Coarraze
Coarraze (en béarnais Coarrasa ou Coarrase) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Coarraze | |||||
Vue sur Coarraze. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Nay | ||||
Maire Mandat |
Michel Lucante 2020-2026 |
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Code postal | 64800 | ||||
Code commune | 64191 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Coarraziens | ||||
Population municipale |
2 168 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 146 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 10âČ 16âł nord, 0° 13âČ 44âł ouest | ||||
Altitude | Min. 258 m Max. 450 m |
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Superficie | 14,84 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Pau (banlieue) |
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Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.coarraze.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Coarraze se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 21 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 14 km de Pontacq[4], bureau centralisateur du canton des Vallées de l'Ousse et du Lagoin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Igon (1,2 km), Mirepeix (2,7 km), Bénéjacq (2,8 km), Mirepeix (2,8 km), BordÚres (3,8 km), Asson (3,9 km), Lagos (4,3 km), Baudreix (4,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Coarraze fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].
Hydrographie
La commune est drainée par le gave de Pau, le Lagoin, le canal du Lagoin, un bras du gave de Pau, un bras du Lagoin, canal Dufau, canal du Lagoin, canal du Lagoin, le Houga, le ruisseau de Candau, le ruisseau de Cap de Bédat, le ruisseau de la Hount de Ber, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-GÚdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, aprÚs avoir traversé 88 communes[9].
Le Lagoin, d'une longueur totale de 28,7 km, prend sa source dans la commune de Saint-Vincent et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le gave de Pau à Bizanos, aprÚs avoir traversé 13 communes[10].
Le canal du Lagoin, d'une longueur totale de 14,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il se jette dans le gave de Pau à Meillon, aprÚs avoir traversé huit communes[11].
Le lac de Sargaillouse, amĂ©nagĂ© pour la pĂȘche, est entourĂ© de pistes forestiĂšres, frĂ©quentĂ©es par les chasseurs de palombes, les VTTistes et les promeneurs. On trouve des palombiĂšres dans la forĂȘt communale.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[17] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[18] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 304,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 30 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[22], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[23].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[25], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique avec un systĂšme de saligues[Note 7] encore vivace[26] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[27] - [Carte 3] :
- les « bois de Benejacq, bordÚres, Boeil et bordes » (2 158 ha), couvrant 13 communes du département[28] ;
- le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[29].
Urbanisme
Typologie
Coarraze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [30] - [31] - [32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[33] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[34] - [35].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[36] - [37].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (56,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (35,6 %), prairies (25,5 %), terres arables (20,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,1 %), zones urbanisĂ©es (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,7 %)[38].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits
- Bellevue ;
- la fontaine du Salut ;
- Frayrou.
Voies de communication et transports
La gare de Coarraze-Nay se trouve entre Pau et Lourdes sur la ligne Toulouse - Bayonne ou sur la ligne Paris Montparnasse - Tarbes. La commune est desservie par les routes départementales 212, 412, 937 et 938.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Coarraze est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave de Pau, le canal du Lagoin et le Lagoin. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2021 et au titre des inondations par remontĂ©e de nappe en 2013[41] - [39].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[42]. 63,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [43].
Toponymie
Le toponyme Coarraze apparaßt sous les formes Coarrasa et Caudarasa (respectivement 1100[44] et XIIe siÚcle[44], Pierre de Marca[45]), Coarasa (1227[44], registres de Bordeaux[46]), Coarrase et Coarase (respectivement 1385[44] et 1402[44], censier de Béarn[47]), la via Coarasola, la vie Coarasette et Couarraxe (respectivement 1540[44] pour les deux premiÚres formes et 1675[44], réformation de Béarn[48]). Le nom pourrait provenir de la racine préindoeuropéen kow (butte, petite hauteur) et du gascon arrasa (rasé), une référence au promontoire sur lequel se situe le chùteau de Coarraze[49].
Histoire
Paul Raymond[44] note qu'en 1385, Coarraze comptait trente-neuf feux, qu'elle dépendait du bailliage de Pau et qu'elle formait la quatriÚme grande baronnie de Béarn.
En 1508, le chùteau est incendié en représailles contre Gaston de Foix, comte de Carmaing, qui se rebelle contre le roi de Navarre et vicomte de Béarn Jean d'Albret, et ses terres ravagées. Le comte en appela au parlement de Toulouse qui prononça la confiscation de la souveraineté du Béarn au nom du roi de France. Le roi de Navarre en appela au jugement de celui de France qui en 1512 reconnut l'indépendance du Béarn[52] - [53].
Le chĂąteau des barons de Coarraze et de la famille dâAlbret Miossens est le lieu oĂč Henri III de Navarre, futur Henri IV passa son enfance, Ă©levĂ© par Suzanne de Bourbon-Busset.
En 1569, le comte de Montgomery, chargé par la reine de Navarre Jeanne d'Albret de délivrer Bernard d'Arros, pénÚtre en Béarn, le 6 août à Pontacq ; son armée passe le gave à Coarraze sur un pont militaire improvisé. Toutes les églises qu'il croise sont brûlées[54].
Dans son livre sur Henri IV, François Bayrou parle ainsi du chĂąteau de Coarraze : « Henri de Navarre a grandi au chĂąteau de Coarraze Ă quelque deux kilomĂštres Ă vol dâoiseau de ma maison natale [...]. Jâai beaucoup rĂȘvĂ© sur la devise qui orne encore aujourdâhui le portail du chĂąteau : lo que ha de ser no puede faltar, 'ce qui doit arriver ne peut pas manquer'. »
Le 19 avril 1762 dans un cabaret de Coarraze, Raymond Blasy entre dans un cabaret pour se rafraichir et entame une partie de cartes avec trois comparses. Au bout d'un moment, Ménine sa femme arrive et prétextant que quelqu'un l'appelle au dehors, elle tente de le faire sortir du cabaret. Voyant que rien n'y fait elle se jette sur la table et déchire les cartes des joueurs et ramÚne son mari de force à la maison. Devant la passivité de Raymond face à sa femme, ses amis le menacent de faire courir l'ùne. Et le surlendemain c'est le crieur public qui annonce que : "Le 24 jour du dimanche on fera courir l'asne et que quiconque voudroit y assister et voir le spectacle étoit invité." Le jour dit la parade commence, deux tambours, un groupe de garçons précédant un tombereau, les chansonniers déclament leurs commentaires rimés et ouvrent la voie aux deux figurants. Il s'agit d'un mélodrame déguisé avec des capes et des chapeaux, l'un des figurants monté sur un ùne, jouant le rÎle de l'homme et l'autre sur un cheval, jouant le rÎle de la femme. Le figurant qui joue le rÎle de la femme prend son partenaire aux cheveux et le jette à bas de son ùne, puis il le roue de coups avec sa quenouille. Puis, sur le dos de l'ùne est organisée une partie de cartes mais là encore, l'épouse survient, brouille le jeu avec sa quenouille et se saisit des cartes pour les déchirer[55].
Au XIXe siÚcle, les manufactures de meubles en bois se développent dans la région, grùce à l'abondance des matiÚres premiÚres. Dans les années 1960, ces petites industries ne résistent pas à la concurrence et se tournent vers le négoce mais malgré tout, l'activité disparaßt. Il ne reste aujourd'hui que le lycée professionnel de Coarraze qui rappelle ce passé d'ébénisterie et de fabrication du bois[56].
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'or à deux brebis de sinople clarinées d'argent, passant l'une sur l'autre. |
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Coarraze appartient Ă cinq structures intercommunales[57] :
- la communauté de communes du Pays de Nay ;
- le syndicat dâeau potable et dâassainissement du Pays de Nay (SEAPAN) ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau ;
- le syndicat mixte du bassin du gave de Pau.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[59].
En 2020, la commune comptait 2 168 habitants[Note 12], en augmentation de 0,51 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Coarraze fait partie de l'aire urbaine de Pau.
Ăconomie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Ăquipements
La commune dispose d'une école primaire (école Henri IV[62]), d'un centre de loisirs et d'une maison de l'ado. On y trouve aussi une école de musique. Le lycée professionnel des métiers d'arts Gabriel-Haure-Placé est spécialisé dans l'ébénisterie et la tapisserie.
Elle possÚde une zone industrielle conjointe avec Bénéjac, la zone Monplaisir, et une gare ferroviaire avec la ville de Nay.
Culture locale et patrimoine
- Le chĂąteau de Coarraze.
- Pont sur le gave de Pau.
Patrimoine civil
Le chùteau de Coarraze[63] date partiellement du XVIe siÚcle. Le chùteau de Coarraze est à la hauteur de la richesse et de la puissance de ces seigneurs. Il s'élÚve à un emplacement stratégique, à proximité de la frontiÚre avec la Bigorre. De la construction médiévale du chùteau, il ne subsiste que le donjon, tour au plan curieusement pentagonal édifiée vers 1350 par Raymond Arnaud IV, seigneur de Coarraze. En 1492 l'héritiÚre du chùteau, Catherine, lÚgue la propriété à son petit-fils, Gaston de Foix, comte de Carmaing. Les exactions de ce dernier prennent fin avec le siÚge du chùteau par le vicomte du Béarn, qui démantÚle le chùteau et l'incendie en 1508. La baronnie passe entre les mains de Raymond de Coarraze (son cousin), et l'édifice est reconstruit en 1515. Le chùteau est à nouveau détruit par un incendie en 1684, puis reconstruit tel qu'il apparaßt aujourd'hui, en 1755[53].
Patrimoine religieux
La chapelle Sainte-Catherine[64] date de la premiÚre moitié du XVIe siÚcle, tout comme une partie de l'église Saint-Vincent-Diacre[65]. Cette derniÚre recÚle du mobilier[66] classé aux monuments historiques.
Personnalités liées à la commune
- Raymond Pierre Penne (1770-1815), général des armées de la République et de l'Empire, tombé au champ d'honneur lors de la Bataille de Wavre le 19 juin 1815.
- Carl Einstein, né en 1885 à Neuwied et mort en 1940 à la frontiÚre franco-espagnole, est un historien de l'art et écrivain allemand appartenant au courant de l'expressionnisme. Il est aussi le neveu du physicien Albert Einstein. Il est enterré dans le cimetiÚre de Boeil Bezing.
- Jean Saint-Josse, né en 1944 à Coarraze, est un homme politique français.
- Marie-Françoise Bechtel, née en 1946 à Coarraze, est une haute fonctionnaire française.
- Georges Laplace, résistant et archéologue préhistorien ayant résidé à Coarraze de 1964 à 2004.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Coarraze » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Coarraze », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Coarraze », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Gentilé sur habitants.fr
- « Métadonnées de la commune de Coarraze », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Coarraze et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Coarraze et Pontacq », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Coarraze », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale de Coarraze », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le gave de Pau ».
- Sandre, « le Lagoin ».
- Sandre, « le Canal du Lagoin ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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- « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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- MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur le chùteau de Coarraze www.culture.gouv.fr
- MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur la chapelle Sainte-Catherine
- MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Vincent-Diacre
- MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier l'Ă©glise Saint-Vincent-Diacre
Voir aussi
Bibliographie
- Lâindustrie du meuble dans la plaine de Nay par Sophie EscudĂ©-Quillet - Association « Fer et savoir-faire »
Articles connexes
Liens externes
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