Esquiule
Esquiule [Éskjul] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Esquiule | |||||
LâĂ©glise de lâImmaculĂ©e-Conception. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Maryse Artigau 2020-2026 |
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Code postal | 64400 | ||||
Code commune | 64217 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Esquiulais | ||||
Population municipale |
536 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 11âČ 41âł nord, 0° 42âČ 25âł ouest | ||||
Altitude | Min. 190 m Max. 661 m |
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Superficie | 28,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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La commune est géographiquement située en Béarn, malgré son attachement à la Soule tant au niveau historique, culturel que linguistique. En effet 62,85 % de sa population parlait le basque en 2010[1].
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Esquiule se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[4].
Elle se situe à 43,5 km par la route[Note 1] de Pau[5], préfecture du département, et à 10,6 km d'Oloron-Sainte-Marie[6], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : FĂ©as (4,5 km), Moumour (4,8 km), Orin (5,1 km), Barcus (5,2 km), GĂ©ronce (5,3 km), Orin (5,6 km), Saint-Goin (5,9 km), Verdets (6,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Esquiule fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[8].
Hydrographie
La commune est drainĂ©e par le Joos, le Vert, le Littos, le Josset, BouhatĂ©ko erreka, un bras du Joos, un bras du Ruisseau le Joos, un bras du Vert, le ruisseau couĂ©ĂŒs, le ruisseau de Cambillou, le ruisseau Gorria, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 43 km de longueur totale[10] - [Carte 1].
Le Joos, d'une longueur totale de 35,6 km, prend sa source dans la commune de Montory et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Préchacq-Josbaig, aprÚs avoir traversé 11 communes[11].
Le Vert, d'une longueur totale de 34,9 km, prend sa source dans la commune d'Arette et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Moumour, aprÚs avoir traversé 6 communes[12].
Le Littos, d'une longueur totale de 13,1 km, prend sa source dans la commune d'Aramits et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Vert à Esquiule, aprÚs avoir traversé 4 communes[13].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[19] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[20] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 32 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[24], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[25].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[27], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă saumon et Ă©crevisse Ă pattes blanches[28] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 7] sont recensées sur la commune[29] - [Carte 3] :
- le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[30] ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[31].
Urbanisme
Typologie
Esquiule est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [33] - [34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (51,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (46,1 %), prairies (34,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (16,7 %), terres arables (1,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,2 %), zones urbanisĂ©es (0,1 %)[37].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Lieux-dits et hameaux
Huit quartiers composent la commune d'Esquiule[38] :
- Barrena (Barrenne sur les cartes IGN)
- Berbiela (Bervielle sur les cartes IGN)
- Kanbillu (Cambillou sur les cartes IGN)
- Landasohuta (Ibar de Bas sur les cartes IGN)
- BartabĂŒrĂŒibarra (Ibar de Haut sur les cartes IGN)
- Hegia (Le Bourg en français)
- Narbe (Narbé sur les cartes IGN)
- Oskabibar (Oscaby sur les cartes IGN)
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Esquiule est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Vert, le Littos et le Joz erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2008, 2009 et 2014[41] - [39].
Esquiule est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[42]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43] - [44].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[46].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 95 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [48].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Esquiule apparaßt[49] sous les formes Esquiula, Squiule et Esquiulle (respectivement 1542 pour les deux premiers, et 1548, réformation de Béarn[50]).
Ătymologie
Selon Jean-Baptiste Orpustan, Esquiule provient du basque ezkiola, « la cabanne des tilleuls » avec assimilation vocalique romane -iola > -iule. Le nom basque moderne a été calqué sur le nom roman[51].
Histoire
La Coutume de Soule, Ă©crite le par Jacques de BĂ©la[52] est un document qui dĂ©crit la sociĂ©tĂ© et les institutions de la Soule au Moyen Ăge et mĂȘme au-delĂ . La Soule est divisĂ©e en trois messageries et Esquiule fait partie de la messagerie de Haute-Soule qui comprend dix-neuf paroisses. Cette messagerie est divisĂ©e en deux dĂ©gairies ou vics : le val dextre et le val senestre[53].
Paul Raymond[49] note que la seigneurie d'Esquiule dĂ©pendait de la baronnie de MesplĂšs[54]. Esquiule est souvent Ă©numĂ©rĂ©e dans les listes de communes souletines. Pourtant ce village, de crĂ©ation relativement rĂ©cente (au milieu du XVe siĂšcle), a bien Ă©tĂ© fondĂ© sur des terres bĂ©arnaises â mĂȘme si sa population a Ă©tĂ© constituĂ©e de colons venus des terres basques situĂ©es plus Ă l'ouest. De langue basque, la paroisse n'en est pas moins demeurĂ©e sous juridiction bĂ©arnaise (dĂ©pendant tant de la subdĂ©lĂ©gation que de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Oloron[55]), et a Ă©tĂ© rattachĂ©e au canton d'Aramits Ă la dĂ©partementalisation en 1790. On peut d'ailleurs prĂ©ciser que le , la population a rĂ©clamĂ© par rĂ©fĂ©rendum son rattachement au canton basque de Barcus, ce qui ne lui a pas Ă©tĂ© concĂ©dĂ©[56]. On a donc affaire ici Ă une commune de culture basque en terres bĂ©arnaises. En matiĂšre pastorale, Esquiule n'est d'ailleurs pas membre de la commission syndicale du Pays de Soule, propriĂ©taire des terres de pacage indivises, mais a conclu deux accords (le premier en 1456 et le second en 1652) pour l'utilisation de certains terrains d'altitude de la province historique[57].
Culture basque
Au XXIe siÚcle encore, la commune fait partie d'un canton ainsi que d'une intercommunalité béarnaise. Il s'agit donc d'une commune de culture et de langue basque en terre béarnaise. Selon l'Académie de la langue basque, Esquiule fait partie de la Soule[58]. L'attachement à la culture basque et souletine est toujours ancré de nos jours. Esquiule a notamment organisé la pastorale souletine de 1912 sur le thÚme de Napoléon, de 1955 sur le thÚme de Matalas et de 2000 sur le thÚme de Maddalena De Jauréguiberry. Elle possÚde une association de danses souletines. Esquiule est également membre du syndicat intercommunal de soutien de la culture basque.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de quatre structures intercommunales[59] :
- la communauté de communes du Piémont Oloronais ;
- le syndicat AEP du pays de Soule ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[61].
En 2020, la commune comptait 536 habitants[Note 11], en diminution de 0,56 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.
Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire publique[64].
Ăconomie
L'activité est principalement agricole (élevage, pùturages, polyculture, vigne). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine linguistique
Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent Esquiule dans l'aire bascophone.
Le Recueil des idiomes de la rĂ©gion gasconne rĂ©alisĂ© en 1894 par le linguiste Ădouard Bourciez nous livre pour Esquiule une version de la parabole de l'enfant prodigue traduite en basque.
La carte du Pays basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaßtre la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans". La commune d'Esquiule est située dans l'aire bascophone.
D'aprĂšs la MorfologĂa del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], Esquiule est situĂ©e dans l'aire bascophone, et plus prĂ©cisĂ©ment de dialecte souletin. Son auteur Pedro de Yrizar estime dans les annĂ©es 1970-1972 le nombre de locuteurs basques Ă 100%, soit l'un des taux les plus hauts de Soule. Dans le choix des communes dites les plus adaptĂ©es pour rĂ©aliser une Ă©tude linguistique sur le dialecte souletin, l'auteur, assistĂ© du linguiste et philologue RenĂ© Lafon, prĂ©cise pour Esquiule : " localitĂ© en dehors des limites de la Soule ; frontiĂšre basco-romane ".
Patrimoine civil
- Eskiulako bestak : les fĂȘtes du village ont lieu fin aoĂ»t, avec au programme tradition et modernitĂ© dans un esprit festif : chant, danses, concert, bal, bandas
- Le chùteau des seigneurs de Mesples, construit en 1609 et démoli dans les années 1970 dont il ne reste plus que la tour de l'escalier. Il existait une cheminée monumentale style renaissance. Une chapelle castrale y était accolée. Les pierres ont servi à reconstruire le chùteau d'Aren
- la papeterie (Moulin) de Berbielle, possession des seigneurs de MesplĂšs, dont l'existence remonte au milieu du XVIe siĂšcle
- Eliza bestak (littĂ©ralement fĂȘte de l'Ă©glise) a lieu Ă la mi-dĂ©cembre
- Tournoi de pala : de fin mars à début juillet
- Tournoi tĂȘte Ă tĂȘte de pala sur le fronton de Peko Plaza (juillet - aoĂ»t).
- Course Ă la montagne en septembre.
- Passage du Rallye des cimes
- Pastorale Maddalena De Jauréguiberry en 2000
- Mascarade en 1983, 1992 et 2002
- Association Eskiularra : chants et de danses souletins
- Dinbili Danbala : création artistique de Catherine Arçanuthurry sur le thÚme des Quatre Saisons de Vivaldi ainsi que sur les danses traditionnelles de la Soule (danse du verre, etc.) en 2007
- Oroitzapenak - Création de danses et chants souletins. Spectacle joué essentiellement par les enfants de l'association Aintzina Eskiula. en 2012
Patrimoine religieux
L'église de l'Immaculée-Conception[65] date du XIXe siÚcle.
Ăquipements
La commune dispose d'une Ă©cole primaire.
Personnalités liées à la commune
- Jean-César de MesplÚs, dernier seigneur d'Esquiule, Berbielle, Ilhasse, Saint-Goin, Marquis de Mesples (1771-1790), né et baptisé à Saint-Goin le 18 août 1721, est décédé à Pau le 1er thermidor an III (19 juillet 1795). Il fut aussi président à mortier au Parlement de Navarre (1751-1790). Marié à Marie-Angélique Roux de Gaubert, leur fille unique, la marquise de Verthamon vendra la totalité des biens du Marquisat de MesplÚs (Seigneurie d'Esquiule, Berbielle, Ilhassse et Saint-Goin à Emmanuel Lagarde en 1822.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Esquiule » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Esquiule », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Esquiule », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Euskal Herriari Begira, Udalbiltza. Voir l'article sur le pourcentage des bascophones par commune au Pays basque français en 2010.
- Gentilé sur habitants.fr
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- « Métadonnées de la commune d'Esquiule », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Esquiule et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Esquiule et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Esquiule », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale d'Esquiule », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Joos ».
- Sandre, « le Vert ».
- Sandre, « le Littos ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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- La mise par écrit de La Coutume de Soule fut demandée par lettres patentes du roi François Ier, du . Le , elle était rédigée. La premiÚre publication a été imprimée en 1553.
- La coutume de Soule
- La baronnie de MesplÚs fut établie en 1633. Elle comprenait Esquiule, Berbielle et Illiasse. Elle dépendait de la vicomté de Béarn. MesplÚs est le nom de la famille pour laquelle la baronnie fut érigée.
- Voir l'article « Oloron » du dictionnaire topographique de Paul Raymond.
- Un historique sommaire d'Esquiule est disponible sur le site Pastorale de l'an 2000 (consulté le 28 décembre 2006)
- Selon Jean-Louis Etchecopar-Etchart, la communauté syndicale de Soule « considÚre cette faculté comme une simple tolérance », voir Histoire du Pays de Soule, recueil de références, Mauléon, 1989.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- {{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Esquiule%20%2864%29}}.
- MinistÚre de la culture, base Mérimée - Notice sur l'église de l'Immaculée-Conception
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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