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Aste-BĂ©on

Aste-Béon (en béarnais Aste-Bion ou Aste-Bioû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Aste-BĂ©on
Aste-BĂ©on
Le village d'Aste.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Michaël Dessein
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64069
DĂ©mographie
Gentilé Astois/Béonnais
Population
municipale
230 hab. (2020 en diminution de 5,74 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 01â€Č 24″ nord, 0° 24â€Č 42″ ouest
Altitude Min. 438 m
Max. 1 800 m
Superficie 19,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Aste-BĂ©on

    Elle est composée de la réunion de deux villages distants de deux kilomÚtres : Aste et Béon.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Aste-Béon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  35 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  29 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : GĂšre-BĂ©lesten (1,1 km), Louvie-Soubiron (2,6 km), BĂ©ost (3,3 km), Bielle (3,9 km), Laruns (4,1 km), BilhĂšres (4,9 km), Castet (5,2 km), Eaux-Bonnes (5,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aste-BĂ©on fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Communes limitrophes d’Aste-BĂ©on[6]
    Bielle Castet
    GĂšre-BĂ©lesten Aste-BĂ©on
    Laruns Louvie-Soubiron

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Aste-BĂ©on.

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Oloron, le Lamay, un bras du gave d'Ossau, un bras du gave d'Ossau, L'Arrigast, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 11 km de longueur totale[7] - [8].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 218 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 635,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  42 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels

    La rĂ©serve naturelle de nidification des vautours fauves, crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 11 dĂ©cembre 1974, se situe sur le territoire des communes d'Aste-BĂ©on, Bielle, BilhĂšres et Castet. Le musĂ©e qui lui est associĂ©, dĂ©nommĂ© la Falaise aux Vautours[22], se trouve Ă  l'entrĂ©e du village d'Aste-BĂ©on.

    Le PĂšne de BĂ©on culmine Ă  1 251 mĂštres[6].

    La commune est traversée du nord au sud par le GR de Pays du tour de la vallée d'Ossau[6] - [23].

    Urbanisme

    Typologie

    Aste-Béon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [25] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27] - [28].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (44,2 %), forĂȘts (37,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (8,9 %), prairies (7,8 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits et hameaux

    • Grange l'Art[6]
    • Aste[6]
    • BĂ©on[6]
    • Boala d'Aste[6]
    • Grange Borie[6]
    • Chiperne[6]
    • La CoumĂšte[6]
    • Le Coutchet[6]
    • DĂšs (granges du)[6]
    • Le GĂ©nĂ©bra[6]
    • Grange Lavigne[6]
    • Lourziou[6]
    • Grange Loustalet[6]
    • Grange d'Ourdou[6]
    • Peyraube (bois de)[6]
    • Le Port d'Aste[6]
    • Le Port de BĂ©on[6] - [30]
    • Pourteig[6]
    • Grange Salle[6]
    • Le Sarrat[6]
    • Serres[6]
    • Sers[6]

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route départementale 240.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aste-BĂ©on est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009, 2013, 2018, 2019 et 2021[33] - [31].

    Aste-BĂ©on est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[34]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35] - [36].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[37]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aste-Béon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 66,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [40].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[41] - [42].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[44].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aste-BĂ©on est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[45].

    Toponymie

    Le toponyme Aste est mentionné en 1385[46] (censier de Béarn[47]) et apparaßt sous la forme Asta (1487[30], notaires d'Ossau[48]). Son origine est basque, de aitz/as, « pointe rocheuse »[46].

    Le toponyme BĂ©on apparaĂźt sous les formes Beoo (1328[46], traitĂ© d’Ossau-Val de Tena, 1374[30], contrats de Luntz[49] et 1385[46], censier de BĂ©arn[47]), Beo de la Bag d'Ossau (1427[30], contrats de Carresse[50]), Sent Felix de BĂ©on (1654[30], insinuations du diocĂšse d'Oloron[51]) et BĂ©on sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siĂšcle[46]. Il vient peut-ĂȘtre d'une racine oronymique prĂ©-indo-europĂ©enne *ben[46].

    Son nom béarnais est Aste-Bion[52] ou Aste-Bioû[53].

    Le Port de Béon désigne un hameau, déjà mentionné en 1756 par le dénombrement d'Aste[54] sous la graphie le parsan du Port.

    Histoire

    En 1385, Aste comptait 18 feux et dépendait du bailliage d'Ossau[30].

    À cette mĂȘme date, BĂ©on comptait Ă©galement 18 feux et relevait du mĂȘme bailliage. Le fief de BĂ©on dĂ©pendait de la vicomtĂ© de BĂ©arn.

    Les forges de BĂ©on

    Durant la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, Jean-Joseph d'Augerot, greffier en chef du Parlement de Navarre, envisage d'exploiter le gisement de fer (magnĂ©tite[55]) situĂ© sur les hauteurs d'Aste. Il en envoie un Ă©chantillon en Espagne pour tester les qualitĂ©s du minerai, l'essai s'avĂšre fructueux. Il demande et obtient une concession d'exploitation de la mine d'Aste ainsi que le droit de bĂątir une forge (arrĂȘt du conseil du 6 dĂ©cembre 1768[56]). Sa construction se dĂ©roule de 1769 Ă  1770[56], il s'agit d'une forge de type catalan, elle se situe sur la route de Castet, en aval de BĂ©on[57], son emplacement est visible sur le cadastre napolĂ©onien[58]. Un canal alimentant la forge depuis les eaux du gave est construit en 1775[59]. Le travail de la forge est assurĂ© par des ouvriers venus d'Espagne, la production est de 900 quintaux (selon Hubert Bourgin[56]) voire de 2 200 quintaux (selon le Bulletin de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[60]) mais le minerai d'Aste est malheureusement inadaptĂ©, la qualitĂ© du fer produit est cassant et la mine est abandonnĂ©e au profit de mines plus lointaines[61] (mines de Pons Ă  Laruns[62], de Rebenacq, de Castet, de Louvie-Juzon[63]...). La forge consommait une importante quantitĂ© de bois, ce qui dĂ©cima une grande partie des forĂȘts voisines[64]. La forge ne produisit jamais de bons produits, elle est rachetĂ©e Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle par le marquis d'Angosse qui la ferme dĂ©finitivement[65]. En 1894, la forge en ruine est encore visible[64].

    Emigration

    En 1894, Fernand Butel rĂ©digea une intĂ©ressante Ă©tude sociologique sur la commune d'Aste-BĂ©on[64], il indiquait que, de 1853 Ă  1894, 80 personnes (un sixiĂšme de la population) avaient quittĂ© la commune pour Ă©migrer vers l'Argentine. Ce phĂ©nomĂšne s'expliquait, selon lui, par le mode de transmission des propriĂ©tĂ©s agricoles en vallĂ©e d'Ossau : l'ainĂ© de la famille prenait seul la succession de son pĂšre sur l'exploitation familiale, les cadets (fille ou garçon) Ă©tant dĂ©dommagĂ©s par une compensation financiĂšre. Auparavant, les cadets allaient louer leur service en Espagne ou au Portugal, mais Ă  partir de 1850, des agences spĂ©cialisĂ©es font miroiter les gains potentiels d'une Ă©migration vers l'AmĂ©rique, les PyrĂ©nĂ©es Atlantiques (alors Basses PyrĂ©nĂ©es) perdirent alors 64 000 habitants.

    Arrivés en Argentine, la plupart des immigrants venus d'Aste-Béon travaillent au sein d'élevages de moutons dont ils sont propriétaires ou salariés. Ils envoient fréquemment de l'argent à leur famille restée au village, pour rembourser le prix du voyage qu'on leur a avancé, pour contribuer à la dot d'une fille lors d'un mariage ou pour participer à la reconstruction de l'église du village (église Saint-Jean d'Aste)[64].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2001 Jean Vertut
    2001 2014 Augustin MĂ©devielle UMP
    2014 En cours Jean-Michel Barrabourg

    Intercommunalité

    La commune fait partie de trois structures intercommunales[66] :

    La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est Astois et BĂ©onnais[67].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[69].

    En 2020, la commune comptait 230 habitants[Note 9], en diminution de 5,74 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    473244483323520610564597605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    604588606465475471482443414
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    400410371356331344324271275
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    267235196211159231246252282
    2014 2019 2020 - - - - - -
    244231230------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee Ă  partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune est historiquement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Le musée attire les visiteurs et le tourisme vert se développe.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Façade sud du chĂąteau de BĂ©on.
      Façade sud du chùteau de Béon.
    • Maison dans le village d'Aste.
      Maison dans le village d'Aste.
    • L'Ă©glise Saints-FĂ©lix-et-Audacte de BĂ©on
      L'Ă©glise Saints-FĂ©lix-et-Audacte de BĂ©on
    • Église de BĂ©on : claveau sculptĂ© primitif reprĂ©sentant les quatre Ă©vangĂ©listes.
      Église de BĂ©on : claveau sculptĂ© primitif reprĂ©sentant les quatre Ă©vangĂ©listes.

    Patrimoine civil

    Le chĂąteau de BĂ©on remonte au XIVe siĂšcle[72]. Il fut remaniĂ© au XVIIe siĂšcle avant d'ĂȘtre laissĂ© Ă  l'abandon jusqu'aux annĂ©es 1980. Durant toute son histoire, il demeura la possession de la maison de BĂ©on, jusqu'Ă  sa lente extinction au XIXe siĂšcle. Inscrit au monuments historiques depuis mars 2005, il est aujourd'hui complĂštement restaurĂ©.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Jean-Baptiste d'Aste[73], à Aste, tient ses origines de la fin du XIXe siÚcle et est référencée à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recÚle un calice[74], classé à titre d'objet. L'église Saints-Félix-et-Audacte de Béon date, quant à elle, des XIIe et XIVe siÚcles.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Aste-Béon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Aste-Béon et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Aste-Béon et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Aste-Béon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
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