Borce
Borce est une commune française du pays de Béarn, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. La commune fait partie de la vallée d'Aspe. Le gentilé est Borçois.
Borce | |||||
La mairie de Borce ancienne Maison Forte | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Philippe Vigneau 2022-2026 |
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Code postal | 64490 | ||||
Code commune | 64136 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Borçois | ||||
Population municipale |
129 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 2,2 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 54âČ 37âł nord, 0° 34âČ 18âł ouest | ||||
Altitude | Min. 560 m Max. 2 258 m |
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Superficie | 58,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Borce se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].
Elle se situe à 69 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 37 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Etsaut (0,4 km), Cette-Eygun (3,3 km), Urdos (4,3 km), Lescun (5,7 km), Accous (7,5 km), LĂ©es-Athas (8,3 km), Osse-en-Aspe (10,2 km), Bedous (10,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Borce fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Aspe, gave de Belonce, gave duBaralet, le sescoué, le ruisseau de Sadum, Larricarrouy, le ruisseau de Bait des Bous, le ruisseau de Bardiancou, le ruisseau de Boussoum, le ruisseau de Couecq, le ruisseau de Lacarroche, le ruisseau de Lapachouaou, le ruisseau de Larry, le ruisseau de Lucharry, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 73 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de 58,1 km, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, aprÚs avoir traversé 17 communes[9].
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Borce
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lescun », sur la commune de Lescun, mise en service en 1990[15] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 704,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 56 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cĆur et de l'aire d'adhĂ©sion[Note 6] du Parc National des PyrĂ©nĂ©es. CrĂ©Ă© en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spĂ©cifique particuliĂšrement intĂ©ressante : importantes populations dâisards, colonies de marmottes rĂ©implantĂ©es avec succĂšs, grands rapaces tels le GypaĂšte barbu, le Vautour fauve, le PercnoptĂšre dâĂgypte ou lâAigle royal, le Grand tĂ©tras et le discret Desman des PyrĂ©nĂ©es qui constitue lâexemple type de ce prĂ©cieux patrimoine confiĂ© au Parc national et aussi l'Ours des PyrĂ©nĂ©es[24] - [25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :
- le « massif de l'Anie et d'EspelunguÚre », d'une superficie de 14 253 ha, un massif montagneux siliceux avec des secteurs calcaires, avec de nombreux habitats herbacés à boisés, siliceux à calcaires, secs à humides[28] ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de 1 595 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à trÚs bonne qualité des eaux[29] ;
et une au titre de la « directive Oiseaux »[27] - [Carte 3] :
- les « hautes vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau », d'une superficie de 49 106 ha, une vaste Ă©tendue de systĂšme montagnard et alpin Ă©talĂ©e sur plusieurs vallĂ©es incluant la Zone centrale du Parc national des PyrĂ©nĂ©es, dont l'intĂ©rĂȘt est la prĂ©sence d'habitats et d'espĂšces de haute altitude, souvent spĂ©cifiques aux PyrĂ©nĂ©es[30].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[31] - [Carte 4] :
- le « cirque de Lescun » (5 691,44 ha), couvrant 4 communes du département[32] ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (1 207,81 ha), couvrant 23 communes du département[33],
- la « Rive gauche de la Haute vallée d'Aspe » (9 444,85 ha), couvrant 5 communes du département[34] ;
et deux ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[35] ;
- la « vallée d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du département[36].
Espace animalier
L'espace animalier de Borce a vu le jour en 2004 Ă l'initiative de la commune. Mais c'est en 1971 que tout a commencĂ© Ă la suite de la dĂ©couverte de l'ourson Jojo par des enfants de la PEP de Borce. Est alors nĂ© le clos aux Ours au sein mĂȘme du village. Ă la suite de la liquidation judiciaire de la derniĂšre sociĂ©tĂ© gestionnaire du parc, les anciens salariĂ©s, entourĂ©s de nombreux bĂ©nĂ©voles notamment borçois, se sont rassemblĂ©s pour crĂ©er l'association Parc'Ours. La reprise en gestion du parc animalier de Borce, par lâassociation, a permis, entre autres, le sauvetage et la crĂ©ation dâemplois, de contribuer Ă la prĂ©servation dâespĂšces sauvages et au maintien plus global de lâactivitĂ© touristique et Ă©conomique aspoise.
Urbanisme
Typologie
Borce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (95,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (95,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (48,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (37,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (9,6 %), prairies (3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,4 %), zones urbanisĂ©es (0,3 %)[42].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
- Aubise
- Anglus
- Ayriré
- BĂ©rat du bas
- BĂ©rat du haut
- Biella (le)
- Forges d'Abel (les)
- Sayerse
Voies de communication et transports
Le village est accessible en voiture par la RN134. Un car affrété par la région Nouvelle-Aquitaine dessert le village voisin d'Etsaut. Pour les marcheurs, Borce se situe au croisement du GR10 et du chemin vers Saint Jacques de Compostelle (Voie d'Arles). L'ancienne voie ferrée de ligne de Pau à Canfranc (frontiÚre) traverse la commune et emprunte le viaduc de Borce pour franchir le gave d'Aspe.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Borce est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009 et 2021[45] - [43].
Borce est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[49]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[50].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[51]. 19,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [52].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[53] - [54].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Borce est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[55].
Toponymie
Le toponyme Borce apparaĂźt sous les formes Borsa (XIIe siĂšcle[56], cartulaire de Sauvelade[57]), Borza (1186[56], titres de Barcelone[58]), Borse (1250[56], for d'Aspe[59]), Sanctus Michael de Borse (1674[56], insinuations du diocĂšse d'Oloron[60]). Son nom gascon est BĂČrça. Anglus, dĂ©signant un bois et un mont de la commune, est mentionnĂ© en 1863 dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[56].
Histoire
En 1385[56], Borce comptait 66 feux et dépendait du bailliage d'Aspe. C'était le chef-lieu du vic d'en haut de la vallée d'Aspe.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de cinq structures intercommunales[61] :
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en Vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte des gaves dâOloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[63].
En 2020, la commune comptait 129 habitants[Note 12], en diminution de 11,03 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
L'économie de la commune est principalement portée par le tourisme, l'élevage et la présence d'usines hydroélectriques. L'élevage donne lieu à une production fromagÚre artisanale. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Lieux et monuments
Un bourg médiéval
La commune prĂ©sente un ensemble de maisons[66] - [67] - [68] - [69] - [70] des XIVe, XVe, XVIe, XVIIe et XIXe siĂšcles (Ă©tables et fours Ă pain), ainsi que des maisons fortes des XIIIe et XIVe siĂšcles[71]. Ă l'entrĂ©e du village, la maison Sayerse est une ancienne tour de guet. Au cĆur du village, la maison Tarras prĂ©sente une petite tour. Dans la rue principale, la maison de Bernard de Salefranque, notaire royal sous Jeanne dâAlbret, se distingue par sa hauteur, son Ă©cusson Ă l'envers, ses fenĂȘtres Ă meneaux ainsi que ses sculptures sur les chambranles de la fenĂȘtre nord. Enfin, les fours Ă pain, le lavoir, les quatre fontaines et les fenĂȘtres en ogives tĂ©moignent de l'histoire mĂ©diĂ©vale du village. Anecdote historique, un cas d'emmurement d'animal est signalĂ© Ă Borce : « M. W. Webster cite le fait, dont il a eu personnellement connaissance, de l'emmurement d'un coq avec toutes ses plumes au milieu d'un mur au centre d'une maison du XIVe siĂšcle, qu'il vit dĂ©molir sous ses yeux Ă Borce, dans la vallĂ©e d'Asp »[72] - [73].
Ă l'extĂ©rieur du village vers le sud, un pont mĂ©diĂ©val enjambe le ruisseau du Belonce[74]. Il est localisĂ© Ă proximitĂ© de la confluence du Belonce avec le gave dâAspe. Ce pont est situĂ© sur lâancien chemin communal de Borce Ă Urdos selon le cadastre napolĂ©onien. Lâouvrage porte les caractĂ©ristiques des constructions romanes des XIe et XIIe siĂšcles. Il est donc construit durant le bas Moyen Ăge Ă lâĂ©poque de la fondation des bourgs mĂ©diĂ©vaux de Borce et dâEtsaut. Il forme alors partie intĂ©grante du chemin de Saint Jacques de Compostelle et des rĂ©seaux transfrontaliers dâĂ©changes. La voute de son unique arche conserve des maçonneries dâorigine : moellons de calcaire apparemment extraits de carriĂšres proches soudĂ©es par du mortier de chaux et de sable mĂȘlĂ© Ă du gravier. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe le pont est progressivement abandonnĂ© au profit de la voie communale du pont de Cebers. Il est fermĂ© Ă la circulation en 1965. MalgrĂ© cet abandon progressif, lâĂ©tude architecturale du pont rĂ©alisĂ©e en 1998 rĂ©vĂšle plusieurs restaurations Ă lâĂ©poque moderne entre la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle et la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. En 1997, la mairie de Borce engage une campagne de dĂ©vĂ©gĂ©talisation. Depuis, le pont sâest fortement dĂ©gradĂ©. En 2017, ses soubassements sont affouillĂ©s, ses assises ont disparu et le pont tient sur des roches sujettes aux embĂącles. La chaussĂ©e du pont est en partie tombĂ©e. Le CAUE[75] prĂ©conise la restauration du pont afin de le mettre en valeur auprĂšs du public.
Une Ă©tape du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Le village est une des derniÚres étapes de la via Tolosane, avant de passer le Col du Somport pour atteindre le camino aragonés, section suivante du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui suit le cours de la riviÚre Aragon pour rejoindre Puente la Reina, faisant ainsi le trait d'union avec le camino francés.
Un hÎpital dédié à Saint-Antoine-Abbé[76] est construit aux XVIIe et XVIIIe siÚcles pour accueillir les pÚlerins. Il est rénové au XXe siÚcle et est aujourd'hui un site de l'écomusée de la Vallée d'Aspe. L'hÎpital est constitué par une chapelle, un gßte pour les pÚlerins et d'un jardin.
LâĂ©glise Saint-Michel, rĂ©novĂ©e au XVIIe siĂšcle prĂ©sente un bĂ©nitier remarquable en calcaire noir ornĂ© dâune coquille Saint-Jacques, dâun bourdon et dâun masque barbu.
Du pastoralisme au jumelage
Depuis 1862, en vertu de l'article 10 du traité de Bayonne de 1862 les pasteurs espagnols de la vallée d'Anso peuvent librement faire paßtre leurs troupeaux dans deux secteurs de territoire français contigus à la frontiÚre, sur le territoire de la commune de Borce, de jour comme de nuit. En complément de cette disposition, le passage est libre par un chemin spécifique situé hors de ces secteurs territoriaux afin de permettre l'accÚs des troupeaux au premier de ces secteurs. Cette disposition est toutefois inapplicable une année sur six (les années divisibles par 3 et impaires), des rÚgles symétriques autorisant ces années-là le pacage des troupeaux de Borce sur des territoires espagnols[77].
De nos jours, le jumelage de Borce avec le village d' Ansó (Espagne)[78] réaffirme la solidarité transfrontaliÚre entre les deux villages. Chaque année, les représentants des deux villages se retrouvent autour d'une borne à la frontiÚre afin d'inscrire cette amitié dans le présent.
Le fort du Portalet
Le fort est construit entre 1842 et 1870 à la demande du roi Louis-Philippe afin de sécuriser la route du Somport en cas de guerre. Situé à 765 mÚtres d'altitude sur une falaise dominant le gave, il est situé sur les communes de Borce et d'Etsaut. Conçu pour abriter 400 hommes capables de résister à un siÚge d'une semaine au moins, le fort est occupé de 1871 à 1925 par le 18e régiment d'infanterie de Pau. Il devient ensuite une colonie de vacances jusqu'en 1939. Pendant la seconde guerre mondiale, il sert tour à tour de prison politique au régime de Vichy, de fort de garnison pour l'armée nazie puis de prison de détention à libération. AprÚs un retour du 18e régiment, le fort est démilitarisé en 1962. Il est acheté par un particulier puis par la communauté de communes de la Vallée d'Aspe en 1999. Depuis 2005, le fort est classé monument historique. Des travaux de restauration sont en cours : chemin d'accÚs, dé-végétalisation, toitures et terrasses.
Patrimoine archéologique
Les 42 monuments protohistoriques situĂ©s sur la commune de Borce et inventoriĂ©s par Jacques Blot[79] font partie dâun plus vaste ensemble concernant lâensemble de la vallĂ©e dâAspe et des vallĂ©es voisines. QualifiĂ©s de tertre, de tumulus, de cromlech ou de dolmen, il sâagit majoritairement de tombes Ă incinĂ©ration ou inhumation Ă©difiĂ©es par les populations de pasteurs transhumants au nĂ©olithique lors du passage par les estives. Dans cet ensemble, le mĂ©galithe dâUrdasque tient une place polĂ©mique particuliĂšre. Ă une altitude de 637 m, il est situĂ© au sud de lâembouchure du ruisseau du Belonce avec le gave dâAspe, au fond dâune prairie, au pied dâun cĂŽne dâĂ©boulis. Il sâagit dâune vaste excavation amĂ©nagĂ©e dans un amoncellement de dalles et de blocs rocheux. Il est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois sous le nom de « dolmen dâUrdasque » en 1862 par F. Couarraze de Laa[80] qui cherche alors des « traces du culte druidique ». Dix ans plus tard, DieudonnĂ© dâArrentiĂšres[81] signale de nouveau ce « monument celtique ». Contrairement Ă son prĂ©dĂ©cesseur, il considĂšre ce mĂ©galithe comme Ă©tant un « sanctuaire avec son allĂ©e couverte, un galgal » Ă©tant donnĂ© son orientation dâOuest en Est. Il affirme que les matĂ©riaux employĂ©s ont Ă©tĂ© apportĂ©s de mains dâhomme en Ă©voquant un mur de calschiste et un plafond de marbre blanc pour la grande chambre. Ces informations sont contredites par les observations contemporaines. En 1979, Jacques Blot considĂšre que ce mĂ©galithe nâest ni un dolmen ni une allĂ©e couverte mais plutĂŽt un abri pastoral amĂ©nagĂ© Ă une date inconnue. Il prĂ©cise que la prĂ©sence de dolmen dans un espace encaissĂ© et sans horizon est rare. En outre, ces blocs rocheux sont peut-ĂȘtre le rĂ©sultat du cĂŽne dâĂ©boulis plutĂŽt que dâun amĂ©nagement anthropique. Ce mĂ©galithe est occupĂ© durant tout le XXe siĂšcle. Il est appelĂ© craig par les Borçois. Dans les annĂ©es 1970, le propriĂ©taire du terrain signale son utilisation comme refuge par les ouvriers espagnols lors de la construction de la voie ferrĂ©e. La murette en pierres sĂšches au fond de la cavitĂ© est montĂ©e en 1928 par les ouvriers. Le mĂ©galithe est encore aujourdâhui utilisĂ© comme Ă©table pour les Ăąnes des actuels propriĂ©taires du terrain.
Ćuvre d'art contemporain
SituĂ©e sur lâaire de repos de la route nationale entre Etsaut et Borce, point de dĂ©part du chemin de la MĂąture, la sculpture de Erik Dietman achevĂ©e par Saturo Sato sâintitule « Hommage aux hommes forts de la vallĂ©e ⊠et Ă leurs femmes ». Cette sculpture sâintĂšgre Ă un vaste projet portĂ© par lâassociation oloronaise El Camino : la crĂ©ation dâun chemin dâart contemporain sur le tracĂ© du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle entre Oloron-Sainte-Marie et la frontiĂšre espagnole. Erik Dietman et son Ă©quipe commencent sa construction Ă la fin des annĂ©es 1990. Lâartiste souhaite alors rendre hommage aux hommes qui transportaient des troncs dâarbre sur le pĂ©rilleux chemin de la mĂąture. La sculpture se compose de pierres provenant des vallĂ©es dâAspe, dâOssau et du BarĂ©tous lĂ©gĂšrement sculptĂ©es pour faire apparaĂźtre des silhouettes. Ces pierres devaient initialement ĂȘtre couronnĂ©es de troncs dâarbre, rĂ©fĂ©rence ultime au transport des mĂąts. Cependant, la mort dâErik Dietman en 2002 laisse ce projet inachevĂ©. 10 ans plus tard, Ă la demande de lâassociation El Camino, Satoru Sato, artiste japonais ami dâErik Dietman, propose de complĂ©ter l'Ćuvre. Il choisit de mettre en valeur les sculptures en crĂ©ant un Ă©crin gĂ©omĂ©trique.
Culture et vie locale
Services
- Ăquipements publics : une maison pour tous, un tennis, un fronton mur Ă gauche couvert, une aire de jeux, une aire de pique-nique, des toilettes publiques, un tĂ©lĂ©phone public, deux dĂ©fibrillateurs.
- Commerce : un bar-épicerie et dépÎt de pain
- HĂ©bergements touristiques : un gĂźte dâĂ©tape de 18 lits, un gĂźte pour pĂšlerins de 6 lits, des chambres d'hĂŽtes et des gĂźtes.
- Parc animalier : Parc'Ours
FĂȘtes de Borce
- La fĂȘte patronale de Borce est la Saint Michel. Elle est organisĂ©e le premier dimanche d'octobre : messe puis repas collectif.
- La fĂȘte estivale Minja Candela (Mange chandelle) se dĂ©roule depuis 2014 le dernier samedi de juillet : concerts, animations artistiques, thĂ©Ăątre de rue...
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Borce » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Borce », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Borce », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Borce », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
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Références
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- F. Couarraze de Laa, « Les monuments du Druidisme dans la vallĂ©e dâOssau, en BĂ©arn », Bulletin mensuel du ComitĂ© dâhistoire et dâarchĂ©ologie de la province ecclĂ©siastique dâAuch,â 1862 tome iii, p. 279-280. (lire en ligne).
- DâArrentiĂšres DieudonnĂ©, « Lettre de M. DâArrentiĂšres sur un monument mĂ©galithique situĂ© dans la vallĂ©e dâAspe », Bulletin de la sociĂ©tĂ© des sciences, lettres et arts de Pau, 1871-1872,â 1872 serie 2 tome i, p. 252-253. (lire en ligne).