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Observatoire international des prisons - section française

L'Observatoire international des prisons - section française, parfois appelée OIP - section française ou OIP-SF, est une association loi de 1901 française fondée en 1995. Elle agit pour le respect des droits de l'homme en prison et milite pour un moindre recours à l'incarcération.

Observatoire international des prisons - section française
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
OIP-SF
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Siège
Pays
Organisation
Président
Matthieu Quinquis (d) (depuis )
Site web

Création

L'association est fondée le à Lyon (Rhône) par les comités locaux français de l'Observatoire international des prisons (OIP), fondé en 1990[1]. Elle correspond à la section française de l'OIP jusqu'à la dissolution de cette dernière en 1999. Elle continue depuis ses activités relative à la condition carcérale en France.

Organisation

En 2019, la section française de l’OIP (OIP-SF) dĂ©clare environ 500 adhĂ©rents, pour certains organisĂ©s en groupes locaux d’observation (GLO)[2].

Entre 2014 et 2019, en dépit de l'accroissement de la surpopulation carcérale, l'OIP-SF a perdu 66 % de ses subventions publiques, ce qui pourrait conduire à sa disparition. Selon Cécile Marcel, directrice de la section française de l’OIP, c’est parce qu’« officieusement, de manière progressive, les pouvoirs publics font le choix de ne plus soutenir les associations qui représentent un contre-pouvoir »[3].

Actions

Chaque annĂ©e, l'OIP reçoit environ 5 500 sollicitations de dĂ©tenus, de leurs proches, d'intervenants en dĂ©tention ou de professionnels du milieu carcĂ©ral. Ces tĂ©moignages lui permettent d'informer l'opinion publique sur la situation des personnes dĂ©tenues Ă  travers son rapport sur les conditions de dĂ©tention, sa revue Dedans-dehors, son blog Mediapart ou encore sa prĂ©sence sur les rĂ©seaux sociaux. Dans tous les cas, l'association milite pour un moindre recours Ă  l'incarcĂ©ration et la dĂ©pĂ©nalisation de certains dĂ©lits.

L'OIP est également présente sur le terrain judiciaire où elle mène des actions en justice contre l'administration pénitentiaire, notamment devant les juridictions administratives. Elle s'appuie pour cela sur plusieurs avocats spécialistes en droit pénitentiaire. Son action contentieuse a notamment conduit le juge administratif à contraindre l'administration à prendre des mesures d'urgence face aux conditions de détention jugées indignes à la prison des Baumettes (Marseille) en 2012[4] ainsi qu’à celle de Ducos (Martinique) en 2014[5].

Présidence

La présidence de l'association est successivement assurée par :

Notes et références

  1. Collectif, Prisons de Lyon : une histoire manifeste, Éditions Lieux Dits, 2013, pp. 191.
  2. OIP, Observatoire international des prisons - section française - Rapport d'activités - Edition 2019, OIP, , 29 p. (lire en ligne)
  3. « L'Observatoire international des prisons menacé de fermeture », sur Libération.fr,
  4. « Le Conseil d'Etat ordonne la dératisation des Baumettes » (consulté le )
  5. « oip.org - 21/10/2014 Centre pénitentiaire de Ducos : le juge confirme une violation grave des droits fondamentaux » (consulté le )
  6. OIP, « Florence Aubenas élue présidente de l’Observatoire international des prisons », sur oip.org, - (consulté le )
  7. « Catherine Erhel, journaliste », sur lemonde.fr, (consulté le )
  8. « Gabriel Mouesca, président de l'Observatoire international des prisons », sur humanite.fr, (consulté le )
  9. « Florence Aubenas, Présidente de l'OIP (2010) », sur criminocorpus.org, (consulté le )
  10. « Soigner la prison », sur liberation.fr/, (consulté le )
  11. « Delphine Boesel, nouvelle vigie des prisons » (consulté le )
  12. « Matthieu Quinquis élu à la présidence de l’OIP », sur oip.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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