Licq-Athérey
Licq-AthĂ©rey [lik ateÊÉj] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Licq-Athérey | |||||
Pont des lamiñak sur la riviÚre Saison. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Oloron-Sainte-Marie | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Pierre Quihillalt 2020-2026 |
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Code postal | 64560 | ||||
Code commune | 64342 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ligiar | ||||
Population municipale |
198 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 04âČ 05âł nord, 0° 52âČ 32âł ouest | ||||
Altitude | Min. 242 m Max. 1 097 m |
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Superficie | 17,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montagne Basque | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Licq-Athérey se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 64 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 31 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture, et à 21 km de Mauléon-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Etchebar (2,1 km), Etchebar (2,6 km), Lichans-Sunhar (2,9 km), Laguinge-Restoue (3,1 km), Alçay-Alçabéhéty-Sunharette (4,1 km), Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (4,4 km), Tardets-Sorholus (5,6 km), Alos-Sibas-Abense (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Licq-Athérey fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.
Hydrographie
La commune est drainée par le Saison, le gave de Sainte-Engrùce, le ruisseau d'Appaniche, le ruisseau de Susselgue, le ruisseau d'Ahunzola, le ruisseau de Chugaret, le ruisseau de Petitche, le ruisseau de Sombiague, le ruisseau Izemino, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[13] - [Carte 1].
Le Saison, d'une longueur totale de 72,2 km, prend sa source dans la commune de Larrau et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Autevielle-Saint-Martin-Bideren, aprÚs avoir traversé 31 communes[14].
Le gave de Sainte-Engrùce, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Engrùce et s'écoule vers le sud-ouest avant de se réorienter vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Saison sur le territoire communal, aprÚs avoir traversé 3 communes[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[17].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[19] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[20] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1970 Ă 2013 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[21]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,2 | 4,1 | 5,6 | 8,7 | 11,8 | 13,9 | 13,9 | 11,2 | 8,8 | 5 | 3 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 6,5 | 7,1 | 9,6 | 11,1 | 14,5 | 17,5 | 19,7 | 19,8 | 17,3 | 14,1 | 9,5 | 7,2 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,9 | 12 | 15 | 16,7 | 20,3 | 23,3 | 25,5 | 25,6 | 23,4 | 19,3 | 14,1 | 11,5 | 18,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â12,5 09.01.1985 |
â10,5 08.02.12 |
â9,5 01.03.05 |
â2 04.04.1970 |
0,5 02.05.1974 |
2,5 12.06.1972 |
5 01.07.1972 |
4,5 24.08.1972 |
3,4 29.09.1981 |
â1,5 16.10.09 |
â6,2 24.11.1988 |
â8 25.12.01 |
â12,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,5 06.01.1999 |
27,5 26.02.1994 |
29,4 31.03.1980 |
31,5 30.04.05 |
35,5 30.05.1996 |
39 22.06.03 |
40 20.07.1989 |
40 04.08.03 |
36,2 15.09.1987 |
31,4 03.10.1985 |
25,6 01.11.1989 |
26 23.12.12 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 140,5 | 117,6 | 123,4 | 154,4 | 141,4 | 104 | 79,3 | 94 | 106,4 | 137,5 | 161,9 | 146,7 | 1 507,1 |
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Quatre sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[23] - [Carte 2] :
- les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de 8 600 ha, présentant une flore trÚs diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[24] ;
- « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de trÚs bonne qualité à salmonidés[25] ;
- les « montagnes du Barétous », d'une superficie de 14 421 ha, présentant une flore trÚs diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Elles se démarquent des autres massifs de la Haute Soule et du Barétous` notamment par sa flore caractéristique des tourbiÚres comprenant de nombreuses espÚces patrimoniales dont 16 espÚces de sphaignes et 4 lycopodiacées[26] ;
- les « montagnes de la Haute Soule », d'une superficie de 14 360 ha, prĂ©sentant une flore trĂšs diversifiĂ©e marquĂ©e par une nette influence atlantique et se dĂ©marquent des autres massifs de la Haute Soule et du BarĂ©tous par la prĂ©sence de lâĂ©tage subalpin et dâune influence montagnarde par consĂ©quent plus tranchĂ©e[27] et une au titre de la « directive Oiseaux »[23] - [Carte 3] :
- la « Haute Soule : massif de la Pierre Saint-Martin », d'une superficie de 18 312 ha, un vaste ensemble montagneux de basse à haute altitude[28].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensĂ©es sur la commune[29] - [Carte 4] : les « hĂȘtraies et landes de la confluence des gaves de Larrau et de Saint-Engrace » (5 156,66 ha), couvrant 7 communes du dĂ©partement[30] et la « montagne d'Ahargou et mont Begousse » (3 233,01 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[31] et trois ZNIEFF de type 2[Note 8] - [29] - [Carte 5] :
- le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du département[32] ;
- la « Haute-Soule » (26 095,69 ha), couvrant 9 communes du département[33] ;
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[34].
Urbanisme
Typologie
Licq-Athérey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (90,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (91 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (63,1 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (27,7 %), prairies (5,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %)[40].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 6].
Lieux-dits et hameaux
11 quartiers composent la commune de Licq-Athérey[41] :
- Licq
- Kharrika ;
- Zenbiaga (Sombiague sur les cartes IGN) ;
- SĂŒselge (Susselgue sur les cartes IGN) ;
- Kastillafuerte.
- Athérey
- Anderexaltea ;
- Andoze ;
- Kharrika ;
- ZĂŒbĂŒbĂŒrĂŒa (Cububurie sur les cartes IGN) ;
- HĂŒje (Huge sur les cartes IGN) ;
- Iratxetaltea (Iratxeta sur les cartes IGN) ;
- Iratzebil (Iratzebilea sur les cartes IGN).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Licq-AthĂ©rey est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains, avalanche et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Saison et le gave de Sainte-EngrĂące. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2008, 2009, 2012 et 2021[44] - [42].
Licq-AthĂ©rey est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[45]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46] - [47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liĂ©s Ă la prĂ©sence d'argile et des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[49].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[50]. 12,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [51].
La commune est exposĂ©e aux risques d'avalanche. Les habitants exposĂ©s Ă ce risque doivent se renseigner, en mairie, de lâexistence dâun plan de prĂ©vention des risques avalanches (PPRA). Le cas Ă©chĂ©ant, identifier les mesures applicables Ă l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la piĂšce avec la façade la moins exposĂ©e Ă lâalĂ©a pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et Ă©quiper cette piĂšce avec un kit de situation dâurgence[52] - [53].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 11]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[55].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Licq-AthĂ©rey est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[56].
Toponymie
Histoire
C'est Ă Licq que se trouve le fameux pont des laminak dont une lĂ©gende dit qu'il n'a jamais pu ĂȘtre terminĂ© Ă temps.
La commune a été créée le [63] par la réunion des communes de Licq et d' Athérey.
Politique et administration
Intercommunalité
La commune fait partie de sept structures intercommunales[64] :
- la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
- le SIGOM ;
- le SIVOM du canton de Tardets ;
- le SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous ;
- le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[66].
En 2020, la commune comptait 198 habitants[Note 12], en diminution de 12,39 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire publique[68].
Ăconomie
L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pùturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. La pureté des eaux des gaves a permis le développement de la pisciculture[69].
La commune possÚde une centrale hydroélectrique qui alimente la Soule en général et Mauléon-Licharre en particulier.
Un conserveur artisanal Hoberena (« le meilleur » en basque), charcuterie, salaisons plats cuisinés, est installé entre l'hÎtel des touristes et le fronton. Cette entreprise a récemment été reprise par un de ses employés, Bernard Petit.
- Vue du village.
- Ăglise Saint-Julien de Licq.
- Mairie de Licq-Athérey à Licq.
- Athérey, statuette Vierge et Enfant.
- Athérey, vieilles stÚles.
- Athérey, fronton avec vue sur le Chapeau du Gendarme.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
LâĂ©glise Saint-Julien-d'Antioche de Licq dont les origines remontent au milieu du Moyen Ăge, a Ă©tĂ© fortement remaniĂ©e au XIXe siĂšcle[70]. L'Ă©glise Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte se dresse Ă AthĂ©rey.
- Ăglise de Licq, vitrail saint Jean-Baptiste.
- Ăglise de Licq, vitrail saint Michel.
- L'église d'Athéry, avec stÚles basques sur le mur du cimetiÚre.
- ChĆur de l'Ă©glise d'AthĂ©rey.
ĂvĂ©nements sportifs
La commune se situe sur le trajet de la 16e Ă©tape du Tour de France 2007 qui aura lieu le . Le parcours de 218 kilomĂštres reliera Orthez Ă Gourette - col d'Aubisque.
Sa base nautique permet dâaccueillir des compĂ©titions de canoĂ«s, kayaks, hydrospeed (luge d'eau), hot-dog (canoĂ« gonflable), rafting (bateau insubmersible) sur les eaux tumultueuses du Saison.
De nombreux sentiers de randonnée balisés partent du village, 1 sentier de découverte "La Saligue" a été aménagé le long du Saison.
Ăquipements
La commune dispose d'une Ă©cole primaire.
Personnalités liées à la commune
- Andrée Grandjean, avocate et résistante belge passe plusieurs années dans la commune avec son mari Max Cosyns[71]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[54].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Licq-Athérey » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Licq-AthĂ©rey », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Licq-Athérey », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Licq-Athérey », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
- « Métadonnées de la commune de Licq-Athérey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Licq-Athérey et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Licq-Athérey », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale de Licq-Athérey », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Saison ».
- Sandre, « le gave de Sainte-Engrùce ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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