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Lantabat

Lantabat [lɑ̃tabat] est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Ce nom correspond à la vallée incluant les villages originels : Ascombéguy (Azkonbegi, « œil de blaireau »), Behaune, Saint-Étienne (Jondoni Estebe) et Saint-Martin (Donamarti)[Carte 1].

Lantabat - Landibarre
Lantabat
Behaune vu depuis le col d'Ipharlatze.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Patrick Etchegaray
2020-2026
Code postal 64640
Code commune 64313
Démographie
Gentilé Landibartar
Population
municipale
280 hab. (2020 en diminution de 5,72 % par rapport à 2014)
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 15′ 03″ nord, 1° 07′ 24″ ouest
Altitude Min. 91 m
Max. 624 m
Superficie 28,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lantabat - Landibarre
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Lantabat - Landibarre
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Lantabat - Landibarre
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Lantabat - Landibarre

    Le gentilé est Landibartar[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Lantabat se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 101 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, à 54 km de Bayonne[4], sous-préfecture, et à 14 km de Saint-Palais[5], bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[6] : Larceveau-Arros-Cibits (3,0 km), Ostabat-Asme (4,4 km), Ainhice-Mongelos (5,6 km), Gamarthe (5,6 km), Iholdy (5,8 km), Ibarrolle (6,0 km), Suhescun (6,2 km), Bunus (6,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lantabat fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [7]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[8]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[9] - [10]. D'après l'Académie de la langue basque la commune est dans l'Ostabarret (Oztibarre), au sud-est de ce territoire. Toutefois historiquement la vallée de Lantabat est un territoire autonome possédant sa propre assemblée la représentant au Parlement du royaume de Navarre[11].

    Géologie, sismicité

    La région est une région de flyschs du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage[Carte 2]. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy[13] dépendantes du massif karstique des Arbailles.

    La région est située en zone sismique 4[14] correspondant à un risque moyen. L'évènement récent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 2012. Situé à 5 km de profondeur, sa magnitude était ML=2,2[15], donc trop faible pour être ressenti.

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Lantabat.

    La commune est drainée par la Joyeuse, le ruisseau Saint-Martin, Azkongarateko erreka, un bras de la Joyeuse, Cernaiseko erreka, Etchepaldeko erreka, Gamberazahareko erreka, Jelosseko erreka, Munhoko erreka, Otheguiko erreka, Saucaneko erreka, Teilerako erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 33 km de longueur totale[16] - [Carte 3].

    La Joyeuse, d'une longueur totale de 26,7 km, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, après avoir traversé 7 communes[17].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[18]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[19].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[18]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 586 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[21] complétée par des études régionales[22] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993[23] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[24] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 1 216,7 mm pour la période 1981-2010[25]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 41 km[26], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[27], à 14,3 °C pour 1981-2010[28], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[29].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »[31], d'une superficie de 2 570 ha, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[32] - [Carte 4].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Deux ZNIEFF de type 2[Note 8] sont recensées sur la commune[33] - [Carte 5] :

    • les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du département[34] ;
    • le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (2 867,4 ha), couvrant 30 communes dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques[35].

    Urbanisme

    Typologie

    Lantabat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [36] - [37] - [38]. La commune est en outre hors attraction des villes[39] - [40].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive ou herbacée (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), prairies (16,3 %), forêts (13,8 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

    Lieux-dits et hameaux

    • Achurdé ;
    • Azkonbegi ou Ascombéguy ;
    • Béhaune ;
    • Gasteluzahare ;
    • Haltacolepua ;
    • Ilharre Mounko ;
    • Luisenialdea ;
    • Saint-Étienne ;
    • Saint-Martin.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales D 8 Saint-Palais-Iholdy, la D 508 reliant la D8 à Ostabat-Asme par le col d'Ipharlatze et la D 518 reliant la D 508 à la D 22 par le col des Palombières.

    La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à 18,8 km (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne).

    La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à 49,8 km (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).

    L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz à 54,7 km.

    95,3 % des ménages ont au moins une voiture et 52,3 % en ont deux ou plus en 2018[42].

    Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants[42] :

    Moyen de déplacement
    pas de déplacement24,1 %
    marche, roller, patinette9,5 %
    vélo (y compris VAE)0
    2 roues motorisées1,7 %
    voiture64,7 %
    transport en commun0

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lantabat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[43]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[44].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Joyeuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2014[45] - [43].

    Lantabat est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[46]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lantabat.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[49]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [50].

    Toponymie

    Son nom basque est Landibarre (« vallée de la lande »[51]).

    Le toponyme Lantabat est mentionné dès le XIIe siècle[52] - [53]. D'après Philippe Veyrin[54], bat provient du gascon et signifie « val ». On retrouve alors la même signification que dans le toponyme basque Landibarre.

    Achurdé désigne l'actuel col des Palombières entre Lantabat et Ainhice-Mongelos[52].

    Histoire

    Les premiers aménagements de la vallée de Lantabat sont dus aux moines cisterciens de la « grange » de Behaune qui, par un don de Pierre-Arnaud de Luxe, hébergera à partir de 1227 un prieuré-hôpital des prémontrés de l'abbaye de Lahonce[55]. Cet établissement est tenu par des donats et est situé sur un chemins de Compostelle secondaire partant d'Harambeltz et rejoignant Jaxu par le col d'Achurde[52] (col des Palombières), évitant ainsi les « mauvais péages de l'Ostabarret »[56].

    Les Luxe, barons de Luxe, Lantabat et Ostabat depuis le XIe siècle[57] deviennent vassaux du roi de Navarre Sanche VII le Fort en 1196[58], lequel installe dans la région des fidèles comme les Harambure (Aramburu) après la bataille de Las Navas de Tolosa.

    Dès cette époque et jusqu'au XVIIIe siècle les habitants de la vallée étaient rassemblés dans une mande indépendante des régions voisines. Les cours générales (juntes) se réunisaient à Saint-Martin[59] - [57].

    Personnalités liées à la commune

    Politique et administration

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1806 Jean Sallaberry[63]
    1808 1819 Charles Eliceiry[63]
    1819 1829 Jean-Pierre Etcheverry[63]
    1837 Jean Goyheneche[64] agriculteur
    1872 Inchauspé[65]
    1876 1880 Lagourgue[66]
    1911 Jean-Baptiste Etcheverry[63]
    1948 1950 Jean-Pierre Sainte-Marie[63]
    1951 1954 Jean-Pierre Lagourgue[63]
    1995 2001 Jean-Louis Hitta
    2001 2020 Yves Ondars
    2020 En cours Patrick Etchegaray agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Lantabat appartient à cinq structures intercommunales[67] :

    • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
    • le syndicat AEP de l'Ostabarret ;
    • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[68]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[69].

    En 2020, la commune comptait 280 habitants[Note 11], en diminution de 5,72 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    686727778793867874843801799
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    757711664605607624621577566
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    572566553516528506520510432
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    402408339313307284293295298
    2018 2020 - - - - - - -
    279280-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[70] puis Insee à partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Logement

    En 2018 les 141 résidences se partagent en 120 maisons (85,1%) et 20 appartements (14,2%). Le nombre moyen de pièces est de 5,9 pour les maisons et 4,4 pour les appartements[42].

    Logements en 2018
    nombrepourcentage
    résidences141---
    principales10775,9
    secondaires2114,9
    vacantes139,2
    Date de construction des résidences principales
    nombrepourcentage
    avant 19194340,6
    1919-19451110,4
    1946-197098,5
    1971-19901514,2
    1991-20051514,2
    2006-20151312,3

    Emploi et revenus

    En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de 17 460 [42] contre 22 040  pour l'ensemble des Français[72].

    En 2018 les résidents occupent 116 emplois dont 70 sont situés sur la commune. Ils se répartissent de la façon suivante[42] :

    Type d'emploi
    salarié64fonction publique, CDI58
    CDD5
    Emploi aidé---
    apprentissage, stage1
    non-salarié52indépendant42
    employeur7
    aide familial3

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'une école primaire, au hameau de Béhaune.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    • Maison forte Elizeria à Saint-Martin.
      Maison forte Elizeria à Saint-Martin.
    • Ferme Elizeria à Saint-Martin.
      Ferme Elizeria à Saint-Martin.
    • Maison forte Donosteia à Saint-Étienne.
      Maison forte Donosteia à Saint-Étienne.
    • Une enceinte protohistorique fortifiée[73] (également sur les communes d'Ostabat-Asme et de Larceveau-Arros-Cibits) se trouve au lieu-dit Gasteluzahare[Carte 8]. Cette enceinte, située à 472 m d'altitude et couvrant environ 1 ha comportait 7 lignes de défense constituées de parapets de terre[74]. Les fragments des plus anciennes poteries trouvées sur place remontent au IIe siècle avant notre ère. Cette enceinte était utilisée pour la défense contre les incursions celtes ou lors de conflits locaux.
    • Une enceinte à gradins protohistorique, à 571 m d'altitude et couvrant 5 ha (également sur la commune d'Iholdy) est visible au lieu-dit Hoxahandia[74] - [Carte 8].
    • Une autre enceinte de 2 ha, à 522 m d'altitude (également sur la commune de Suhescun) se trouve entre les lieux-dit Harribelza et Ixtilzarreta[75] - [74] - [Carte 8].
    • La maison de maître dite Elizeiria à Saint-Martin[61] date du XIVe siècle.
    • La maison forte Donozteia à Saint-Étienne[60] date également du XIVe siècle. Les armoiries du linteau ont été martelées en 1793 pour échapper à la confiscation[76].
    • Les fermes Elizeiriko Borda[77], dépendance de la maison Elizeiria, et Iturburua à Ascombeguy[78] datent du XVIIe siècle.
    • Des maisons des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles[79] sont inventoriées par le ministère de la Culture.

    Patrimoine religieux

    • Église Saint-Martin-de-Tours.
      Église Saint-Martin-de-Tours.
    • Chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy (site protégé).
      Chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy (site protégé).
    • Chapelle Saint-Pierre de Behaune.
      Chapelle Saint-Pierre de Behaune.
    • Chapelle Saint-Étienne. Le clocher trinitaire porte deux stèles.
      Chapelle Saint-Étienne. Le clocher trinitaire porte deux stèles.
    • De nombreux tumulus protohistoriques sont répertoriés sur le territoire de la commune ou à cheval avec celles d'Ostabat-Asme, de Larceveau-Arros-Cibits et de Iholdy[80].
    • La chapelle Saint-Cyprien-de-Carthage à Ascombéguy[81] a des origines remontant au XIIe siècle (S(an)c(tu)s Cip(ri)anus de ol de tasson, « Saint-Cyprien d'œuil de blaireau »[82]). Le riche décor intérieur date du XVIIe siècle[83]. Elle recèle une croix de procession répertoriée par le ministère de la Culture[84]. La chapelle et son cimetière remarquable constituent un site protégé[85].
    • La chapelle Saint-Pierre de Béhaune date probablement du XIIe siècle ; elle a été modifiée aux XVe ou XVIe et XIXe siècles[86].
    • La chapelle Saint-Étienne (S(an)c(tu)s steph(anu)s de mendiburue, « Saint-Étienne près de la montagne »[82]) date des XIIe, XVe, XVIe et XVIIIe siècles[87]. Le porche comporte des tombes plates et montre une stèle discoïdale comportant des mentions sculptées à l'envers.
    • L'église Saint-Martin-de-Tours date des XVIIIe et XIXe siècles. Elle a subi plusieurs campagnes de restauration au XXe siècle. Elle a remplacé une église du XIIe siècle Sanctus martinus de landebad[88].
    • Des stèles discoïdales anciennes sont présentes dans les cimetières des anciennes paroisses. On note que certaines d'entre elles sont signées par un maître sculpteur bas-navarrais du XVIIe siècle[89].
    • Une croix de chemin à Ascombeguy (vraisemblablement du XVIIIe siècle) comprenant à son envers une vierge et une fleur de lys[90] - [91].
    • Croix de chemin à Ascombeguy,.
      Croix de chemin à Ascombeguy[91] - [90].
    • Stèle d'un maître-sculpteur à Ascombeguy (1649).
      Stèle d'un maître-sculpteur à Ascombeguy (1649)[89].
    • Stèles du cimetière d'Ascombeguy.
      Stèles du cimetière d'Ascombeguy.
    • Stèle de 1629 à la chapelle Saint-Étienne comportant des lettres inversées.
      Stèle de 1629 à la chapelle Saint-Étienne comportant des lettres inversées.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[20].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. César-François Cassini de Thury, « Carte générale de la France no. 140, feuillet 105, Saint-Jean-Pied-de-Port ».
    2. « Carte géologique de France », sur Géoportail
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