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Iparretarrak

Iparretarrak (« Ceux du Nord », « les Nordistes », en français), est une organisation clandestine armée qui lutte pour l'indépendance du Pays basque. Elle fut fondée au début des années 1970 dans le Pays basque français par quelques militants dont Philippe Bidart. Elle revendique sa première action le . Elle intensifie ses actions dans les années 1980, notamment en utilisant les explosifs. Dans les années 1980, plusieurs membres d'Iparretarrak, dont Philippe Bidart, passent dans la clandestinité. Iparretarrak revendique notamment l'autonomie du Pays basque français.

(eu) Iparretarrak
IK
Image illustrative de l’article Iparretarrak
Devise : Herriak bizi behar du

Idéologie Autonomiste, marxiste
Objectifs Autonomie du Pays basque nord
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 1973
Pays d'origine Drapeau de la France France
Actions
Mode opératoire Attentats à la bombe
Victimes (morts, blessés) membres : 6
Gendarmes, policiers : 3 ou 5
Zone d'opération Pays basque français
Période d'activité 1973-2003
Organisation
Financement Braquages, Autofinancement
RĂ©pression
Considéré comme terroriste par France
Conflit basque

Histoire

L'organisation regroupe de jeunes militants abertzale désireux de radicaliser le mouvement nationaliste basque[1], à l'encontre notamment du parti Enbata jugé trop modéré[2]. Il poursuit plusieurs objectifs principaux en revendiquant explicitement l'usage de la lutte armée[3] :

  • la lutte contre la spĂ©culation immobilière au Pays basque pour enrayer l'augmentation du prix des logements[4], en ciblant notamment les agences immobilières et rĂ©sidences touristiques ;
  • la prĂ©servation d'un modèle Ă©conomique diversifiĂ© en empĂŞchant une spĂ©cialisation du territoire autour du tourisme de masse et la lutte contre le travail prĂ©caire des jeunes[5]. Les agences de travail intĂ©rimaire sont ainsi frĂ©quemment visĂ©es par les actions du groupe ;
  • la dĂ©fense de la langue et de la culture basques[6] en tentant notamment de contrer leur folklorisation par le tourisme avec d'autres acteurs comme Herri Taldeak[7].

Contemporaine d'ETA, l'organisation conserve cependant un fonctionnement autonome[8] - [9]. Elle publie un bulletin interne intitulé Ildo ("Le sillon" en français) dans lequel elle rappelle ainsi en octobre 2000 : « Iparralde fixera et décidera lui-même de la place qu'il occupera dans le Pays Basque de demain »[10].

Chronologie

  • : première action armĂ©e d'IK avec un attentat Ă  Banca, près de Baigorri (Basse-Navarre, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), Ă  la suite du refus farouche de la direction du centre mĂ©dico-pĂ©dagogique la RosĂ©e de laisser les employĂ©s constituer un syndicat. Un commando dĂ©robe les documents comptables de l'Ă©tablissement et passe Ă  tabac le prĂ©sident du conseil d'administration[11].
  • : première arrestation d'un militant d'IK : Jean-Claude « Xan Â» Marguirault, au volant d'une voiture volĂ©e avec des armes qu'il devait dĂ©poser dans un parking. Cette arrestation donne naissance Ă  des comitĂ©s de soutien. Il est finalement libĂ©rĂ© en . Les « comitĂ©s Xan Â» constituent une Ă©tape importante du regroupement des composantes « radicales Â» du mouvement abertzale (« patriote Â» ou « nationaliste Â» en basque) du « Pays basque Nord Â»[2].
  • AoĂ»t 1978 : incendie des locaux de la MIACA (Mission interministĂ©riel pour l'amĂ©nagement de la cĂ´tĂ© aquitaine) Ă  Bordeaux[12].
  • 29 juin 1979 : attentat contre la sous-prĂ©fecture de Bayonne.
  • : deux militants d'IK, Dominique « Txomin Â» Olhagaray et Raymond « Ramuntxo Â» Arruiz, sont tuĂ©s par l'explosion accidentelle d'une bombe qu'ils posaient dans la voiture de la femme du sous-prĂ©fet sur le parking de l'hĂ´pital de Bayonne[11] - [13]. La date marque un saut qualitatif dans l'activitĂ© d'IK[14]. La mĂŞme annĂ©e, le groupe revendique un attentat contre un casernement de gendarmes Ă  Anglet[12] et contre le siège de la SociĂ©tĂ© des autoroutes de la cĂ´te basque[15].
  • : « nuit bleue Â» d'IK (6 attentats Ă  l'explosif).
  • : après sa « nuit bleue Â», IK revendique deux autres attentats : contre une agence de travail temporaire (Printer) Ă  Bayonne[16], et contre l'hĂ©licoptère du prĂ©sident de la Chambre syndicale des fabricants d'espadrilles Ă  MaulĂ©on (Soule, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques).
  • : IK s'attaque Ă  deux agences de travail intĂ©rimaire Ă  Hendaye (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques).
  • : arrestation de Xabier Manterola, militant d'IK, inculpĂ© de vol Ă  main armĂ©e Ă  la Caisse d'Ă©pargne de Saint-Paul-lès-Dax (Landes).
  • : Ă  Baigorri, deux CRS, Jackie Bouyer et Bernard Roussarie, sont assassinĂ©s dans une embuscade alors qu'ils Ă©taient en patrouille[17] - [18]. La police porte ses soupçons sur IK et plus particulièrement sur Philippe Bidart, passĂ© dans la clandestinitĂ© en 1981 après un braquage dans les Landes[19]. IK dĂ©mentira toute responsabilitĂ© dans cette action[17] mais Philippe Bidart sera condamnĂ© en 1987 pour ces assassinats.
  • Premier semestre 1983 : IK revendique deux attentats contre les locaux du Conseil gĂ©nĂ©ral et l'agence de travail temporaire « Ecco Â» Ă  Bayonne[20].
  • : OpĂ©ration commando contre une patrouille de gendarmerie, dont le vĂ©hicule est dĂ©truit Ă  coups d'explosifs mais n'occasionnant aucun blessĂ©. Xabier Manterola (dĂ©tenu depuis fin 1981) et Philippe Bidart (recherchĂ©) sont jugĂ©s par la Cour d'assises de Poitiers pour le braquage de Saint-Paul-lès-Dax. Xabier Manterola est condamnĂ© Ă  cinq ans de prison, dont deux avec sursis[7].
  • : arrestation de Jean-Paul Hiribarren et de Xan Marguirault.
  • : Ă  LĂ©on (Landes), le gendarme Yves Giummarra est tuĂ© par balles et le gendarme Jean-Pierre Plouzeau est gravement blessĂ© après qu'un tĂ©moin ait reconnu les terroristes d'IK. Jean-Louis Larre disparaĂ®t après cet affrontement. IK accuse les gendarmes de l'avoir assassinĂ©, bien qu'il fĂ»t le seul Ă  ne pas avoir tirĂ© sur les gendarmes[21].
  • 13 septembre 1983 : attentat Ă  la bombe contre l'office de tourisme de Biarritz[22].
  • : tentative avortĂ©e de confĂ©rence de presse et arrestation de Betti Bidart (frère de Philippe Bidart), Joanes Borda, Xan Coscarat et Alain MatĂ©o[23].
  • : Didier Lafitte est tuĂ© d'une balle dans le dos par un policier qui a tirĂ© Ă  une reprise lors de l'arrestation de Gabi Mouesca, recherchĂ© Ă  la suite de la fusillade de LĂ©on (tous Ă©taient armĂ©s)[24].
  • : Gabi Mouesca est condamnĂ© Ă  30 mois d'emprisonnement pour « participation Ă  association de malfaiteurs Â»[25].
  • : mitraillage de cars de CRS Ă  Anglet (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), attentat contre le syndicat d'initiative de Saint-Jean-Pied-de-Port (Basse-Navarre, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) et contre l'office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques), destruction de la gendarmerie en construction Ă  Lecumberry (Basse-Navarre, PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques) et de la rĂ©sidence secondaire d'un patron souletin.
  • : IK revendique une sĂ©rie d'attentats : plastiquage de la voiture du procureur Mignonat Ă  Bayonne[26], attentats contre les gendarmeries de MaulĂ©on et Saint-Jean-de-Luz, contre la capitainerie du port de plaisance d'Anglet, l'hĂ´tel « Moderne Â» de Saint-Jean-de-Luz, le palais de justice de Bayonne, la boulangerie du sĂ©nateur et prĂ©sident du comitĂ© de tourisme dĂ©partemental AlthapĂ© Ă  Lanne (BĂ©arn), le commissariat de la police judiciaire (Bayonne) et un village vacance Ă  SouraĂŻde.
  • : nouveau procès pour Gabi Mouesca pour des faits remontant Ă  1981. Il est cette fois condamnĂ© Ă  3 mois de prison avec sursis. Procès Ă©galement de Panpi Sainte-Marie, incarcĂ©rĂ© depuis et dĂ©jĂ  condamnĂ© Ă  4 ans de prison pour l'attentat contre la gendarmerie de MaulĂ©on, pour l'action contre la gendarmerie de Lekunberri. Il est condamnĂ© Ă  5 ans de prison.
  • : « nuit bleue Â» avec cinq attentats ; explosion du vĂ©hicule d'un indicateur de police Ă  ChĂ©raute.
  • : Maddi HĂ©guy est condamnĂ©e Ă  4 ans de prison.
  • : arrestation de Pipo Eyherabide, Filipe Arruti et Jean Lopez pour association de malfaiteurs.
  • : un commando d'IK entre dans la prison de Pau et libère deux militants incarcĂ©rĂ©s : Maddi Heguy et Gabi Mouesca[27].
  • : incarcĂ©ration de Pantxoa Angevin et Xan Ansalas (rĂ©dacteur d'Ekaitza).
  • : procès de Pipo Eyherabide et de Filipe Arruti. Procès de Philippe Bidart, condamnĂ© par contumace Ă  la rĂ©clusion Ă  perpĂ©tuitĂ© pour l'embuscade de Baigorri en oĂą les policiers Jackie Bouyer et Bernard Roussarie ont Ă©tĂ© assassinĂ©s lors d'une patrouille.
  • : incarcĂ©ration de Gabriel Bidart, plus jeune frère de Philippe Bidart.
  • : au cours d'une course-poursuite entre des militants d'IK et des agents de la Police des Airs et des Frontières, la militante Maddi Heguy et le policier Roger Latasa[28] sont tuĂ©s, Ă©crasĂ©s par un train[29].
  • : mort de Christophe Istèque Ă  la suite de l'explosion d'une bombe qu'il allait poser ; Patrick Lembeye est grièvement blessĂ©[30]. IncarcĂ©ration de Jean-Marc Abadie et de Philippe Lescourgues.
  • : contrĂ´lĂ© par une patrouille de gendarmerie Ă  Biscarrosse (Landes) avec sa compagne Lucienne Fourcade, Philippe Bidart tue le gendarme Roger Buschmann et blesse gravement le gendarme Guy Chevanton. Le couple prend la fuite et Philippe Bidart devient « ennemi public numĂ©ro 1 Â»[32], sa traque s'intensifiant. Gabi Mouesca est de nouveau arrĂŞtĂ© en compagnie d'Henri Perez dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[33].
  • : incarcĂ©ration de Xabi LabĂ©guerie.
  • : arrestation de Michel Lavie.
  • : incarcĂ©ration de Daniel Crouspeyre et Odile Faltxa.
  • actions en 1987 : attentats contre les gendarmeries d'Espelette, Ustaritz et Bayonne-Marracq, et contre le syndicat d'initiative de Saint-Palais ; vĂ©hicule d'un indicateur de police Ă  Hasparren, et celui d'un gendarme Ă  MaulĂ©on ; perception de Cambo-les-Bains et Iholdy. IK revendique aussi l'action contre Jean Gurruchaga (deux balles dans le genou)[34], indiquant dans son texte que ce dernier appartenait Ă  « certains milieux fascisants», mettant ainsi « en garde les membres de l'extrĂŞme droite locale et les notables locaux antibasques qui les poussent Ă  agir»[35].
  • : arrestation de Philippe Bidart et quatre autres militants d'IK, dont Ttotte Etxebeste, grièvement blessĂ© par une balle de la gendarmerie, lors de son interpellation alors qu'il Ă©tait armĂ©[36].
  • : libĂ©ration de Xan Ansalas.
  • : libĂ©ration de Michel Lavie.
  • : attentat contre le comitĂ© de tourisme de Biarritz.
  • : arrestations de Xan Coscarat, militant politique d'EMA et membre de l'Ă©quipe de l'hebdomadaire Ekaitza.
  • : procès de Gabriel « Babi Â» Bidart, condamnĂ© Ă  3 ans d'emprisonnement avec sursis.
  • : libĂ©ration de Ttotte Etcheveste, ensuite hospitalisĂ© Ă  la SalpĂŞtrière.
  • : procès de Ttotte Etcheveste, condamnĂ© Ă  5 ans d'emprisonnement dont 2 avec sursis.
  • : incarcĂ©ration de Xan Ansalas et Daniel Harotzaren (militants EMA), inculpĂ©s dans le cadre de la confĂ©rence de presse clandestine d'Iparretarrak en .
  • 1989 : procès Ă  Paris de Michel Lavie, condamnĂ© Ă  18 mois d'emprisonnement, dont 12 avec sursis ; procès d'Odile Faltxa, Daniel Crouspeyre (tous deux condamnĂ©es Ă  2 ans de prison dont 1 an avec sursis), Patrick Lembeye et Filipe Lesgourgues (condamnĂ©s Ă  5 ans de prison). IK revendique des attentats contre l'hĂ´tel des impĂ´ts de Bayonne, le cantonnement de gendarmerie de l'autoroute de Maignon, ainsi que le plasticage de la voie ferrĂ©e Ă  Biarritz lors de la venue de Pierre Joxe, ministre de la Justice, le et l'incendie des locaux de l'antenne bayonnaise de la DDE[37].
  • 11 janvier 1991 : revendication d'une sĂ©rie d'explosions contre des objectifs "touristico-immobiliers" pour lutter contre "les affairistes du bĂ©ton" et mettre "un coup d'arrĂŞt Ă  l'expansion effrĂ©nĂ©e de l'immobilier touristique"[38].
  • : attentat contre l'agence EDF-GDF d'Orthez (PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques)[39].
  • : attentat contre le centre des impĂ´ts de Bayonne. La fillette du gardien est grièvement blessĂ©e par l'explosion d'une voiture piĂ©gĂ©e[40].
  • : attentat contre l'immeuble des douanes Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port[41].
  • : attentat contre le Mac Donald's de Saint-Jean-de-Luz[42]. Le communiquĂ© de revendication comportait notamment ce commentaire : « Si Mme Alliot-Marie pense qu'un Mac Donald's est un exemple de dĂ©veloppement Ă©conomique, c'est que ses capacitĂ©s Ă  rĂ©soudre le chĂ´mage sont nulles. Quant au PS, s'il approuve les conditions de travail de ces Ă©tablissements, qu'il le dise. Â»[43]
  • : après la signature des accords de Lizarra (eu), IK dĂ©clare une trĂŞve pour ne pas compromettre les nĂ©gociations[44].
  • 2000 : Philippe Bidart est condamnĂ© Ă  20 ans de prison pour complicitĂ© lors du procès de la fusillade de LĂ©on en 1983[45].
  • : IK reprend la lutte armĂ©e et revendique, auprès de l'AFP de Bayonne, un attentat Ă  la bonbonne de gaz perpĂ©trĂ© contre le bâtiment de l'ancienne gendarmerie de Lekunberri[46], mettant fin Ă  une trĂŞve de 18 mois observĂ©e depuis les accords de Lizarra (1998). Par la mĂŞme occasion, IK revendique aussi la bonbonne de gaz et le dispositif de mise Ă  feu dĂ©couverte intacte devant un centre « Pierre et Vacances Â» en construction, sur la commune d’Arcangues (Ă  10 km de Bayonne)[47].
  • 21 octobre 2000 : une agence immobilière dĂ©jĂ  ciblĂ©e en 1991 et 1996 est plastiquĂ©e Ă  Cambo-les-Bains. IK indique dans son bulletin interne Ildo que « dans le contexte actuel, il ne faut pas s'Ă©tonner de voir les actions Ă  l'ordre du jour. »[48]
  • : un commando d'IK ouvre le caveau de la famille Dumont, Ă  Carbon-Blanc, pour vĂ©rifier que ce n'est pas Jean-Louis "Popo" Larre qui s'y trouve[49] ; les analyses ordonnĂ©es par la justice concluent que ce sont bien les restes de Pascal Dumont[50] ; il s'agit de la dernière action revendiquĂ©e par Iparretarrak, bien que le groupe n'ait pas annoncĂ© sa dissolution[51].

Un rapprochement avec Irrintzi, autre groupe armé actif durant la deuxième moitié des années 2000 qui utilise un mode opératoire similaire pour ses actions contre notamment la spéculation immobilière, est fait régulièrement dans les médias[52] - [53].

Bibliographie

  • Philippe Bidart, Bakartasunaz bi hitz / CondamnĂ© Ă  l'isolement, Zortziko, 2020 (ISBN 979-10-95492-23-8)
  • Eneko Bidegain, Iparretarrak. Histoire d'une organisation politique armĂ©e, 2007, Gatuzain, (ISBN 978-2-913842-55-7)
  • Caroline Guibet Lafaye, "Violence politique au Pays basque : la fin d’un conflit ? Regards d’ex-militants clandestins", Revista internacional de los estudios vascos / Eusko Ikaskuntza = Sociedad de Estudios Vascos, San Sebastián : Sociedad de Estudios Vascos, 2019[54]
  • Caroline Guibet Lafaye, "Militantes clandestines dans le conflit armĂ© basque", Champ pĂ©nal, 2020 (19)[55]
  • Gabriel Mouesca, La Nuque raide, Ă©diteur Philippe Rey, 2006 (ISBN 2848760575) : devenu prĂ©sident de l'Observatoire international des prisons - section française, en 2004, Gabriel Mouesca milite pour l'amĂ©lioration des conditions d'incarcĂ©ration dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires français[56].

Filmographie

  • Sylvie Garat, IK, gĂ©nĂ©ration des autonomistes basques, 2014[57] - [58]

Références

  1. Caroline Guibet Lafaye, « Trajectoires de militants clandestins basques : six décennies de conflit », SociologieS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Sylvie Garat, « Iparretarrak : Génération des autonomistes basques », sur www.youtube.com, (consulté le )
  3. Caroline Guibet Lafaye, « Violence politique de la gauche abertzale en pays basque », Cultures et conflits,‎ (lire en ligne)
  4. Peio Etcheverry-Ainchart, Maite Goyhenetche et Pierre Vissler, Habiter son pays : question immobilière et foncière en Pays basque Nord, Gatuzain, , 224 p. (ISBN 2-913842-37-2)
  5. Christian Bombédiac, « La violence passe la frontière », Sud Ouest,‎
  6. « Le chef historique d'Iparretarrak sort de prison en invoquant sa cause », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎
  7. Alain Ribet, « Hold-up « politique » de Saint-Paui-lès-Dax : cinq années de prison, dont deux avec sursis », Sud Ouest,‎
  8. Rémi Monnier, « Une inquiétante série », Sud Ouest,‎
  9. Jean-Marie Izquierdo, « Quand la violence politique devient “ terroriste ” », 10e Congrès de l'ASFP, section 31 : Les terrorismes : un objet pluriel pour un champ restreint ?, axe 3 : Pluralité de l'objet ou pluralité des regards ?,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Dominique De Laage et Pierre Sein, « Iparretarrak montre les dents », Sud Ouest,‎
  11. « Iparretarrak depuis 1973 », Sud Ouest,‎
  12. « L'organisation Iparretarrak », Sud Ouest,‎
  13. « Single Post / identite-basque », sur wixsite.com, L'identité basque en Iparralde depuis les années 1970, (consulté le ).
  14. « Les corps des plastiqueurs ont été projetés à cent mètres », Sud Ouest,‎
  15. « La Société d'autoroutes visée par un attentat », Sud Ouest,‎
  16. « Attentat à l'explosif », Sud Ouest,‎
  17. Pantxika Delobel, « Le jour où tout a changé », Sud Ouest,‎
  18. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français victimes du devoir: http://policehommage.blogspot.fr/1982/03/jacques-bouyer-bernard-roussarie-crs-19.html
  19. Pantxika Delobel, « « Nous étions tous cou pables » », Sud Ouest,‎
  20. « Attentat à Bayonne : Braquage et plastic », Sud Ouest,‎
  21. « Lucienne Fourcade: l'appel du capitaine », Sud Ouest,‎
  22. Anne-Marie Bordes, « Des dégâts considérables », Sud Ouest,‎
  23. Christian Aguerre, « Iparretarrak et le Code pénal à la barre », Sud Ouest,‎
  24. Paul Bayle, « Le conducteur de la voiture aurait été tué par une balle destinée au militant en fuite », Sud Ouest,‎
  25. « Des « convoyeurs » en appel », Sud Ouest,‎
  26. « Bayonne:attentat contre la voiture du procureur », Sud Ouest,‎
  27. « Bidart à la tête du commando », Sud Ouest,‎
  28. Page dédiée sur la base nominative et circonstanciée des policiers français victimes du devoir: http://policehommage.blogspot.fr/1987/06/roger-latasa-paf-hendaye-64.html
  29. « Quinze ans d'attentats et neuf morts », Sud Ouest,‎
  30. « Déchiqueté par sa propre bombe », Sud Ouest,‎
  31. « Journal officiel de la République française » (consulté le )
  32. Rémi Monnier, « Dix-sept ans après », Sud Ouest,‎
  33. « Philippe Bidart devant ses juges », Sud Ouest,‎
  34. « Intimidation l'arme au poing », Sud Ouest,‎
  35. « Urrugne: Iparretarrak revendique », Sud Ouest,‎
  36. Paul Bayle, « La reddition sans condition », Sud Ouest,‎
  37. « IK revendique l'incendie de la DDE », Sud Ouest,‎
  38. « Iparretarrak revendique », Sud Ouest,‎
  39. Eric Normand, « Il y a 20 ans, le site d'EDF était attaqué à l'explosif », La République des Pyrénées,‎
  40. Pierre Sein, « Une voiture piégée », Sud Ouest,‎
  41. Philippe Mesnildrey, « Les douanes visées », Sud Ouest,‎
  42. « Explosion mc do/st jean » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  43. « communiqué d'Iparretarrak », sur mokoka.free.fr (consulté le )
  44. François Trasbot, « Pause dans la lutte armée », Sud Ouest,‎
  45. Rémi Monnier, « Les années Bidart », Sud Ouest,‎
  46. Marcel Bedaxagar et Rémi Monnier, « Un attentat symbolique », Sud Ouest,‎
  47. Emmanuelle Cariou, « La signature des explosifs », L'Humanité,‎
  48. « Nouvel attentat à Cambo », Sud Ouest,‎
  49. Christine Morice, « Une analyse d'ADN décidée vingt ans après », Sud Ouest,‎
  50. Christine Morice, « L'ADN est bien celui de Pascal Dumont », Sud Ouest,‎
  51. « Iparretarrak n'a jamais annoncé sa dissolution », Sud Ouest,‎
  52. Michel Garicoïx, « Les intérêts touristiques, cible des nationalistes basques », Le Monde,‎
  53. Jean-Manuel Escarnot, « Alertes à la bombe au Pays basque », Libération,‎
  54. Caroline Guibet Lafaye, « Violence politique au Pays basque : la fin d'un conflit ? Regards d'ex-militants clandestins. », Revista internacional de los estudios vascos / Eusko Ikaskuntza = Sociedad de Estudios Vascos,‎ (lire en ligne, consulté le )
  55. Caroline Guibet Lafaye, « Militantes clandestines dans le conflit armé basque », Champ Pénal, vol. 19,‎ (lire en ligne, consulté le )
  56. Christophe de Prada, « L'autre combat », Sud Ouest,‎
  57. « Quand Iparretarrak témoigne... », Midi Libre,‎
  58. « Iparretarrak: un documentaire retrace l’histoire de l’organisation basque », sur SudOuest.fr (consulté le )

Liens externes

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