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Ainhice-Mongelos

Ainhice-Mongelos (en basque : Ainhize-Monjolose) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Ainhice-Mongelos
Ainhice-Mongelos
L'Ă©glise de l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Pierre Irigoin
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64013
DĂ©mographie
Gentilé Ainhiztar
Population
municipale
172 hab. (2020 en augmentation de 3,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 12â€Č 22″ nord, 1° 09â€Č 15″ ouest
Altitude Min. 195 m
Max. 546 m
Superficie 10,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montagne Basque
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Ainhice-Mongelos
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Ainhice-Mongelos
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Ainhice-Mongelos
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Ainhice-Mongelos

    Le gentilé est Ainhiztar[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Ainhice-Mongelos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe Ă  108 km par la route[Note 1] de Pau[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  52 km de Bayonne[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  32 km de MaulĂ©on-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Gamarthe (1,1 km), Lacarre (1,8 km), Bustince-Iriberry (2,7 km), Jaxu (3,1 km), Suhescun (4,7 km), Bussunarits-Sarrasquette (4,8 km), Ibarrolle (5,0 km), Jaxu (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Ainhice-Mongelos fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10] - [11]. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.

    Communes limitrophes d’Ainhice-Mongelos[12]
    Suhescun Lantabat
    Jaxu Ainhice-Mongelos Larceveau-Arros-Cibits
    Bustince-Iriberry Lacarre Gamarthe

    AccĂšs

    Ainhice-Mongelos est desservie par les routes départementales 933 (ancienne route nationale 133) et 422 ainsi que par le GR 65 (via Podiensis, l'un des chemins contemporains du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui part du Puy-en-Velay et se prolonge jusqu'au col de Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle.
    La ligne 871 du rĂ©seau interurbain des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, reliant Saint-Étienne-de-BaĂŻgorry Ă  Saint-Palais, dessert la commune.

    Lieux-dits et hameaux

    Paysages

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier d'Ainhice-Mongelos.

    La commune est drainĂ©e par le ruisseau Arzuby, ArtikaitĂ©ko erreka, Arangorriko erreka, le ruisseau d'Idiondoa, et par divers petits cours d'eau, constituant un rĂ©seau hydrographique de 14 km de longueur totale[17] - [18].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[20].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 13 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 447 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[22] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[23] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'IroulĂ©guy, mise en service en 1963[24] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[25] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 398,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[26]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et Ă  43 km[27], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[28], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[29], puis Ă  14,6 °C pour 1991-2020[30].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[32] - [Carte 1] :

    • « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants Ă  accueillir l'ensemble des espĂšces de poissons migrateurs du territoire français, exceptĂ© l'Esturgeon europĂ©en[33] ;
    • « la Bidouze (cours d'eau) », d'une superficie de 2 570 ha, un vaste rĂ©seau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque[34].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 8] est recensĂ©e sur la commune[35] - [Carte 2] : les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (11 263,46 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Ainhice-Mongelos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [37] - [38] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[40] - [41].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (70,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,4 %), prairies (27,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (22,9 %), forĂȘts (14,4 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ainhice-Mongelos est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[43]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[44].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou Ă  montĂ©e rapide de cours d'eau, notamment l'Hartzubiko erreka et leLakako erreka. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[45] - [43].

    Ainhice-Mongelos est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2020, le premier plan de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2020-2030[46]. La rĂ©glementation des usages du feu Ă  l’air libre et les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[47] - [48].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ainhice-Mongelos.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[49]. 98,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [50].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le toponyme Ainhice apparaĂźt sous les formes Anfiz (1135[51] et 1136[52]), Aniça (1264[52] et 1309[51]), Anhice (1304[52] et 1307[51]), Aniça (1350[52]), Anhice (1366[52] et 1413[51]), Ainza (1513[13], titres de Pampelune[53]), Añiza, Aniça et Aynice (1621[13] pour les trois formes, Martin Biscay[54]) et Ainhisse (1665[13], rĂšglement des États de Navarre[55]).
    Le toponyme basque est AĂŻnhice, Ainhiza ou Ainhiz(e)[51]. Pour Jean-Baptiste Orpustan, l'origine du toponyme reste inconnue.

    Le toponyme Mongelos apparaĂźt sous les formes Mongelos (1249[52], 1264[51], 1309[51] et 1413[51]), Mont gelos (1292[52], 1307[51] et 1350[51]), Montis gelosi (1304[52]), Monjelos (1321[13], titres de la Camara de Comptos[56]), Mont gelos (1350[52]), Mongelos en Cize (1477[13], contrats d'Ohix[57]) et Saint-Jean de Mongelos (1703[13], visites du diocĂšse de Bayonne[58]).
    Mongelos est, d’aprĂšs Brigitte JobbĂ©-Duval[1] - [52], un nom gascon signifiant mont Jaloux.

    Autres toponymes

    Achurdé désigne un col de montagne entre Lantabat et Ainhice-Mongelos (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[13]).

    Le toponyme Elizaldea apparaßt sous la graphie Eliçalde (1412[52], liste des feux du royaume de Navarre).
    ElizetchĂ©koborda est Ă©voquĂ© sous la forme Élissetche par Paul Raymond[13], comme Ă©tant un fief vassal du royaume de Navarre, tout comme ErdoĂŻs. Le dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque mentionne qu'il y avait une prĂ©bende de ce dernier nom, « fondĂ©e dans l’église d’Ainhice »[13].
    Le fief Fleur-de-Lys, vassal du royaume de Navarre, est cité en 1621 sous la graphie Flor-de-Lis (Martin Biscay[54]).

    Graphie basque

    Son nom basque actuel est Ainhize-Monjolose[2].

    Histoire

    Le village de Mongelos, bastide médiévale, fut créé en 1240[52] et dépendait du roi de Navarre[1].

    À l'automne 1512, Jean d'Albret tente une premiĂšre contre-offensive aprĂšs que le royaume de Navarre ait Ă©tĂ© presque entiĂšrement conquis par Ferdinand d'Aragon. ÉpaulĂ© par des renforts français envoyĂ©s par Louis XII et les Navarrais, l'armĂ©e de Jean d'Albret traverse la Soule (MaulĂ©on, puis le port de Larrau pour pĂ©nĂ©trer dans la vallĂ©e de Salazar), tandis que le dauphin de France, le futur François Ier, attaque depuis le BĂ©arn et entre par Saint-Jean-Pied-de-Port. Une premiĂšre bataille rangĂ©e a lieu devant Ainhice-Mongelos que les Castillans incendient avant de s'enfuir[59].

    Les paroisses d' Ainhice et de Mongelos sont réunies pour former une seule commune en 1790.

    Le [60] une rectification des limites d' Ainhice-Mongelos et de Lacarre entraine un Ă©change de territoire entre ces deux communes.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2004 Guillaume Eyharts
    2004 En cours Jean-Pierre Irigoin DVD Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La commune appartient Ă  la communautĂ© d'agglomĂ©ration du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale et du syndicat intercommunal pour l’amĂ©nagement et la gestion de l’abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[61].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[63].

    En 2020, la commune comptait 172 habitants[Note 12], en augmentation de 3,61 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    427379363415398510549500474
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    430417406412388395390354330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    327333355310286276275268249
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    230226199179173175164164161
    2015 2020 - - - - - - -
    170172-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee Ă  partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose plus d'école élémentaire publique depuis .

    Économie

    L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    Euskal Herriko Laborantza Ganbara ou chambre d'agriculture du Pays basque est une association loi de 1901, créée le et dont le siÚge se trouve à Ainhice-Mongelos.

    Culture locale et patrimoine

    Porte de ferme.
    Point d'eau.

    Langues

    D'aprÚs la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ainhice-Mongelos est le bas-navarrais oriental.

    Patrimoine civil

    Les fermes Barnetxea[14], Elizaldea[66], Etxeparea[15] et Irazabalea[16] datent du XVIIe siĂšcle.

    FenĂȘtre Ă  linteau (1741).
    Maison du XIXe siĂšcle (1857).

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise de l'Assomption[67] date du milieu du Moyen Âge. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[67]. L'Ă©glise est dĂ©diĂ©e Ă  l'Assomption de Marie.

    Équipements

    Enseignement

    La commune dispose d'une Ă©cole maternelle.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Jacques Schilt (1761-1842), gĂ©nĂ©ral de brigade de la RĂ©volution et de l'Empire, mort Ă  Ainhice-Mongelos.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[21].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[31].
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Sites Natura2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Ainhice-Mongelos », sur www.geoportail.gouv.fr (consultĂ© le ).
    2. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Ainhice-Mongelos », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9).
    2. - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune d'Ainhice-Mongelos », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Ainhice-Mongelos et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Ainhice-Mongelos et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Ainhice-Mongelos et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches d'Ainhice-Mongelos », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    13. Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
    14. « La ferme Barnetxea », notice no IA64000910, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
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