Armendarits
Armendarits [aÊmÉÌdaÊits] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Armendarits | |||||
Le fronton adossé à l'église Saint-Pierre | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Lucien Delgue 2020-2026 |
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Code postal | 64640 | ||||
Code commune | 64046 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Armendariztar | ||||
Population municipale |
390 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 18âČ 09âł nord, 1° 10âČ 20âł ouest | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 403 m |
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Superficie | 17,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Armendarits se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 104 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, à 46 km de Bayonne[3], sous-préfecture, et à 16 km de Saint-Palais[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Iholdy (2,3 km), MĂ©harin (4,2 km), Saint-Esteben (5,0 km), Saint-Martin-d'Arberoue (5,2 km), HĂ©lette (5,8 km), Irissarry (6,9 km), Lantabat (7,0 km), Isturits (7,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Armendarits fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [6]. La Basse-Navarre en est la province la plus variĂ©e en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement gĂ©ographique[7]. Depuis 1999, l'AcadĂ©mie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[8] - [9]. La commune est dans le pays dâArberoue (Arberoa), au nord-ouest de ce territoire.
Voies de communication et transports
Armendarits est accessible à partir de la route départementale D14.
Lieux-dits et hameaux
- Aguerréa[10] - [11]
- AĂŻntziondoa[10]
- Albinoritzéko Borda (2 toponymes)[10]
- Albinoritzia[10]
- Altchia[10]
- Alziéta[10]
- Ameztoya[10]
- Arbéletchia[10]
- Armandegia
- Baratchartéa[10]
- Barnetchia[10]
- Bazterrechia[10]
- Behamendy[10]
- BĂ©hitia[10]
- Bidondoa[10]
- Bigégaïnéa[10]
- Bistaberry[10]
- Bordaberria[10]
- Bordaberriko Borda[10]
- Bordamaria[10]
- Bordécharria[10]
- Bourdinateguia[10]
- Carrica[10]
- CĂ©habia[10]
- Chichabalé[10]
- Chimounénéa[10]
- Chingolaénéa[10]
- Chocohonia[10]
- Curutzétako Borda[10] - [11]
- Donamaria[10]
- Donapétria[10]
- Donapétriko Borda[10]
- Donamaria[10]
- Donastéya[10]
- Elhina[10]
- Elinume[10]
- Elizabéhéréko Borda[10]
- Elizatchéko Borda[10]
- Errékartéa[10]
- Etchartéa[10]
- Etchebarne[11]
- Etchébazterréa[10]
- Etchégoïnberria[10]
- Etchégoïnberriko Borda[10]
- Etchégorria[10]
- Etchénika[10]
- Etchéparéa[10]
- Eyhérabidé[10]
- Eyhéraldéa[10]
- Eyhéramounoa[10]
- Fermindéguia[10]
- Ferminéko Borda[10]
- Gaïneko-Etchebarnéa[10]
- GaĂŻneko-Meharu[10]
- Garatéa[10]
- Garatéko Borda[10]
- Haramburua[10]
- Harizhanditéguia[10]
- Hatsandigaraia[10]
- Iparréa[10]
- Iribarnéa[10]
- Irigaraya[10]
- Ithurburua[10]
- Ithurburuko Borda[10]
- Jauregia[12] - [10]
- Jauréguicharria[10]
- Landetxeberri[10]
- Larraldéa[10]
- Larramendia[10]
- Lazalen Borda[10]
- Legartoa[10]
- Lekunberria[10]
- Marihanditéguia[10]
- Mehatzia[10]
- Mendihilia[10]
- Mendiondo[10]
- Mendirigaraya[10]
- Olhanéko Borda[10]
- Olharanéa[10]
- Orgalitegia[10]
- Ossina[10]
- Oyhanburua[10]
- Oyhénartéa[10]
- PĂ©koborda[10]
- Pochulua[10]
- Salla[10]
- Sallaberria[10]
- Sallaberriko Borda[10]
- Sallagoitinéa[10]
- Sorhoéta[10]
- Sorogaraia[13] ou Sorhogaraya[10]
- Suhartéko Borda[10]
- TeĂŻleria[10]
- Uhaldea[14] - [10]
- Uhartéa[10]
- Urrutia[15]
- Urritiko Borda[10]
- Zedarria[10]
Hydrographie
La commune est drainée par la Joyeuse, le Lihoury, Azkongaratéko erreka, intharteko erreka, osinako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[16] - [Carte 1].
La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, aprÚs avoir traversé 7 communes[17].
Le Lihoury, d'une longueur totale de 45,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Came, aprÚs avoir traversé 8 communes[18].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'AĂŻcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[24] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[25] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 216,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[26]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă 35 km[27], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[28], Ă 14,3 °C pour 1981-2010[29], puis Ă 14,6 °C pour 1991-2020[30].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[32], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[33] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[34] - [Carte 3] :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[35] ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[36].
Urbanisme
Typologie
Armendarits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [37] - [38] - [39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40] - [41].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (81,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (65,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (22,1 %), prairies (8,4 %), forĂȘts (3,6 %), terres arables (0,7 %)[42].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 4].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Armendarits est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue torrentielle ou Ă montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment la Joyeuse et le Lihoury. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009 et 2014[45] - [43].
Armendarits est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă lâair libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 93 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 5]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [50].
Toponymie
Attestations anciennes
Le toponyme Armendarits apparaĂźt sous les formes Armandarys (1249[51] - [52], Armendariz et Sancta Maria de Armendarids (1256[11] - [51] pour les deux formes, cartulaire de Bayonne, feuillet 38[53]), Armendaridz (1256[51] - [52]), armendariz (1264[52]), armendarriz (1292[52]), Armendaritz (1366[51] - [52] et 1413[52]), Armendaritz (1428[11] - [51], collection Duchesne volume CXIV, feuillet 169[54]), Arbendaritz (1529[11] - [51], chapitre de Bayonne[55]) et Armendaritz (1650[11]).
Autres toponymes
Aguerréa est un ancien fief vassal du royaume de Navarre que le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque mentionne sous la graphie Aguerre[11].
CurutzĂ©tako Borda (du basque gurutze, provenant du latin mĂ©diĂ©val cruce, la « croix ») pourrait ĂȘtre le lieu de pĂšlerinage mentionnĂ© par le mĂȘme dictionnaire sous le vocable la croix Boria[11].
Ce mĂȘme dictionnaire indique en 1863[11] quâEtchebarne Ă©tait un lieu de pĂšlerinage.
Paul Raymond mentionne, en 1863[11], le fief d'Ălissetche, vassal du royaume de Navarre.
Histoire
Paul Raymond[11] note qu'Armendarits est une ancienne baronnie, vassale du royaume de Navarre.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Armendarits appartient Ă six structures intercommunales[57] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP de l'Arberoue ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal de transport scolaire du regroupement pédagogique de Méharin et Armendarits ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien Ă la culture basque.
La commune est le siÚge du syndicat intercommunal de transport scolaire du regroupement pédagogique de Méharin et Armendarits[58].
Population et société
DĂ©mographie
Le nom des habitants est Armendariztar[59] - [56].
Le recensement de 1791[60] dénombre 715 habitants à Armendarits.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[62].
En 2020, la commune comptait 390 habitants[Note 11], en diminution de 3,23 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose d'une école élémentaire publique[65].
Ăconomie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-Iraty.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Un gaztelu zahar est présent au lieu-dit Elhina.
Les fermes[66] Sorogaraia[13], Uhaldea[14], Urrutia[15] datent du XVIIe siĂšcle.
Le manoir Jauregia[12] date du XVIIe siĂšcle.
Linteau sculpté. |
Moëllon sculpté. |
Maison de Basse-Navarre. |
Patrimoine religieux
L'Ă©glise Saint-Pierre[67] date des XXIIe et XVIIIe siĂšcles.
Son cimetiĂšre contient des stĂšles discoĂŻdales remarquables.
Personnalités liées à la commune
- Bernard Renau d'Eliçagaray (Eñaut d'Elizagarai), dit petit Renau, nĂ© en 1652 Ă Armendarits et dĂ©cĂ©dĂ© en 1719, est un mathĂ©maticien, inspecteur gĂ©nĂ©ral de la Marine, auteur en 1689 de la thĂ©orie de la manĆuvre des vaisseaux[68]. Il fut notamment cĂ©lĂšbre pour ses galiotes Ă bombes[69]. La pastorale souletine de 2007 (Camou-Cihigue) lui Ă©tait consacrĂ©e.
HĂ©raldique
Blasonnement :
ĂcartelĂ© aux 1 et 4 d'azur Ă un chĂąteau d'argent, ouvert et ajourĂ© de sable ;
aux 2 et 3 d'or à deux vaches passantes de gueules accornées aux 2 et 3 d'or à deux vaches passantes de gueules accornées.[70]
Commentaires : Ces armes, adoptées par la commune en 2002, sont celles des seigneurs d'Armendarits[71]. |
Blasonnement des quartiers 2 et 3 des armoiries du village d'Armendarits : d'or à deux vaches de gueules passantes accornées, onglées, colletées et clarinées d'argent posées en pal. D'aprÚs : Armorial des communes du Pays basque.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[31].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Armendarits » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Armendarits », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type II sur la commune d'Armendarits », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Métadonnées de la commune d'Armendarits », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Armendarits et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Armendarits et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Armendarits et Saint-Palais », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Armendarits », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
- « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
- (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
- Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
- « Le manoir Jauregia », notice no IA64000771, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « La ferme Sorogaraia », notice no IA64000768, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « La ferme Uhaldea », notice no IA64000769, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « La ferme Urrutia », notice no IA6400077, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Fiche communale d'Armendarits », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « la Joyeuse ».
- Sandre, « le Lihoury ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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