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Arette

Arette (en béarnais Areta ou Aréte) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Arette
Arette
Rue d'Arette.
Blason de Arette
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Pierre Casabonne
2020-2026
Code postal 64570
Code commune 64040
DĂ©mographie
Gentilé Arettois
Population
municipale
1 071 hab. (2020 en augmentation de 3,28 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 05â€Č 46″ nord, 0° 42â€Č 56″ ouest
Altitude Min. 292 m
Max. 2 315 m
Superficie 92,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Arette
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Arette
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Arette

    Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme qui tue une personne.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Arette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontaliÚre avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[1].

    Elle se situe Ă  51 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  18 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aramits (2,9 km), Lanne-en-BarĂ©tous (4,0 km), Issor (4,5 km), Lanne-en-BarĂ©tous (5,9 km), Lourdios-IchĂšre (6,7 km), Issor (7,1 km), Montory (8,2 km), Asasp-Arros (8,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arette fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    La commune est frontaliĂšre avec l'Espagne (Navarre), au sud.

    AccĂšs

    Au sud de la commune, la frontiÚre espagnole et la vallée de Roncal (en particulier la commune d'Isaba) permettent des échanges internationaux de plus en plus importants.

    Le col de Labays, Ă  l'altitude de 1 351 mĂštres, relie Arette Ă  Bedous.

    Le col du Soudet, Ă  l'altitude de 1 540 mĂštres, relie la vallĂ©e de BarĂ©tous et la vallĂ©e de Soule, les communes de Arette et Tardets-Sorholus, les provinces du BĂ©arn et du Pays basque, sur la D132 qui mĂšne Ă  la station de ski de La Pierre Saint-Martin, ainsi qu'au col de la Pierre Saint-Martin distant de trois kilomĂštres et se trouvant sur la frontiĂšre.

    Le col de la Pierre Saint-Martin, Ă  l'altitude de 1 760 mĂštres, situĂ© sur la frontiĂšre franco-espagnole, entre le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques au nord cĂŽtĂ© français et la communautĂ© forale de Navarre au sud cĂŽtĂ© espagnol, relie Arette Ă  Isaba-Izaba.

    Arette est desservie par la ligne 848 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui mÚne d'Arette à Oloron-Sainte-Marie. La commune est traversée par la route départementale 618.

    Hydrographie

    SituĂ©e dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversĂ©e par un affluent du gave d'Oloron, le Vert, et ses tributaires au nombre desquels il faut compter l'Abat DaurĂšye et son affluent, l'arrĂšc de Benou (lui-mĂȘme accompagnĂ© du ruisseau d'AurĂšye) ; l'arrĂšc de Ibarcis ; le Lancy[8] ; le ruisseau de GurrĂ© et son tributaire, le ruisseau de Lagaretche ; le ruisseau de HournĂšres et son affluent, l'Ouettone ; le ruisseau de LĂ©gorre et son tributaire, le Cassiau de Ber ; les ruisseaux de NĂ©core[8], de Soulayets[8], de Talou Gros et le Virgou et l'affluent de ce dernier, l'Arrigau[8] (lui-mĂȘme accompagnĂ© sur la commune par le BachĂšre).

    La commune est aussi arrosée par le gave de Lourdios, affluent du gave d'Aspe, et ses tributaires, l'Arric et le Moulia (et les affluents de ce dernier, l'arrÚc de Casteigts et le ruisseau de Poussious). Le gave de Sainte-Engrùce, affluent du Saison, et un tributaire, le Montcholako erreka, coulent également sur le territoire de la commune.

    Lieux-dits et hameaux

    • Abat d’Ibarry[6]
    • Adam[6]
    • Gouffre d’AhuzthĂ©guia[6]
    • Ambielle[6]
    • Ambile[6]
    • Cabane d’Ance[6]
    • Apons[6]
    • Pont de l’Araille[6]
    • Gouffre de l’Arbre Sec[6]
    • Pas d’Arlas[6] - [8]
    • L’Arre de Bas[6]
    • ArrĂšgle[6] - [8]
    • Arritsens[6]
    • Aspit[6]
    • Aurasse[6]
    • Pont d’AurĂšye[6] - [8]
    • Cabane d’Auriste[6]
    • Ayesten[6]
    • BarbĂ©[6]
    • Le Pas des Basques[6]
    • BayrĂšs[6] - [8]
    • BĂ©cari[6]
    • BĂ©latch Paoussaguia[6]
    • Bellegarde[6]
    • Bellocq[6]
    • Bernardicou[6]
    • Bersacalongue[6]
    • Ancien Moulin de Bignau[6]
    • Col de Bissouritto (995 mĂštres)[6] - [8]
    • BitaillouĂ©[6]
    • Bonnehe[6]
    • Bonneu[6]
    • Bordehore[6]
    • Col de Boticotch[6]
    • Bois de Bouchet[6] - [8]
    • BourdĂšs[6]
    • Bourdet[6]
    • Les Bourrugues[6]
    • Burs[6]
    • Coume de CagastiĂ©[6]
    • Cam dĂ©t Ragutio[6]
    • Camgros[6]
    • Camou[6]
    • Candau[6]
    • Capdelabat[6]
    • Capdeville[6]
    • Pas de Caque[6]
    • Casabonne[6]
    • Casamayou[6]
    • Casaurang[6]
    • Casaux[6]
    • La Casette[6]
    • Cassiau[6]
    • Castagne[6] (deux lieux-dits)
    • Cataplous[6]
    • Cerciat[6]
    • ChĂąteau-Forez[6]
    • PĂ©daing de Chousse[6] - [8]
    • Plateau de la Chousse[6] - [8]
    • Col de Cissaugue ou NĂ©core[6] - [8]
    • Pont de Cissaugue[6]
    • Costemale[8]
    • Costes[6]
    • Coudure[6]
    • Couillarsut[6]
    • Cabane du Coup[6]
    • Couretcoup[6]
    • CourĂ©tot[6]
    • Les CourrĂ©ges[8]
    • CousturĂ©[6]
    • Coutchet de Lacq[6]
    • Coutchet dets Crapes[6]
    • L’Arre de Soum Couy[6]
    • La Croix du Berger[6]
    • Croix des Contrebandiers[6]
    • Davancens[6]
    • Domecq[6]
    • Fontaine Dorbe[6]
    • Source de l’Ermite[6]
    • Cabane d’Escuret de Bas[6]
    • Cabanes d’Escuret[6]
    • Esperabens[6]
    • Pas des Estes[6]
    • EstournĂšs[6]
    • Estratte[6] - [8]
    • Cabane de FĂ©as[6]
    • Pont du Fort[6]
    • Frinchaboy[6]
    • Gabarrat[6]
    • Col de Garbas[6] - [8]
    • Gesta[6]
    • Goaillardeu[6]
    • Guilhers (cabanes et fontaine)[6] - [8]
    • Guren[6]
    • Cap de GurrĂ© (ruines)[6]
    • Handu[6]
    • Source d’Harrigagna[6]
    • Hondagneu[6]
    • Grange Hondagneu[6]
    • Houillis[6]
    • Houndane (source)[6]
    • Pont du Hourat[6]
    • Houratate[6]
    • Hourcate[6]
    • HournĂšres[6] - [8]
    • Hum[6]
    • Borde de Hum[6]
    • Ibarry[6]-Coigt de Hecore
    • Granges d’Irasts
    • Coume d’Issaux[6]
    • Cabane d’Issort[6]
    • Jantet[6]
    • Labarthe[6]
    • LabatrĂšre[6]
    • Cabanes de Labays[6]
    • Col de Labays[6] (1 351 mĂštres)
    • Laborde[6]
    • Laclouque[6]
    • Lacoume[6]
    • LaculĂšre[6]
    • Lagarde[6]
    • Lagaretche[6] - [8]
    • Lagrave[6]
    • Lahore[6]
    • Pas de Lamayou[6]
    • Lancy[6]
    • Lapeyre[6]
    • Coume de Larrayet[6]
    • Larricq[6]
    • Croix de Larricq[6]
    • Le pont Larron[8]
    • Camp de Larruga[6]
    • Lassalle[6]
    • Bois de LĂšche[6] - [8]
    • LĂšchĂ©ko Zingla[6]
    • LĂ©gorre d’Ibarry[6] - [8]
    • Lembeyou[6]
    • Gouffre LĂ©pineux[6]
    • Mail de Lerre[6]
    • LĂ©tone
    • Pas de la Leugue[6]
    • Libarde[6]
    • Col de Lie (601 mĂštres)[6]
    • Lilles[6]
    • Longis[6]
    • Lourdios d'Arette
    • La LousĂšre[6]
    • Lucq[6]
    • Col de Mahourat[6]
    • Le Mail blanc[6]
    • Les Malices[6]
    • Cayolar de Mantchola ou Cabane d’EtchĂ©bar[6] - [8]
    • Pas de MassarĂ©[6]
    • Massaugues[6]
    • Coume Mayou[6]
    • Maysou[6]
    • Mesplou[6]
    • Bois de MĂ©touret[6]
    • Mirassou[6]
    • Mirassou Bas[6]
    • Mirassou Haut[6]
    • Moulia[6]
    • La Mouline[6]
    • Moura[6]
    • Nario[6]
    • NouquĂ©[6]
    • Noutary[6]
    • Noye[6]
    • Oron[6]
    • Cabane d’Oumarre[6]
    • Bois de l’Oumbre-del-Hourcq[6]
    • Gouffre de l’Ours[6]
    • Pagnon[6]
    • PĂ©daing[6]
    • PĂ©lou[6]
    • Les Pernes[6]
    • Cabane de la Pernotte (ruines)[6] - [8]
    • Pescamou[6] - [8]
    • Borde des Peyres[6]
    • Peyret[6]
    • Arette La Pierre Saint-Martin[6]
    • Col de la Pierre Saint-Martin[6]
    • L’Arre PlanĂšre[6]
    • Pouey[6]
    • Poursuca[6]
    • Le Pourtet[6] - [8]
    • Prat[6]
    • Granges de Prat[6]
    • La Puyade[6]
    • Rachet[6]
    • Roucam[6]
    • PĂšne Rouye[6]
    • Sainte-Gracie[6]
    • Saint-Marty[6]
    • Salanove[6]
    • Salet[6]
    • Salies[6]
    • Sarrelangue[6]
    • Saudiat[6]
    • Plateau de SĂ©guitte[6]
    • Pas de Single[6]
    • Bois de Soudet[6]
    • Cabanes de Soudet[6]
    • Soulaing[8]
    • Soubies[6]
    • Soubirou[6]
    • SoulĂ©[6]
    • Borde de SoulĂ©[6]
    • Sous PĂšne[6]
    • Superville[6]
    • Col de Suscousse[8] ou GaratĂ©ko L’époua[6]
    • Talou[6]
    • Talou d’Arnaune[6]
    • Talou de Bouc[6]
    • Tamarpouey[6] - [8]
    • Tapie[6]
    • Col de Taules[6]
    • Braca de Termy[6] - [8]
    • Le Terrail[6]
    • Gouffre La TĂȘte Sauvage[6]
    • Tourette[6]
    • Tourumy (source captĂ©e)[6]
    • Col de Tremeil[6] - [8]
    • Camp d’Urdette[6]
    • ZĂ©lukobortha (gouffre)[6]

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 392 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-AthĂ©rey, mise en service en 1970[14] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 507,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  41 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Arette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (81,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (82,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (25 %), prairies (9,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (7,2 %), zones urbanisĂ©es (1,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Arette est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le gave de Lourdios, le Vert et le gave de Sainte-EngrĂące. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2008, 2009 et 2011[29] - [27].

    Arette est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[30]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[31] - [32].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă  la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[33]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arette.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[35]. 47,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [36].

    La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă  ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă  l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă  l’alĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation d’urgence[37] - [38].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arette est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[39].

    Toponymie

    Le toponyme Arette apparaßt sous les formes Areta (1186[8], titres de Barcelone[40]), Rete (1383[8], contrat de Luntz[41]), Arete (1385[8], censier de Béarn[42]), Erete (1440[8], titres de la vallée de Barétous), Aretha et Eretha (1444[8], rÚglements de la Cour Majour de Béarn[43]), Hereta (1538[8], réformation de Béarn[44]), Arette (1674[45], insinuations du diocÚse d'Oloron[46]), Arrette sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[45]) et Arete (1801[47], Bulletin des lois).

    Le toponyme vient du basque ar- (= pierre) et du suffixe locatif collectif -eta, ce qui signifie lieu pierreux[45].

    Son nom béarnais est Areta[48] ou Aréte[49].

    ArrĂšgle dĂ©signait une ferme et un moulin, construits sur le Vert d’Arette. On retrouve ce toponyme sous les graphies le molii d’Arregle (1385[8], censier de BĂ©arn[42]), Aregle en Baretous (1433[8], notaires d'Oloron[50]), Aregla (1538[8], rĂ©formation de BĂ©arn[44]) et RĂ©glĂ© (1863[8], dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque).

    L'Arrigau est un hydronyme dĂ©signant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert Ă  Aramits. Il est citĂ© en 1538[8] (lo ariu aperat la Rigau, rĂ©formation de BĂ©arn[44]) et en 1863[8] (l’Arrigas, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque) sous des graphies diffĂ©rentes.

    Arlas est une montagne situĂ©e Ă  la frontiĂšre avec l’Espagne, mentionnĂ©e en 1538[8] (rĂ©formation de BĂ©arn[44]).

    L’hydronyme AurĂšye est citĂ© sans accentuation (Aureye) dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque (1863[8]).

    BayrĂšs est une ferme de la commune, citĂ©e dĂšs 1538[8] (rĂ©formation de BĂ©arn[44]), ainsi qu’en 1863[8] (dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque), sous la graphie Bayres.

    Au XIXe siĂšcle, le col de Bissouritto se nommait col de Bissourritte (dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque de 1863[8]).

    Le Bois de Bouchet apparaßt sous la forme Bouchette dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque en 1863[8]. Le toponyme désignait déjà un bois.

    La Chousse est un hydronyme indiqué par Paul Raymond en 1863[8], désignant un affluent du Vert, qui prend sa source et conflue sur Arette.

    Costemale et Les CourrĂ©ges sont deux montagnes indiquĂ©es par Paul Raymond en 1863[8], sur le territoire d’Arette.

    Estratte est une ferme dont la graphie apparaßt sous les formes Estrate (1385[8], censier de Béarn[42] et 1863[8], dictionnaire topographique Béarn-Pays basque) et Estrata (1538[8], réformation de Béarn[44]).

    Le col de Garbas, sĂ©parant les communes d’Arette et de Lanne, est indiquĂ© par le dictionnaire de 1863[8].

    Le toponyme Guilhers apparaĂźt sous la forme le Pas de Guilhers dans ce mĂȘme dictionnaire[8], et dĂ©signait un bois entre Arette et LĂ©es-Athas.

    HournÚres est un hydronyme cité sous la forme Le Hourner en 1863[8], désignant un ruisseau qui arrose Arette et se jette dans la Chousse.

    Lagaretche apparaßt sous la graphie Lagarretche en 1863[8], et désigne un bois de la commune.

    Le pont Larron, mentionnĂ© par le dictionnaire topographique de 1863[8], tire son nom du Vert d’Arette, appelĂ© Ă©galement autrefois Larron.

    La montagne et le bois LÚche sont mentionnés en 1589[8] (réformation de Béarn[44]) sous la graphie La singla de Lexe.

    Le toponyme LĂ©gorre d’Ibarry dĂ©signe une montagne, indiquĂ©e par le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque[8] sous la forme Legorre.

    Mantchola, citĂ© sous la graphie Manchola en 1863[8], est un hydronyme dĂ©signant un ruisseau qui dĂ©limite les communes d’Arette et de Sainte-EngrĂące, avant de se jeter dans l’UhaĂŻtxa.

    Le Nécore, affluent du Vert signalé par Paul Raymond en 1863[8], prend sa source au col éponyme.

    La Pernotte est hydronyme désignant un tributaire[8] de la Chousse.

    Perscamou dĂ©signe Ă  la fois une montagne et un col[8], situĂ© sur la frontiĂšre avec l’Espagne.

    Le toponyme La Pierre Saint-Martin apparaßt sous la forme La peyre de Sent-Martin, frontiÚre de Navarre en 1589[8] (réformation de Béarn[44]).

    Le Pourtet (ou Pourtet en 1863[8]) est un mont, sur la frontiĂšre, qui s’étend sur les communes d’Arette et de LĂ©es-Athas.

    Le col de SoÚs est mentionné par le dictionnaire de 1863[8].

    Soulaing est une montagne des communes d’Arette et d’Osse-en-Aspe[8]. Le ruisseau de Soulaing, tributaire du Lourdios, s’écoule sur Osse-en-en Aspe.

    Le Soulayets est cité sous la graphie Soulayet en 1863[8].

    Le col de Suscousse et le bois du mĂȘme nom s’étendaient en 1863[8] sur les communes de Lanne et de Sainte-EngrĂące.

    Tamarpouey est une ferme d’Arette, dĂ©jĂ  mentionnĂ©e en 1385[8] (censier de BĂ©arn[42]).

    Paul Raymond indique en 1863[8] que le Termy est un ruisseau qui prend sa source sur Arette et qui se jette dans l’Uhaïtxa à Sainte-Engrñce.

    TrĂ©meil dĂ©signe une montagne d’Arette et de Lanne, mentionnĂ©e sous les formes Torrumie en 1703[8] (rĂšglement d’Arette[51]) et Tremeilh en 1863[8].

    Histoire

    En 1385[8], Arette comptait 87 feux et dépendait du bailliage d'Oloron.

    Le , le village d'Arette est détruit à 80 % par un séisme d'une magnitude de 5.5[52] qui tue une personne. L'horloge du clocher de l'église (détruite) indique l'heure exacte du sinistre : 23 h 15. Les ondes sismiques se ressentent à Pau, à Tarbes et à Bayonne[53]. C'est le séisme le plus violent en France métropolitaine depuis celui de Lambesc en 1909[52]. Le journaliste Yves Mourousi y fait ses premiÚres armes de journaliste.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1793 1800 Ignace Camou
    1800 1807 Jean Lassalle
    1808 1813 Pierre Hum
    1813 1831 Jean-Pierre Salet
    1831 1835 Jean CarrĂšre
    1835 1837 Pierre Camgros
    1837 1843 Étienne Superville
    1843 1848 Jean-François Sérée
    1848 1853 Pierre-Joseph Castéran
    1853 1856 Jean-François Sérée
    1857 1861 Philippe Salies
    1861 1872 Charles-Henri Fischer
    1872 1877 Jean Bergé
    1877 1884 Charles-Henri Fischer
    1884 1890 Emmanuel Salet
    1890 1892 François Dabancens
    1892 1894 Charles-Henri Fischer
    1894 1906 Jean-Baptiste Labourdette
    1906 1907 Vincent Lagrave
    1907 1916 Bernard Trébucq
    1919 1942 Pierre Casabonne RG Conseiller d'arrondissement
    1942 1952 Michel Lagrave
    1952 1989 Jean-Marie Lonne-Peyret
    1989 2001 Joseph ArrĂšgle
    2001 En cours Pierre Casabonne DVD Conseiller général (2004-2011)

    Intercommunalité

    Arette fait partie de 6 structures intercommunales[54] :

    • la communautĂ© de communes de la vallĂ©e de BarĂ©tous ;
    • le SIVU La Verna ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin ;
    • le syndicat mixte des gaves d'Oloron-Aspe-Ossau et de leurs affluents ;
    • le syndicat mixte du Haut-BĂ©arn.

    Arette est le siĂšge du syndicat mixte de la Pierre Saint-Martin[55].

    Jumelage et coopération

    Au 16 février 2012, Arette est jumelée avec[56] :

    Au 16 février 2012, Arette coopÚre avec[56] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est Arettois[57] - [58].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[60].

    En 2020, la commune comptait 1 071 habitants[Note 9], en augmentation de 3,28 % par rapport Ă  2014 (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7621 5611 8262 0142 1392 1762 2452 2452 218
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0692 1132 0782 0651 9821 9902 0501 9051 851
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7431 7341 7611 4441 4521 4041 3771 3091 171
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 1891 0551 1661 1171 1371 0941 0921 0911 045
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0741 071-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  27,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 34,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 30,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 539 hommes pour 535 femmes, soit un taux de 50,19 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (47,92 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[62]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    3,0
    11,5
    75-89 ans
    12,3
    20,6
    60-74 ans
    20,9
    26,3
    45-59 ans
    22,2
    13,5
    30-44 ans
    14,2
    13,5
    15-29 ans
    11,8
    13,7
    0-14 ans
    15,5
    Pyramide des ùges du département des Pyrénées-Atlantiques en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,5
    8,6
    75-89 ans
    11,7
    18,2
    60-74 ans
    19
    21,3
    45-59 ans
    20,6
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    16,4
    15-29 ans
    14,2
    16,7
    0-14 ans
    14,7

    Enseignement

    Arette dispose d'un collÚge public, le collÚge d'Arette Barétous[64], ainsi que d'une école primaire.

    Sports

    Le club de pelote basque s'entraĂźne sur le fronton du village.

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins), ainsi que l'exploitation forestiÚre. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La mairie.
    Le monument aux morts.
    L'Ă©cole primaire.
    L'Ă©glise d'Arette.
    Le Virgou.

    Patrimoine civil

    Le musée la Maison du Barétous est installé sur la commune. Il présente des collections permanentes relatives au pastoralisme et à la junte de Roncal.

    Patrimoine religieux

    L'ancienne abbaye laïque[65] du XVIIe siÚcle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le .

    L'église Saint-Pierre d'Arette recÚle du mobilier (lustre[66], autel, retable[67]) et une statue[68] (Vierge à l'enfant) classés par les monuments historiques au titre des objets.

    Patrimoine environnemental

    La Soum de Liorry s’élĂšve Ă  1 012 mĂštres[6], le pic de Biscarroules Ă  1 017 mĂštres[6] et le pic de Sudou Ă  1 167 mĂštres[6]. Le pic de LĂ©gorre[6] culmine, quant Ă  lui, Ă  1 359 mĂštres, la Soum de Soudet[6] Ă  1 542 mĂštres, le pic de Guilhers[6] Ă  1 597 mĂštres et la Soum de LĂšche Ă  1 839 mĂštres[6]. Le pic d’Arlas pointe Ă  2 044 mĂštres[6], sur la frontiĂšre avec l’Espagne, et l’Arres d’Anie[6] Ă  2 120 mĂštres.

    Un arboretum est signalé à l'est de la commune[6].

    ÉvĂ©nements sportifs

    La commune s'est située sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le . Le parcours de 218 kilomÚtres reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

    L'arrivée de l'étape du 102e Tour de France du s'est déroulée à la station de La Pierre-Saint-Martin.

    L'épreuve de montée impossible, organisée depuis 1984, est inscrite au championnat de France.

    Personnalités liées à la commune

    NĂ©es au XVIIe siĂšcle
    NĂ©es au XIXe siĂšcle
    NĂ©es au XXe siĂšcle

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au premier et au quatriĂšme de gueules aux deux vaches d'or, la queue pendante, passant l'une sur l'autre, accornĂ©es, colletĂ©es et clarinĂ©es d'azur, au deuxiĂšme et au troisiĂšme d'argent au sanglier de sable.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[11].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    2. Stephan Georg, « Distance entre Arette et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Arette et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Arette », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    7. (es) MinistĂšre espagnol de l'agriculture, pĂȘche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consultĂ© le ).
    8. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    64. Site du collĂšge d'Arette
    65. « L'abbaye laïque », notice no PA00084315, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    66. « Le lustre de l'église », notice no PM64000035, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    67. « L'autel et le retable de l'église », notice no PM64000034, base Palissy, ministÚre français de la Culture, lutrin« Le lutrin de l'église », notice no PM64000033, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    68. « La statue de l'église », notice no PM64000538, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
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