Arette
Arette (en béarnais Areta ou Aréte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Arette | |||||
Rue d'Arette. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut Béarn | ||||
Maire Mandat |
Pierre Casabonne 2020-2026 |
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Code postal | 64570 | ||||
Code commune | 64040 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Arettois | ||||
Population municipale |
1 071 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 05âČ 46âł nord, 0° 42âČ 56âł ouest | ||||
Altitude | Min. 292 m Max. 2 315 m |
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Superficie | 92,23 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Oloron-Sainte-Marie (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1 | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].
Elle se situe à 51 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 18 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aramits (2,9 km), Lanne-en-Barétous (4,0 km), Issor (4,5 km), Lanne-en-Barétous (5,9 km), Lourdios-IchÚre (6,7 km), Issor (7,1 km), Montory (8,2 km), Asasp-Arros (8,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Navarre), au sud.
AccĂšs
Au sud de la commune, la frontiÚre espagnole et la vallée de Roncal (en particulier la commune d'Isaba) permettent des échanges internationaux de plus en plus importants.
Le col de Labays, Ă l'altitude de 1 351 mĂštres, relie Arette Ă Bedous.
Le col du Soudet, à l'altitude de 1 540 mÚtres, relie la vallée de Barétous et la vallée de Soule, les communes de Arette et Tardets-Sorholus, les provinces du Béarn et du Pays basque, sur la D132 qui mÚne à la station de ski de La Pierre Saint-Martin, ainsi qu'au col de la Pierre Saint-Martin distant de trois kilomÚtres et se trouvant sur la frontiÚre.
Le col de la Pierre Saint-Martin, à l'altitude de 1 760 mÚtres, situé sur la frontiÚre franco-espagnole, entre le département des Pyrénées-Atlantiques au nord cÎté français et la communauté forale de Navarre au sud cÎté espagnol, relie Arette à Isaba-Izaba.
Arette est desservie par la ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mÚne d'Arette à Oloron-Sainte-Marie. La commune est traversée par la route départementale 618.
Hydrographie
SituĂ©e dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversĂ©e par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat DaurĂšye et son affluent, l'arrĂšc de Benou (lui-mĂȘme accompagnĂ© du ruisseau d'AurĂšye) ; l'arrĂšc de Ibarcis ; le Lancy[8] ; le ruisseau de GurrĂ© et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de HournĂšres et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de LĂ©gorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de NĂ©core[8], de Soulayets[8], de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau[8] (lui-mĂȘme accompagnĂ© sur la commune par le BachĂšre).
La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrÚc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrùce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.
Lieux-dits et hameaux
- Abat dâIbarry[6]
- Adam[6]
- Gouffre dâAhuzthĂ©guia[6]
- Ambielle[6]
- Ambile[6]
- Cabane dâAnce[6]
- Apons[6]
- Pont de lâAraille[6]
- Gouffre de lâArbre Sec[6]
- Pas dâArlas[6] - [8]
- LâArre de Bas[6]
- ArrĂšgle[6] - [8]
- Arritsens[6]
- Aspit[6]
- Aurasse[6]
- Pont dâAurĂšye[6] - [8]
- Cabane dâAuriste[6]
- Ayesten[6]
- Barbé[6]
- Le Pas des Basques[6]
- BayrĂšs[6] - [8]
- BĂ©cari[6]
- BĂ©latch Paoussaguia[6]
- Bellegarde[6]
- Bellocq[6]
- Bernardicou[6]
- Bersacalongue[6]
- Ancien Moulin de Bignau[6]
- Col de Bissouritto (995 mĂštres)[6] - [8]
- Bitailloué[6]
- Bonnehe[6]
- Bonneu[6]
- Bordehore[6]
- Col de Boticotch[6]
- Bois de Bouchet[6] - [8]
- BourdĂšs[6]
- Bourdet[6]
- Les Bourrugues[6]
- Burs[6]
- Coume de Cagastié[6]
- Cam dét Ragutio[6]
- Camgros[6]
- Camou[6]
- Candau[6]
- Capdelabat[6]
- Capdeville[6]
- Pas de Caque[6]
- Casabonne[6]
- Casamayou[6]
- Casaurang[6]
- Casaux[6]
- La Casette[6]
- Cassiau[6]
- Castagne[6] (deux lieux-dits)
- Cataplous[6]
- Cerciat[6]
- ChĂąteau-Forez[6]
- PĂ©daing de Chousse[6] - [8]
- Plateau de la Chousse[6] - [8]
- Col de Cissaugue ou NĂ©core[6] - [8]
- Pont de Cissaugue[6]
- Costemale[8]
- Costes[6]
- Coudure[6]
- Couillarsut[6]
- Cabane du Coup[6]
- Couretcoup[6]
- Courétot[6]
- Les Courréges[8]
- Cousturé[6]
- Coutchet de Lacq[6]
- Coutchet dets Crapes[6]
- LâArre de Soum Couy[6]
- La Croix du Berger[6]
- Croix des Contrebandiers[6]
- Davancens[6]
- Domecq[6]
- Fontaine Dorbe[6]
- Source de lâErmite[6]
- Cabane dâEscuret de Bas[6]
- Cabanes dâEscuret[6]
- Esperabens[6]
- Pas des Estes[6]
- EstournĂšs[6]
- Estratte[6] - [8]
- Cabane de FĂ©as[6]
- Pont du Fort[6]
- Frinchaboy[6]
- Gabarrat[6]
- Col de Garbas[6] - [8]
- Gesta[6]
- Goaillardeu[6]
- Guilhers (cabanes et fontaine)[6] - [8]
- Guren[6]
- Cap de Gurré (ruines)[6]
- Handu[6]
- Source dâHarrigagna[6]
- Hondagneu[6]
- Grange Hondagneu[6]
- Houillis[6]
- Houndane (source)[6]
- Pont du Hourat[6]
- Houratate[6]
- Hourcate[6]
- HournĂšres[6] - [8]
- Hum[6]
- Borde de Hum[6]
- Ibarry[6]-Coigt de Hecore
- Granges dâIrasts
- Coume dâIssaux[6]
- Cabane dâIssort[6]
- Jantet[6]
- Labarthe[6]
- LabatrĂšre[6]
- Cabanes de Labays[6]
- Col de Labays[6] (1 351 mĂštres)
- Laborde[6]
- Laclouque[6]
- Lacoume[6]
- LaculĂšre[6]
- Lagarde[6]
- Lagaretche[6] - [8]
- Lagrave[6]
- Lahore[6]
- Pas de Lamayou[6]
- Lancy[6]
- Lapeyre[6]
- Coume de Larrayet[6]
- Larricq[6]
- Croix de Larricq[6]
- Le pont Larron[8]
- Camp de Larruga[6]
- Lassalle[6]
- Bois de LĂšche[6] - [8]
- LÚchéko Zingla[6]
- LĂ©gorre dâIbarry[6] - [8]
- Lembeyou[6]
- Gouffre LĂ©pineux[6]
- Mail de Lerre[6]
- LĂ©tone
- Pas de la Leugue[6]
- Libarde[6]
- Col de Lie (601 mĂštres)[6]
- Lilles[6]
- Longis[6]
- Lourdios d'Arette
- La LousĂšre[6]
- Lucq[6]
- Col de Mahourat[6]
- Le Mail blanc[6]
- Les Malices[6]
- Cayolar de Mantchola ou Cabane dâEtchĂ©bar[6] - [8]
- Pas de Massaré[6]
- Massaugues[6]
- Coume Mayou[6]
- Maysou[6]
- Mesplou[6]
- Bois de MĂ©touret[6]
- Mirassou[6]
- Mirassou Bas[6]
- Mirassou Haut[6]
- Moulia[6]
- La Mouline[6]
- Moura[6]
- Nario[6]
- Nouqué[6]
- Noutary[6]
- Noye[6]
- Oron[6]
- Cabane dâOumarre[6]
- Bois de lâOumbre-del-Hourcq[6]
- Gouffre de lâOurs[6]
- Pagnon[6]
- PĂ©daing[6]
- PĂ©lou[6]
- Les Pernes[6]
- Cabane de la Pernotte (ruines)[6] - [8]
- Pescamou[6] - [8]
- Borde des Peyres[6]
- Peyret[6]
- Arette La Pierre Saint-Martin[6]
- Col de la Pierre Saint-Martin[6]
- LâArre PlanĂšre[6]
- Pouey[6]
- Poursuca[6]
- Le Pourtet[6] - [8]
- Prat[6]
- Granges de Prat[6]
- La Puyade[6]
- Rachet[6]
- Roucam[6]
- PĂšne Rouye[6]
- Sainte-Gracie[6]
- Saint-Marty[6]
- Salanove[6]
- Salet[6]
- Salies[6]
- Sarrelangue[6]
- Saudiat[6]
- Plateau de SĂ©guitte[6]
- Pas de Single[6]
- Bois de Soudet[6]
- Cabanes de Soudet[6]
- Soulaing[8]
- Soubies[6]
- Soubirou[6]
- Soulé[6]
- Borde de Soulé[6]
- Sous PĂšne[6]
- Superville[6]
- Col de Suscousse[8] ou GaratĂ©ko LâĂ©poua[6]
- Talou[6]
- Talou dâArnaune[6]
- Talou de Bouc[6]
- Tamarpouey[6] - [8]
- Tapie[6]
- Col de Taules[6]
- Braca de Termy[6] - [8]
- Le Terrail[6]
- Gouffre La TĂȘte Sauvage[6]
- Tourette[6]
- Tourumy (source captée)[6]
- Col de Tremeil[6] - [8]
- Camp dâUrdette[6]
- ZĂ©lukobortha (gouffre)[6]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-AthĂ©rey, mise en service en 1970[14] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 507,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 41 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Arette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,2 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arette est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave de Lourdios, le Vert et le gave de Sainte-EngrĂące. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2008, 2009 et 2011[29] - [27].
Arette est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[30]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[31] - [32].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[33]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[35]. 47,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [36].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[37] - [38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arette est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[39].
Toponymie
Le toponyme Arette apparaßt sous les formes Areta (1186[8], titres de Barcelone[40]), Rete (1383[8], contrat de Luntz[41]), Arete (1385[8], censier de Béarn[42]), Erete (1440[8], titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444[8], rÚglements de la Cour Majour de Béarn[43]), Hereta (1538[8], réformation de Béarn[44]), Arette (1674[45], insinuations du diocÚse d'Oloron[46]), Arrette sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[45]) et Arete (1801[47], Bulletin des lois).
Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux[45].
Son nom béarnais est Areta[48] ou Aréte[49].
ArrĂšgle dĂ©signait une ferme et un moulin, construits sur le Vert dâArette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii dâArregle (1385[8], censier de BĂ©arn[42]), Aregle en Baretous (1433[8], notaires d'Oloron[50]), Aregla (1538[8], rĂ©formation de BĂ©arn[44]) et RĂ©glĂ© (1863[8], dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque).
L'Arrigau est un hydronyme dĂ©signant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert Ă Aramits. Il est citĂ© en 1538[8] (lo ariu aperat la Rigau, rĂ©formation de BĂ©arn[44]) et en 1863[8] (lâArrigas, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque) sous des graphies diffĂ©rentes.
Arlas est une montagne situĂ©e Ă la frontiĂšre avec lâEspagne, mentionnĂ©e en 1538[8] (rĂ©formation de BĂ©arn[44]).
Lâhydronyme AurĂšye est citĂ© sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque (1863[8]).
BayrĂšs est une ferme de la commune, citĂ©e dĂšs 1538[8] (rĂ©formation de BĂ©arn[44]), ainsi quâen 1863[8] (dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque), sous la graphie Bayres.
Au XIXe siĂšcle, le col de Bissouritto se nommait col de Bissourritte (dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque de 1863[8]).
Le Bois de Bouchet apparaßt sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[8]. Le toponyme désignait déjà un bois.
La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863[8], désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.
Costemale et Les CourrĂ©ges sont deux montagnes indiquĂ©es par Paul Raymond en 1863[8], sur le territoire dâArette.
Estratte est une ferme dont la graphie apparaßt sous les formes Estrate (1385[8], censier de Béarn[42] et 1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538[8], réformation de Béarn[44]).
Le col de Garbas, sĂ©parant les communes dâArette et de Lanne, est indiquĂ© par le dictionnaire de 1863[8].
Le toponyme Guilhers apparaĂźt sous la forme le Pas de Guilhers dans ce mĂȘme dictionnaire[8], et dĂ©signait un bois entre Arette et LĂ©es-Athas.
HournÚres est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863[8], désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.
Lagaretche apparaßt sous la graphie Lagarretche en 1863[8], et désigne un bois de la commune.
Le pont Larron, mentionnĂ© par le dictionnaire topographique de 1863[8], tire son nom du Vert dâArette, appelĂ© Ă©galement autrefois Larron.
La montagne et le bois LÚche sont mentionnés en 1589[8] (réformation de Béarn[44]) sous la graphie La singla de Lexe.
Le toponyme LĂ©gorre dâIbarry dĂ©signe une montagne, indiquĂ©e par le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[8] sous la forme Legorre.
Mantchola, citĂ© sous la graphie Manchola en 1863[8], est un hydronyme dĂ©signant un ruisseau qui dĂ©limite les communes dâArette et de Sainte-EngrĂące, avant de se jeter dans lâUhaĂŻtxa.
Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863[8], prend sa source au col éponyme.
La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire[8] de la Chousse.
Perscamou dĂ©signe Ă la fois une montagne et un col[8], situĂ© sur la frontiĂšre avec lâEspagne.
Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaßt sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontiÚre de Navarre en 1589[8] (réformation de Béarn[44]).
Le Pourtet (ou Pourtet en 1863[8]) est un mont, sur la frontiĂšre, qui sâĂ©tend sur les communes dâArette et de LĂ©es-Athas.
Le col de SoÚs est mentionné par le dictionnaire de 1863[8].
Soulaing est une montagne des communes dâArette et dâOsse-en-Aspe[8]. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, sâĂ©coule sur Osse-en-en Aspe.
Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863[8].
Le col de Suscousse et le bois du mĂȘme nom sâĂ©tendaient en 1863[8] sur les communes de Lanne et de Sainte-EngrĂące.
Tamarpouey est une ferme dâArette, dĂ©jĂ mentionnĂ©e en 1385[8] (censier de BĂ©arn[42]).
Paul Raymond indique en 1863[8] que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans lâUhaĂŻtxa Ă Sainte-EngrĂące.
TrĂ©meil dĂ©signe une montagne dâArette et de Lanne, mentionnĂ©e sous les formes Torrumie en 1703[8] (rĂšglement dâArette[51]) et Tremeilh en 1863[8].
Histoire
En 1385[8], Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.
Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5[52] qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne[53]. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909[52]. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premiÚres armes de journaliste.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Arette fait partie de 6 structures intercommunales[54] :
- la communauté de communes de la vallée de Barétous ;
- le SIVU La Verna ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin ;
- le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.
Arette est le siĂšge du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin[55].
Jumelage et coopération
Au 16 février 2012, Arette est jumelée avec[56] :
- Isaba-Izaba (Espagne) depuis 1977.
Au 16 février 2012, Arette coopÚre avec[56] :
- Roncal-Erronkari (Espagne), depuis 1991, dans le cadre dâun projet de dĂ©veloppement rural et agricole.
Population et société
DĂ©mographie
Le nom des habitants est Arettois[57] - [58].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[60].
En 2020, la commune comptait 1 071 habitants[Note 9], en augmentation de 3,28 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 27,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,9 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 34,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 30,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 539 hommes pour 535 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Arette dispose d'un collÚge public, le collÚge d'Arette Barétous[64], ainsi que d'une école primaire.
Sports
Le club de pelote basque s'entraĂźne sur le fronton du village.
Ăconomie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins), ainsi que l'exploitation forestiÚre. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Le musée la Maison du Barétous est installé sur la commune. Il présente des collections permanentes relatives au pastoralisme et à la junte de Roncal.
Patrimoine religieux
L'ancienne abbaye laïque[65] du XVIIe siÚcle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le .
L'église Saint-Pierre d'Arette recÚle du mobilier (lustre[66], autel, retable[67]) et une statue[68] (Vierge à l'enfant) classés par les monuments historiques au titre des objets.
Patrimoine environnemental
La Soum de Liorry sâĂ©lĂšve Ă 1 012 mĂštres[6], le pic de Biscarroules Ă 1 017 mĂštres[6] et le pic de Sudou Ă 1 167 mĂštres[6]. Le pic de LĂ©gorre[6] culmine, quant Ă lui, Ă 1 359 mĂštres, la Soum de Soudet[6] Ă 1 542 mĂštres, le pic de Guilhers[6] Ă 1 597 mĂštres et la Soum de LĂšche Ă 1 839 mĂštres[6]. Le pic dâArlas pointe Ă 2 044 mĂštres[6], sur la frontiĂšre avec lâEspagne, et lâArres dâAnie[6] Ă 2 120 mĂštres.
Un arboretum est signalé à l'est de la commune[6].
ĂvĂ©nements sportifs
La commune s'est située sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomÚtres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.
L'arrivée de l'étape du 102e Tour de France du s'est déroulée à la station de La Pierre-Saint-Martin.
L'épreuve de montée impossible, organisée depuis 1984, est inscrite au championnat de France.
Personnalités liées à la commune
- NĂ©es au XVIIe siĂšcle
- Jacques Ier d'Arette de Béarn-Bonasse, baptisé vers 1600 en Béarn et mort en 1666 à Saint-Castin, est un seigneur de Bonasse et abbé laïc d'Arette.
- NĂ©es au XIXe siĂšcle
- Henri Pellisson, félibre et membre de l'Escole Gastoû Febus affiliée au Félibrige (1846-1912), primé aux Jeux floraux de Toulouse en 1898 pour son poÚme Notre Dame de Sarrance.
- Paul Soutiras (1893-1940), commandant du 7e bataillon de chasseurs alpins, Mort pour la France lors de la bataille de France.
- NĂ©es au XXe siĂšcle
- Renée Massip, né en 1907 à Arette et morte à Paris en 2002, est une écrivaine française, lauréate du Prix Interallié en 1963.
- Pierre Aristouy, né le à Arette et décédé le , est un ancien joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France et la Section paloise au poste de deuxiÚme ligne ou de pilier.
- Paul Ambille, né en 1930 à Béziers et mort en 2010 à Arette, est un artiste-peintre français.
- Nelson Paillou, président du CNOSF, Comité national olympique et sportif français résidait à Arette.
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ© : au premier et au quatriĂšme de gueules aux deux vaches d'or, la queue pendante, passant l'une sur l'autre, accornĂ©es, colletĂ©es et clarinĂ©es d'azur, au deuxiĂšme et au troisiĂšme d'argent au sanglier de sable. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
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- Manuscrit de 1385 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrits du XVe siÚcle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
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