Sainte-Colome
Sainte-Colome (en béarnais Senta-Coloma ou Sénte-Couloume) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sainte-Colome | |||||
Vue générale sur Sainte-Colome depuis le nord. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Ossau | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Garrocq 2020-2026 |
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Code postal | 64260 | ||||
Code commune | 64473 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saints-Colombiens/Saints-Colomois | ||||
Population municipale |
360 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 06âČ 12âł nord, 0° 24âČ 06âł ouest | ||||
Altitude | Min. 347 m Max. 618 m |
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Superficie | 9,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://www.sainte-colome.fr | ||||
Ses habitants s'appellent les Saints-Colombiens ou Saints-Colomois.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Sainte-Colome se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 25 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 22 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : SĂ©vignacq-Meyracq (1,4 km), Arudy (2,1 km), Louvie-Juzon (2,1 km), Izeste (2,2 km), Bescat (3,2 km), Castet (3,9 km), Lys (5,1 km), Buzy (5,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Sainte-Colome fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Hydrographie
Le Landistou prend source sur la commune au nord-est du village, et se dirige vers le nord-est pour rejoindre le BĂ©ez (affluent du gave de Pau) sur la commune de Bruges12,5 km plus loin[6].
à l'est, la commune est bordée par l'arriou d'Ombratiou et par son affluent le ruisseau de la fontaine de Mesplé, ce dernier alimenté sur le territoire de la commune par le ruisseau de Subercase. Le ruisseau d'Ombratiou se jette dans le ruisseau LestarrÚs, affluent du Béez[6].
Le gave d'Ossau coule Ă moins de 250 m de la pointe ouest de la commune[6].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Asson », sur la commune d'Asson, mise en service en 1970[12] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[13] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 304,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 33 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[17], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[18].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[19] - [20]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la « tourbiĂšre de PĂ©destarrĂšs », objet d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de protection de biotope, d'une superficie de 33,8 ha[21].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23] - [Carte 1] :
- le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un systÚme de saligues[Note 7] encore vivace[24] ;
- la « tourbiĂšre de Louvie-Juzon », d'une superficie de 31,22 ha, une tourbiĂšre haute d'intĂ©rĂȘt majeur en particulier valeur palynologique[25] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[26] - [Carte 2] : le « tourbiĂšre de Louvie-Juzon » (38,69 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[27].
Urbanisme
Typologie
Sainte-Colome est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [28] - [29] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31] - [32].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (63,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (61,2 %), forĂȘts (36,7 %), terres arables (1,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,4 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Lieux-dits et hameaux
Les hameaux incluent Augareils, Minda et de nombreux petites unités dispersées dans les replis de montagne[6].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sainte-Colome est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[34]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[35].
Sainte-Colome est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[36]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[37] - [38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[39]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[40].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[41]. 88,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [42].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 2007, 2009 et 2021[34].
Toponymie
Le toponyme apparaĂźt sous les formes Sancta-Columba (vers 1100[43], titres de Mifaget[44]), Sente-Colome (1277[43], cartulaire d'Ossau ou Livre rouge[45]), Sanctus-Silvester de Sainte-Colome (1655, insinuations du diocĂšse d'Oloron[46]), Sainte-Colomme (1863, dictionnaire de Paul Raymond[43]).
Selon la légende le nom vient de sainte Colombe, jeune martyre à Sens vers l'an 300[47].
Son nom béarnais est Senta-Coloma[48] ou Sénte-Couloume[49].
Andouste, mont situé sur la commune, est mentionné en 1443[43] sous la forme Andoste (rÚglement de la Cour Majour[50]).
Histoire
Préhistoire
La grotte Tastet[51] - [52] - [53] - [54] - [55] fait partie d'un groupe de huit gisements connus en grotte et en abri datant du MagdalĂ©nien moyen et supĂ©rieur situĂ©s dans un rayon de moins de 2 kilomĂštres autour de la ville d'Arudy, Ă une altitude comprise entre 400 et 500 m[56]. Parmi celles-ci, sur Arudy la grotte d'Espalungue (aussi appelĂ©e grotte d'Izeste) qui a livrĂ© un abondant mobilier dĂ©corĂ©[57] et oĂč F. Garrigou a trouvĂ© entre autres un os mĂ©tatarsien humain portant trois stries[58] ; la grotte Saint-Michel, Ă©galement riche en art mobilier[57]. Mais la grotte Tastet est la seule grotte ornĂ©e connue (en 2013) dans les PyrĂ©nĂ©es bĂ©arnaises[59].
La grotte Tastet se trouve dans la pointe ouest de la commune, entre le GR78 et la D232 menant à Sévignacq-Meyracq[6]. Elle est à environ 512 m d'altitude sur le versant est du bassin d'Arudy, dans une barre calcaire haute d'environ 2,5 m, orientée NO-SE et qui affleure à cet endroit sur plusieurs dizaines de mÚtres au milieu de formations de marnes schisteuses[60].
De nos jours, son entrée fait 0,5 m de hauteur pour une largeur de 1 m. Elle ouvre sur une salle de 10 m2 pour une hauteur maximum de 2 m, suivie d'une galerie étroite et rectiligne d'environ 15 m de long orientée vers le sud-est[n 1] - [60]. Il semble qu'au Magdalénien son entrée ait été précédée d'un auvent, aujourd'hui disparu[59].
Elle a été fouillée à partir de 2012 par l'équipe de Jean-Marc Pétillon[61], avec une 8e campagne de fouilles en 2020[62]. L'intérieur de la grotte leur a livré des séquences du Magdalénien moyen récent[61] (environ 17 800 à 16 800 ans cal. AP à l'intérieur, surmontant une couche du début du Magdalénien moyen datée à 18 000 - 17 800 ans cal. AP[63].
L'extérieur, sous l'ancien auvent[64], a été fouillé jusqu'à une couche datant du tout début du Magdalénien moyen (vers 19 ka cal. AP)[65].
Le Magdalénien supérieur est totalement absent du site[66].
Elle a livré 74 piÚces d'industrie osseuse dont 33 du Magdalénien moyen récent : lissoirs et aiguilles à chas en os ; et en bois de renne des outils intermédiaires de type coin/ciseau, plusieurs pointes de projectiles uniquement à biseau simple, des fragments de baguettes demi-rondes[67].
L'industrie lithique de la mĂȘme Ă©poque inclut un outillage sur lames rĂ©guliĂšres façonnĂ©es au percuteur tendre organique ; une dizaine de fragments de lames robustes en silex du Bergeracois ; des supports de microlithes fabriquĂ©s Ă partir de blocs ou dâĂ©clats, dont presque une centaine de lamelles Ă dos tronquĂ©es de type triangle scalĂšne[68].
Sa décoration pariétale, dans le style du Magdalénien moyen, inclut deux bisons, deux chevaux et une série de traits gravés, le tout en un panneau d'environ 1 m2 sur la paroi sud de la petite salle[59]. Elle est connue depuis les années 1970[69].
Moyen-Ăge
Durant les XIIe et XIIIe siÚcles, les seigneurs de Sainte-Colome se livrÚrent à des expéditions punitives contre les habitants de la commune limitrophe de Pont-Long. En 1385, Sainte-Colome comptait 91 feux et dépendait du bailliage d'Ossau. Au XIVe siÚcle, la grande peste fut particuliÚrement virulente et l'on dénombra 90 décÚs à Sainte-Colome et 40 au hameau du Bourdelat. En août 1569, en pleine guerre de Religion, Sainte-Colome a été victime d'une attaque de Montgoméry.
Paul Raymond note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
XIXe siĂšcle
La commune de Lys a été séparée de Sainte-Colome en 1858.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de six structures intercommunales[70] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'eau de la vallée d'Ossau ;
- le syndicat d'Ă©lectrification du Bas-Ossau ;
- le syndicat de la perception d'Arudy ;
- le syndicat de regroupement pédagogique de Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq ;
- le syndicat intercommunal d'assainissement de Sainte-Colome.
Sainte-Colome accueille le siÚge du syndicat de regroupement pédagogique de Sainte-Colome et Sévignacq-Meyracq.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[72].
En 2020, la commune comptait 360 habitants[Note 12], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage ainsi que vers l'horticulture (hibiscus). Sainte-Colome fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Des carriÚres de marbre, aujourd'hui fermées, subsistent sur le territoire de la commune.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Grotte Tastet, seule grotte ornée connue dans les Pyrénées béarnaises[59], datant du Magdalénien (voir plus haut la section « Préhistoire »)
- Oppidum protohistorique.
- Chùteau, ancienne maison forte des XIIIe et XIVe siÚcles, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques le 29 avril 1999[p 1]. Il a été incendié en 1569, lors de la campagne des Huguenots pour reprendre le Béarn à Charles IX[75]. Durant cet épisode (troisiÚme guerre de religions), les Huguenots étaient commandés par Gabriel de Montgomery, lieutenant général de la reine de Navarre, Jeanne III d'Albret.
- Maisons du XVIe siĂšcle et du XVIIe siĂšcle. Certaines s'ornent de linteau ouvragĂ© ou de personnages et d'angelots encadrant les fenĂȘtres.
- Lavoir.
- Monument aux Morts.
- Plaque en mémoire de 18 Poilus de 1914-1918 (dans l'Eglise).
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Sylvestre de style gothique flamboyant, des XVe et XVIe siĂšcles, classĂ©e Monument Historique le 12 juillet 2001[p 2]. L'Ă©glise contient un certain nombre d'objets classĂ©s[p 3] :
- deux sculptures : une Vierge Ă l'Enfant[p 4] et un Christ en croix[p 5]
- deux tableaux : Vierge et St Jean devant la Croix[p 6], et St François-Xavier tenant un crucifix et un livre[p 7]
- le retable latéral sud et sa sculpture : St Sébastien[p 8]
- Autel, retable et tableau : Assomption de la Vierge[p 9]
- Autel, retable, gradin d'autel, tabernacle, statues (maĂźtre-autel)[p 10]
- le lutrin[p 11]
- les fonts baptismaux et leur décor[p 12]
- un confessionnal[p 13]
- le chĂąsse-reliquaire de Ste Colome[p 14]
- Ătape sur le chemin du Piedmont pyrĂ©nĂ©en (ou el cami deu pĂ© de la coste), un itinĂ©raire secondaire du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Calvaire du BoilÀ Trois croix, dominant le village.
Sainte Colome se trouve sur deux itinéraires du pÚlerinage de Saint Jacques de Compostelle. Celui de la voie du piémont qui passe par Sévignacq-Meyracq et Bescat pour rejoindre Oloron Sainte-Marie et un autre qui passe par Louvie-Juzon pour gagner Laruns.
Ăquipements
La commune possÚde une école primaire et un parc de jeu aménagé par la commune.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Sainte-Colome », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Sainte-Colome », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Notes de type "n"
- Voir Langlais & PĂ©tillon 2019, p. 6, fig. 2 pour un plan de la grotte Tastet sans la galerie sud-est.
Références
- « Métadonnées de la commune de Sainte-Colome », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Colome et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Sainte-Colome et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Sainte-Colome », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- « Sainte-Colome, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne [sir journals.openedition.org], consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « la « TourbiÚre de PédestarrÚs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sainte-Colome », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200781 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7200782 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
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