Aste-BĂ©on
Aste-Béon (en béarnais Aste-Bion ou Aste-Bioû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Aste-BĂ©on | |||||
Le village d'Aste. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée d'Ossau | ||||
Maire Mandat |
Michaël Dessein 2020-2026 |
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Code postal | 64260 | ||||
Code commune | 64069 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Astois/Béonnais | ||||
Population municipale |
230 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 01âČ 24âł nord, 0° 24âČ 42âł ouest | ||||
Altitude | Min. 438 m Max. 1 800 m |
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Superficie | 19,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Elle est composée de la réunion de deux villages distants de deux kilomÚtres : Aste et Béon.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Aste-Béon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 35 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 29 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : GĂšre-BĂ©lesten (1,1 km), Louvie-Soubiron (2,6 km), BĂ©ost (3,3 km), Bielle (3,9 km), Laruns (4,1 km), BilhĂšres (4,9 km), Castet (5,2 km), Eaux-Bonnes (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Aste-BĂ©on fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Oloron, le Lamay, un bras du gave d'Ossau, un bras du gave d'Ossau, L'Arrigast, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[7] - [8].
Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, aprÚs avoir traversé 64 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[15] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 635,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 42 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels
La rĂ©serve naturelle de nidification des vautours fauves, crĂ©Ă©e par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel du 11 dĂ©cembre 1974, se situe sur le territoire des communes d'Aste-BĂ©on, Bielle, BilhĂšres et Castet. Le musĂ©e qui lui est associĂ©, dĂ©nommĂ© la Falaise aux Vautours[22], se trouve Ă l'entrĂ©e du village d'Aste-BĂ©on.
Le PĂšne de BĂ©on culmine Ă 1 251 mĂštres[6].
La commune est traversée du nord au sud par le GR de Pays du tour de la vallée d'Ossau[6] - [23].
Urbanisme
Typologie
Aste-Béon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [25] - [26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27] - [28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (93,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (44,2 %), forĂȘts (37,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (8,9 %), prairies (7,8 %), zones urbanisĂ©es (1,3 %)[29].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits et hameaux
- Grange l'Art[6]
- Aste[6]
- BĂ©on[6]
- Boala d'Aste[6]
- Grange Borie[6]
- Chiperne[6]
- La CoumĂšte[6]
- Le Coutchet[6]
- DĂšs (granges du)[6]
- Le Génébra[6]
- Grange Lavigne[6]
- Lourziou[6]
- Grange Loustalet[6]
- Grange d'Ourdou[6]
- Peyraube (bois de)[6]
- Le Port d'Aste[6]
- Le Port de BĂ©on[6] - [30]
- Pourteig[6]
- Grange Salle[6]
- Le Sarrat[6]
- Serres[6]
- Sers[6]
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la route départementale 240.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aste-BĂ©on est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009, 2013, 2018, 2019 et 2021[33] - [31].
Aste-BĂ©on est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[34]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[35] - [36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[37]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[38].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[39]. 66,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [40].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[41] - [42].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 8]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[44].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Aste-BĂ©on est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[45].
Toponymie
Le toponyme Aste est mentionné en 1385[46] (censier de Béarn[47]) et apparaßt sous la forme Asta (1487[30], notaires d'Ossau[48]). Son origine est basque, de aitz/as, « pointe rocheuse »[46].
Le toponyme BĂ©on apparaĂźt sous les formes Beoo (1328[46], traitĂ© dâOssau-Val de Tena, 1374[30], contrats de Luntz[49] et 1385[46], censier de BĂ©arn[47]), Beo de la Bag d'Ossau (1427[30], contrats de Carresse[50]), Sent Felix de BĂ©on (1654[30], insinuations du diocĂšse d'Oloron[51]) et BĂ©on sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siĂšcle[46]. Il vient peut-ĂȘtre d'une racine oronymique prĂ©-indo-europĂ©enne *ben[46].
Son nom béarnais est Aste-Bion[52] ou Aste-Bioû[53].
Le Port de Béon désigne un hameau, déjà mentionné en 1756 par le dénombrement d'Aste[54] sous la graphie le parsan du Port.
Histoire
En 1385, Aste comptait 18 feux et dépendait du bailliage d'Ossau[30].
Ă cette mĂȘme date, BĂ©on comptait Ă©galement 18 feux et relevait du mĂȘme bailliage. Le fief de BĂ©on dĂ©pendait de la vicomtĂ© de BĂ©arn.
Les forges de BĂ©on
Durant la deuxiĂšme moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle, Jean-Joseph d'Augerot, greffier en chef du Parlement de Navarre, envisage d'exploiter le gisement de fer (magnĂ©tite[55]) situĂ© sur les hauteurs d'Aste. Il en envoie un Ă©chantillon en Espagne pour tester les qualitĂ©s du minerai, l'essai s'avĂšre fructueux. Il demande et obtient une concession d'exploitation de la mine d'Aste ainsi que le droit de bĂątir une forge (arrĂȘt du conseil du 6 dĂ©cembre 1768[56]). Sa construction se dĂ©roule de 1769 Ă 1770[56], il s'agit d'une forge de type catalan, elle se situe sur la route de Castet, en aval de BĂ©on[57], son emplacement est visible sur le cadastre napolĂ©onien[58]. Un canal alimentant la forge depuis les eaux du gave est construit en 1775[59]. Le travail de la forge est assurĂ© par des ouvriers venus d'Espagne, la production est de 900 quintaux (selon Hubert Bourgin[56]) voire de 2 200 quintaux (selon le Bulletin de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique des Hautes-PyrĂ©nĂ©es[60]) mais le minerai d'Aste est malheureusement inadaptĂ©, la qualitĂ© du fer produit est cassant et la mine est abandonnĂ©e au profit de mines plus lointaines[61] (mines de Pons Ă Laruns[62], de Rebenacq, de Castet, de Louvie-Juzon[63]...). La forge consommait une importante quantitĂ© de bois, ce qui dĂ©cima une grande partie des forĂȘts voisines[64]. La forge ne produisit jamais de bons produits, elle est rachetĂ©e Ă la fin du XVIIIe siĂšcle par le marquis d'Angosse qui la ferme dĂ©finitivement[65]. En 1894, la forge en ruine est encore visible[64].
Emigration
En 1894, Fernand Butel rédigea une intéressante étude sociologique sur la commune d'Aste-Béon[64], il indiquait que, de 1853 à 1894, 80 personnes (un sixiÚme de la population) avaient quitté la commune pour émigrer vers l'Argentine. Ce phénomÚne s'expliquait, selon lui, par le mode de transmission des propriétés agricoles en vallée d'Ossau : l'ainé de la famille prenait seul la succession de son pÚre sur l'exploitation familiale, les cadets (fille ou garçon) étant dédommagés par une compensation financiÚre. Auparavant, les cadets allaient louer leur service en Espagne ou au Portugal, mais à partir de 1850, des agences spécialisées font miroiter les gains potentiels d'une émigration vers l'Amérique, les Pyrénées Atlantiques (alors Basses Pyrénées) perdirent alors 64 000 habitants.
Arrivés en Argentine, la plupart des immigrants venus d'Aste-Béon travaillent au sein d'élevages de moutons dont ils sont propriétaires ou salariés. Ils envoient fréquemment de l'argent à leur famille restée au village, pour rembourser le prix du voyage qu'on leur a avancé, pour contribuer à la dot d'une fille lors d'un mariage ou pour participer à la reconstruction de l'église du village (église Saint-Jean d'Aste)[64].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
La commune fait partie de trois structures intercommunales[66] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Ossau ;
- le SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
Le nom des habitants est Astois et BĂ©onnais[67].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[69].
En 2020, la commune comptait 230 habitants[Note 9], en diminution de 5,74 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de la commune est historiquement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Le musée attire les visiteurs et le tourisme vert se développe.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Façade sud du chùteau de Béon.
- Maison dans le village d'Aste.
- L'Ă©glise Saints-FĂ©lix-et-Audacte de BĂ©on
- Ăglise de BĂ©on : claveau sculptĂ© primitif reprĂ©sentant les quatre Ă©vangĂ©listes.
Patrimoine civil
Le chĂąteau de BĂ©on remonte au XIVe siĂšcle[72]. Il fut remaniĂ© au XVIIe siĂšcle avant d'ĂȘtre laissĂ© Ă l'abandon jusqu'aux annĂ©es 1980. Durant toute son histoire, il demeura la possession de la maison de BĂ©on, jusqu'Ă sa lente extinction au XIXe siĂšcle. Inscrit au monuments historiques depuis mars 2005, il est aujourd'hui complĂštement restaurĂ©.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Jean-Baptiste d'Aste[73], à Aste, tient ses origines de la fin du XIXe siÚcle et est référencée à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recÚle un calice[74], classé à titre d'objet. L'église Saints-Félix-et-Audacte de Béon date, quant à elle, des XIIe et XIVe siÚcles.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de l'observatoire La Falaise aux vautours
- La forge de BĂ©on sur le site de Fer et savoir faire
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[43].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- « Communes les plus proches d'Aste-Béon », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- « Fiche communale d'Aste-Béon », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- « Carte hydrographique d'Aste-Béon » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- Sandre, « le gave d'Oloron ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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