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Camou-Cihigue

Camou-Cihigue (Gamere-Zihiga en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Camou-Cihigue
Camou-Cihigue
L'Ă©glise Saint-Pierre de Camou.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Charles Anicet Leurgorry
2020-2026
Code postal 64470
Code commune 64162
DĂ©mographie
Gentilé Gamerear
Population
municipale
101 hab. (2020 en augmentation de 6,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 10 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 07â€Č 02″ nord, 0° 54â€Č 17″ ouest
Altitude Min. 208 m
Max. 1 009 m
Superficie 10,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Camou-Cihigue
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Camou-Cihigue
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Camou-Cihigue
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Camou-Cihigue

    Le gentilé est Gamerear[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Camou-Cihigue se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe Ă  69 km par la route[Note 1] de Pau[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  36 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  14 km de MaulĂ©on-Licharre[5], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de MaulĂ©on-Licharre[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Alçay-AlçabĂ©hĂ©ty-Sunharette (2,3 km), Alos-Sibas-Abense (2,5 km), Ossas-Suhare (3,0 km), Trois-Villes (3,1 km), Tardets-Sorholus (3,5 km), Lichans-Sunhar (3,7 km), Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (3,8 km), Etchebar (3,9 km).

    Sur le plan historique et culturel, Camou-Cihigue fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[9] - [10]. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)[11]. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

    Paysages

    Cihigue.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Camou-Cihigue.

    La commune est drainée par Ossinague erreka, Péko Ibar erreka, le ruisseau Guéchala et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[13] - [Carte 1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroßt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[15].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 536 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[17] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[18] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-AthĂ©rey, mise en service en 1970[19] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[20] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 507,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[21]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  50 km[22], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[23], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[24], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[25].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 2] :

    • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de 2 200 ha, un cours d'eau de trĂšs bonne qualitĂ© Ă  salmonidĂ©s[28] ;
    • le « massif des Arbailles », d'une superficie de 12 784 ha, prĂ©sentant une flore trĂšs diversifiĂ©e marquĂ©e par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposĂ©s au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable[29] ;

    et une au titre de la « directive Oiseaux »[27] - [Carte 3] :

    • la « Haute Soule : forĂȘt des Arbailles », d'une superficie de 7 114 ha, prĂ©sentant une grande diversitĂ© de milieux Ă  des altitudes moyennes fournissant gĂźte et couvert pour la faune ornithologique pyrĂ©nĂ©enne[30].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensĂ©es sur la commune[31] - [Carte 4] : les « bordures mĂ©ridionale et orientale de la forĂȘt des Arbailles » (2 763,19 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[32] et la « forĂȘt des Arbailles » (6 283,64 ha), couvrant 9 communes du dĂ©partement[33] et une ZNIEFF de type 2[Note 9] - [31] - [Carte 5] : le « massif des Arbailles » (14 782,04 ha), couvrant 13 communes du dĂ©partement[34].

    Autres milieux naturels

    À la fin du XIXe siĂšcle, la forĂȘt des Arbailles couvrait en partie le territoire de la commune ainsi que ceux d'Aussurucq, BĂ©horlĂ©guy, Musculdy, Ordiarp et Saint-Just-Ibarre.

    Urbanisme

    Typologie

    Camou-Cihigue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [35] - [36] - [37]. La commune est en outre hors attraction des villes[38] - [39].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (72,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (71,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (45 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (26,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,1 %), prairies (13,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (0,8 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    Quatre quartiers composent la commune de Camou-Cihigue[41] :

    Camou
    • Gamere (Camou en français)
    Cihigue
    • Kharrika
    • Hiriondo
    • Sobe

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Camou-Cihigue est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[42]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[43].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 2009[44] - [42].

    Camou-Cihigue est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[45]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46] - [47].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[49].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Camou-Cihigue.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[50]. 41,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [51].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Camou était aussi appelée Camou-Soule[52] pour la différencier de Camou-Mixe en pays de Mixe.

    Le toponyme Cihigue apparaĂźt sous la forme Cihiga (1520[52], coutume de Soule[53]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Gamere-Zihiga[1].

    Histoire

    Camou et Cihigue ont été réunis par ordonnance royale du 7 janvier 1831.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 2014 Jean-Baptiste Aguer DVG
    2014 2020 Jean-Philippe Petit

    Intercommunalité

    La commune fait partie de neuf structures intercommunales[54] :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[56].

    En 2020, la commune comptait 101 habitants[Note 12], en augmentation de 6,32 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    171143129160363371337349351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    345325321312298306300286280
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    271268253238222200209212167
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    171148140133119114107106101
    2017 2020 - - - - - - -
    101101-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pùturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Culture locale et patrimoine

    • La mairie et l'Ă©cole Ă  Camou.
      La mairie et l'Ă©cole Ă  Camou.
    • StĂšles discoĂŻdales Ă  Camou.
    • Pastorale 2007 Ă  Camou-Cihigue.
      Pastorale 2007 Ă  Camou-Cihigue.
    • L'Ă©glise Notre-Dame de Cihigue.
      L'Ă©glise Notre-Dame de Cihigue.
    • StĂšles discoĂŻdales Ă  Cihigue.
    • Fronton sur la crĂȘte Ă  Cihigue.
      Fronton sur la crĂȘte Ă  Cihigue.
    • La mairie et l'Ă©cole Ă  Camou.
      La mairie et l'Ă©cole Ă  Camou.
    • Urruty, chapelle Saint-Jean-Baptiste.
      Urruty, chapelle Saint-Jean-Baptiste.

    La grotte des lamiñak (ou Lamiñen ziloak en basque) est trĂšs connue dans ce village. Elle se situe prĂšs de la maison Eiezkia et Ă  400 mĂštres de l'Ă©glise. Elle se prĂ©sente sous la forme de trois ouvertures desquelles sort de l'eau salĂ©e ; une de ces rĂ©surgences jaillit Ă  34 °C, appelĂ©e localement guesala. On lui attribue des propriĂ©tĂ©s curatives.

    Pastorale 2007

    En 2007 (29 juillet et 5 août), Camou-Cihigue a organisé la pastorale sur le thÚme d'Eñaut d'Elizagarai, lieutenant général des armées royales sous Louis XIV et natif d'Armendarits.

    Patrimoine civil

    Des peintures rupestres ornent les parois de la grotte Etcheberriko-Kharbia[59], datant du PalĂ©olithique supĂ©rieur. Le site a Ă©tĂ© classĂ© aux monuments historiques en 1952. À voir aussi le gouffre de Bechanka (Bexanka en basque).

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise romane Saint Pierre[60], situĂ©e Ă  Camou et dont les origines remontent au milieu du Moyen Âge, a Ă©tĂ© remaniĂ©e aux XIXe et XXe siĂšcles.
    L'Ă©glise romane Notre-Dame[61], sise Ă  Cihigue et dont les origines remontent Ă©galement au milieu du Moyen Âge, a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e en 1828.

    Camou, vitrail saint Bernard.
    Camou, vitrail saint François d'Assise.
    Camou, vitrail sainte Bernadette.
    Camou, vitrail Jeanne d'Arc

    Équipements

    La commune dispose d'une école primaire. Sa fermeture a été fixée à la fin de l'année scolaire 2008/2009, mais les villageois refusant sa fermeture et se battant pour la maintenir ouverte, en cette rentrée 2009 elle devient un symbole de « la lutte contre la mort programmée des services publics en milieu rural ». L'école a, à la suite des mouvements politiques récents, dû fermer peu aprÚs les vacances de la Toussaint. Jusque-là, c'était des bénévoles qui faisaient la classe aux enfants.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[16].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[26].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Camou-Cihigue » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Camou-Cihigue », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Camou-Cihigue », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Camou-Cihigue », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Euskaltzaindia - Académie de la langue basque
    2. « Métadonnées de la commune de Camou-Cihigue », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Oloron-Sainte-Marie », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Camou-Cihigue et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. « Communes les plus proches de Camou-Cihigue », sur www.villorama.com (consulté le ).
    7. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 23.
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    9. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    10. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    11. Frédéric Zégierman 1999, p. 23.
    12. Carte IGN sous GĂ©oportail
    13. « Fiche communale de Camou-Cihigue », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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