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Borce

Borce est une commune française du pays de Béarn, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie de la vallée d'Aspe. Le gentilé est Borçois.

Borce
Borce
La mairie de Borce ancienne Maison Forte
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Philippe Vigneau
2022-2026
Code postal 64490
Code commune 64136
DĂ©mographie
Gentilé Borçois
Population
municipale
129 hab. (2020 en diminution de 11,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 54â€Č 37″ nord, 0° 34â€Č 18″ ouest
Altitude Min. 560 m
Max. 2 258 m
Superficie 58,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Borce
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Borce
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Borce
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Borce

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Borce se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].

    Elle se situe Ă  69 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  37 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Etsaut (0,4 km), Cette-Eygun (3,3 km), Urdos (4,3 km), Lescun (5,7 km), Accous (7,5 km), LĂ©es-Athas (8,3 km), Osse-en-Aspe (10,2 km), Bedous (10,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Borce fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Aragon) au sud.

    Communes limitrophes de Borce[6] - [7]
    Cette-Eygun Etsaut
    Accous Borce Urdos
    AnsĂł
    (Drapeau de l'Espagne Espagne)

    Hydrographie

    La commune est drainĂ©e par le gave d'Aspe, gave de Belonce, gave duBaralet, le sescouĂ©, le ruisseau de Sadum, Larricarrouy, le ruisseau de Bait des Bous, le ruisseau de Bardiancou, le ruisseau de Boussoum, le ruisseau de Couecq, le ruisseau de Lacarroche, le ruisseau de Lapachouaou, le ruisseau de Larry, le ruisseau de Lucharry, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 73 km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Oloron-Sainte-Marie, aprĂšs avoir traversĂ© 17 communes[9].

    • Carte en couleur prĂ©sentant le rĂ©seau hydrographique de la commune
      RĂ©seaux hydrographique et routier de Borce

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 533 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 704,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  56 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cƓur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue l’exemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :

    • le « massif de l'Anie et d'EspelunguĂšre », d'une superficie de 14 253 ha, un massif montagneux siliceux avec des secteurs calcaires, avec de nombreux habitats herbacĂ©s Ă  boisĂ©s, siliceux Ă  calcaires, secs Ă  humides[28] ;
    • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste rĂ©seau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux Ă  trĂšs bonne qualitĂ© des eaux[29] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[27] - [Carte 3] :

    • les « hautes vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste Ă©tendue de systĂšme montagnard et alpin Ă©talĂ©e sur plusieurs vallĂ©es incluant la Zone centrale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, dont l'intĂ©rĂȘt est la prĂ©sence d'habitats et d'espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es[30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[31] - [Carte 4] :

    • le « cirque de Lescun » (5 691,44 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[32] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[33],
    • la « Rive gauche de la Haute vallĂ©e d'Aspe » (9 444,85 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[34] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] :

    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[35] ;
    • la « vallĂ©e d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[36].

    Espace animalier

    L'espace animalier de Borce a vu le jour en 2004 Ă  l'initiative de la commune. Mais c'est en 1971 que tout a commencĂ© Ă  la suite de la dĂ©couverte de l'ourson Jojo par des enfants de la PEP de Borce. Est alors nĂ© le clos aux Ours au sein mĂȘme du village. À la suite de la liquidation judiciaire de la derniĂšre sociĂ©tĂ© gestionnaire du parc, les anciens salariĂ©s, entourĂ©s de nombreux bĂ©nĂ©voles notamment borçois, se sont rassemblĂ©s pour crĂ©er l'association Parc'Ours. La reprise en gestion du parc animalier de Borce, par l’association, a permis, entre autres, le sauvetage et la crĂ©ation d’emplois, de contribuer Ă  la prĂ©servation d’espĂšces sauvages et au maintien plus global de l’activitĂ© touristique et Ă©conomique aspoise.

    Urbanisme

    Typologie

    Borce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (95,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (37,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (9,6 %), prairies (3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,4 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    • Aubise
    • Anglus
    • AyrirĂ©
    • BĂ©rat du bas
    • BĂ©rat du haut
    • Biella (le)
    • Forges d'Abel (les)
    • Sayerse

    Voies de communication et transports

    Ancienne gare des Forges d'Abel.

    Le village est accessible en voiture par la RN134. Un car affrété par la région Nouvelle-Aquitaine dessert le village voisin d'Etsaut. Pour les marcheurs, Borce se situe au croisement du GR10 et du chemin vers Saint Jacques de Compostelle (Voie d'Arles). L'ancienne voie ferrée de ligne de Pau à Canfranc (frontiÚre) traverse la commune et emprunte le viaduc de Borce pour franchir le gave d'Aspe.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Borce est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009 et 2021[45] - [43].

    Borce est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[50].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Borce.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 19,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [52].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[53] - [54].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Borce est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[55].

    Toponymie

    Le toponyme Borce apparaĂźt sous les formes Borsa (XIIe siĂšcle[56], cartulaire de Sauvelade[57]), Borza (1186[56], titres de Barcelone[58]), Borse (1250[56], for d'Aspe[59]), Sanctus Michael de Borse (1674[56], insinuations du diocĂšse d'Oloron[60]). Son nom gascon est BĂČrça. Anglus, dĂ©signant un bois et un mont de la commune, est mentionnĂ© en 1863 dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[56].

    Histoire

    Ancienne tour du guet

    En 1385[56], Borce comptait 66 feux et dépendait du bailliage d'Aspe. C'était le chef-lieu du vic d'en haut de la vallée d'Aspe.

    Four à pain datant de l'époque médiévale.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1965 2008 René Rose SFIO puis PS
    2008 2014 René Rose PS Président de la communauté de communes
    2014 En cours Jean-Claude Coustet

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[61] :

    • la communautĂ© de communes de la VallĂ©e d'Aspe ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d'aide matĂ©rielle Ă  la scolarisation en VallĂ©e d'Aspe ;
    • le syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
    • le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[63].

    En 2020, la commune comptait 129 habitants[Note 12], en diminution de 11,03 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    749788811825785729746860727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723722608568539523513511477
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    483509585481515389359315267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    249245205132195163172150134
    2020 - - - - - - - -
    129--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune est principalement portée par le tourisme, l'élevage et la présence d'usines hydroélectriques. L'élevage donne lieu à une production fromagÚre artisanale. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Lieux et monuments

    Un bourg médiéval

    La commune prĂ©sente un ensemble de maisons[66] - [67] - [68] - [69] - [70] des XIVe, XVe, XVIe, XVIIe et XIXe siĂšcles (Ă©tables et fours Ă  pain), ainsi que des maisons fortes des XIIIe et XIVe siĂšcles[71]. À l'entrĂ©e du village, la maison Sayerse est une ancienne tour de guet. Au cƓur du village, la maison Tarras prĂ©sente une petite tour. Dans la rue principale, la maison de Bernard de Salefranque, notaire royal sous Jeanne d’Albret, se distingue par sa hauteur, son Ă©cusson Ă  l'envers, ses fenĂȘtres Ă  meneaux ainsi que ses sculptures sur les chambranles de la fenĂȘtre nord. Enfin, les fours Ă  pain, le lavoir, les quatre fontaines et les fenĂȘtres en ogives tĂ©moignent de l'histoire mĂ©diĂ©vale du village. Anecdote historique, un cas d'emmurement d'animal est signalĂ© Ă  Borce : « M. W. Webster cite le fait, dont il a eu personnellement connaissance, de l'emmurement d'un coq avec toutes ses plumes au milieu d'un mur au centre d'une maison du XIVe siĂšcle, qu'il vit dĂ©molir sous ses yeux Ă  Borce, dans la vallĂ©e d'Asp »[72] - [73].

    Fontaine prĂšs du lavoir

    À l'extĂ©rieur du village vers le sud, un pont mĂ©diĂ©val enjambe le ruisseau du Belonce[74]. Il est localisĂ© Ă  proximitĂ© de la confluence du Belonce avec le gave d’Aspe. Ce pont est situĂ© sur l’ancien chemin communal de Borce Ă  Urdos selon le cadastre napolĂ©onien. L’ouvrage porte les caractĂ©ristiques des constructions romanes des XIe et XIIe siĂšcles. Il est donc construit durant le bas Moyen Âge Ă  l’époque de la fondation des bourgs mĂ©diĂ©vaux de Borce et d’Etsaut. Il forme alors partie intĂ©grante du chemin de Saint Jacques de Compostelle et des rĂ©seaux transfrontaliers d’échanges. La voute de son unique arche conserve des maçonneries d’origine : moellons de calcaire apparemment extraits de carriĂšres proches soudĂ©es par du mortier de chaux et de sable mĂȘlĂ© Ă  du gravier. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe le pont est progressivement abandonnĂ© au profit de la voie communale du pont de Cebers. Il est fermĂ© Ă  la circulation en 1965. MalgrĂ© cet abandon progressif, l’étude architecturale du pont rĂ©alisĂ©e en 1998 rĂ©vĂšle plusieurs restaurations Ă  l’époque moderne entre la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle et la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. En 1997, la mairie de Borce engage une campagne de dĂ©vĂ©gĂ©talisation. Depuis, le pont s’est fortement dĂ©gradĂ©. En 2017, ses soubassements sont affouillĂ©s, ses assises ont disparu et le pont tient sur des roches sujettes aux embĂącles. La chaussĂ©e du pont est en partie tombĂ©e. Le CAUE[75] prĂ©conise la restauration du pont afin de le mettre en valeur auprĂšs du public.

    Une Ă©tape du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

    Église Saint-Michel de Borce.

    Le village est une des derniÚres étapes de la via Tolosane, avant de passer le Col du Somport pour atteindre le camino aragonés, section suivante du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui suit le cours de la riviÚre Aragon pour rejoindre Puente la Reina, faisant ainsi le trait d'union avec le camino francés.

    Un hÎpital dédié à Saint-Antoine-Abbé[76] est construit aux XVIIe et XVIIIe siÚcles pour accueillir les pÚlerins. Il est rénové au XXe siÚcle et est aujourd'hui un site de l'écomusée de la Vallée d'Aspe. L'hÎpital est constitué par une chapelle, un gßte pour les pÚlerins et d'un jardin.

    L’église Saint-Michel, rĂ©novĂ©e au XVIIe siĂšcle prĂ©sente un bĂ©nitier remarquable en calcaire noir ornĂ© d’une coquille Saint-Jacques, d’un bourdon et d’un masque barbu.

    Du pastoralisme au jumelage

    Depuis 1862, en vertu de l'article 10 du traité de Bayonne de 1862 les pasteurs espagnols de la vallée d'Anso peuvent librement faire paßtre leurs troupeaux dans deux secteurs de territoire français contigus à la frontiÚre, sur le territoire de la commune de Borce, de jour comme de nuit. En complément de cette disposition, le passage est libre par un chemin spécifique situé hors de ces secteurs territoriaux afin de permettre l'accÚs des troupeaux au premier de ces secteurs. Cette disposition est toutefois inapplicable une année sur six (les années divisibles par 3 et impaires), des rÚgles symétriques autorisant ces années-là le pacage des troupeaux de Borce sur des territoires espagnols[77].

    De nos jours, le jumelage de Borce avec le village d'Drapeau de l'Espagne Ansó (Espagne)[78] réaffirme la solidarité transfrontaliÚre entre les deux villages. Chaque année, les représentants des deux villages se retrouvent autour d'une borne à la frontiÚre afin d'inscrire cette amitié dans le présent.

    Le fort du Portalet

    Fort du Portalet.

    Le fort est construit entre 1842 et 1870 à la demande du roi Louis-Philippe afin de sécuriser la route du Somport en cas de guerre. Situé à 765 mÚtres d'altitude sur une falaise dominant le gave, il est situé sur les communes de Borce et d'Etsaut. Conçu pour abriter 400 hommes capables de résister à un siÚge d'une semaine au moins, le fort est occupé de 1871 à 1925 par le 18e régiment d'infanterie de Pau. Il devient ensuite une colonie de vacances jusqu'en 1939. Pendant la seconde guerre mondiale, il sert tour à tour de prison politique au régime de Vichy, de fort de garnison pour l'armée nazie puis de prison de détention à libération. AprÚs un retour du 18e régiment, le fort est démilitarisé en 1962. Il est acheté par un particulier puis par la communauté de communes de la Vallée d'Aspe en 1999. Depuis 2005, le fort est classé monument historique. Des travaux de restauration sont en cours : chemin d'accÚs, dé-végétalisation, toitures et terrasses.

    Patrimoine archéologique

    Les 42 monuments protohistoriques situĂ©s sur la commune de Borce et inventoriĂ©s par Jacques Blot[79] font partie d’un plus vaste ensemble concernant l’ensemble de la vallĂ©e d’Aspe et des vallĂ©es voisines. QualifiĂ©s de tertre, de tumulus, de cromlech ou de dolmen, il s’agit majoritairement de tombes Ă  incinĂ©ration ou inhumation Ă©difiĂ©es par les populations de pasteurs transhumants au nĂ©olithique lors du passage par les estives. Dans cet ensemble, le mĂ©galithe d’Urdasque tient une place polĂ©mique particuliĂšre. À une altitude de 637 m, il est situĂ© au sud de l’embouchure du ruisseau du Belonce avec le gave d’Aspe, au fond d’une prairie, au pied d’un cĂŽne d’éboulis. Il s’agit d’une vaste excavation amĂ©nagĂ©e dans un amoncellement de dalles et de blocs rocheux. Il est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois sous le nom de « dolmen d’Urdasque » en 1862 par F. Couarraze de Laa[80] qui cherche alors des « traces du culte druidique ». Dix ans plus tard, DieudonnĂ© d’ArrentiĂšres[81] signale de nouveau ce « monument celtique ». Contrairement Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, il considĂšre ce mĂ©galithe comme Ă©tant un « sanctuaire avec son allĂ©e couverte, un galgal » Ă©tant donnĂ© son orientation d’Ouest en Est. Il affirme que les matĂ©riaux employĂ©s ont Ă©tĂ© apportĂ©s de mains d’homme en Ă©voquant un mur de calschiste et un plafond de marbre blanc pour la grande chambre. Ces informations sont contredites par les observations contemporaines. En 1979, Jacques Blot considĂšre que ce mĂ©galithe n’est ni un dolmen ni une allĂ©e couverte mais plutĂŽt un abri pastoral amĂ©nagĂ© Ă  une date inconnue. Il prĂ©cise que la prĂ©sence de dolmen dans un espace encaissĂ© et sans horizon est rare. En outre, ces blocs rocheux sont peut-ĂȘtre le rĂ©sultat du cĂŽne d’éboulis plutĂŽt que d’un amĂ©nagement anthropique. Ce mĂ©galithe est occupĂ© durant tout le XXe siĂšcle. Il est appelĂ© craig par les Borçois. Dans les annĂ©es 1970, le propriĂ©taire du terrain signale son utilisation comme refuge par les ouvriers espagnols lors de la construction de la voie ferrĂ©e. La murette en pierres sĂšches au fond de la cavitĂ© est montĂ©e en 1928 par les ouvriers. Le mĂ©galithe est encore aujourd’hui utilisĂ© comme Ă©table pour les Ăąnes des actuels propriĂ©taires du terrain.

    ƒuvre d'art contemporain

    SituĂ©e sur l’aire de repos de la route nationale entre Etsaut et Borce, point de dĂ©part du chemin de la MĂąture, la sculpture de Erik Dietman achevĂ©e par Saturo Sato s’intitule « Hommage aux hommes forts de la vallĂ©e 
 et Ă  leurs femmes ». Cette sculpture s’intĂšgre Ă  un vaste projet portĂ© par l’association oloronaise El Camino : la crĂ©ation d’un chemin d’art contemporain sur le tracĂ© du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Oloron-Sainte-Marie et la frontiĂšre espagnole. Erik Dietman et son Ă©quipe commencent sa construction Ă  la fin des annĂ©es 1990. L’artiste souhaite alors rendre hommage aux hommes qui transportaient des troncs d’arbre sur le pĂ©rilleux chemin de la mĂąture. La sculpture se compose de pierres provenant des vallĂ©es d’Aspe, d’Ossau et du BarĂ©tous lĂ©gĂšrement sculptĂ©es pour faire apparaĂźtre des silhouettes. Ces pierres devaient initialement ĂȘtre couronnĂ©es de troncs d’arbre, rĂ©fĂ©rence ultime au transport des mĂąts. Cependant, la mort d’Erik Dietman en 2002 laisse ce projet inachevĂ©. 10 ans plus tard, Ă  la demande de l’association El Camino, Satoru Sato, artiste japonais ami d’Erik Dietman, propose de complĂ©ter l'Ɠuvre. Il choisit de mettre en valeur les sculptures en crĂ©ant un Ă©crin gĂ©omĂ©trique.

    Culture et vie locale

    Services

    • Équipements publics : une maison pour tous, un tennis, un fronton mur Ă  gauche couvert, une aire de jeux, une aire de pique-nique, des toilettes publiques, un tĂ©lĂ©phone public, deux dĂ©fibrillateurs.
    • Commerce : un bar-Ă©picerie et dĂ©pĂŽt de pain
    • HĂ©bergements touristiques : un gĂźte d’étape de 18 lits, un gĂźte pour pĂšlerins de 6 lits, des chambres d'hĂŽtes et des gĂźtes.
    • Parc animalier : Parc'Ours

    FĂȘtes de Borce

    • La fĂȘte patronale de Borce est la Saint Michel. Elle est organisĂ©e le premier dimanche d'octobre : messe puis repas collectif.
    • La fĂȘte estivale Minja Candela (Mange chandelle) se dĂ©roule depuis 2014 le dernier samedi de juillet : concerts, animations artistiques, thĂ©Ăątre de rue...

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Références

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