Saint-Étienne-de-Baïgorry
Saint-Étienne-de-Baïgorry (en basque : Baigorri) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Étienne-de-Baïgorry | |||||
Maison basque de style bas-navarrais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Coscarat 2020-2026 |
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Code postal | 64430 | ||||
Code commune | 64477 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baigorriar | ||||
Population municipale |
1 499 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 10′ 34″ nord, 1° 20′ 43″ ouest | ||||
Altitude | Min. 146 m Max. 1 049 m |
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Superficie | 69,44 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Montagne Basque | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation
La commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[3].
Elle se situe à 128 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 52 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 50 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Irouléguy (3,8 km), Anhaux (4,5 km), Banca (5,9 km), Lasse (7,3 km), Ascarat (7,4 km), Saint-Martin-d'Arrossa (7,5 km), Uhart-Cize (8,3 km), Ossès (9,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Étienne-de-Baïgorry fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3] - [8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10] - [11]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.
La commune est frontalière avec l'Espagne (Navarre) à l'ouest.
Paysages et relief
Les crêtes d'Iparla vues du village. |
Chèvres sur les crêtes d'Iparla. |
L'Adartza, 1250 m, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry, Lasse et Anhaux.
Le Munhoa (ou Monhoa), 1021 m, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. On y accède à partir d'Anhaux, Lasse ou Saint-Étienne-de-Baïgorry.
L'Ahintziaga, 905 m, est un sommet frontalier surplombant par l'ouest Saint-Étienne-de-Baïgorry.
L'Hautza, 1306 m, est un sommet du Pays basque espagnol surplombant par l'ouest Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Le mont Adi, 1450 m, est une montagne entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Urepel.
Le col d'Ispéguy est un col de 672 m, entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Errazu, relie la vallée du Baztan (nom du cours supérieur de la Bidassoa) en Navarre à la vallée des Aldudes.
Hydrographie
La commune est traversée[14] par la Nive des Aldudes, affluent de la Nive, et par ses tributaires, le ruisseau de Guermiette, Bihuntzeguiko erreka (ainsi que par l'affluent de celui-ci, Herauneko erreka), les ruisseaux de Lespars et de Zahaztoy (ainsi que par les affluents de celui-ci, Abrakou erreka et le ruisseau de Sargaraï), Belechiko erreka (ainsi que par les tributaires de celui-ci, Hérraukiko erreka et Tihistako erreka), Aparaineko erreka, Lichketako erreka, Latcharrako erreka, Heratéko erreka et Nekaitzeko erreka (ainsi que par l'affluent de ce dernier, Marmarako erreka).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[16].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[20] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[21] - [Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921 et à 35 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[24], à 14,7 °C pour 1981-2010[25], puis à 15 °C pour 1991-2020[26].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28] - [Carte 1] :
- « la Nive », d'une superficie de 9 473 ha, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen[29] ;
- les « montagnes des Aldudes », d'une superficie de 18 474 ha, ayant une vocation essentiellement pastorale, et dans une moindre mesure forestière, ce qui a engendré une mosaïque complexe de milieux, qui accueillent une grande diversité d’espèces de flore et de faune[30] ;
et une au titre de la « directive Oiseaux »[28] - [Carte 2] :
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensées sur la commune[32] - [Carte 3] : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du département[33] et les « milieux tourbeux d'Elhorrieta et d'Elhorriko Kaskoa » (12,59 ha), couvrant 2 communes du département[34] et trois ZNIEFF de type 2[Note 9] - [32] - [Carte 4] :
- les « landes de Larla-Jarra et d'Orzaize-Izpura » (4 429,5 ha), couvrant 10 communes du département[35] ;
- les « montagnes et vallées des Aldudes, massifs du Mondarrain et de l'Artzamendi » (23 074,84 ha), couvrant 9 communes du département[36] ;
- le « réseau hydrographique des Nives » (3 596,23 ha), couvrant 33 communes du département[37].
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-de-Baïgorry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10] - [38] - [39] - [40]. La commune est en outre hors attraction des villes[41] - [42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,5 %), forêts (34,9 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2 %), zones urbanisées (1,5 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
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Voies de communication et transports
Saint-Étienne-de-Baïgorri est reliée par autocar à Ossès sur le réseau du TER Nouvelle-Aquitaine.
Elle est desservie par les routes départementales D15 et D948.
Sentiers de randonnée
Saint-Étienne-de-Baïgorry se situe sur le GR 10, sentier de grande randonnée (GR) qui traverse la chaîne des Pyrénées d'ouest en est. C'est le point de départ de la randonnée parcourant les crêtes d'Iparla et aboutissant à Bidarray en empruntant le GR 10, à cheval sur la frontière avec l'Espagne.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive des Aldudes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2006, 2009, 2011, 2013, 2014, 2019 et 2021[46] - [44].
Saint-Étienne-de-Baïgorry est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[47]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[48] - [49].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 21,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [51].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2013 et 2014[44].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[52].
Toponymie
Mentions anciennes
Le toponyme Saint-Étienne-de-Baïgorry apparaît sous les formes Vallis que dicitur Bigur[53] (980), Beguer[53], Beigur[53], Baigur[53] et Baigorrie[53] (1238), Sanctus-Stephanus de Bayguerr (1335[54], chapitre de Bayonne[55]), Sant-Esteban (1513[54], titres de Pampelune[56]),Baygorri (1650) et Thermopile (1793).
Aphalen, désignant un mont situé sur la frontière avec l'Espagne, est attesté en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54].
Le toponyme Bastida apparaît sous les formes La Bastida (1513[54], titres de Pampelune[56]) et La Bastide (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Gathuly est le nom d’un mont qui s’étend[54] sur les territoires des communes de Banca et de Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Le toponyme Guermiette est mentionné en 1264[53] et apparaît sous la forme Guermieta (1513[54], titres de Pampelune[56]).
Le toponyme Leizpartz est mentionné en 1264, puis 1350[53] et apparaît sous les formes Leizparz (1513[54], titres de Pampelune[56]) et Leïspars (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Le toponyme Licérasse apparaît sous les formes Liçaraçu (1402[54], titres de Navarre, E 459[57]), Licarasse (1445[54], collection Duchesne volume CXIV, feuillet 177[58]), Lizarazu (1525[54], titres de la Camara de Comptos[59]), Lizaraçu (1621[54], Martin Biscay[60]) et Licerasse (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Le toponyme Occos apparaît sous les formes Oucoz et Aucoz (1328[54] pour ces deux formes, titres de la Camara de Comptos[59]) et Oquoz (1513[54], titres de Pampelune[56]).
Le toponyme Otikoren apparaît sous les formes Oticoren (1513[54], titres de Pampelune[56]) et Otticoren (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[54]).
Le toponyme Urdos apparaît sous les formes Urdos de la Bastida (1513[54], titres de Pampelune[56]) et Urdoz (1621[54], Martin Biscay[60]).
Histoire
En 1391, Saint-Étienne-de-Baïgorry englobait les communes actuelles de Anhaux, Ascarat, Irouléguy et Lasse[53].
En 1795[63], le Directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Étienne-de-Baïgorry s'appela Thermopile.
Politique et administration
Liste des maires
Résultats électoraux
- Élections présidentielles 2007 2e tour : N. Sarkozy 52,61 % / S. Royal 47,39 %
- Élections législatives 2007 2e tour : J. Lassalle (Modem) 40,37 % / H. Lucbereilh (UMP) 33,65 % / J-P. Domecq (PS) 25,98 %
Intercommunalité
La commune de Saint-Étienne-de-Baïgorry participe à cinq structures intercommunales[65] :
- la communauté de communes de Garazi-Baigorri ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
Population et société
Démographie
L'enquête de 1786[66] recense à Saint-Étienne 208 maisons et 1698 personnes[67].
Cette même enquête relève à Leispars 108 maisons et 697 personnes[68], à La Bastide 66 maisons et 513 personnes[69], à Othicoren 27 maisons et 203 personnes[70] et à Occos 74 maisons et 582 personnes[71].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[73].
En 2020, la commune comptait 1 499 habitants[Note 12], en diminution de 4,89 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Baigorriko Ama Ikastola, l'école primaire privée Donostei et l'école primaire publique[76]. La première propose un enseignement basque par immersion alors que les deux autres proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[77].
Deux collèges sont présents sur la commune : l'un public (collège Jean-Pujo[78]) et l'autre privé (Donostei[79]).
Sports
L'Union sportive Baigorri est un club de rugby à XV créé en 1971, représentation la ville de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Il disparaît en 2003.
L'Union sportive Nafarroa est un club de rugby à XV créé en 2003, né de la fusion de l'US Garazi de Saint-Jean-Pied-de-Port et de l'US Baigorri de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port[80] et son siège annexe à Saint-Étienne-de-Baïgorry.
Saint-Étienne-de-Baïgorry offre la possibilité de pratiquer la pelote basque en trinquet, mur à gauche et en plein air grâce à plusieurs frontons. On peut surtout, aux beaux jours, assister à des parties de rebot, discipline particulièrement spectaculaire. Le club de la ville, le Zaharrer Segi fait partie des meilleurs clubs du Pays basque[81] - [82].
Économie
La forge d'Etchauz est un ancien établissement sidérurgique, situé à 1,5 km au sud du bourg. Il fut en activité du milieu du XVIIe siècle à 1785.
La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.
Vignoble d'Irouléguy sur le territoire de Saint-Étienne-de-Baïgorry. |
Vignoble d'Irouléguy. |
Culture locale et patrimoine
- Vue du village depuis le domaine d'Etxauz.
- La chapelle Saint-Sauveur d'Occos.
- Petit barrage sur la Nive des Aldudes.
- Le terrain de rugby envahi par les moutons.
- Le pont romain (1661) sur la Nive des Aldudes.
- Salaisons le long de la Nive des Aldudes.
- Le pont et l'église St-Étienne.
Le mois d'avril est le mois culturel de Baigorri, le point d'orgue de cet événement traditionnel se situe le dernier dimanche de ce mois avec Nafarroaren Eguna (la journée de la Navarre). C'est le jour où se retrouvent des dizaines de danseurs, de musiciens, d'artistes en tous genres, ainsi que plusieurs milliers de Basques des deux côtés de la frontière administrative.
Patrimoine civil
- Un camp protohistorique est situé au lieu-dit Lamotainpareta et des fortifications, protohistoriques également, sont présentes au lieu-dit Quarraquey ;
- Le manoir appelé château de Licerasse ou Lizarazu[83] date de 1366 ;
- La maison forte appelée Jauregia d'Urdos[84] date des XIVe et XVIIe siècles ;
- Le pont romain, comme beaucoup de ponts dits romains du Pays basque, date du XVIIe siècle (1661). Il a été construit sur la Nive des Aldudes ;
- Le château d'Etxauz (Etchauz)[85] - [86] date du XVIe siècle. L'édifice actuel, construit à la demande de Gratien d'Etchaux, date de 1555. Il fut modifié au milieu du XVIIIe siècle, puis restauré à la fin du XXe siècle ;
- La ferme Itze[87] date du XVIIe siècle tout comme la ferme Makozain[88] et la maison Martinxoloenia[89] ;
- La forge d'Etchaux[90] montre encore des vestiges de son haut-fourneau datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle produisait les canons et les boulets pour la Marine royale et les corsaires ;
- La ferme Berhoa[91] date du XVIIIe siècle tout comme les fermes Iturraldea[92], et Jokoberro[93] et la maison Zuburia[94] ;
Château d'Etxauz (XVIe siècle). |
Fronton place libre. |
Patrimoine religieux
- La chapelle Saint-Laurent-de-Guermiette[95] date des XIVe et XVIIe siècles.
- La chapelle Saint-Sauveur-d'Occos[96] date des XIVe et XVIIIe siècles.
- La chapelle d'Urdos[97] date du XVIIe siècle.
- La chapelle Notre-Dame[98] date du XVIIIe siècle.
- La chapelle Oilandoi, située au sommet du pic d'Oilarandoi, a été édifiée en 1942 sur les ruines d'un ermitage du XVIIIe siècle[99].
- L'église Saint-Étienne de Baïgorry[100] : les premières traces écrites mentionnant l'église remontent à 1253 comme possession de Roncevaux, mais certains vestiges sculptés romans datent du XIIe siècle. Elle a été ensuite modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles (construction de la voûte en 1733, du clocher en 1791). Le porche fut construit en 1940. Elle recèle du mobilier[101] du XVIIe au XIXe siècle.
Église Saint-Étienne. |
nées au XVIe siècle
- Bertrand d'Etchauz, né à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 1641, fut évêque de Bayonne de 1598 à 1618.
nées au XVIIIe siècle
- Jean Isidore Harispe, né en 1768 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 1855 à Lacarre, est un maréchal de France.
- Thomas Etcheverry, né en 1774 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 1832 dans la même commune, est un homme politique, ancien maire de Saint-Étienne-de-Baïgorry et député.
nées au XIXe siècle
- Jean-Amédée Etcheverry, né en 1801 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 1855 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est un homme politique français.
- Jean-Baptiste Etcheverry, né en 1805 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 1874 à Paris, est un homme politique français, fils de Thomas Etcheverry.
- Arnauld Michel d'Abbadie d'Arrast, qui fut propriétaire du château d'Etchaux.
- Charles d'Abbadie d'Arrast, (1821-1901) propriétaire du château d'Etchaux et décédé dans la commune.
- Harry d'Abbadie d'Arrast, né en 1897 en Argentine, décédé en 1968, cinéaste réalisateur, qui fut propriétaire du château d'Etchaux.
- Jean Dutey y Vicenta Bergouignan, natifs de Saint-Étienne-de-Baïgorry émigrés en Uruguay, sont les arrière-grands-parents paternels de Juan Domingo Perón, président argentin à 4 reprises.
nées au XXe siècle
- Amédée Arcé, né à Saint-Étienne-de-Baïgorry en 1900, est un joueur de pelote basque qui fut quatre fois champion de France, et champion du monde en 1927.
- Michel Olçomendy, né en 1901 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et mort à Singapour en 1977, est le premier archevêque de Singapour, en 1972.
- Jean Etcheverry-Aïnchart, né en 1914 et mort en 2003 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, fut député à l'Assemblée nationale constituante (1945-1946) et conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Baïgorry (1945-1976).
- Jean Haritschelhar, né en 1923 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et mort en 2013 à Biarritz, est un universitaire, politicien, chercheur en littérature et académicien basque. Ancien maire de la commune de 1971 à 1980.
- Pascal Mazzotti, né en 1923 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 2002 à Saint-Ouen-l'Aumône, est un comédien français.
- Erramun Martikorena, né en 1943 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est un chanteur basque.
- Agustin Errotabehere, né en 1945, est un auteur basque d’expression française.
- Pierre Bidart, né en 1947 à Saint-Étienne-de-Baïgorry et décédé en 2010 à Sofia, est un universitaire, anthropologue et bascologue.
- Aurelia Arkotxa, née le à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est une poète et chercheuse. Elle fut désignée membre correspondante d'Euskaltzaindia, l'académie de la langue basque, le , et membre titulaire depuis le .
- Filipe Bidart, né en 1953 à Saint-Étienne-de-Baïgorry, est fondateur et membre d'Iparretarrak.
Héraldique
Blasonnement :
D'or à trois trangles ondées d'azur, au chef du même chargé d'un croissant versé d'argent et une champagne également d'azur chargée d'une étoile à huit rais d'argent[102]. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[17].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
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- avec un cheptel composé de 110 chevaux, mulets ou juments, 6090 brebis, 604 vaches et 391 cochons
- avec un cheptel composé de 41 chevaux, mulets ou juments, 3034 brebis, 246 vaches et 663 cochons
- avec un cheptel composé de 30 chevaux, mulets ou juments, 2332 brebis, 181 vaches et 304 cochons
- avec un cheptel composé de 14 chevaux, mulets ou juments, 1084 brebis, 52 vaches et 139 cochons
- avec un cheptel composé de 39 chevaux, mulets ou juments, 1731 brebis, 194 vaches et 322 cochons
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- {{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=7&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.
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- Emmanuelle Lapeyre, « Dans les pas des traileurs à Baïgorry », Le Mag no 453, supplément à Sud Ouest, , p. 27-29.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
- Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Étienne
- Guy Ascarat
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Liens externes
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