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Saint-Goin

Saint-Goin (en bĂ©arnais Sent-GĂŒenh ou SĂ©n-GoĂ©gn) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Goin
Saint-Goin
La mairie de Saint-Goin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Béarn
Maire
Mandat
Louis Benoit
2020-2026
Code postal 64400
Code commune 64481
DĂ©mographie
Population
municipale
232 hab. (2020 en augmentation de 6,91 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 42 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 14â€Č 52″ nord, 0° 42â€Č 00″ ouest
Altitude Min. 173 m
Max. 291 m
Superficie 5,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Oloron-Sainte-Marie
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-1
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Goin
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Saint-Goin

    Le gentilé est Saint-Goinar[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Saint-Goin se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  44 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  11 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : GeĂŒs-d'Oloron (0,6 km), GĂ©ronce (1,2 km), Aren (1,9 km), PrĂ©chacq-Josbaig (2,2 km), SaucĂšde (2,8 km), Orin (2,8 km), Poey-d'Oloron (3,1 km), PrĂ©chacq-Navarrenx (3,5 km).

    Sur le plan historique et culturel, Saint-Goin fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[6].

    Communes limitrophes de Saint-Goin[7]
    GeĂŒs-d'Oloron
    Barcus Saint-Goin Aren
    GĂ©ronce

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Goin.

    La commune est drainée par le Joos, L'Ibarle, un bras du Joos, le ruisseau Espondics, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[8] - [Carte 1].

    Le Joos, d'une longueur totale de 35,6 km, prend sa source dans la commune de Montory et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron Ă  PrĂ©chacq-Josbaig, aprĂšs avoir traversĂ© 11 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 224 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964[15] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 341,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  28 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »[23], d'une superficie de 2 547 ha, une riviĂšre Ă  saumon et Ă©crevisse Ă  pattes blanches[24] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[25] - [Carte 3] : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (19 519,13 ha), couvrant 23 communes du dĂ©partement[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Goin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (47,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (47,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (47,8 %), prairies (18,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,6 %), terres arables (12,9 %), zones urbanisĂ©es (5 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 4].

    Lieux-dits et hameaux

    • Aignan ;
    • le Bois ;
    • Village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Goin est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[33]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[34].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment le Joz erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009 et 2021[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Goin.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[36]. 83,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [37].

    Toponymie

    Le toponyme Saint-Goin apparaßt sous les formes Sent-Goenh (1402[38], censier de Béarn[39]), Sengoenh, Sangoenh et Sanct-Guoenh (respectivement 1536[38], 1538[38] et 1546[38], réformation de Béarn[40]) et Sent-Jayme de Sent-Goenh (1608[38], insinuations du diocÚse d'Oloron[41]).

    Son nom bĂ©arnais est Sent-GĂŒenh[42] ou SĂ©n-GoĂ©gn[43].

    Aignan, ancien fief de Saint-Goin, dépendant du bailliage d'Oloron et de la vicomté de Béarn, est mentionné sous la forme Anhanh de Sen-Goenh (1385[38], censier de Béarn[39]).

    Histoire

    Paul Raymond[38] note qu'en 1385 GeĂŒs et Saint-Goin formaient une seule paroisse qui dĂ©pendait du bailliage d'Oloron et comptait vingt-neuf feux.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2001 Jean Marestin
    2001 2008 Jean Marestin
    2008 2014 Jean Marestin
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de quatre structures intercommunales[44] :

    • la communautĂ© de communes de Josbaig ;
    • le syndicat AEP du Vert ;
    • le syndicat d'Ă©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte forestier des chĂȘnaies des vallĂ©es basques et bĂ©arnaises.

    La commune accueille le siÚge de la communauté de communes de Josbaig.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[46].

    En 2020, la commune comptait 232 habitants[Note 11], en augmentation de 6,91 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    348283337354368355383391342
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    338323303263287265266266253
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    260279268234226202184198164
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    190200164173182188214222221
    2018 2020 - - - - - - -
    237232-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.

    Économie

    L'activité est principalement agricole (élevage, pùturages, polyculture). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    Tour de l'Ă©glise.
    • Tour de l'Ă©glise.
      Tour de l'Ă©glise.
    • Escalier extĂ©rieur de l'Ă©glise.
      Escalier extérieur de l'église.

    Patrimoine civil

    IntĂ©grĂ© au village de Saint-Goin, le chĂąteau de MesplĂšs s’élĂšve au bout de l’actuelle rue du canal. Cette rue Ă©tait Ă  l’origine la rue centrale du village, montant vers le chĂąteau et l’église. L’avenue Saint-Jacques fut crĂ©Ă©e plus tardivement, coupant en deux les terres nobles entourant le chĂąteau.

    L’église actuelle du village fut construite sur les terres du chĂątelain en 1844. Avant cette date, l’ancienne Ă©glise Ă©tait accolĂ©e aux communs du chĂąteau qui avait la particularitĂ© d’ĂȘtre Ă  la fois abbaye laĂŻque (Abbadie) et maison noble (Domecq). Sans doute de l’époque romane dont les fondations retrouvĂ©es mesurent 1,80 m d'Ă©paisseur et de dimension identique aux Ă©glises de GĂ©ronce et d’Orin mais trop dĂ©labrĂ©e, elle fut dĂ©montĂ©e pierre par pierre par les habitants du lieu, afin de construire celle que l’on connaĂźt de nos jours. On retrouve dans l’église actuelle des Ă©lĂ©ments de dĂ©corations de l’ancienne Ă©glise (retable, lustre, huile sur toile — Saint Dominique recevant le Rosaire).

    Le chĂąteau Ă©tait connu dĂšs le Moyen Âge sous le nom de « Maison Noble d’Anhanh », propriĂ©tĂ© de la famille d’Aignan, dont on trouve la trace dĂšs le dĂ©but du XIIe siĂšcle dans le cartulaire de Lucq. TĂ©moignage de l'importance de cette famille, Gaston FĂ©bus y sĂ©journa en 1343 au cours de sa tournĂ©e d'hommage. Les Aignan la possĂšdent jusqu’à la fin XVe siĂšcle, puis elle passe Ă  la famille de FrĂ©chou au XVIe siĂšcle, puis la famille de Barber au XVIIe siĂšcle. On retrouve Ă  l’intĂ©rieur des bĂątiments, des vestiges de cette ancienne maison noble qui devait ressembler dans ses grandes lignes, aux abbayes laĂŻques voisines de Legugnon et d’Orin. Ces vestiges tĂ©moignent de l'importance de ce ChĂąteau et du haut rang aristocratique qu'occupaient les seigneurs de Saint-Goin. Elle fut acquise par CĂ©sar de MesplĂšs le 2 avril 1646. La famille des Mesples-Esquiule, branche cadette des MesplĂšs-Aren, se distingua par des faits d’armes aux cĂŽtĂ©s d’Henri IV, dans sa reconquĂȘte du royaume de France en Provence. Successivement gouverneur de Berre puis de Saint-Tropez, Anchot de MesplĂšs se fit notamment remarquer lors du siĂšge et de la bataille de Vinon. En reconnaissance de ses services, son fils, CĂ©sar de Mesples reçut le titre de baron de Louis XIII, en 1633.

    Le bĂątiment fut totalement repris de 1715 Ă  1717 par Jean-Anchot de MesplĂšs, pour son mariage avec Madeleine d’Arros ; Jean-Anchot de Mesples reçut en donation la seigneurie de Saint-Goin de son pĂšre Jean-CĂ©sar de MesplĂšs en date du ; en sa qualitĂ© de Seigneur de Saint-Goin, Anchot de MesplĂšs fut admis au parlement de Navarre, devant lequel il prĂȘta serment le et il se maria avec Magdelaine d'Arros le .

    Il obtint par lettre patente du roi Louis XV d'avril 1732 et enregistrĂ©e le 20 aoĂ»t 1732 que l’ensemble de ses seigneuries soient Ă©levĂ©es et Ă©rigĂ©es en titre prĂ©Ă©minence et dignitĂ© de marquisat, sous la dĂ©nomination de « Marquisat de Mesplez ».

    À la fin de l’Ancien RĂ©gime, le marquis de MesplĂšs s’était hissĂ© parmi les plus hauts dignitaires de l’aristocratie rĂ©gionale.

    PrĂ©sident Ă  mortier au parlement de Navarre, il possĂ©dait aussi des biens et des charges en Provence, et la famille de MesplĂšs s’était alliĂ©e aux plus grandes familles aristocratiques (d’Arros, de Lons, Roux de Gaubert, de Verthamont). Ils Ă©taient Ă  la tĂȘte d’une fortune considĂ©rable lorsque la RĂ©volution les enferma comme « suspects » Ă  la prison de Condom, dans le Gers ; ils Ă©chappĂšrent de peu Ă  l’échafaud et finirent leur vie en BĂ©arn.

    La construction de Jean-Anchot de MesplĂšs est intĂ©ressante par son architecture classique dans les traditions bĂ©arnaises, mais surtout dans l’esprit du XVIIIe siĂšcle naissant, caractĂ©ristique du « style RĂ©gence ». Elle marque une rupture avec les bĂątiments antĂ©rieurs, et innove dans l’esprit et dans les formes. De nombreux exemples de chĂąteaux similaires mais plus accomplis (et postĂ©rieurs) existent en BĂ©arn. Mais il faut considĂ©rer qu’on introduit ici un nouvel art de vivre, importĂ© par ses concepteurs qui ont voyagĂ© et intĂ©grĂ© les nouvelles modes. Il est nĂ©anmoins semblable pour l’essentiel au chĂąteau de Viven, construit quarante ans plus tard par Jean-CĂ©sar de MesplĂšs (fils ainĂ© de Jean Anchot), lorsqu’il hĂ©rita du fief des d’Arros par sa mĂšre.

    Un grand corps de logis rectangulaire (34x14m), coiffĂ© d’une toiture massive d’ardoises avec coyaux, dĂ©veloppe deux grandes façades au nord-est et au sud-ouest au rythme rigoureux de neuf et sept travĂ©es sur deux niveaux. La largeur du corps de logis au nord-ouest Ă©tait occupĂ©e par une façade ouverte Ă  trois travĂ©es, aujourd’hui masquĂ©e par l’implantation d’un pavillon moderne (1920). La largeur sud-est Ă  une seule travĂ©e sur un petit avant corps, ouvre sur la cour des communs.

    D’importants communs s’organisent autour d’une cour fermĂ©e qui s’ouvre sur neuf arches Ă  la maniĂšre d’un cloitre, et comportent une maison de gardiens. On y accĂšde depuis la façade du chĂąteau par une porte cochĂšre traversant les Ă©curies. L’ensemble intĂ©rieur et extĂ©rieur est entiĂšrement amĂ©nagĂ© de calades du XVIIIe siĂšcle (galets sur la tranche) bien conservĂ©es.

    Enfin, un ensemble de murs en galets posĂ©s en « branches de fougĂšres » en grande partie du XVIIe siĂšcle clot l’ensemble de la propriĂ©tĂ©.

    Dans sa fonction de rĂ©sidence d’étĂ©, il Ă©tait consacrĂ© Ă  la rĂ©ception et au confort de ses habitants, dans le bon goĂ»t et l’élĂ©gance de l’époque Louis XV.

    En effet, les intĂ©rieurs conservent de nombreux tĂ©moignages de la vie luxueuse de ses concepteurs : grand hall de rĂ©ception, grand escalier Ă  volĂ©e droite et lĂ©gĂšre, salons en enfilades, appartements organisĂ©s en suites (salon, chambre, antichambre et vestiaire), piĂšces de services sĂ©parĂ©es
 Les dĂ©cors RĂ©gence rajoutent Ă  cette ambiance : plafonds Ă  plus de 4 mĂštres de hauteur, stucs sur tous les plafonds, lambris Ă  hauteur d’appuis, cheminĂ©es en marbres aux trumeaux stuquĂ©s de dĂ©cors vĂ©gĂ©taux (et colombes Ă  la « Pompadour ») dans toutes les piĂšces, portes Ă  doubles vantaux Ă©lĂ©gamment moulurĂ©es, volets intĂ©rieurs Ă  toutes les fenĂȘtres, parquets ou marbres aux sols, marqueteries dans les planchers reprĂ©sentants la croix de Malte rappelant l'appartenance des marquis de MesplĂšs Ă  l'ordre de Saint-Louis et des cadets Ă  l'ordre de Saint-Lazare de JĂ©rusalem, peinture sur toile reprĂ©sentant une scĂšne mythologique


    Tout tĂ©moigne ici du haut rang de ses propriĂ©taires dans l’aristocratie BĂ©arnaise. Pinon, intendant du roi Louis XIV, dans son rapport classe la famille de MesplĂšs parmi les dix plus grandes familles aristocratiques du BĂ©arn dĂšs la fin du XVIIe siĂšcle.

    Le bĂątiment est ouvert en « rez-de-jardin » Ă  une Ă©poque oĂč ce concept apparaĂźt tout juste dans la rĂ©gion. Tous les chĂąteaux antĂ©rieurs ne comportaient des logements nobles qu’au premier et second niveau. À Saint-Goin, le XVIIIe siĂšcle dĂ©butant amenait une autre conception de la vie de chĂąteau, en lien avec l’extĂ©rieur et les jardins. C’est pourquoi les façades sont largement ouvertes par une multitude de grandes fenĂȘtres sans meneaux, dans le but de profiter largement de la nature et pour faire entrer la lumiĂšre. DĂ©sormais, les jardins font partie intĂ©grante des dĂ©cors intĂ©rieurs. Jardin de production et d’agrĂ©ment, bien qu’il ne reste plus qu’un premier enclos de murs avec une orangerie attenante ainsi qu’une haie de buis pluri-centenaires dessinant un jardin Ă  la Française, on peut aisĂ©ment imaginer leur raffinement en accord avec l’esprit de l’ensemble.

    Tous ces Ă©lĂ©ments confĂšrent Ă  la bĂątisse l’esprit de « chĂąteau de famille » agrĂ©able Ă  vivre et fonctionnel pour les rĂ©ceptions ; ces deux critĂšres, furent sans doute dĂ©terminants pour Jean-Anchot  et Madeleine, puisqu’ils y firent naitre leurs enfants et y vĂ©curent l’essentiel de leur vie dans les nĂ©cessitĂ©s dues Ă  leur rang, donnant tour Ă  tour, repas de famille et soirĂ©es mondaines (la vallĂ©e comptait un nombre important de familles aristocratiques qui aimaient Ă  se retrouver Ă  la belle saison).

    Le chĂąteau des marquis de MesplĂšs reste l’un des rares exemples aussi complet de l’architecture naissante du XVIIIe siĂšcle en BĂ©arn.

    Le chĂąteau fut pourtant dĂ©laissĂ© par les gĂ©nĂ©rations suivantes, au profit du chĂąteau de Viven et de l’hĂŽtel particulier de la rue Bayard Ă  Pau, puis de la vie bordelaise.

    En 1822, aprĂšs un long sommeil engendrĂ© par la RĂ©volution, le chĂąteau fut rachetĂ© par Jean-Emmanuel Lagarde, riche nĂ©gociant originaire d’Oloron-Sainte-Marie, ayant fait fortune Ă  Cadix, en Andalousie. La marquise Marie-AngĂ©lique de Verthamont nĂ©e de MesplĂšs, fille unique et sans descendance, lui vendit l’ensemble de ses biens hĂ©ritĂ©s des marquis de MesplĂšs : l’hĂŽtel particulier de la rue de l’Hospice Ă  Oloron-Sainte-Marie, le chĂąteau d’Esquiule, les forĂȘts (plus de 2 000 ha), les terres cultivables d’Ilhasse et Berbielle, les mĂ©tairies, les moulins sur le Vert et Joos dont un Ă  usage de papeterie (le chĂąteau de Viven et l’hĂŽtel particulier de Pau Ă©taient semble-t-il, dĂ©jĂ  vendus).

    Jean-Emmanuel et plus tard sa fille Marie-Anne rendirent tout son lustre au domaine : travaux intĂ©rieurs, jardins, plantations d’arbres, une seconde orangerie (le pigeonnier citĂ© dans le censier de 1677 avait dĂ©jĂ  disparu), agrandissement des communs, rĂ©amĂ©nagement du grand portail d’entrĂ©e et de l’entrĂ©e secondaire, grilles, piliers Ă  boules, etc.

    AprĂšs leur disparition, le chĂąteau inhabitĂ© fut vite exploitĂ© dĂšs la fin du XIXe siĂšcle en hĂŽtel de luxe avec tennis et golf Ă  destination de l'aristocratie anglaise et d'AmĂ©ricains fortunĂ©s, attirĂ©s par la chasse au chevreuil et la pĂȘche au saumon. La rĂ©putation de l’établissement n’était plus Ă  faire, et six chambres furent ajoutĂ©es en 1920, avec la construction d’un nouveau pavillon mansardĂ© d’architecture typique des villas anglaise de Pau, occupĂ© par une grande et agrĂ©able loggia en rez-de-chaussĂ©e. Mais la crise de 1931 sonna la fin progressive de cette activitĂ©, et le gĂ©rant de l’hĂŽtel, Verschoyle, dut regagner la Grande-Bretagne Ă  l’aube de la Seconde Guerre mondiale.

    Pendant la guerre, le chĂąteau servit de refuge. De 1948 Ă  1952, sous la direction de Miss Persis Miller, de l'Unitarian Service Commitee (en), il constitua un centre d’accueil pour enfants espagnols victimes de la dictature franquiste, mais la rafle de l'opĂ©ration BolĂ©ro-Paprika, organisĂ©e par le gouvernement français le 7 septembre 1950 en vue d'arrĂȘter des militants communistes et anarchistes Ă©trangers[49], y mit fin. Il accueillit par la suite des colonies de vacances (UFOVAL) et devient, dans les annĂ©es 1980, un centre de dĂ©sintoxication (Narconon). Depuis, il est restĂ© inoccupĂ©, fermĂ© et abandonnĂ©.

    Patrimoine religieux

    L'ancienne église romane, qui était à proximité du chùteau, a été démolie en 1844. La nouvelle église, construite sur un terrain donné par le chùtelain Emmanuel Lagarde, a été édifiée en 1844. Elle conserve des éléments de décoration de l'ancienne église.

    Équipements

    La commune dispose d'une Ă©cole maternelle.

    Sports

    • Rugby Ă  XV : Union sportive Josbaig rugby
      • Champion du BĂ©arn Promotion d'Honneur : 1994
      • Champion du BĂ©arn 1re sĂ©rie : 2002
      • Champion du BĂ©arn 2e sĂ©rie : 1963, 2000
      • Champion du BĂ©arn 3Ăšme sĂ©rie : 2011

    Personnalités liées à la commune

    La famille de MesplÚs, seigneur d'Esquiule, Ilhasse et Berbielle a acquis la seigneurie de Saint-Goin au 17e siÚcle, succédant ainsi aux familles d'Aignan (Anhanh) dont on retrouve la trace dans les cartulaires de Lucq, de Fréchou et Barber.

    La famille de MesplĂšs, originaire d'Oloron Sainte Marie dont on trouve trace dans le dĂ©nombrement de Gaston FĂ©bus en 1385, puis un Anchot de MesplĂšs est EvĂȘque d'Oloron Sainte Marie en 1500.

    Le premier seigneur d'Esquiule, Anchot de MesplĂšs a combattu auprĂšs d'Henri IV, notamment Ă  la bataille de Vitry puis au siĂšge de Vinon oĂč il se fait remarquer par sa vaillance. Par la suite, il a Ă©tĂ© nommĂ© gouverneur de Berre et de Saint-Tropez Ă  la fin du 16e siĂšcle. Il passera par la suite de longues pĂ©riodes auprĂšs d'Henri IV et de la belle Corisande.

    Les seigneurs d'Esquiule obtiennent du roi Louis XIII l'érection de leurs terres en Baronnie au début du 17e siÚcle puis en marquisat en 1732 selon lettre patente du roi Louis XV.

    Riches d'immenses propriétés fonciÚres, les marquis de MesplÚs arrivent ainsi à se hisser au plus haut niveau de l'Aristocratie Béarnaise, faisant alliance avec les grandes familles de l'aristocratie tels les Lons, de Gaubert, de Verthamon.

    Jean César de MesplÚs, seigneur d'Esquiule, Ilhasse, Berbielle, Géronce, Saint-Goin, Viven, dernier marquis de MesplÚs, aura été président à Mortier au parlement de Navarre. Il possédait également un hÎtel particulier à Pau (n°1 rue Bayard) et la baronnie de Viven.

    EmprisonnĂ© sous la terreur, il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 1793 avec son Ă©pouse Ă  Pau avant d'ĂȘtre dĂ©portĂ© Ă  Condom ; il est alors considĂ©rĂ© comme trĂšs riche et farouchement aristocratique.

    Libéré en 1794, le marquis de MesplÚs récupÚre son patrimoine et décÚde à Pau en juillet 1795. Son épouse décÚde au chùteau de Viven en 1807.

    Leur seul enfant, la marquise de Verthamon n'a pas de descendants.

    [réf. nécessaire]

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Saint-Goin » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Saint-Goin », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type II sur la commune de Saint-Goin », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    5. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr
    2. « Métadonnées de la commune de Saint-Goin », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Goin et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Goin et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Saint-Goin », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    7. Carte IGN sous GĂ©oportail
    8. « Fiche communale de Saint-Goin », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    9. Sandre, « le Joos ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. Henri Farreny, 1950 : un épisode peu glorieux et trop méconnu : l'opération Boléro - Paprika, Bulletin de l'Amicale des anciens guérilleros espagnols en France.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

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