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Athos-Aspis

Athos-Aspis (en bĂ©arnais AtĂČs-Aspins ou Atos-Aspis) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Athos-Aspis
Athos-Aspis
L'Ă©glise Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Béarn des Gaves
Maire
Mandat
Jean-Robert Lataillade
2020-2026
Code postal 64390
Code commune 64071
DĂ©mographie
Gentilé Athosais
Population
municipale
210 hab. (2020 en augmentation de 6,6 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 36 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 24â€Č 53″ nord, 0° 58â€Č 20″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 141 m
Superficie 5,90 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Athos-Aspis
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Athos-Aspis
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Athos-Aspis

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Athos-Aspis se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  77 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  43 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture, et Ă  29 km d'Orthez[4], bureau centralisateur du canton d'Orthez et Terres des Gaves et du Sel dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Sauveterre-de-BĂ©arn[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Abitain (1,5 km), Autevielle-Saint-Martin-Bideren (2,6 km), OraĂ s (2,9 km), Sauveterre-de-BĂ©arn (3,2 km), Guinarthe-Parenties (4,0 km), Escos (4,1 km), Osserain-Rivareyte (4,5 km), Sauveterre-de-BĂ©arn (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Athos-Aspis fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Athos-Aspis.

    La commune est drainée par le gave d'Oloron, le Saison, Arrec Héuré, L'ArrioutÚque, le ruisseau de Rance, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'Ă©coule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau Ă  Sorde-l'Abbaye, aprĂšs avoir traversĂ© 64 communes[9].

    Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Autevielle-Saint-Martin-Bideren, aprĂšs avoir traversĂ© 31 communes[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 292 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[14] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[15] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gladie », sur la commune de Saint-Gladie-Arrive-Munein, mise en service en 1986[16] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[17] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 293,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[18]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  44 km[19], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[20], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[21], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[22].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[24], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[25] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[26] - [Carte 3] : le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Athos-Aspis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [28] - [29] - [30]. La commune est en outre hors attraction des villes[31] - [32].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,2 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (79,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), forĂȘts (17,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,2 %), eaux continentales[Note 9] (2,4 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route départementale 27 qui mÚne de Sauveterre-de-Béarn à Oraàs.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Athos-Aspis est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e)[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le Saison et l'Arrec HeurĂ©. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2018[37] - [35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Athos-Aspis.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[38]. 23,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [39].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Athos apparaĂźt sous les formes Atos (XIe siĂšcle[34], d'aprĂšs Pierre de Marca[40]), Atos (1119-1136[41], cartulaire de Sorde[42]), Sent Per d'Atos (1472[34], notaires de Labastide-Villefranche[43]), Atos (1745[41], notaires de Labastide-Villefranche[43]) et Athos sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siĂšcle[41].

    Michel Grosclaude[41] propose comme étymologie, le patronyme Ato augmenté du suffixe aquitain -ossum.

    Le toponyme Aspis apparaßt sous les formes Espis (1119-1136[44], cartulaire de Sorde[42]), Espis (1385[34], censier de Béarn[45]), Espiis, Aespiis et Spiis (respectivement 1544[34], 1546[34] et 1548[34], réformation de Béarn[46]), Aspis sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[41]) et Aspit (1793 ou an II[47]).

    Michel Grosclaude[41] propose l’étymologie gasconne es pins (« les pins »).

    Autres toponymes

    Cabé était un fief de la commune, vassal de la vicomté de Béarn. Le toponyme est cité sous les graphies la maison deu Cabee, lo Caver d'Atos et lo Caber (respectivement 1538[34] pour les deux premiÚres formes, puis 1548[34], réformation de Béarn[46]).

    Pys, ferme et ancien fief de la commune, relevant de la vicomté de Béarn, est mentionné sous les formes Piis-Jusoo et Piis-Susoo (1385[34], censier de Béarn[45]) et dues maysons aperades los Piis (1538[34], réformation de Béarn[46]).

    RioutÚque ou ArrioutÚque, est un hydronyme désignant un affluent du gave de Pau, cité sous les graphies l'arriu de Ariuteca (1538[34], réformation de Béarn[46]) et RiutÚque (1863[34], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

    La Salle Ă©tait un fief d’Athos-Aspis, relevant de la vicomtĂ© de BĂ©arn, et dĂ©pendant du bailliage de Sauveterre. Il est mentionnĂ© sous les graphies La Sale d’Athos (1385[34], censier de BĂ©arn[45]) et La Sala d’Athos (1538[34], rĂ©formation de BĂ©arn[46]).

    Le censier de Béarn[45] en 1385[34], tout comme la réformation de Béarn[46] (Serracaute) en 1614[34], font état de la ferme Sarrecaute.

    Graphie béarnaise

    Son nom bĂ©arnais est AtĂČs-Aspins[48] ou Atos-Aspis[49].

    Histoire

    Paul Raymond[34] note qu'en 1385 Athos comptait 19 feux et dépendait du bailliage de Sauveterre tout comme le fief d'Aspis.

    Les villages d'Athos et d'Aspis ont été réunis le 10 janvier 1842.

    Pendant la Réforme, le curé d'Athos fut massacré dans son église et le village adopta les nouvelles idées.

    Le village est la patrie d'Armand SillÚgue d'Athos, le célÚbre mousquetaire de la garde royale, fils cadet d'Adrien de SillÚgue, seigneur d'Athos et d'Auteville. Ce mousquetaire, homme d'épée rendu célÚbre par le roman d'Alexandre Dumas sous le nom d'Athos, est mort à Paris en 1643. L'ancienne abbaye, dédiée à saint Martin de Sunarthe et devenue par la suite seigneurie, a appartenu à une branche des ascendants des SillÚgue d'Athos[50].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Maurice Couteigt
    1995 2008 Jean-Robert Lataillade
    2008 2014 Jean-Michel Peyruseigt
    2014 En cours Jean-Robert Lataillade Agent technique/technicien[51]

    Intercommunalité

    La commune fait partie de cinq structures intercommunales[52] :

    • le centre intercommunal d'action sociale de Sauveterre-de-BĂ©arn ;
    • la communautĂ© de communes de Sauveterre-de-BĂ©arn ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Saleys et des gaves ;
    • le syndicat intercommunal des gaves et du Saleys.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est Athosais[53].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[55].

    En 2020, la commune comptait 210 habitants[Note 11], en augmentation de 6,6 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    244242328339182275421438434
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    390367351337357400373338328
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    325326314303290291249236217
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    209213203201197203189185211
    2020 - - - - - - - -
    210--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    De 1793 Ă  1836, la population indiquĂ©e ne reflĂšte que celle d'Athos, encore sĂ©parĂ© d’Aspis, dont la population durant cette mĂȘme pĂ©riode est dĂ©crite ci-dessous[47].

    Évolution de la population
    1793 1800 1806 1821 1831 1836
    172176160176150165
    (Sources : Cassini)

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©cole.
      L'Ă©cole.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
      L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.

    Patrimoine civil

    Vestiges du chĂąteau d'Athos-Aspis, oĂč vĂ©cut le mousquetaire Athos.

    On peut voir Ă  Athos la maison Lascampagnes, du consul Gourlat, et maison BouchoĂŽ, maison natale de Mgr BouchoĂŽ.

    Aspis garde son chĂąteau du XIVe siĂšcle face au gave, avec terrasse et porte Ă  rinceaux. On y trouve encore l'emplacement de l'ancienne Ă©glise et de l'ancienne Ă©cole.

    À Athos, outre l'Ă©glise d'origine romane, se dressent l'ancien fief de MoliĂšde d'Athos oĂč se trouvait un bac cĂ©lĂšbre et les ruines d'un moulin.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Pierre d'origine romane, recÚle un bénitier Renaissance et une Vierge en bois polychrome. DerriÚre l'autel se trouve la sépulture de Jeanne du Peyrer « dame d'Athos et d'Aspis » mÚre du mousquetaire. Le portail renaissance possÚde un chrisme du XIVe siÚcle à l'envers (il s'agit sans doute d'une pierre de réemploi).

    Le cimetiÚre présente une sépulture de l'ingénieur concepteur du pont de Sauveterre et d'Edmond Gourlat, consul de France et personnalité locale.

    Personnalités liées à la commune

    La naissance du mousquetaire Athos dans la commune est sujette à discussion. Une plaque prÚs de l'église rappelle qu'il est né dans la maison Lassalle dont il ne reste que des pans de murs mais le village d'Autevielle revendique aussi sa naissance, tout comme la maison forte de MoliÚde d'Athos, dont il reste de forts murs.

    Athos est la patrie de Jean-Baptiste Boucho, né dans la maison BouchoÎ en 1797, vicaire apostolique français de la presqu'ßle de Malacca.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Alexis Ichas, Historial d'Athos et d'Aspis

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[23].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Athos-Aspis » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Athos-Aspis », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Athos-Aspis », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Contrairement à ce qui est indiqué, le Mousquetaire Athos n'est pas mort en 1643 mais en 1645. Source: Le Béarn des Mousquetaires et des soldats du roi. édition: C.H.AR. Joseph Miqueu -

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Athos-Aspis », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Athos-Aspis et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Athos-Aspis et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Athos-Aspis et Orthez », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches d'Athos-Aspis », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    8. « Fiche communale d'Athos-Aspis », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le gave d'Oloron ».
    10. Sandre, « le Saison ».
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