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Louvie-Soubiron

Louvie-Soubiron (en béarnais LobiÚr-de-Haut ou Loubié-de-Haut) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Louvie-Soubiron
Louvie-Soubiron
La mairie de Louvie-Soubiron.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
GĂ©rard Sarrailh
2020-2026
Code postal 64440
Code commune 64354
DĂ©mographie
Population
municipale
124 hab. (2020 en augmentation de 0,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 00â€Č 01″ nord, 0° 24â€Č 45″ ouest
Altitude Min. 457 m
Max. 2 038 m
Superficie 26,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Louvie-Soubiron
Liens
Site web https://www.louvie-soubiron.fr

    Le gentilé est Louvie-Soubironnais[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Louvie-Soubiron se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  39 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  34 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : BĂ©ost (0,7 km), Laruns (1,8 km), Aste-BĂ©on (2,6 km), GĂšre-BĂ©lesten (3,0 km), Eaux-Bonnes (3,4 km), Bielle (6,3 km), BilhĂšres (7,2 km), Castet (7,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Louvie-Soubiron fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosées par le gave d'Ossau (affluent du gave d'Oloron) et par ses affluents :

    • le ruisseau le Canceigt (10 km) et son affluent :
      • l'arrĂšc de Badeigs et son affluent :
        • l'arrĂšc de la TĂ©oulĂšre
    • le ruisseau le Lamay

    La commune est également traversée par l'Ouzoum (affluent du gave de Pau) et ses affluents :

    • le Caud'Arrouy
    • le ruisseau de Gourlapit
    • le ruisseau de Hougarou
    • le ruisseau de LastĂštes
    • le ruisseau le LaussiĂšs

    Des captages d'eau pour la zone de Pau et ses alentours est alimenté par des sources karstiques, Aygue Blanque (teneur en nitrates faible, mg/l en 2009).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 428 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Laruns-Artouste », sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 8,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 635,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[15]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  45 km[16], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[17], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[18], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[20] - [21]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[22] - [23].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25] - [Carte 1] :

    • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste rĂ©seau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux Ă  trĂšs bonne qualitĂ© des eaux[26] ;
    • le « massif du Moulle de Jaout », d'une superficie de 16 350 ha, abritant en particulier six espĂšces rares, menacĂ©es Ă  l’échelle mondiale. Certaines de ces espĂšces comme le GĂ©ranium de BilhĂšre ne se rencontrent qu’en Haut BĂ©arn. D’autres, comme la Bartsie en Ă©pi (Northobartsia spicata), qui ne se rencontre en BĂ©arn que sur le massif de Jaout, lui confĂšrent toute son originalitĂ©), qui ne se rencontre en BĂ©arn que sur le massif de Jaout, lui confĂšrent toute son originalitĂ©[27] ;

    et deux au titre de la « directive Oiseaux »[25] - [Carte 2] :

    • les « pĂšnes du Moulle de Jaout », d'une superficie de 4 399 ha, un vaste ensemble montagneux comprenant des falaises exposĂ©es Ă  l'Ouest, caractĂ©risĂ©e par des habitats ouverts, forestiers et rupestres pyrĂ©nĂ©ens typiques favorisant la prĂ©sence d'espĂšces ornithologiques majeures[28] ;
    • les « pics de l'Estibet et de Mondragon », d'une superficie de 4 648 ha, sont une zone de montagne de moyenne Ă  haute altitude avec occupation du sol alternant habitats ouverts, forestiers et rupestre[29].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[30] - [Carte 3] :

    • les « pelouses, landes et boisements du pic Merdanson et du pic Mondragon » (2 759,1 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[31] ;
    • le « pic du Moulle de Jaut » (426,46 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[32],
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'ossau Ă  l'amont d'arudy et ses rives » (586,79 ha), couvrant 12 communes du dĂ©partement[33] ;

    et quatre ZNIEFF de type 2[Note 9] - [30] - [Carte 4] :

    • les « bassins versants amont de l'Ouzom (rive gauche) et du BĂ©ez » (9 662,23 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[34] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques et 2 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[35] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[36];
    • la « vallĂ©e d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[37].

    Urbanisme

    Typologie

    Louvie-Soubiron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [38] - [39] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41] - [42].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (50 %), forĂȘts (38,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (6,7 %), prairies (4,1 %), zones urbanisĂ©es (0,4 %)[43].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • Le hameau de Listo sur le chemin du col de Louvie.
    • Le quartier et le hameau des EschartĂšs, prĂšs de FerriĂ©res et de l'ancienne mine de Baburet. Ce hameau, fort Ă©loignĂ© de Louvie-Soubiron - Ă  cinq ou six heures de marche par le col de Louvie ou, par la route, Ă  une trentaine de kilomĂštres - est pourvu d'une mairie annexe.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Louvie-Soubiron est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[44]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[45].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, l'Ouzoum et le Canceigt. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009, 2018, 2019, 2021 et 2022[46] - [44].

    Louvie-Soubiron est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[47]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[48] - [49].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[50].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Louvie-Soubiron.

    Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 47,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [52].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[53] - [54].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Louvie-Soubiron est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[55].

    Toponymie

    Le toponyme Louvie-Soubiron apparaßt[56] sous les formes Lobiher-Susoo (1376, montre militaire de Béarn[57]), Lobier-Susoo (1414, titres de Louvie-Soubiron[58]), Lovier-Sobiroo (1489, notaires d'Ossau[59]), Lobier-Sobiron (1538, réformation de Béarn[60]), Sanctus-Martinus de Louvie (1606, insinuations du diocÚse d'Oloron[61]), Lovier-Soubiron (1612, titres de Louvie-Soubiron[58]), Lobie-Souvirion (1675, réformation de Béarn[60]).
    Listo est mentionnée[56] dÚs 1487 (Lobier et Listo, notaires d'Ossau[59]).
    'LobiĂšr' nom occitan vient du latin et signifie demeure de Lupinus, 'Soubiron' vient de l'occitan gascon 'sobiran' = en amont, en effet la commune est au-dessus de Louvie-Juzon[62].

    Son nom béarnais est LobiÚr-de-Haut[63] ou Loubié-de-Haut[64].

    Histoire

    En 1385, Louvie-Soubiron comptait 9 feux et Listo 3. Elles dépendaient du bailliage d'Ossau.
    Paul Raymond[56] note que ce village formait avec Listo une ruffe-baronnie depuis 1615, vassale de la vicomtĂ© de BĂ©arn. À noter que dĂšs 1538, le seigneur de ces communes s'attribue le titre de prumer rufabaron.

    Au XIXe siÚcle, les mines de fer de Baburet en vallée d'Ouzoum alimentent les forges d'Arthez-d'Asson[65], et de Louvie-Soubiron, toutes deux installées sur les bords de l'Ouzom (forges de la vallée de l'Ouzom)[66].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2001 Jean-Marc Répéto
    2001 2008 Jean-Marc Répéto
    2008 2014 GĂ©rard Sarrailh

    Intercommunalité

    La commune fait partie de deux structures intercommunales[67] :

    La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-BĂ©arn.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[69].

    En 2020, la commune comptait 124 habitants[Note 12], en augmentation de 0,81 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    316263156233306383353401378
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400394387347360363387383387
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    370303319280245217217190168
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    137128125118127121113112119
    2017 2020 - - - - - - -
    119124-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee Ă  partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Un gisement de fer, la mine de Baburet, fut exploité jusqu'en 1866, puis à nouveau de 1920 à 1962. Une carriÚre de marbre blanc fut également ouverte au nord du village. Elle donnait un marbre blanc « analogue au marbre de Carrare [...] et bon pour la statuaire [qui] a servi à faire les statues extérieures de la Madeleine, à Paris »[72] ainsi que du marbre bleu turquin.

    L'agriculture et l'élevage constituent une part importante de l'activité économique de la commune, qui fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    • Village.
      Village.
    • Louvie-Soubiron.
      Louvie-Soubiron.
    • La montagne depuis Louvie-Soubiron.
      La montagne depuis Louvie-Soubiron.
    • EntrĂ©e dans Louvie-Soubiron.
      Entrée dans Louvie-Soubiron.
    • Lavoir.
      Lavoir.
    • Église Saint-Martin-de-Tours.
      Église Saint-Martin-de-Tours.

    Patrimoine civil

    • L'ancienne mine de Baburet.
    • L'ancienne forge de Louvie.
    • L'ancienne forge de Nogarot.
    • L'ancienne forge d'Isale.
    • L'ancienne carriĂšre de marbre blanc de La PeyrĂšre.

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale Saint-Martin-de-Tours date du XIIe siÚcle et a été reconstruite au XIXe siÚcle.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[24].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Louvie-Soubiron », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Louvie-Soubiron », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Louvie-Soubiron », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

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