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Aramits

Aramits [aʁamits] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Aramits
Aramits
Porte de l'ancienne abbaye laĂŻque d'Aramits.
Blason de Aramits
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Étienne Serna
2020-2026
Code postal 64570
Code commune 64029
DĂ©mographie
Gentilé Aramitsiens
Population
municipale
662 hab. (2020 en diminution de 1,34 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 07â€Č 18″ nord, 0° 43â€Č 34″ ouest
Altitude Min. 212 m
Max. 628 m
Superficie 29,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Aramits
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Aramits
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Aramits

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Aramits se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  47 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  14 km d'Oloron-Sainte-Marie[3], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Lanne-en-BarĂ©tous (2,8 km), Arette (2,9 km), Ance FĂ©as (4,0 km), Issor (5,7 km), Montory (7,8 km), Esquiule (8,3 km), Barcus (8,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Aramits fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Paysages et relief

    Le Sommet de Souek culmine Ă  623 mĂštres[6], le Soum d'Unars Ă  604 mĂštres[6] et le Barrat de Sottou Ă  556 mĂštres[6].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Aramits.

    La commune est drainĂ©e par le Joos, le Vert, la Mielle, le Littos, le Bitole, l'Aurone, le ruisseau de Lancy, l’Arrec Bugalaran, l’Arrec de Ibarcis, l’Arrec de Rachet, l’Arrec Dragon, l’Arrec Labaigt, l’Arriou de Soulou, BouhatĂ©ko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 48 km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le Joos, d'une longueur totale de 35,6 km, prend sa source dans la commune de Montory et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  PrĂ©chacq-Josbaig[8].

    Le Vert, d'une longueur totale de 34,9 km, prend sa source dans la commune d'Arette et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  Moumour, aprĂšs avoir traversĂ© 6 communes[9].

    La Mielle, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule vers le nord. Elle se jette dans le gave d'Oloron Ă  Oloron-Sainte-Marie, aprĂšs avoir traversĂ© 5 communes[10].

    Le Littos, d'une longueur totale de 13,1 km, prend sa source dans la commune et s'Ă©coule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il se jette dans le Vert Ă  Esquiule, aprĂšs avoir traversĂ© 4 communes[11].

    Le Bitole, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Lanne-en-BarĂ©tous et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Vert sur le territoire communal[12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[14].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 422 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[18] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[19] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  39 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[23], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[26] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Cinq ZNIEFF de type 2[Note 7] sont recensées sur la commune[27] - [Carte 3] :

    • le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[28] ;
    • les « massifs forestiers et landes de Bugangue et de Labaig » (1 406,14 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[29] ;
    • le « rĂ©seau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques[30];
    • la « vallĂ©e d'Aspe » (54 924,87 ha), couvrant 22 communes du dĂ©partement[31].

    Urbanisme

    Typologie

    Aramits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [33] - [34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[35] - [36].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (55,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (38,5 %), prairies (29,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (17,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14 %), zones urbanisĂ©es (0,9 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la route départementale 919 menant à Oloron-Sainte-Marie.
    La ligne 848 du rĂ©seau interurbain des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, qui relie La Pierre Saint-Martin Ă  Oloron-Sainte-Marie, s'arrĂȘte Ă  Aramits.

    Lieux-dits et hameaux

    La mairie.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Aramits est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[39]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[40].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Mielle, le Vert, le ruisseau le vert de barlanĂšs, le Littos et le Joz erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 2008 et 2009[41] - [39].

    Aramits est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[42]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43] - [44].

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aramits.

    Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[46]. 90,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [47].

    Toponymie

    Le toponyme Aramits apparaßt sous les formes Aramiçs (1270[38], titres de la vallée d'Ossau), Aramitz en Baratons (1376[38], contrat de Luntz[48]), Iramitz (1383[38], contrat de Luntz[48]), Sent-Vinsens d'Aramitz (1606[38], insinuations du diocÚse d'Oloron[49]), Aramys (1630[50], carte le Païs de Béarn) et Aramits sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siÚcle[50]).

    Pour Brigitte JobbĂ©-Duval[51], l’origine du toponyme est basque, de aran (« vallĂ©e ») et -itz (suffixe locatif et collectif), donnant « lieu des vallĂ©es » ou « confluent »[50]. Elle indique Ă©galement que les habitants Ă©taient autrefois surnommĂ©s grenouilles (sobriquet dĂ©signant les habitants des marĂ©cages).

    L'Arrigau est un hydronyme dĂ©signant un ruisseau qui prend sa source sur Arette et conflue avec le Vert Ă  Aramits. Il est citĂ© en 1538[38] (lo ariu aperat la Rigau, rĂ©formation de BĂ©arn[52]) et en 1863[38] (l’Arrigas, dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque) sous des graphies diffĂ©rentes.

    Paul Raymond mentionne en 1863[38] un hameau du nom de Basques.

    La Bourette est le nom d’un tributaire du Vert, qui arrose Aramits. Il est mentionnĂ© en 1863[38], dans le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque.

    Le bois de Bugangue Ă©tait situĂ©, en 1863[38], sur le territoire d’Asasp. Il apparaĂźt sous la graphie lo boscq de Buyangue en 1477 dans les titres de la vallĂ©e d'Aspe[53]. Le ruisseau de Bugangue, nom d’un affluent de la Mielle, arrosait en 1863, Asasp et Gurmençon.

    La Grange-d’Osse Ă©tait une ferme appartenant Ă  l’abbaye de Pontaut[54] (Landes) et un fief de la vicomtĂ© de BĂ©arn, dĂ©pendant du bailliage d’Oloron. On retrouve le toponyme sous les formes l’Espitau d’Osse (1385[38], censier de BĂ©arn[55]) et la Grange de Osse ab une petite gleysi (1538[38], rĂ©formation de BĂ©arn[52]).

    Le toponyme Calangué fait référence au ruisseau le Calangue, mentionné par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque (1863[38]), qui prend sa source dans le bois de Budangue et rejoint le Dandarou, un affluent du Vert.

    Gouloume apparaĂźt sous la graphie Goulomme en 1863[38] (dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque) et dĂ©signait Ă  l’époque un bois.

    Lanne de Haut est Ă  rapprocher d’un autre lieu-dit d’Aramits, aujourd’hui commune de Lanne-en-BarĂ©tous. Ce toponyme est mentionnĂ© sous les formes Lane (1385[38], cencier de BĂ©arn[55]), Lana (1444[38], rĂšglements de la Cour Majour de BĂ©arn[56]), Sanctus Martinus de Lanne (1673[38], insinuations du diocĂšse d'Oloron[49]).
    Olivé désigne une ferme de la commune, déjà citée sous la forme Oliber en 1538 (réformation de Béarn[52]).

    Serreuille est un hameau d’Aramits, mentionnĂ© sous les graphies Seruilhe (1376[38], montre militaire de BĂ©arn[57]), Sarrulhe-Susoo et Sarrulhe-Jusoo (1385[38] pour ces deux formes, censier de BĂ©arn[55]).

    Soulou est une ferme que l’on retrouve sous la forme Soulon en 1581[38] dans la rĂ©formation de BĂ©arn[52].

    Histoire

    Aramits est l'ancien chef-lieu de la vallée de Barétous. Celle-ci disposait d'un for particulier dÚs 1221. La communauté était administrée par un conseil de jurats représentant l'ensemble de la vallée et qui se réunissait dans la « maison de la vallée ».

    Paul Raymond[38] note l'existence de deux abbayes laĂŻques, vassales de la vicomtĂ© de BĂ©arn : l'Abadie-Susan et l'Abadie-Jusan. Le chĂąteau restant — dont il ne subsiste qu'une porte — a vu naitre Henri d'Aramitz, admis dans la Compagnie des mousquetaires du roi.

    En 1385, Aramits comptait 52 feux et dĂ©pendait du bailliage d'Oloron. Peu avant (1375), le curĂ© d'Aramits joua un rĂŽle de conciliateur dans les conflits opposant les Espagnols et les Français, et qui donna naissance au traitĂ© appelĂ© Junte de Roncal. En 1790, le canton d'Aramits incluait Ă©galement Esquiule.

    Le , Aramits a été frappé par un tremblement de terre de magnitude 4,2.

    L'Ă©glise paroissiale Saint-Vincent.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 1989 Pierre Louis
    1989 2014 Daniel Lourtau
    2014 En cours Étienne Serna

    Intercommunalité

    Aramits fait partie de cinq structures intercommunales[58] :

    Aramits est le siÚge de la communauté de communes de la vallée de Barétous[59].

    Jumelages

    Au , Aramits est jumelée avec[60] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    Le nom des habitants est Aramitsiens[61] - [51].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[63].

    En 2020, la commune comptait 662 habitants[Note 11], en diminution de 1,34 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0249381 0011 2201 2641 3171 3031 3061 249
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2091 1501 0731 0241 0401 1101 031962986
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    953953940796766753740697642
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    622600621602588653666669676
    2018 2020 - - - - - - -
    666662-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles

    Enseignement

    La commune possĂšde une Ă©cole primaire.

    Sports

    Rugby à XV : l'Entente Aramits-Asasp qui a évolué en Fédérale 2 et en Fédérale 3 lors de la saison 2017-2018.

    Pierre Capdevielle y a joué de 1985 à 1994.

    Économie

    L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage (bovins et ovins). Elle fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vitrail de Michel GaricoĂŻts Ă  Aramits.

    Patrimoine religieux

    L'église paroissiale Saint-Vincent est une ancienne abbaye laïque dont il reste un portail du XVIIe siÚcle. La vieille église a été démolie en 1880. De 1884 à 1886 se sont déroulés les travaux de construction de la nouvelle église, de style romano-byzantin[66]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 2003[66]. L'église est dédiée à saint Vincent de Saragosse.

    Personnalités liées à la commune

    Aramis, de son vrai nom Henri d'Aramitz, est le fils de Charles d'Aramitz qui a été maréchal des logis à la compagnie des mousquetaires.

    HĂ©raldique

    [[{{{commune}}}|{{{commune}}}]]
    Blason de {{{commune}}} Blason
    De sinople à deux rapiÚres basses d'argent passées en sautoir et surmontées d'un chapeau de mousquetaire de sable au panache d'argent.
    DĂ©tails
    Blason utilisé de fait, présenté sur FR3 le me 03/08/2022 dans "la carte aux trésors"

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[15].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
    2. « Sites Natura2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Aramits », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Aramits », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
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