© par les opĂ©rations de rectification du Lagoin puis de remembrement, dans les annĂ©es 1980 et de construction de la voie rapide de Pau Ă  Nay et Lestelle-BĂ©tharram. L’ancien bocage coupĂ© de haies est maintenant une plaine agricole « nue » vouĂ©e Ă  la culture du maĂŻs et, toujours, au maraĂźchage. L’extension des lotissements et des zones artisanales fait perdre de plus en plus son caractĂšre rural au village d’Assat.

    Hydrographie

    La commune est drainĂ©e par le gave de Pau, le Lagoin, le Canal du Lagoin, Canal du Moulin, le ruisseau MerdĂ©, un bras du Lagoin, L'Arrebigne, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 14 km de longueur totale[9] - [10].

    Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GĂšdre et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour Ă  Saint-Laurent-de-Gosse, aprĂšs avoir traversĂ© 88 communes[11].

    Le Lagoin, d'une longueur totale de 28,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Bizanos, aprĂšs avoir traversĂ© 13 communes[12].

    Le Canal du Lagoin, d'une longueur totale de 14,9 km, prend sa source dans la commune de Coarraze et s'Ă©coule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Meillon, aprĂšs avoir traversĂ© 8 communes[13].

    • Le pont suspendu d'Assat
      Le pont suspendu d'Assat
    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier d'Assat

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 363 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[19] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 304,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  20 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[25].

    Milieux naturels

    Le gave et la saligue vus du pont d'Assat.

    Les rives du gave et ses saligues constituent une zone naturelle pratiquĂ©e par les pĂȘcheurs, les promeneurs (sentiers amĂ©nagĂ©s) et les amateurs de sport d'eau vive (avec le « saut d'Assat » en aval du pont).
    Les coteaux et le vallon de l'Arrebigne ont gardé un aspect rural, forestier et bocager et sont traversés par des itinéraires de promenade balisés, face à la chaßne des Pyrénées.
    Les rives du Lagoin offrent un paysage de riviÚre aménagée et arborée au milieu d'un territoire agricole plus ouvert.
    Au nord, le territoire est traversé par le chemin Henri-IV[26], chemin de randonnée qui relie le chùteau de Franqueville à Bizanos, prÚs de Pau (Pyrénées-Atlantiques) au lac de Lourdes (Hautes-Pyrénées).

    Urbanisme

    Typologie

    Assat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [27] - [28] - [29]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 55 communes[30] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (74,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,3 %), forĂȘts (17,9 %), zones urbanisĂ©es (14,9 %), prairies (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et hameaux

    Jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle, la presque totalitĂ© des habitations d'Assat se regroupait dans le bourg lui-mĂȘme, autour de l'Ă©glise et du chĂąteau. Deux propriĂ©tĂ©s bĂąties isolĂ©es existaient alors : la gentilhommiĂšre de Lanusse d'Assat - devenue propriĂ©tĂ© Marsan - dans les coteaux, au nord-est et la propriĂ©tĂ© dite de Secretary (ou le SecrĂ©taire), prĂšs de Ousse, au-delĂ  des coteaux. À la fin du XIXe siĂšcle, la villa Daran fut construite lĂ©gĂšrement Ă  l'Ă©cart du bourg, vers l'ouest. Le quartier bĂąti au nord-ouest fut le quartier de la JudĂ©e - sans que l'on puisse expliquer cette appellation. Quant aux hauteurs d'Assat, dans la zone des coteaux, c'est de tout temps le bois d'Assat. Un lieu-dit Clerguet Ă  l'est du bois d'Assat est peut-ĂȘtre une confusion avec un ancien fief nommĂ© Clerguet, tout proche, sur le territoire d'Artigueloutan.

    Enfin, les zones inondables autour du gave sont traditionnellement la saligue.

    Les écarts sont de création récente et dus à l'urbanisation grandissante des environs de Pau. Deux quartiers se sont développés à l'écart du village : le quartier Laforgue ou de lous mats comprenant une quarantaine de nouvelles constructions au nord de la voie rapide et le hameau d'Ousse avec une quinzaine d'habitations plus ou moins dispersées le long de chemins communaux ou de routes départementales.

    GĂ©oportail relĂšve les lieux-dits suivants :

    Voies de communication et transports

    Assat est desservie par la route dĂ©partementale 937 de Pau Ă  Nay, doublĂ©e par la voie rapide D 938. L’agglomĂ©ration est Ă©galement accessible par le pont d'Assat reliant les deux rives du gave et par la dĂ©partementale assurant, vers le nord, la liaison avec la plaine de l’Ousse et la route de Pau Ă  Tarbes. Les routes dĂ©partementales 212, 437 et 837 traversent Ă©galement le territoire de la commune.

    La voie ferrĂ©e de Pau Ă  Lourdes et Tarbes dessert Assat (ligne de Toulouse Ă  Bayonne. La gare, autrefois active (silos Ă  maĂŻs et manutention des explosifs destinĂ©s au camp militaire d’Idron) ne sert plus que de halte.

    Le gave qui fut une voie de transport encore au XIXe siĂšcle (radeaux de bois) n’est plus qu’une riviĂšre toujours mal maĂźtrisĂ©e (divagations du lit mineur, surcreusement causĂ© par l’extraction trop intense des sables et graviers au niveau d’Aressy, en aval). Une partie du village est en zone inondable.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Assat est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[36]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[37].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[38]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrĂ©e Ă  Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur gĂ©ographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrĂ©e Ă  Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m Ă  Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m Ă  RieulhĂšs pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[39]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 2008, 2009, 2013 et 2014 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013 et 2014[40] - [36].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Assat.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 41,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [42].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013[36].

    Toponymie

    Le toponyme Assat est attesté dÚs le début du XIIe siÚcle, succédant aux graphies antérieures Assal[43] et Assag[44] (980[45], cartulaire de Lescar[46]). On trouve également les formes Assat (1110[47], cartulaire de Lescar[46] et 1115[47], titres de Gabas[48]), Assad (XIIe siÚcle[45], titres de Gabas[48]), Assatum (1434[45], cartulaire du chùteau de Pau[49]) et Assat sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[47]).

    En béarnais la commune se nomme Assat [as.ˈsat][50].

    En français, le nom de la commune se prononce [asÌȘat].

    L'hypothĂšse communĂ©ment admise est une origine basque as/aitz signifiant pointe rocheuse. Assat est effectivement situĂ© en bordure du gave de Pau, Ă  l'endroit oĂč il borde les falaises de poudingue de Narcastet, bien visibles sur la rive gauche. Si l'hypothĂšse est admise, la terminaison -at ou -ag pose problĂšme aux linguistes[47].

    Sobriquet

    « Assat, arrabassat », Assat couvert de raves. Allusion aux cultures de raves (en occitan arrabas) qui étaient une spécificité agricole d'Assat. Les Assatois furent los arrabassats, les amateurs ou mangeurs de raves[51].

    Histoire

    Chronologie sommaire[52]

    • PalĂ©olithique : des outils en pierre taillĂ©e. La zone des coteaux entre les vallĂ©es du gave et celle de l’Ousse Ă©tait parcourue et probablement habitĂ©e. De nombreux bifaces en pierre taillĂ©e ont Ă©tĂ© trouvĂ©s sur cette partie du territoire d’Assat.
    • NĂ©olithique : des outils en pierre polie dĂ©couverts dans la mĂȘme zone attestent d’une occupation humaine sur le versant sud du coteau d’Assat.
    • Ier siĂšcle av. J.-C. : le castĂ©ra d’Assat. Le site du castĂ©ra d’Assat, actuellement sur la commune de Bordes est fortifiĂ© : talus, fossĂ©, enceintes. Cette fortification est probablement destinĂ©e Ă  surveiller et contrĂŽler le guĂ© du gave de Pau utilisĂ© dans les pĂ©riodes de transhumance entre la montagne (vallĂ©e d’Ossau) et les pĂąturages des landes du Pont-Long. Les fouilles effectuĂ©es Ă  diverses reprises ont livrĂ© des dĂ©bris d’amphores destinĂ©es au transport du vin[53].
    • Jusqu’en 980, on ne trouve aucune trace archĂ©ologique sur le terrain ni aucune mention Ă©crite concernant Assat.
    • 980 : il existe alors deux Ă©glises dĂ©jĂ  Ă©tablies Ă  Assat. Le cartulaire de Lescar (citĂ©, en 1640, par l’historien Pierre de Marca) atteste que l’église Saint-Sever[54] d’Assat fut donnĂ©e en fief Ă  un abbĂ© de Lescar, vassal du duc de Gascogne. Il existe alors deux Ă©glises Ă  Assat : Saint-Martin et Saint-Sever.
    • 1117 - XIIe siĂšcle : destruction de l’église Saint-Martin. AprĂšs de longs procĂšs entre les seigneurs d’Assat et l’évĂȘchĂ© de Lescar, Sicard d’Assat, moyennant d’importants dĂ©dommagements, accepte, en 1117, la suppression et la destruction de l’église Saint-Martin.
    Le chĂąteau d'Assat.
    • Milieu du XIIe siĂšcle : c'est vers cette Ă©poque que sont construits les premiers Ă©lĂ©ments en pierre du chĂąteau d’Assat. Ce chĂąteau contribuait Ă  la dĂ©fense de la frontiĂšre orientale du BĂ©arn[55] et contrĂŽlant le guĂ© du gave.
    Plan d'Assat au XIVe siĂšcle.
    • 1280 : la bastide de Durfort. Vers 1280, Gaston VII de Moncade (dit aussi Gaston VII de BĂ©arn) fait implanter la bastide de Durfort prĂšs du chĂąteau : il s’agit d’augmenter la population dans la partie orientale du BĂ©arn. Cette bastide est considĂ©rĂ©e comme la plus ancienne du BĂ©arn. Cette bastide est ensuite mentionnĂ©e sous les graphies Durfort (1343[45], hommages de BĂ©arn[56]), Dulfort d’Assat, la senhorie de Dufort, bastide d’Assat (respectivement 1584[45], et 1602[45] pour les deux derniĂšres mentions, titres de BĂ©arn[57]). Ce fief Ă©tait vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
    • 1385 : une communautĂ© de 47 feux. Le dĂ©nombrement de 1385, organisĂ© par Gaston Febus, indique la prĂ©sence de 47 feux ou « maisons ». On peut Ă©valuer la population Ă  250 habitants.
    • 1391 : privilĂšges accordĂ©s par Gaston Febus. Les habitants d'Assat dont la bastide de Durfort est alors qualifiĂ©e de « premiĂšre des quatre bastides du BĂ©arn », sont dĂ©chargĂ©s de certains impĂŽts, notamment les gabelles et pĂ©ages sur toute l'Ă©tendue des possessions du « seigneur du BĂ©arn »[58].
    • De la fin du XVe siĂšcle et jusqu’à la RĂ©volution, Assat est partagĂ© en sept fiefs[59] ayant chacun son seigneur (comte de BĂ©arn pour la bastide de Durfort, seigneurs de Saint-Aubin, Candau, Soumoulou, Castaing, Cauna et Ă©vĂȘque de Lescar pour le fief dit du Prieur).
    • Outre les sept fiefs citĂ©s, les archives montrent l'existence d'autres fiefs ou maisons nobles, parfois trĂšs anciens.
      • Castaing Ă©tait un ancien fief de la baronnie de Saint-Aubin[45], qui apparaĂźt sous la graphie Castanh en 1538 (rĂ©formation de BĂ©arn[60])
      • En 1457[45], il est fait mention d’un hameau, du nom de Caunar, dans les registres des notaires d'Assat[61]. Paul Raymond utilise la graphie Cauna en 1863[45], en prĂ©cisant qu’il s’agit d’un ancien fief vassal de la baronnie de Saint-Aubin.
      • Un fief dĂ©nommĂ© Domec est citĂ© en 1538[45] (rĂ©formation de BĂ©arn[60]). Il Ă©tait vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
      • Le Prieur Ă©tait un fief de la commune d’Assat, mentionnĂ© en 1675[45] (rĂ©formation de BĂ©arn[60]), propriĂ©tĂ© de l’évĂȘchĂ© de Lescar.
      • La Salle Ă©tait un fief d’Assat, citĂ© en 1538[45] (rĂ©formation de BĂ©arn[60]), l’ostau de la Sala d’Assat. Il relevait lui aussi de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
      • La Salle-de-Candau est un autre fief, mentionnĂ© lui aussi dans la rĂ©formation de BĂ©arn, en 1675[45]. D’aprĂšs Paul Raymond, il faisait partie de la baronnie de Saint-Aubin.
      • La Tour d’Assat Ă©tait un fief d'Assat, vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn, dĂ©jĂ  mentionnĂ© en 1675[45] (rĂ©formation de BĂ©arn[60]).
      • Lanusse, fief situĂ© Ă  l'Ă©cart d'Assat (au lieu-dit portant actuellement le nom de Marsan) est Ă©galement citĂ© en 1538 (La Nussa)[45])comme vassal de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
      • Paul Raymond[45] note que la commune comptait une abbaye laĂŻque, vassale de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
      • La hauteur nommĂ©e CastĂ©ra, actuellement sur le territoire de Bordes, est mentionnĂ©e en 1515[45] (lo turon aperat lo Casterar) dans les titres d'Assat[62]. Elle figure sous le nom de Bois d'Assat sur la carte de Cassini.
    • 1557 : rĂ©formĂ©s et catholiques. Les deux cultes cohabitent de 1557 Ă  1570 : Assat est Ă  la fois le capdeuil (chef-lieu) des paroisses catholiques de Bordes, Bezing, Meillon, Aressy et Narcastet et le siĂšge des rĂ©unions (synodes) d’une partie des protestants de la plaine de Nay. Les deux communautĂ©s cĂ©lĂ©braient les offices Ă  des heures diffĂ©rentes dans l’église.
    • 1570 : interdiction de l'exercice de la religion catholique en BĂ©arn. AprĂšs la guerre de 1569 qui Ă©pargna Assat, les biens des Ă©glises sont saisis sur ordre de Jeanne d’Albret. Le culte catholique est supprimĂ©. Un pasteur est nommĂ© Ă  Assat.
    • 1599 : rĂ©tablissement du culte catholique. AprĂšs la conversion d’Henri IV au catholicisme, le culte est de nouveau autorisĂ©. Les biens saisis sont rendus en 1617. Les jurats d’Assat veillent Ă  ce que catholiques et protestants vivent en bonne entente.
    • 1620 : devant l’église Saint-Sever, l’évĂȘque de Lescar demande Ă  reprendre possession de l’église, du cimetiĂšre et des droits de fabrique, prĂ©bendes, dĂźmes et autres. Les protestants Ă©vacuent les lieux et se rĂ©unissent dĂ©sormais dans un local de leur choix.
    • 1624 : vente du CastĂ©ra et reconstruction de l'Ă©glise d'Assat. Les catholiques d’Assat dĂ©cident de vendre le bois du Castera Ă  la communautĂ© voisine de Bordes pour pouvoir rĂ©parer, ou reconstruire, leur Ă©glise de Saint-Sever. Les 55 hectares du bois sont cĂ©dĂ©s pour 300 livres[63].
    • 1683 : la dĂ©claration gĂ©nĂ©rale de la communautĂ© d’Assat[58]. Cette dĂ©claration fait Ă©tat des droits et devoirs de la communautĂ©, en prĂ©cise l'histoire et les privilĂšges.
    • 1789 : le cahier de dolĂ©ances[64]. Comme la plupart des communautĂ©s, Assat, Ă©tablit un cahier de dolĂ©ances demandant l’abolition des privilĂšges seigneuriaux.
    • 1789-1790 : un conflit violent avec la communautĂ© de Narcastet. Le conflit, rĂ©current depuis des siĂšcles, entre Assat et Narcastet pour la possession des saligues dĂ©gĂ©nĂ©ra en une « petite guerre », avec expĂ©ditions punitives et mort d’hommes[65].
    • AprĂšs 1789, l’histoire d’Assat se confond dĂ©sormais avec celle de la France.
    • 1850 : le premier pont d’Assat[66]. Un premier pont suspendu, Ă  pĂ©age, fut Ă©tabli en 1850 Ă  l’emplacement du guĂ© et une nouvelle route fut Ă©tablie pour rejoindre, au nord, celle de Pau Ă  Soumoulou.
    • 1860-1867 : construction du canal du Lagoin.
    • 1867 : la Compagnie des chemins de fer du Midi a achevĂ© la liaison Pau-Tarbes. La voie ferrĂ©e, alors Ă  voie unique, dessert dĂ©sormais Assat qui dispose d'une gare.
    • 1873 : construction d'une nouvelle Ă©glise au centre du village, en remplacement de l'ancienne Ă©glise de 1624 situĂ©e en bordure du gave, dans l'enceinte du cimetiĂšre.
    La mise Ă  l'Ă©preuve du pont d'Assat en novembre 1938.
    • 1886 : construction d'un nouveau pont suspendu en remplacement de celui lancĂ© en 1850 devenu dangereux et insuffisant.
    • 1938 : inauguration du nouveau pont suspendu remplaçant le pont de 1886[67].

    Politique et administration

    Sous l'Ancien RĂ©gime

    La déclaration générale de la Communauté d'Assat[58], rédigée en 1683, précise le mode de désignation et le rÎle des jurats chargés de l'administration de la communauté. Le roi qui exerce son autorité directement sur certains parçans (quartiers) de la paroisse (Durfort, Candau, Cauna, Soumoulou, Castaing et du Prieur) y fait exercer son autorité par quatre jurats.

    Les jurats qui ont servi quatre ans désignent pour les remplacer de nouveaux jurats choisis par eux avec l'assistance de huit hommes de la communauté. Cette désignation est faite en nombre double des jurats sortants. Les nouveaux jurats sont élus parmi les jurats désignés, en scrutin public, par l'assemblée générale des habitants (chefs de famille) de la communauté. Le seigneur de Saint-Aubin désigne, de son cÎté, des jurats pour ce qui concerne son fief.

    Les jurats, sous la direction d'un premier jurat exercent au nom du Roi les droits de justice, rÚglent les affaires et les conflits de la communauté, lÚvent les impÎts, nomment les gardes, afferment diverses charges (notaire, marguiller
). Ils sont assistés, dans cette tùche par six députés désignés pour dix-huit mois, choisis dans la communauté, par les jurats et les députés sortants. Les jurats du roi ont prééminence sur ceux du seigneur de Saint-Aubin.

    Ils siĂšgent tous les samedis sur la place royale et sous les chĂȘnes qui y sont plantĂ©s pour y administrer la justice, civile, criminelle et politique.

    Assat Ă©tait le chef-lieu d'une notairie[45] comprenant les communes d'Aressy, Bezing, Bordes, Meillon et Narcastet.

    Liste des maires

    Il y eut, pendant la Révolution, une succession d'agents municipaux désignés comme officiers publics, particuliÚrement chargés de la tenue des registres d'état-civil :
    Bernard Vergez, Pierre Vergez et Jean Laban.

    Liste des maires successifs[68]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1791 Jean Poeymirau
    1792 1796 Pierre Biraben
    1796 1803 Jean Bordenave, dit Lagahe
    1803 1804 Jean-Pierre Vergez
    1804 1813 Jean Poeymirau
    1813 1816 Jean Laban
    1816 1826 Pierre Dabancens
    1826 1830 Isacq SĂ©gassie dit Soubervielle
    1830 1835 Jean-Pierre PĂštre-Bordenave
    1835 1843 Joseph Saint-Lup
    1843 1847 Pierre Nougué
    1847 1848 N. Segassie
    1848 1853 N. Mauhourat
    1853 1854 N. Lamasou
    1854 1860 N. Bacqué
    1860 1870 Charles Sallé
    1870 1876 Pierre Saint-Lup
    1876 1878 Charles Sallé
    1878 1912 Jean-Baptiste PĂštre Conseiller d'arrondissement (canton de Pau-Est)
    1912 1919 Jean PĂštre-Conderine
    1919 1929 Bernard Vignau-Bégué
    1929 1935 JoannĂšs Bergeret
    1935 1944 Jean Lanne
    1944 1953 JoannĂšs Bergeret
    1953 1977 Gaston Eschaas-Tourné
    1977 1983 Jean Marque-BĂ©rot
    1983 2001 Jean-Claude Duhieu
    2001 2008 André Marque
    2008 2020 Pierre Rodriguez Retraité
    2020 En cours Jean-Christophe Rhaut MoDem Suppléant du député MoDem Jean-Paul Mattei

    Vice-Président chargé de protection de la Ressource au Syndicat AEP de la région de Jurançon

    Intercommunalité

    Assat fait partie de quatre structures intercommunales[69] :

    • la communautĂ© des communes du Pays de Nay;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal centre Ă©questre de Narcastet ;
    • le Syndicat d'Irrigation de la Plaine du Lagon.


    La commune fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Population et société

    Sous l'Ancien RĂ©gime

    Pour connaßtre l'évolution de la population d'Assat au cours de l'Ancien Régime, on ne dispose que de rares documents : le dénombrement de 1385 et la déclaration générale de 1683.

    • En 1385, on dĂ©nombrait 47 feux ; on peut alors estimer qu'Assat comptait de 230 Ă  280 habitants, en comptant 5 Ă  6 personnes en moyenne par maison.
    • En 1683, il y avait 91 chefs de famille donc, avec les mĂȘmes critĂšres, de 450 Ă  550 habitants.
    • En 1772, l'abbĂ© Bonnecaze[70] donnait le nombre de 1 000 communiants. Ce nombre parait exagĂ©rĂ©.

    Depuis la RĂ©volution

    Les habitants sont appelés les Assatois[71].

    Pour la pĂ©riode contemporaine, on dispose de recensements rĂ©guliers. L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[73].

    En 2020, la commune comptait 2 025 habitants[Note 10], en augmentation de 12,25 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    644673658705724813805830835
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    861871893914917873859832852
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    822819768707670719692629731
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7217408651 0551 2441 4791 6241 6661 799
    2018 2020 - - - - - - -
    1 8502 025-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puis Insee Ă  partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Du milieu du XIXe siĂšcle - qui correspond Ă  un maximum de population dans les rĂ©gions rurales du Sud-Ouest - Ă  la fin de la Seconde Guerre mondiale, la population d'Assat dĂ©croit de plus de 30 %. Cette dĂ©croissance peut ĂȘtre attribuĂ©e Ă  l'exode rural qui touche la totalitĂ© de la France jusqu'en 1975. Le doublement de la population entre les recensements de 1962 et de 1999 est dĂ» Ă  l'extension de la zone d'influence de Pau et Ă  l'installation de nouveaux rĂ©sidents[76].

    Économie

    Jusqu'au milieu du XXe siĂšcle, Assat eut une Ă©conomie agricole traditionnelle. Toutefois, certains paysans s'Ă©taient spĂ©cialisĂ©s dans les cultures de lĂ©gumes (d'oĂč le sobriquet d'Arrabassats donnĂ© aux Assatois). Les cultures maraĂźchĂšres y sont encore prĂ©sentes avec un dĂ©veloppement vers la culture sous serre et mĂȘme hors-sol. La commune fait Ă©galement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    De petites entreprises artisanales ou agro-alimentaires sont maintenant implantées à Assat et ont profité de facilités d'installation sur le parc d'activité Clément-Ader développé conjointement par Assat et Bordes.

    Dans le cadre du pÎle de compétitivité Aerospace Valley, commun aux régions Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et Midi-Pyrénées sur le thÚme de l'aéronautique, de l'espace et des systÚmes embarqués, un pÎle aéronautique Bordes-Assat[77] est en voie de création. Il s'étend sur 53 hectares et s'articule autour de quatre espaces d'activités :

    1. le site Turboméca, sur une superficie totale de 24,6 hectares ;
    2. une zone sous-traitance destinée à accueillir sur prÚs de 10 hectares les sous-traitants de services de Turboméca. L'installation de ces prestataires hors de l'enceinte de l'usine leur permettra de développer leur activité à destination d'autres entreprises ;
    3. un parc d'activités tertiaires et des équipements mutualisés à cheval sur Bordes et Assat : un restaurant inter-entreprises, des bureaux, destinés à des activités tertiaires, installés au sein d'un hÎtel d'entreprises, une salle de conférence de 250 places d'un usage mixte privé-public ;
    4. un parc d'activités industrielles et de services sur environ 16 hectares destiné à l'implantation d'activités nouvelles, industrielles, de formation ou de recherche, souhaitant profiter de l'image du site et des équipements mutualisés.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    ChĂąteau (XIVe et XVIIe siĂšcles)

    Le chĂąteau[78] est bĂąti dans la partie ouest du village, au nord du cimetiĂšre oĂč se trouvait l'ancienne Ă©glise romane d'Assat. C'est un bĂątiment de 21 m sur 16 m Ă  trois niveaux, flanquĂ© d'une tour rectangulaire Ă  quatre niveaux surmontĂ©e d'un toit pyramidal.

    Les assises du chĂąteau paraissent remonter au XIIe siĂšcle[79]. L'ancien donjon est constituĂ© d'assises superposĂ©es de briques et de galets du gave, selon le mode de construction de la fin du XIVe siĂšcle. Les armes de Gaston FĂ©bus figurent sur une des portes de la tour - ce qui est peut ĂȘtre une indication sur la date de son Ă©dification (milieu Ă  fin du XIVe siĂšcle ?). Vers le dĂ©but du XVIIe siĂšcle, le chĂąteau fut transformĂ© en une gentilhommiĂšre Ă  larges fenĂȘtres Ă  meneaux et croisillons - probablement pour la famille de NoguĂšs, alors propriĂ©taires du chĂąteau et seigneurs du fief le plus important d'Assat, celui de Saint-Aubin.

    Au XIXe siÚcle, la salle du premier étage a été ornée de peintures mythologiques[80], classées « monument historique » en 1959, ainsi que la salle et les toitures. Le chùteau est une propriété privée.

    Pont suspendu

    Le pont lancĂ© en 1938 a Ă©tĂ© restaurĂ© en 2005. Les cĂąbles porteurs ont Ă©tĂ© changĂ©s et le tablier rĂ©novĂ© par l’entreprise Baudin Chateauneuf spĂ©cialisĂ©e depuis 1919 dans les ouvrages mĂ©talliques.

    Monument aux morts

    ÉdifiĂ© vers 1923 devant l'Ă©glise, ce monument aux morts est dĂ©diĂ© « Ă  nos vaillant hĂ©ros », dĂ©corĂ© d’une croix de guerre et surmontĂ© d’un grand christ en croix. C’est donc un « monument patriotique »[81]. Une statue, nommĂ©e « la Ferveur »[82] par son crĂ©ateur Ernest Gabard accompagne le monument : rĂ©alisĂ©e en pierre blanche, elle reprĂ©sente une femme debout, douloureuse, dans la tenue de veuve des bĂ©arnaises.

    Assat, la salle communale.
    Salle communale

    ÉdifiĂ©e en 1925, l'Ă©cole privĂ©e de filles d'Assat, devenue salle communale, de style art dĂ©co, est l’Ɠuvre de l'architecte H.BarrĂšs.

    Architecture traditionnelle
    Porte de grange en arc surbaissé (matériau : « calcaire de Lasseube ».

    La plaine de Nay a toujours été une des régions agricoles les plus riches du Béarn - avec une aisance particuliÚre du milieu du XVIIIe siÚcle aux derniÚres années du XIXe siÚcle. Comme les autres villages de la plaine, Assat compte de belles maisons bùties à cette époque et bien conservées qui ont les caractÚres généraux des maisons béarnaises : symétrie de la façade et de l'aménagement intérieur autour d'une porte d'entrée centrale, toit à forte pente et à quatre eaux couvert d'ardoises. Selon la fortune des propriétaires, les maisons sont simplement à rez-de-chaussée avec un grenier, ou à un étage et grenier.

    La façade de l'habitation ne donne généralement pas sur la rue, mais sur une cour encadrée de granges. Cette façade est exposée à l'est ou au sud-est. L'accÚs à la rue se fait par un vaste portail encadré de piliers de pierre appareillée. Au-dessus des piliers, on trouve fréquemment soit des motifs ornementaux en pierre (boules, coupes, pyramides ou parfois flammes), soit un petit toit d'ardoise. Quelques cours ont encore conservé les pavages en petits galets traditionnels. Les linteaux des portes portent souvent un cartouche avec date ou inscription, les vastes portes des granges ont un encadrement de pierre en arc surbaissé.

    Un mur appareillé en « feuille de fougÚre » bordant une rue d'Assat.

    Les propriétés sont entourées de hauts murs en galets à assises en feuille de fougÚre qui dissimulent la maison, ses granges et les jardins à la vue des passants. Le village d'Assat présente ainsi des rues plus ou moins sinueuses bordées de murs en galets. Outre les divers types d'habitations béarnaises à rez-de chaussée ou à étage, on peut observer quelques maisons plus modestes (maisons d'ouvriers ou de brassiers) et quelques demeures imposantes comme la villa Sallé.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise et le monument aux morts d'Assat.
    L'Ă©glise Saint-SĂ©vĂšre

    Elle fut Ă©difiĂ©e en 1873 grĂące aux dons reçus par le conseil de fabrique de la paroisse : terrain et matĂ©riaux. L'ancienne Ă©glise, datant de 1624, elle-mĂȘme Ă  la place de la premiĂšre Ă©glise d'Assat, probablement romane, Ă©tait jugĂ©e trop Ă©loignĂ©e du nouveau centre du village et vĂ©tuste. Cette construction s'inscrivait dans un grand mouvement de remplacement des Ă©glises anciennes par des bĂątiments plus vastes et jugĂ©s plus convenables, par des communautĂ©s alors relativement prospĂšres (les annĂ©es 1850-1870 correspondent au maximum de population et de richesse dans les campagnes du Sud-Ouest de la France).

    La nouvelle église fut construite en galets et pierre de taille (calcaire d'Arudy) et enduite. Un clocher-porche dont le troisiÚme niveau est couvert d'une terrasse à garde-corps, sur laquelle s'élÚve en retraite la chambre des cloches donne accÚs à la nef de cinq travées à arcades brisées[83].

    Les verriÚres de la nef furent réalisées dans les ateliers du maßtre verrier toulousain, Louis-Victor Gesta (1828-1894).

    Le tympan du portail principal est sculpté d'un relief représentant le Couronnement de la Vierge.

    En 1895, les hĂ©ritiers d'un Assatois, Ernest Daran, qui avait exercĂ© la profession de banquier au Mexique, firent don de sept tableaux au conseil de fabrique. Ces tableaux, qu'il avait rapportĂ©s du Mexique, et dont l'histoire antĂ©rieure n’est pas connue sont attribuĂ©s Ă  des Ă©coles espagnoles du XVIIe siĂšcle et sont classĂ©s comme monuments historiques. Le « repas d'EmmaĂŒs »[84] est une rĂ©plique d'atelier attribuĂ©e Ă  ZurbarĂĄn (1598-1664), « l'hospitalitĂ© de Marthe et Marie »[85] Ă  NicolĂĄs Rodriguez SuĂĄrez[86], saint François d'Assise[87] Ă  Francisco Ribalta (1565-1628), saint JĂ©rĂŽme[88] Ă  Joseph Mora[89].

    Les trois autres tableaux, un « Christ en croix »[90], « saint Jérome pénitent »[91] et « l'adoration des mages »[92] sont du début du XVIIe siÚcle et attribués à des peintres de l'école sévillane.

    En 1903, le peintre palois Joseph Castaing exĂ©cuta deux grandes compositions pour le chƓur.

    Personnalités liées à la commune

    Le poĂšte Francis Jammes (1868-1938) sĂ©journa souvent Ă  Assat, dans la maison de son oncle (cet oncle Ă©tait le donateur des sept tableaux offerts, en 1896, pour la dĂ©coration de l'Ă©glise). Francis Jammes fait allusion Ă  cet oncle et Ă  ses sĂ©jours au Mexique dans ses Ɠuvres.

    Le docteur Guy Ébrard, nĂ© Ă  Assat en 1926, fut maire d'Oloron-Sainte-Marie (1965-1977).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Assat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Assat et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Assat et Nay », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Assat », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. Saligue : formation vĂ©gĂ©tale dominĂ©e par le saule et l’aulne sur toute la zone que le gave peut occuper, d’une crue Ă  l’autre. Autrefois, source de bois mort pour le chauffage et le petit artisanat, de sable et de galets pour la construction des maisons bĂ©arnaises, de plantes mĂ©dicinales, de poissons, d’oiseaux et de gibiers pour la viande ou la fourrure.
    8. BRGM - Carte géologique de la France au 1/50 000, feuille Morlaas, 1982.
    9. « Fiche communale d'Assat », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    10. « Carte hydrographique d'Assat » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    11. Sandre, « le gave de Pau ».
    12. Sandre, « le Lagoin ».
    13. Sandre, « le Canal du Lagoin ».
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    18. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    26. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
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    75. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    82. Jacky DECAUNES, Ernest Gabard, un artiste béarnais, 2012, Editions Cairn, 250 pages, (ISBN 9782350682389), page 154.
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    84. « Le tableau le repas d'EmmaĂŒs », notice no PM64000055, base Palissy, ministĂšre français de la Culture.
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    86. Nicolås Rodriguez Suårez. Peintre mexicain, fin XVIIe-début XVIIIe siÚcle.
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    88. « Le tableau saint Jérome pénitent », notice no PM64000052, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    89. Joseph Mora. Peintre mexicain du début du XVIIIe siÚcle ; le tableau est daté de 1714.
    90. « Le tableau Christ en croix », notice no PM64000053, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    91. « Le tableau saint Jérome pénitent », notice no PM64000050, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    92. « Le tableau l'adoration des mages », notice no PM64000054, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
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