Lurbe-Saint-Christau
Lurbe-Saint-Christau (en bĂ©arnais Lurbe-Sent-Cristau ou LĂčrbáșč-SĂ©n-Cristau) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. C'est une petite station thermale dont les eaux cuivreuses sont efficaces dans le traitement de certaines dermatoses et des affections des muqueuses.
Lurbe-Saint-Christau | |||||
L'Ă©glise de Lurbe-Saint-Christau. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Lepretre 2020-2026 |
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Code postal | 64660 | ||||
Code commune | 64360 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
196 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 06âČ 53âł nord, 0° 36âČ 22âł ouest | ||||
Altitude | Min. 259 m Max. 1 200 m |
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Superficie | 7,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Lurbe-Saint-Christau se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 43 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 11 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Asasp-Arros (1,1 km), Eysus (3,2 km), Escot (4,1 km), Issor (4,6 km), Gurmençon (4,8 km), Agnos (5,6 km), Sarrance (7,0 km), Bidos (7,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Lurbe-Saint-Christau fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par le gave d'Aspe, l'Ourtau, lâArrec de Bugalas, lâArrec de Lanusset, lâArrec de Lassalle, un bras du gave d'Aspe, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 9 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du mont Aspe (2 643 mÚtres), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, aprÚs avoir traversé 17 communes[9].
L'Ourtau, d'une longueur totale de 12,8 km, prend sa source dans la commune d'Oloron-Sainte-Marie et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Eysus, aprÚs avoir traversé 3 communes[10].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[12].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[16] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 35 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[22].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) »[24], d'une superficie de 1 595 ha, un vaste rĂ©seau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux Ă trĂšs bonne qualitĂ© des eaux[25] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[26] - [Carte 3] : les « CrĂȘtes et pentes du pic Mail Arrouy » (1 035,79 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[27] et le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[28] et deux ZNIEFF de type 2[Note 8] - [26] - [Carte 4] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[29] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[30].
Urbanisme
Typologie
Lurbe-Saint-Christau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (54 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (28,4 %), prairies (26,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (23,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (21 %), mines, dĂ©charges et chantiers (0,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,1 %)[36].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
- Lanne de Bas ;
- Lanne de Haut ;
- Village.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lurbe-Saint-Christau est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe et l'Ourtau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 2009[39] - [37].
Lurbe-Saint-Christau est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[40]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[41] - [42].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[44].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[45]. 34,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [46].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lurbe-Saint-Christau est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[47].
Toponymie
Le toponyme Saint-Christau apparaßt[48] sous les formes Sen-Jacme de Bager (1438, notaires d'Oloron[49]), Sent-Xristau (vers 1443, rÚglement de la Cour Majour[50]), Sanct-Cristau et Sainct-Christau (respectivement 1538 et 1675, réformation de Béarn[51]), Saint-Cristau (1777, dénombrement d'Eysus[52]) et le BagÚs ou Saint-Christau (XVIIIe siÚcle, intendance de Pau[53]).
Son nom bĂ©arnais est Lurbe-Sent-Cristau[54] ou LĂčrbáșč-SĂ©n-Cristau[55].
Histoire
Préhistoire
Gisement azilien à la Tutte de Carrerore, fouillé par Georges Laplace (1949)[56] - [57].
Moyen-Ăge
Paul Raymond[48] note que Lurbe comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, Lurbe dépendait du bailliage d'Oloron et comptait 74 feux.
Saint-Christau est une ancienne commanderie dépendant de l'abbaye de Sainte-Christine (Espagne).
Lurbe et Saint-Christau se sont unies en 1955.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[58] :
- la communauté de communes du Haut Béarn ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat de la source de la Colombe ;
- le syndicat de regroupement pédagogique des communes de Lurbe/d'Asasp-Arros et Escot;
La commune dispose d'une Ă©cole maternelle.
Lurbe-Saint-Christau accueille le siÚge du syndicat de la source de la Colombe, du syndicat de regroupement pédagogique des communes de Lurbe/d'Asasp-Arros/Escot.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[60].
En 2020, la commune comptait 196 habitants[Note 12], en diminution de 3,92 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'activité est principalement agricole (polyculture, élevage, pùturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Une station thermale exploite les eaux ferro-cuivreuses (affections buccales et dermatologiques).
Culture locale et patrimoine
- Paysage Ă Lurbe-Saint-Christau.
- L'Ourteau Ă Lurbe-Saint-Christau.
- Escalier et tour de l'Ă©glise.
Patrimoine civil
La gare de Lurbe-Saint-Christau est en fonction, elle se trouve sur la ligne Pau-Canfranc. Elle est le départ de randonnées à la découverte de la géographie des Pyrénées (Association Géoval).
Patrimoine religieux
La commune se trouve sur la via Tolosane (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
LâĂ©glise Saint-Ătienne est situĂ©e sur le territoire de la commune.
Personnalités liées à la commune
- Bernard Labourdette (né le à Lurbe-Saint-Christau et mort le ) est un coureur cycliste professionnel de 1969 à 1977. Il a remporté la 16e étape du Tour de France 1971 à Gourette. Cette année 1971, il finit le tour à la 8e place.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Lurbe-Saint-Christau » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Lurbe-Saint-Christau », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Lurbe-Saint-Christau », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Lurbe-Saint-Christau », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Carte IGN sous GĂ©oportail
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Communauté de communes du Piémont oloronais